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Citations de Lolita Pille (340)


Je lui demande alors comment il définirait un petit con, il me répond qu'être un petit con c'est chercher par tous les moyens à exaspérer les gens ; occupation dont il fait un un art de vivre. Puis il se met à m'expliquer que le vaste monde est composé à 99% d'imbéciles, d'imbéciles qui se prennent au sérieux, gonflés de suffisance et d'égoïsme dissimulés, que lui n'aime rien tant que de faire chier les imbéciles, les mystifier.
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Dans ce monde, des millions d'êtres, relativement normaux, donc plutôt laids et plutôt bêtes, comme le veut la norme, revendiquaient leur droit d'aller montrer leur laideur et leur bêtise à des millions d'autres êtres laids et bêtes, qui se délectaient du pathétique de leurs semblables, ignorant qu'en fait d'écran, il n'y avait qu'un miroir.
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Je ne fais rien comme les autres ou alors je le fais mieux.
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Nous étions l'un à l'autre notre seule planche de salut. Le garde fou préservant de l'âbime.
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En digne héritière de générations de femmes du monde, je passe plus de temps à me laquer les ongles, à me dorer la pilule au Comptoir du soleil, à rester le cul sur un fauteuil et la tête dans les mains d'Alexandre Zouari, à lécher les vitrines de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, que vous à travailler pour subvenir à vos petits besoins.

Je suis un pur produit de la Think Pink generation, mon credo : sois belle et consomme.
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- Vous venez de dire qu'elle était normale ?
- Ce qui était norme hier, est aujourd'hui déviance, et personne ne sait de quoi demain sera fait.
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Je me suis rassasiée en dévorant sa peau, mon besoin de débauche s'est consumé à la flamme de ses yeux.
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N'attendez pas de chute à cette histoire, il n'y en a pas. Il est mort et plus rien n'a de sens pour moi.
J'envisage l'avenir comme une éternité de souffrances et d'ennui. Ma lâcheté m'empêche de mettre fin à mes jours.
Je continuerai à sortir, à taper, à boire et à persécuter des cons jusqu'à ce que j'en crève.
L'humanité souffre.
Et je souffre avec elle.
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Nous sommes en quantité infime dans la masse, mais nous nous sentons nombreux car nous ignorons ce qui se passe en dessous, à l'heure où vous allez bosser, nous nous couchons, ivres et béats d'avoir claqué en une nuit le montant de vos courses alimentaires de la semaine, voire votre loyer, voire votre salaire. Et le pire, c'est que c'est normal, et qu'on recommencera demain, et après-demain, et tous les jours jusqu'à ce qu'on s'en lasse. Ca vous exaspère ? Tant mieux, c'est fait pour. Je suis un petit con, un sale petit con qui se la pète du haut de ses vingt-deux ans et de ses millions. Mon optique ? Emmerder le monde, vous compris.
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Non je n'ai peur de rien quand je suis dans ses bras.. de rien.. je fais de mon souffle l'écho des battements de son cœur, de mon corps le reflet de son corps, de sa jambe qui m'entoure, une chaîne indéfectible;
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L'obscurité n'est pas hors de vous, l'obscurité est en vous. Et je porte la malédiction de la lucidité. Les yeux de mon esprit sont grands ouverts sur la vie et contemplent le vide.
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Je me morfonds dans ma douleur. (…)
Je suis dans ma salle de bain et je peins sur mon visage les couleurs de la vie. (…)
Mes yeux fixes sont tournés vers l’intérieur, vers la lueur éteinte d’un passé révolu, vers les images dorées d’un bonheur rectifié. (…) J’envisage l’avenir comme une éternité de souffrances et d’ennui. Ma lâcheté m’empêche de mettre fin à mes jours. (…)
L’humanité souffre. Et je souffre avec elle.
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À 200 à l’heure dans les rues de Paris où il ne fait pas bon trainer lorsque nous sommes au volant, nous mêlons l’alcool à la beuh, la beuh à la coke, la coke au extas. Des mecs baisent des putes sans capotes et jouissent ensuite dans les copines de leur petites sœurs qui se font, de toute manière, partouzer du soir au matin.
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Tout le monde a droit à la jeunesse, tout le monde à droit à la beauté."C" pour confessionnal, dites-nous votre présent, nous vous dirons votre futur. Banque de la cité, faites la sieste, votre argent travail. Urbaine des jeux, ici on fabrique des milliardaires. Cokatril, nourrissez-vous par le nez. Panhôtel, le bout du monde au coin de la rue. Préventive-routière, roulez vite, mourez vieux. Préventive-agression, sortez nue. Immo écran, vous êtes nos invités. Whisky light, la boisson qui manquait aux femmes. Lexo junior, les moins de six ans ont enfin trouvés leur marchand de sable. Préventive-suicide, sautez dans le filet. "H" comme hologramme, le héros, c'est vous. Clair-news, la vérité, rien que la vérité, toute la vérité. "S" pour Sentimental, avec Clair-Monde l'amour est à quelques mètres. Avec Clair-Monde, votre bonheur n'est plus une utopie.
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Est-ce l'insomnie qui engendre la dépression ou la dépression qui engendre l'insomnie ?
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Je n'ai pas vu le temps passer, pas même remarqué que la nuit tombait, nous étions seuls au monde et j'étais fascinée.
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Et vous qui rêvez de notre opulence éclatante et dorée... ce n'est que du plaqué. Du fric, des bagnoles, des amis, des maisons partout, nos entrées partout... Et on n'a jamais rien à faire. Et on se crache tous à la gueule. La vérité, c'est qu'on s'emmerde profondément parce qu'on n'a plus rien à désirer.
Le monde est trop petit, à huit ans, on en avait déjà fait dix fois le tour en business class...
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Je m’effondre. Place Vendôme à sept heures du matin. Une fille à genoux qui mord sa main ensanglantée. Et qui hurle. Qui hurle une plainte incohérente. Comme si le désespoir avait pris forme. La forme d’un cri. Je crie la fin d’un rêve, je cris la fin du monde. Je crie la fin de l’homme que j’aime et qui s’est planté comme un con, en sortant de boîte, dans sa caisse à cinq cent mille balles qui n’a même pas été foutu de le préserver. Mort sur le coup. Mort. Je crie l’atroce réalité de cette vie de merde qui donne, et qui reprend. Je crie ce qu’on a vécu, ce qu’on aurait pu vivre encore. Je crie ce qu’il est. Était. Ce qu’il aurait pu devenir. Je crie ma détresse, ma douleur, mon amour, mon amour, mon amour...
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N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas. Il est mort et plus rien n’a de sens pour moi. J’envisage l’avenir comme une éternité de souffrances et d’ennui. Ma lâcheté m’empêche de mettre fin à mes jours. Je continuerais à sortir, à taper, à boire et persécuter des cons... Jusqu’à ce que j’en crève... L’humanité souffre. Et je souffre avec elle.
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C'est vrai. On aurait pu. Tu sais. On aurait pourtant pu s'aimer sans en crever. On aurait pu essayer d'être un couple d'une niaiserie rare, il paraît que l'amour rend con, on aurait eu une excuse. Se cacher dans des petits endroits secrets pour se bécoter, parce que bien sur, pas de sexe, ou alors ne surtout pas en parler, c'est méga tabou une vraie relation d'amour. On pourrait aussi devenir une bande de vaseux pathétique à se regarder dans le blanc de l'œil pendant une éternité, s'écrire des mots doux et se faire des sourires douteux de mièvrerie. Oh oui, ce que ça serait beau ça aussi... Mais j'avoue que ça n'aurait aucun intérêt. Quand on aime, c'est pour mourir d'amour. C'est pour se brûler les sens jusqu'au petit matin et regretter ensuite. C'est se cracher au visage et croire qu'on ne s'aime plus et se jeter l'un sur l'autre comme si le monde allait s'écrouler et qu'on voudrait pas crever ailleurs que dans nos bras. Dans nos étreintes de satin, à hurler à la pleine lune, nos maux d'amour. C'est se mentir et se dire qu'on arrête de se voir. C'est pleurer. Anoréxier sa vie de nos mensonges. Vomir l'hypocrisie de quand on se croise dans la rue. C'est se croiser et se sourire comme si de rien n'était. Tu vois, comme ça, ça serait le summum de l'hypocrisie, on pourrait presque dire de l'horreur, parce qu'on le ferait, par jeu, de s'arracher le cœur à pleines mains, avec une volonté terrifiante de souffrir plus que l'autre, de se mordre au cœur avec froideur comme si rien n'était vrai, ou plutôt comme si on avait voulu que rien ne soit vrai tout en sachant qu'on ne pourra que crever si c'était un rêve.
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