Lisa Hågensen

Ses yeux bleus est un thriller pour le moins original et on ne peut plus déroutant pour le lecteur. Pourquoi cela ? Tout simplement car l'auteur y a ajouté une pointe de fantastique et joue avec la frontière réelle et irréelle. Pas de coup de cœur donc mais un vrai bon moment de lecture qui m'a fait sortir de ma zone de confort.



L'héroïne est vraiment très attachante : la quarantaine, des kilos en trop, un boulot de bibliothécaire et une vie sentimentale inexistante. Son réconfort est sa petite maison de vacances au bord d'un lac et entourée par quelques rares voisins et d'une très belle forêt. Le cadre idéal pour conquérir mon cœur de lectrice.



Seulement très vite des évènements étranges s'y produisent. Que cache cette forêt et quelle est son histoire ? C'est ce que Raili va essayer de découvrir.

L'enquête est bien menée par Raili et sa collègue. Ce sont deux personnes que j'ai le plus apprécié. J'ai adoré le dépaysement et l'évasion que le roman m'a procurée. Le coté historique de "l'inquisition" et de la chasse aux sorcières est intéressant et l'on constate que la Scandinavie n'a pas été épargné.



Un premier tome vraiment prenant. En Suède, deux autres tomes complètent cette trilogie et j'espère qu'ils seront très vite traduits.
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"Ovni parfaitement addictif" : c'est écrit sur la quatrième de couverture, et c'est vrai.

Oubliez détectives machos et/alcoolos, femmes fortes qui manient le flingue comme personne : l'héroïne est Raili, une bibliothécaire boulote, débrouillarde, gaffeuse, et fichtrement attachante. C'est l'été et elle en profite pour se prendre des vacances dans un chalet dans une forêt. Mais elle n'aura pas l'occasion de se reposer : un de ses voisins, Olofsson, lui raconte des histoires à dormir debout selon lesquelles un enfant a disparu sans que personne ne s'en aperçoive, que l'homme parfait convoité par Raili est dangereux, et qu'il a eu un chien dont il peine à se souvenir.

Si Raili est dubitative au début, elle ne peut que se rendre à l'évidence quand elle commence à fouiller et à découvrir des secrets assez perturbants. La voilà donc en chasse de la vérité, avec son humour mordant et ses petits moments de malchance - comme de se trouver systématiquement sur les lieux d'un crime quand la police arrive.

Bref, j'ai hâte de lire les deux autres tomes de cette trilogie mêlant polar et surnaturel, et de retrouver cette charmante bibliothécaire !

Raili Rydell, une bibliothécaire célibataire de quarante ans, se rend à son chalet dans la forêt de Lövaren pour des vacances bien méritées. Elle y retrouve ses voisins, Sara et Anders Hansson, qu’elle aime bien, de même qu’elle fait la rencontre des autres riverains, dont Ynvge Olofsson, un homme d’une cinquantaine d’années, qui vit de l’autre côté du lac. Les deux développant progressivement un lien d’amitié, il lui confie la curieuse impression qu’il a d’avoir eu un chien, dont il ne trouve cependant aucune trace dans ses albums photos, de même qu’il affirme que ses voisins avaient trois enfants au début de l’été, alors qu’ils n’en ont plus que deux, ce que personne ne semble remarquer… Elle le prend évidemment pour un fou, mais se pourrait-il qu’une présence malsaine vive dans la forêt, d’autant plus que Raili commence elle-même à faire de bien étranges expériences ? Lorsque Olofsson disparaît, puis est retrouvé mort, elle est bien déterminée à faire la lumière sur ce qui se passe sur le bord du lac… Le récit, tel que narré par Raili, alterne avec des événements s’étant passés dans la région en l’an de grâce 1671, qui vont bien sûr se retrouver reliés. Premier roman d’une trilogie dont les autres tomes ne semblent pas avoir été traduits, Lisa Hågensen signe un polar aux accents historiques, fantastiques et d’horreur, mettant en scène une héroïne divertissante aux talents d’enquêtrice… relatifs. S’il s’est avéré une agréable lecture de vacances - le ton humoristique y étant pour quelque chose - j’ai quand même trouvé cette intrigue quelque peu échevelée, à l’instar de sa narratrice, attachante par ailleurs.

Raili, bibliothécaire célibataire de 40 ans décide de passer des vacances tranquilles, dans son chalet, situé au bord d'un petit lac, au coeur de la forêt de Lövaren. Rien ne se passe comme prévu ... Un roman oscillant entre polar et surnaturel qu'on ne lâche pas avant d'avoir lu la toute dernière page.

Raili, bibliothécaire, a décidé de s'octroyer 6 semaines de vacances dans son chalet rustique, retiré au bord d'un lac dans la forêt de Lövaren. Elle connait peu ses voisins, et se lie bien vite d'amitié avec quelques uns d'entre eux, donc Olofsson. Au fil des jours, elle "sent" que quelque chose ne tourne pas rond dans cette forêt. Quand Olofsson est retrouvé noyé au moment où il lui avait dit qu'il avait percé quelques mystères, la bibliothécaire décide de mener l'enquête.



Le roman commence comme un polar assez classique quand, soudain, on se retrouve au 17e siècle, en pleine chasse aux sorcières, le temps d'un chapitre. La tension monte doucement tout au long du récit pour transformer ce coin bucolique en véritable nœud d'angoisse pour notre héroïne. Au fur et à mesure que l'on se plonge dans Ses Yeux Bleus, le mystère s'opacifie, le lecteur éprouve de plus en plus de difficultés à lâcher le bouquin et les chapitres consacrés au 17e siècle, à rebours, ajoutent au suspens.



La quatrième de couverture parlait d'un ovni littéraire, on n'en est pas loin même si par moment, on se rappelle de La Sorcière de Camilla Läckberg en raison de la trame narrative qui alterne passé et présent et du caractère frondeur et obstiné de l'enquêtrice amateur. Mais la comparaison s'arrête là. Le style de Lisa Hagensen est plus enlevé, plus alerte et en même temps plus noir dans l'intrigue.



Un premier roman pour cette auteure suédoise qui présage de futures pépites.

Polar addictif, effectivement ! avec en prime, en pour une fois, une héroïne féminine, peut-être pas si Bridget Jones que le prétend la maison d'édition, mais suffisamment empathique pour entraîner le lecteur dans son enquête !

On navigue entre monde contemporain et retours vers une période plus lointaine, parfois même entre vie réelle et "surnaturel" (mais tout reste plausible, c'est une vue de l'esprit), et la narration tend son fil avec habileté, suffisamment de rebondissements pour ne pas s'ennuyer et avoir envie de tourner vite les pages de ce polar !

Je me suis régalée, et enthousiasmée aussi de savoir que c'était le premier tome d'une trilogie et que j'aurais le plaisir de lire encore d'autres enquêtes de Raili !

Un bon moment de lecture !

Raili Rydell, bibliothécaire célibataire et sans enfant, décide de passer 6 semaines dans son chalet au milieu de la foret de Lövaren. Elle souhaite rester au calme pour se ressourcer. Mais on ne peut pas dire que la disparition d'un chien et celle d'un enfant dont personne ne semble se soucier soit de tout repos, sans compter sur la noyade d'un de ses voisins? Accident? Meurtre ? Raili a son idée et va mener son enquête pour découvrir quels secret cache la forêt de Lövaren.

Le roman se situe à la fois dans le présent, mais également dans les années 1600. C'est quelque chose que j'ai apprécié, le fait d'avoir mélanger des époques totalement différentes et d'avoir su les lier.

Cependant, je n'ai pas vraiment trouvé le personnage de Raili Rydell attachant car peut être trop naïf et fleur bleue. J'ai aimé le côté surnaturel mais j'aurai aimé que la protagoniste comprenne, qu'elle sache elle aussi, au lieu de quoi j'ai eu l'impression de refermer le livre la laissant seule avec ses doutes. Il manque à mon sens une petite explication

J'ai tout de même passé un bon moment

Folie ou surnaturel ? On se pose la question tout au long de cette lecture entre roman policier et thriller. L’héroïne, Raili Rydell, va se trouver plongée malgré elle dans une sombre et mystérieuse histoire locale, celle des habitants du tour du lac de Lovaren où elle a un chalet de vacances. A part ses voisins directs, Sara et Anders, qui essaient de la caser avec leur fils Staffan, elle ne connaît personne. Mais voilà qu’elle se lie d’amitié avec Olofsson, qui lui raconte d’étranges événements survenus dans le coin, comme ce bébé subitement disparu sans que quiconque s’en inquiète. Les suspicions d’Olofsson prennent une toute autre dimension lorsque Raili retrouve son cadavre dans le lac… et que la maison prend feu tandis qu’elle y cherche des indices.



Le personnage de Raili est à la fois fort et fragile. Fragile, parce qu’elle peine à assumer son statut de quadragénaire célibataire (et se remet difficilement d’une rupture). Forte, parce qu’elle va affronter courageusement la situation, cherchant des preuves au péril de sa vie (avec l’aide de sa collègue bibliothécaire Ylva) afin de convaincre la police d’enquêter.

Entre deux, on remonte en 1671 aux côtés de la jeune Kirsti accusée de sorcellerie. J’ai trouvé ces passages saisissants. Rejet, injustice, torture : les scènes sont révoltantes. On comprend peu à peu que le destin tragique de Kirsti s’est déroulé à deux pas du chalet de Raili, dans la forêt proche…



Dès lors l’ambiance change. On a le sentiment que « il y a quelque chose de louche par ici. Quelque chose est en train de se passer. Ça vient de la forêt ». Hallucinations, malaises, pertes de mémoire : elles sont plusieurs femmes à subir d’inquiétants symptômes en s’aventurant autour des ruines de la ferme où Kirsti a autrefois été brûlée… Raili découvre d’ailleurs que « des événements bizarres s’y étaient produits depuis plus de deux siècles ». Mais le/la psychopathe qui sévit dans le coin est bel et bien réel !



Malgré tout je n’ai pas pleinement accroché à ce livre. Raili m’a parfois semblé naïve du haut de ses quarante ans. L’intrigue m’a semblé confuse par endroits, comme si l’autrice ne savait pas vraiment dans quel genre ou sens pencher. Les incidents sont si disparates qu’on a du mal à trouver un sens global à l’histoire. Mais dans l’ensemble c’était un bon moment de lecture que je ne regrette pas !

Une construction surprenante ....

La 1ere partie nous propulse directement dans le feu de l'action, où l'on apprend qu'un homme est mort de façon mystérieuse, où l'on participe à une drôle d'expédition dans la maison du mort en compagnie d'une célibataire de quarante ans mal dans sa peau, où l'on reste sur notre faim en escaladant le bord de la fenêtre, puis nous remontons le temps pour comprendre l'intrigue ... deux mois plus tôt.

La 2eme partie nous réintroduit le début de l'histoire reprenant le même texte presque mot pour mot et nous avons l'impression d'avoir déjà lues ces quelques pages auparavant !

Autre particularité de ce thriller assez prenant,

Le sujet choisi est original, car même si les morts jonchent les pages, la mort n'est pas banale, personnages énigmatiques inspirés comme souvent par des légendes et des mythes ... mais avec un aspect encore plus gore que d'autres.

Le style n'est pas limpide, je me suis parfois retrouvée à lire et relire un passage, les mots ne me semblaient pas vraiment harmonieusement arrangés. Pas vraiment de fautes mais plutôt une certaine maladresse alors faire la part des choses, le style propre à l'auteur ou le style propre au traducteur ?

Mais voilà, Rémi Cassaigne est un traducteur plutôt réputé, ( Normalien, ancien lecteur de français à l’université de Stockholm, diplômé du CNSMD de Lyon, il partage son temps entre écriture, traduction et musique. Luthiste au sein de plusieurs ensembles de musique ancienne, auteur de nombreuses traductions du suédois, il a publié deux romans. ) et ayant déjà eu l'occasion de lire d'autres livres traduits par lui, je n'ai jamais éprouvé la même chose. Je penserai donc que la maladresse doit tout entière être attribuée à l'auteur (à moins que le train dans lequel il a traduit ce livre l'ai trop distrait pour faire sérieusement son travail de traduction .... car il confesse lui même que la plupart de ces traductions sont effectuées lors de ses longs déplacements pour assurer ses concerts !)

Globalement, je n'ai pas vraiment été séduite mais j'avoue que je me laisserai tenter par la suite qu'il ne manquera pas d'avoir car Elle rode encore et encore... et nous ne savons toujours pas pourquoi !

Reste à attendre la suite de cette trilogie annoncée.

C'est une très belle histoire, bien racontée, avec une héroïne sympathique Raili Rydell, et un mystère qui se transforme en suspense haletant. Avec une pointe de fantastique. Le décor est planté dès le début: un lac en Suède, dans la forêt imaginaire de Lovaren, non loin de Goteborg. Autour du lac, quelques maisons, résidences permanentes ou secondaires. Il y a le chalet sans confort de Raili à l'orée du bois et plus loin sur le même chemin la maison des Hanson. De l'autre côté du lac, il y a la vieille baraque d'Olofsson et les résidences secondaires des Kulman, des Almkvist et des Fritjofsson. Et tout au bout du lac, la ferme des Andersson. Les Fritjofsson, on ne les a pas vus depuis longtemps…





Très vite, Raili va être informé par Olofsson d'un certain nombre de faits étranges survenus dans cet endroit. Un chien qui disparait, même sur des vieilles photos! Un bébé qu'on n'a plus jamais revu! L'endroit est il maléfique? Il y a d'ailleurs non loin, les ruines de la maison d'Anna la Folle. Bâtie sur les fondations d'une ferme du XVIIème siècle où une sorcière aurait habité. La sorcière aurait été brûlée. Et Raili sent la présence d'esprits dans la forêt. ‘Quelque chose dans la forêt, derrière moi? Je le sentais plus que je ne l'entendais…. C'était tout près maintenant. Pourquoi n'entendais-je rien? Je le sentais si distinctement. Une présence. Quelque chose dotée d'une âme m'observait. Quelque chose dotée d'une conscience.' Mais Raili a-t-elle des hallucinations?





Et tout d'un coup Olofsson disparait. Pas normal. Raili fait des aller retour entre Valludden où elle travaille comme bibliothécaire avec Ylva son amie, et son chalet. Elle cherche Olofsson. Elle cherche à comprendre ce qui s'est passé autour de ce lac, dans ces maisons et dans cette forêt. Elle tourne en rond. Devient elle folle? Il y a d'ailleurs beaucoup de gens qui ont fréquenté les lieux et perdu la raison. Le livre est le récit des recherches de Raili entrecoupé de vielles histoires de chasse aux sorcières qui hantent encore les lieux. C'est bien écrit (traduction de Rémi Cassaigne!). C'est bien structuré. C'est prenant. La découverte d'une auteure prometteuse, Lisa Hagensen. Une très bonne expérience de lecture.

Raili est une bibliothécaire suédoise de quarante ans, un peu ronde, un peu négligée, qui accumule les échecs sentimentaux. Sa collègue et amie Ylva lui conseille d’aller s’éclater aux Canaries pendant ses vacances d’été, afin de se changer les idées. Mais Raili a projeté de se rendre dans son modeste chalet, situé près d’un lac à l’orée d’une forêt, dans le but de s’y ressourcer. Elle est certaine d’y trouver la tranquillité, auprès de ses plus proches voisins, Anders et Sara Hansson, (chez qui elle aime bien passer du temps, malgré le fait qu’ils cherchent à la caser avec leur fils Staffan) et de Yngve Olofsson, un lourdaud pour qui elle finira par éprouver de l’amitié.



Pourtant il est un peu bizarre, Olofsson, quand il parle d’enfant disparu et de chien évaporé dans la nature, il lui ferait presque peur … Moins que la forêt toutefois, qui depuis peu l’angoisse … Et les fameuses vacances “au vert” vont très vite se révéler cauchemardesques … À tel point que Raili se posera des questions sur la santé mentale des uns et des autres, sans oublier la sienne !



Ce curieux récit de 467 pages qui oscille entre polar et fantastique, est le premier roman d’une auteure qui a semble-t-il un bel avenir devant elle. Une écriture atypique, on passe des détails les plus sordides à un humour décapant, bref un agréable moment de lecture. “Ses yeux bleus” est le premier opus d’une trilogie que je ne manquerai pas de me procurer !

Raili Rydell, bibliothécaire d’une quarantaine d’années, décide de prendre des vacances dans la forêt de Lövaren. Des événements étranges l’inquiètent : les disparitions inexplicables d’un chien et d’un enfant ainsi que la noyade d’un homme ne semblent pas préoccuper les habitants. Pourtant, d’étranges créatures se promènent dans la forêt. Premier roman.

Raili Rydell, une bibliothécaire célibataire de 40 ans, va passer l’été dans son chalet au bord d’un petit lac au milieu de la forêt dans le comté de Lövaren. Mais les vacances dans ce petit havre de paix ne vont pas se passer comme prévu. Un chien se volatilise sans laisser la moindre trace, un enfant disparaît sans que personne ne semble s’en préoccuper et un homme est soudain retrouvé noyé. Raili va bientôt réaliser que rien n’est comme il paraît. Dans la forêt obscure se cachent des choses qui n’ont rien de naturel et les habitants du coin ne sont peut-être pas ce qu’ils prétendent être…

Un premier roman fascinant aux retournements de situations inattendus et un glissement vers le surnaturel parfaitement maîtrisé distillant une ambiance troublante qui met le lecteur sur le qui-vive et réveille en lui cette peur diffuse du mal.

Ovni parfaitement addictif, Ses yeux bleus met en scène un personnage haut en couleur, sorte de délicieux croisement entre Bridget Jones et Hercule Poirot, qui se trouve aspiré dans un cauchemar délirant, digne d’un roman de Stephen King.

Un livre hybride comme je les aime, mêlant avec brio, polar, fantastique et légendes locales. De plus, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai aimé cette héroïne touchante, une bibliothécaire joviale un peu ronde.

J’aimé aussi , l’imagination , l’humour, la créativité et l’inventivité de l’auteur. Une douce folie et une subtile dérision parcourent cette histoire. C’est assez jubilatoire.

Et attention, Ses Yeux Bleus est le premier opus d’une trilogie. Il inaugure de façon magistral celle-ci. Voilà pourquoi certain d’entre vous resteront un peu sur leur faim. Et oui, quand on termine ce livre on en redemande. Alors vite la suite !!!
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Raili Rydell, bibliothécaire de son état, a l'habitude de passer ses vacances dans un chalet au confort spartiate situé à Lõvaren, petit coin tranquille de Suède au bord d'un lac et d'une forêt. Elle connaît quelques uns de ses voisins dont Sara et Anders, sympathiques septuagénaires qui ne verraient pas d'un mauvais oeil une relation entre leur fils Staffan et cette nouvelle voisine. Elle rencontre également Olofson, célibataire un peu bourru pour qui elle se prend d'amitié, mais qui à une fâcheuse tendance à raconter d'étranges histoires de disparitions, comme celle de son chien qu'il ne se souvient pas vraiment avoir eu et celle de l'enfant d'autres voisins du bord du lac dont la femme souffre de dépression. Une ambiance un peu pesante s'installe dans le récit, renforcée par des chapitres qui nous ramènent au 17ème siècle lors d'un procès en sorcellerie, l'occasion d'ailleurs pour l'auteure de nous la faire un peu à l'envers.

L'intrigue est assez longue à se mettre en place et la noyade d'Olofsson marque le début d'une réelle interrogation de la part de Raili qui ne croit pas dans la version accidentelle, Olofsson ne sortant jamais sans sa chemise.

Raili et sa collègue et amie Ylva s'improvisent alors détectives amateurs pour démêler cette affaire, le ton restant cependant assez léger, voire humoristique, comme si ce thriller et ses personnages ne se prenaient pas complètement au sérieux.

Le récit glisse ensuite doucement vers quelque chose de nettement plus angoissant où le surnaturel n'est pas loin, que l'on pressent lié à la forêt et aux événements dramatiques qui s'y sont déroulés dans le passé.

Roman très addictif dans lequel Lisa HAGENSEN réussit un intéressant mélange de genres et maintient un très bon suspense jusqu'au dénouement final.

L’éditeur le décrit comme un ovni, croisement entre Bridget Jones et Hercule Poirot, aspiré dans un délire à la sauce Stephen King. Tu le sais peut-être déjà, Stephen King et moi, ça fait quatre. C’est long, lent et tiré par les cheveux. Bref, tout ce que je n’aime pas ! Quant à Bridget Jones, elle est sympa deux minutes mais sans plus. Et pourtant…



Dès les premières pages, l’ambiance parfaitement maîtrisée va te happer. Tu te retrouves dans un petit village perdu au milieu d’une forêt que tu comprends vite hostile, entouré de voisins discrets, un peu trop même, et parfois bien étranges. C’est dérangeant et froid.



Malgré cela, l’héroïne – que l’on peut qualifier d’atta-chiante – semble s’y plaire et s’y ressourcer. Raili a la quarantaine, bibliothécaire, quelques kilos en trop, un cœur brisé, et puis quand elle a quelque chose en tête, elle ne l’a pas ailleurs !



Quant à toi, calé dans ton fauteuil le livre en main, tu as envie de lui crier que ça ne tourne pas rond là-bas, et qu’il vaudrait mieux qu’elle prenne ses jambes à son cou. Peine perdue…



Même si j’ai préféré la première partie à la seconde parce qu’elle permet de t’immerger totalement dans l’univers de l’auteure sans digressions ni longueurs, c’est une lecture que je te recommande. L’écriture est assez cinématographique, le rôle du surnaturel plutôt léger, les personnages intriguants, et puis les secrets et mystères remplissent leurs rôles : tu veux savoir ce qu’il se passe !



Ce n’est pas un coup de cœur mais l’originalité du thriller a fait mouche, sans oublier l’humour facile et la malchance de Raili. Tous les ingrédients sont réunis pour un bon moment lecture.

J'étais très emballé par le thème mais j'ai rapidement déchanté. Ça se laisse lire mais ne m'a pas emporté plus que ça, la faute sûrement à un style un peu plat à mon goût, de trop grosses ficelles, une fin trop abrupte… Mais tout ça reste subjectif et je suis sûr qu'il plaira à d'autres !

L’histoire me semblait prometteuse. Une bibliothécaire, Raili, passe ses vacances dans son chalet, isolé dans la forêt de Lövaren. Elle fait plus ample connaissance avec ses voisins dont Olofsson, un vieil homme un peu bourru, qui lui tient d’étranges propos sur les habitants du coin. Mythomanie ou réels secrets? Toujours est-il que la disparition d’Olofsson contraint Raili à mener l’enquête.



Tout d’abord, j’ai trouvé la plume de l’auteur très fluide. J’avais à peine ouvert les pages du roman que je me suis sentie à mon aise. L’écriture est douce et précise, elle sait se faire incisive et angoissante aux moments clefs ou au contraire légère et drôle. J’ai même franchement ri à la lecture d’un passage : un comble dans un roman policier! (pour ceux que ça intéresse et qui liraient le roman, rendez-vous page 81!)



Cette écriture permet de façonner un personnage principal un peu hors norme dans le polar. Raili n’a rien d’un enquêteur… et pourtant, elle s’improvise comme telle et a, ma foi, de bonnes intuitions. Elle est attachante et désespérante aussi parfois avec ses atermoiements, ses hésitations, ses maladresses. Nous avons là un personnage réellement sympathique. La quatrième de couverture la décrit comme « un mélange de Bridget Jones et d’Hercule Poirot » et je dois dire que je suis assez d’accord. Ce mélange est par ailleurs très savoureux. J’ai vraiment eu une tendresse toute particulière pour cette femme cabossée par la vie, qui se fourre dans un guêpier qu’elle ne soupçonnait même pas et qui avance tant bien que mal dans son enquête.



L’intrigue met un peu de temps à se mettre en place. De fait, le premier mort avéré n’arrive pas tout de suite, mais cela ne m’a pas dérangée en réalité. Au début, nous apprenons à connaître les personnages, et nous reconstituons le puzzle des vies passées. Une fois le premier cadavre découvert, tout s’enchaîne de manière beaucoup plus rapide, au gré de l’enquête souterraine de Raili, de ses erreurs et des tentatives de l’assassin pour se couvrir. A cela s’ajoute une deuxième histoire, celle de Kirsti, en 1670. J’ai découvert avec bonheur cette structure que j’adore et qui sort des sentiers battus malgré tout, puisque nous suivons l’histoire de Kirsti mais à rebours! Et il faut reconnaître que sa vie est glaçante. Si je devais y trouver un bémol malgré tout, nous voyons bien vite le lien entre l’histoire de Kirsti et les événements récents, même si nous ne devinons pas tous les détails.



L’originalité de ce roman policier vient de la part de surnaturel qui l’innerve… Et qui marche à la perfection! Pour la première fois depuis bien longtemps, je me suis sentie glacée lors de ma lecture, je me suis surprise à écouter les bruits, la nuit, dans la maison solitaire. Un délice! Le titre est en réalité programmatique et devient comme un leitmotiv déroutant et vide de sens pour les personnages, tandis que le lecteur, lui, comprend assez vite où l’auteur veut en venir, sans que cela n’inhibe l’effet de l’écriture.



Enfin, Ses yeux bleus est le premier volet d’une trilogie. Lorsque je m’en suis rendue compte, je me suis dit qu’une partie du récit allait sans doute rester en suspens et qu’il me faudrait attendre longtemps avant d’avoir le fin mot de tout ça. Eh bien non! Pour mon plus grand bonheur, ce premier volume constitue un tout. Nous avons les réponses à nos questions, chaque mort trouve une explication. Bien entendu, quelques éléments laissent entrevoir une suite possible, mais le lecteur n’est pas frustré en ayant l’impression que le récit est coupé à un moment capital, et c’est fort agréable!



Ainsi, j’ai vraiment adoré Ses yeux bleus : c’est un très bon polar, délicieusement glaçant par sa part de surnaturel et agréablement léger par les tribulations de Raili, plus maladroite et gauche que fin limier. J’attends désormais la suite avec impatience!
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Rayli Rydell est une bibiothécaire qui habiteValludden en Suède. Ces vacances seront cette année reposantes puisqu'elle a décidé de les passer dans son chalet à Lovaren : décor charmant avec son lac et son étrange forêt. Les quelques chalets isolés constituent ses seuls voisins : l'étrange et solitaire Olofsson, et les familles Almkvist, Kulman, Andersson, Fritjofsson.

Le mystère commence quand son voisin Olofsson lui fait part de ses inquiétudes : des incidents étranges se produisent. Il se souvient d'avoir eu un chien mais aucune trace de ce chien, il est persuadé qu'un enfant a disparu mais il est le seul à s'en être aperçu. Enfin il est persuadé que Staffan, le fils charmant des voisins Sara et Anders battait son ex- femme, désormais internée. Rayli se demande s'il a vraiment raison ou si le problème vient de lui. Cependant lorsqu'il est retrouvé noyé alors qu'il voulait lui révéler quelque chose d'important, Rayli veut rétablir la vérité et se transforme en véritable enquêtrice.

Parallèlement, ce récit est entrecoupé de retours brutaux et très glauques dans un passé lointain au 17ème siècle en pleine chasse aux sorcières. On découvre le passé de celle surnommée Anna la folle. Le point commun entre le passé et le présent est ces paires d'yeux bleus, d'un bleu glaçant et qui cherchent mystérieusement à nuire. Le surnaturel (les yeux bleus, la forêt maléfique) effleure ce récit atypique.

Atypique car on retrouve différentes ambiances :

la légèreté de ton, l'humour lorsque Rayli se retrouve avec sa collègue et amie Ylva

du glauque et du macabre à certains moments de l'enquête et quand l'histoire revient sur ce fameux passé

du mystère lorsque Rayli essaie de démêler cette enquête et suspecte tout le monde

du surnaturel avec ces femmes qui semblent devenues étrangement fragiles voire folles, avec ces yeux bleus qui semblent constituer un être glaçant à part entière.



J'ai apprécié la lecture de ce roman et l'héroïne est attachante par son naturel et sa simplicité. Cependant certains passages m'ont paru franchement trop glauques ou trop too much. Les personnages passent leur temps à se retrouver autour d'un café et de pâtisseries et la fin n'a pas été à la hauteur de mes attentes : trop rocambolesque et digne d'un mauvais film américain.

Encore un policier scandinave ?

Pas tout à fait. Enfin il s'agit quand même d'une enquête, mais menée par une femme tout à fait simple, un peu Bridget Jones, un peu (un tout petit peu) miss Marple.

Une drôle d'histoire. Un voisin qui pensait avoir eu un chien mais qui n'en est plus sûr, un enfant qui disparait, mais là aussi ce n'est pas sûr et des personnages tous plus tordus les uns que les autres séjournant au bord d'un petit lac dans une forêt touffue.

Jusqu'au dernier chapitre, j'(ai bien accroché et bien aimé. Les incursions brèves et décalées au 17°siècle sont surprenantes et on se demande ce qu'elles font là. (les suédois doivent avoir un problème avec leur passé de chasse aux sorcières).

La toute fin relie les deux époques, mais de façon assez artificielle et sans préparation. je n'ai pas du tout adhéré et je finis le roman avec une certaine déception.

L'héroïne est sympa, sa copine aussi.

Cela part sur les chapeaux de roues ! Dès le premier chapitre : mystère, suspense et action !! Raili part passer quelques semaines de vacances dans son chalet (rustique) au bord d'un lac après un printemps stressant de travail. Mais ce qui devait être un séjour au calme devient un cauchemar éveillé ! L'histoire actuelle est entrecoupée par des chapitres relatant des faits survenus au XVIIème siècle alors on se doute bien qu'il doit y avoir une corrélation entre les deux époques se qui accroît le suspense ! Je n'aime pas trop les histoires de fantômes ou/et de sorcelleries alors j'ai évité de lire ce roman le soir... Vu l'ambiance fantastique, alternant avec des scènes un peu niaises voire ridicules, de ce premier tome qui fait parti d'une trilogie, je ne sais pas si je lirai les autres (si ils sont traduits un jour).

Raili est bibliothécaire, a acheté un chalet isolé disposant du confort minimum et veut y passer des vacances saines. Un peu boulotte, célibataire aprés une rupture douloureuse, elle ne connait pas vraiment ses voisins en dehors du couple de retraités, Sara et son époux. A l'occasion de cet été, elle va tous les rencontrer et sympathiser avec certains d'entre eux dont Olonfson, célibataire de 50 ans, un peu bourru mais cordial. Il va lui faire part de ses angoisses : il pense qu'un chien (son chien) a disparu tout comme un enfant nouveau est certain qu'au début de l'été le couple de jeunes parents avait un troisième enfant. Or personne n'en parle, nul ne s'en souvient. Raili va faire des recherches et va découvrir qu'il s'est passé des choses horribles dans ses fermes si proprettes : un valet a décimé une famille au XIXème, des enfants ont été depecés, Cela allié à son malaise physique quand elle va dans la forêt l'incline à penser qu'il se passe quelque chose, qu'on leur cache quelque chose mais quoi? Un enfant décédé de mort subite? Pourquoi deux femmes a priori heureuses sont profondément dépressives voire folles?

En paralléle on découvre la destinée de Kristy au XVIIIème qui eu le malheur d'attirer l'attention de son pasteur.

Roman qui méle suspens et surnaturel, génére le malaise, identique à celui de Raili, rationelle mais qui ne comprend pas comment on peut occulter la disparition d'un enfant. Et quand il n'y a plus de solutions réalistes, alors il faut penser à autre chose.

Foncièrement je n'apprécie que modèrement ce type d'histoire, qui génére un certain malaise, mais il faut reconnaitre que l'histoire est prenante avec une heroine foncierement sympathique, réaliste, humaine. C'est graçe à elle que l'histoire tient et se lit.