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Critiques de Lorraine Letournel Laloue (215)
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HS 7244

je suis désolée, j'ai du mal à écrire une mauvais critique, mais là, non, je n'ai pas aimé.

Les personnages ne sont pas assez fouillés, l'écriture est trop simplette, tout reste en surface, on sent bien le copier-coller des documents trouvés sur internet sur ces atrocités Tchétchènes, ainsi que les barbaries nazis, et on fait un petit mix.

Trop de clichés (le lampadaire ...)

On frise le grotesque !

Et pour finir, le personnage de Marius est horripilant, geignard, larmoyant avec ses répétitions de "ma moitié" (il faudrait que je les compte, tiens).
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HS 7244

Premier livre pour cette auteure, et franchement il faut retenir son souffle durant cette lecture !!

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Marius et sa moitié, son âme soeur Camille se font enlever alors qu'ils étaient en vacances. Marius se retrouve seul. Où est-il ? Où est Camille ? Que leur a t'on fait ? Pourquoi sont ils enfermés ? Qui sont les autres détenus ? Depuis quand sont sont-ils là ?

Tant de questions que Marius autant que le lecteur vont se poser !!

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Un livre qui dénonce, un livre qui horripile, un livre coup de poing...

Nous sommes face aux plus abjectes, aux plus immondes Hommes qui peut y avoir ! Enfin Hommes si on peut les appeler comme cela, car pour moi ils ne sont rien !!

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Alors oui, c'est violant, trash, gore, sanglant ! Mais vous vous attendez à quoi en lisant ce livre qui dénonce ! Ce n'est pas le pays de Bisounours !! Même si parfois certaines scenes se répètent d'une certaine façon, je pense que cela est voulu de la part de l'auteure !

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L'écriture est fluide, féminine, parfois peut-être un peu trop simple mais n'oublions pas qu'il s'agit du 1er livre de cette auteure et qu'il faut aussi lui laisser le temps de trouver son style !! D'ailleurs j'espère qu'il y aura d'autre livre @Lorraine car vous méritez sincèrement votre place dans le roman noir / thriller et à ceux qui n'en déplaisent et bien lisez autre chose 😉

Ouep je suis légèrement remonté par rapport à des avis que j'ai pu lire, pas forcément sur #bookstagram... qu'on aime pas une lecture je peux le comprendre mais il y a des façons de dire les choses !

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Ce n'est pas à la portée de tout le monde d'écrire un livre et sincèrement vous pouvez être fière du votre ! Qui ne peut que marquer ! Et qui je l'espère fera bouger les choses aussi !
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HS 7244

L'auteur devrait se renseigner avant d'écrire : il n'existe pas de bars en Tchétchénie. La vente d'alcool y est strictement interdite par la Loi donc l’histoire de la Vodka n’est pas crédible. Dès les premières pages on peut aussi remarquer une mauvaise utilisation des temps : Il raconte un souvenir « Nous étions à Moscou et le guide qui nous suivait nous A proposé un petit périple de trois jours à Grozny. » Au lieu de « avait proposé ».



Bien évidemment le lieu où se déroule l’histoire a été choisi à cause des récentes polémiques LGBT et le traitement que ces derniers subissent en Tchétchénie. Cela m’a fait un peu rire de voir que « [Grozny] avait été élue la ville la plus sûre de Russie. »



Aller en Tchétchénie, qui est une dictature, en se disant que on y serait en sécurité, surtout avec tout ce que le gouvernent et le président Tchétchène y fait, les personnages sont stupides de penser que c’est une bonne idée et se fier à des « statistiques » russes quand on sait que tout est corrompu et manipulé en Russie et Tchétchénie, jusqu’aux élections des présidents Poutine et Kadyrov.



Alors peut-être que le pays (Tchétchénie) et la ville (Grozny) sont fictifs dans le livre et ne correspondent pas à la réalité. Peut-être que dans ce livre l’auteur a décidé que ce pays serait différent de ce qu’il est dans la réalité ? (Oui mais après l’histoire entière est basée sur un personnage qui se retrouve dans un « camp de concentration ».... Alors non, je ne vois pas comment l’expliquer.) Mais mon hypothèse est que l’auteur ne s’est pas réellement renseigné sur ce pays puisque dès les premiers paragraphes on tombe sur « bar en Tchétchénie ». Totalement pas crédible puisqu’il s’agit d’un pays musulman, une dictature avec des lois strictes. L’alcool y est interdit (boire/vendre/importer). Il est importé illégalement des pays voisins (Ingouchie) et consommé en secret mais ouvertement dans des « bars » ? Les bars n’y existent pas, du moins pas ceux que nous, occidentaux, appelons en tant que tel.



Il y a bien d’autres points qui manquent de crédibilité dans cette histoire mais je ne vais pas m’y attarder dans les détails ou sur les exemples sinon cette critique sera longue de plusieurs pages...
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HS 7244

J'ai apprécié cette œuvre mettant le doigt sur une thématique importante de nos jours. Malgré les outils de communication actuels on se rend compte que certaines mentalités restent fermées. Dans une société dénouée de tolérance.

Le livre présente des scènes difficiles mais c'est le reflet de la bêtise humaine depuis que le monde est monde.
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HS 7244

L'histoire est prenante, surprenante et déconcertante.

La fin est émouvante et le fait de savoir qu'il s'agit de faits réels me fait froid dans le dos.

L'auteure écrit simplement et c'est efficace.

On ne s'y perd pas. On passe par toutes les emotions : espoir, dégoût, surprise mais surtout incompréhension.

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HS 7244

HS 7244 est une excellente surprise ! Un premier roman qui fait exception. Lorraine Letournel Laloue est parvenue à nicher une histoire d'amour au sein d'un thriller des plus noirs. Le livre est très intelligemment construit. Le stress est permanent, le rythme savamment soutenu, et les révélations sont divulguées dans un timing parfait.



L'auteure aborde des thèmes puissants et lourds de symboles.

Où commence l'indignité ? Où s'arrête le courage ? L'amour et le désespoir peuvent-ils tout excuser ? Sait-on qui l'on est vraiment et ce dont on est capables tant que l'on n'est pas entré en Enfer ?



La déshumanisation décrite dans HS 7244 est d'autant plus terrible qu'elle en vient à culpabiliser les victimes esseulées, perdues, sans plus aucun repère de moralité, sans plus savoir où fixer le curseur du bien et du mal.



L'abjection et la terreur peuvent-elle nous mener aux pires décisions ? Nous faire renier nos convictions les plus profondes ? Les valeurs auxquelles on croit plus que tout ?

L'amour peut-il vaincre la barbarie ?

Tant de questions qui font de ce tout premier livre un texte remarquable, tant dans le fond que dans la forme. Frissons, émotions et réflexions garantis.



Cet ouvrage est un véritable dilemme, autant pour les personnages que pour nous.

Sans mentir, vous, que feriez-vous ?
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HS 7244

HS 7244 , thriller noir, violent au delà de toute limite. Inspiré de fait réel qui se sont passés Récemment en Europe de l'est , en Tchétchénie.

Lorraine Letournel Laloue ouvre une porte avec son premier roman, avec des personnages inspirés de personne réel. Son style se lit Aisément et rapidement. On passe aisément d'un point de vue de personnages à un autre sans se perdre. La redondance du lien entre Camille et Marius était parfois soûlante.



Au départ, cela ne devait être que de magnifiques vacances en amoureux. Camille et Marius se retrouvent séparés et enlev au départ, cela ne devait être que de magnifiques vacances en amoureux. Camille et Marius se retrouvent séparés dans une cellule froide et puante le lendemain d'une soirée arrosée. le cauchemar ne fait que commencer. Aujourd'hui est la fin de la liberté et de droit, et le début de grandes souffrances.
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HS 7244

**Mon avis quelques secondes après ma lecture :



Je suis KO, j'ai le sentiment d'avoir été sur un ring... Le combat a duré 48h! Il y avait le texte et moi.

J'avais peur, j'étais angoissée, écœurée, attristée et en même temps j'avais envie de garder espoir. Espoir pour Marius, Sylvain, Camille, les jumeaux Said et Naourbi et Olaf aussi.

L'espoir que ce ne soit pas la vérité mais malheureusement c'est inspirée de faits réels !

HS 7244 est un livre que je n'oublierai jamais.

Merci à Lorraine Letournel Laloue, vous pouvez être fière de ce texte.

Et j'espère vous lire à nouveau !



**48h après :



Je ressens toujours ces fortes émotions...
Lien : http://chardonettelit.canalb..
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HS 7244

Lecture coup de poing ??



J’ai finis ce livre à l’instant, il est difficile effectivement d’en parler sans dévoiler le sujet sensible du livre qui se passe en Tchétchénie.



Je suis passée de l’indignation à la haine à la peur... et par plusieurs sentiments différents.



On oublie parfois que les droits acquis en France, la liberté n’est pas la même partout dans le monde.. malheureusement..



L’écriture est bien choisie, facile a comprendre, poignante.



L’histoire est inspirée de faits réels, ce qui m’a d’autant plus fait mal.



Il est connu que l’homme je dirais même l’humain n’aime pas sortir de sa zone de confort et regarder plus loin que le bout de son (petit) nez et que l’humain est en général ingrat,.. grâce a ce genre de livre, j’espère que l’humanité se rendra compte qu’il y a d’autres peuples qui ont besoins d’aide et que tout n’est pas acquis pour tous.



Le sujet m’a tellement pris au tripes que j’ai réussi à le lire en 1 journée..



Une belle réussite pour un premier roman, une belle découverte de l’auteure.
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HS 7244

Camille n’est pas là. Marius est seul, le crâne endolori par l’alcool qu’ils ont ingurgité la veille. Il se rappelle avoir discuté avec un Français, l’ambiance était festive, c’était un beau voyage. Cette soirée lui paraît bien loin, terré dans une cellule dégueulasse où un garde-chiourme vient l’étiqueter « HS 7244 ». Ce n’est pas un cauchemar, Marius est bien réveillé. Ce qu’il fait là ? Il l’ignore. Comment expliquer à ses bourreaux que c’est une erreur ? Rapidement, on le conduit jusqu’au médecin qui administre cette atroce prison, et il découvre qu’il va servir de cobaye à des expériences pseudo-scientifiques dont il ne sait ni ne comprend rien, sauf que ce n’est que le début de l’enfer pour lui et des centaines d’autres hommes dont les cris de douleur lui parviennent.



Un résumé convaincant, un premier chapitre mystérieux… mais ça ne marche pas. HS 7244 est un roman qui divise un peu, semble-t-il, et je suis de ceux qui ne l’ont pas aimé. Sur le fond, disons que « je suis d’accord » (je ne peux en dire plus au risque de dévoiler des éléments de l’histoire), je suis pour ce type de dénonciation, de révolte et pourquoi pas par le biais de l’écriture. Sur la forme, l’auteur n’omet aucun cliché : le savant fou qui dissèque ses sujets sur fond de musique classique (ridicule), le gentil gars que rencontre le héros, des jumeaux fusionnels, des politiciens pourris, etc., et nous enferme dans un véritable camp de concentration, reprenant les immondices que l’on connaît déjà (c’est un peu facile). J’ai compris dès le deuxième chapitre ce qu’était ce camp, ce qui a sapé mon intérêt. Ajoutons un Marius geignard qui devient très vite insupportable – j’ai eu du mal à arriver au bout. Le style est maladroit, le vocabulaire assez pauvre, l’ensemble manque de finesse et se cantonne à rabâcher, avec un excès de violence pas forcément nécessaire (les détails scato auraient pu nous être épargnés), si bien que la surenchère noie le propos. Pas de surprises là non plus : le final est cousu de fil blanc.



Un pétard mouillé, un soufflé qui retombe. Une déception.
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HS 7244

Quand on une amie m'a proposé de me prêter ce livre, je me suis jeté dessus. Faisant partie du groupe Facebook animé par l'auteur, j'en avais beaucoup entendu parler.



Avec son premier roman, Lorraine Letournel Laloue nous plonge dans l'histoire de Marius qui se réveille enfermé dans une cellule, avec comme seul souvenir celui de sa soirée arrosée avec Camille "sa moitié". Marius comprend vite qu'il est dans une sorte de camp de concentration, afin de trouver un remède à sa maladie, mais qu'elle maladie ? On est aussi paumé que le personnage, on avance et on découvre les choses en même temps que lui dans ce récit. Cela donne au récit un coté plus réaliste. On partage les peurs, les doutes et cette plongé dans l'horreur que vit le personnage. Et quelle horreur !



L'auteur nous plonge dans une ambiance suffocante, faite de tortures, de tortures, de tortures, de tortures et de tortures. On est à longueur de page face à une surenchère de tortures qui à longue devient lourd. On est face à un remake du camp d'Auschwitz avec la copie du Dr Mengele et des autres personnages.



Pour conclure, pour un premier roman, c'est vraiment bien écrit et bien mené, malgré une surenchère niveau torture à longueur de page qui alourdit le propos.

Et le plus horrible, c'est inspirée d'une histoire vraie !
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HS 7244

Retour sur ma lecture « HS 7244 » de mon amie @lorraine_letournel_laloue @editionsbelfond

Il est compliqué de parler de ce livre sans spolier! Le sujet abordé est tellement difficile, il prend aux tripes! On a envie de hurler sa rage, de pleurer ce qui a été le cas sur la fin. Ce roman m’a envoyé tellement d’émotions, le personnage de Marius, et beaucoup d’autres sont tellement attachants!

Lorraine a écrit avec sincérité avec toute son âme et ses tripes pour aborder un sujet tellement dur!

On ne ressort pas indemne de ce livre et je suis d’accord avec ma jumelle de livre c’est à la hauteur d’un roman de Karine Giebel!

Bravo ma bichette tu as grandement réussi et je garde un souvenir mémorable d’un repas aux côtés des auteurs et de Belfond où tu avais tellement ta place c’était déjà un signe!

Ne change rien c’est juste parfait
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HS 7244

J'ai adorée ..très bien écrit, clair et simple ..merci pour cette histoire.
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HS 7244

Une histoire basée sur un fait réel … c'est sans doute ce qui la rend aussi bouleversante au-delà de la violence du sujet …

Se dire que c'est arrivé, que ça arrive encore, exacerbe notre ressenti.

Les faits sont relatés de façon crue, violente, parfois à la limite du supportable. De quoi l'homme est il capable, dans le pire et le meilleur ?

Car oui, ce qui se passe dans ce "camp" en révèle – si besoin en était – toute la noirceur de l'âme humaine, mais nous rappelle aussi que s'il est capable du pire, quelles qu'en soient ses motivations … il est aussi capable du meilleur et dans cet océan de souffrances et de douleurs la solidarité entre les victimes est omniprésente…

Un livre à lire pour ne pas oublier que c'est toujours d'actualité et qu'il faut se battre à chaque instant.

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HS 7244

Et si les plus belles histoires d'amour se nichaient dans les thrillers ?

Et si les plus belles émotions pouvaient se livrer à travers le prisme de l'horreur ?

Et si HS 7244 était tout simplement une ode à la vie, à la passion de tous les instants, à la liberté d'être ?



La curiosité est un vilain défaut entendons-nous souvent sauf si la quête de la vérité tourne à l'obsession, celle qui risque de faire vaciller le réservoir d'humanité déjà bien entamé, cette découverte du premier roman de Lorraine Lorraine Letournel Laloue a été un catalyseur pour se rappeler qu'il existe, encore aujourd'hui, des âmes prêtes à vous dévorer tout cru, sans prendre de gants, l'auteure mancelle livre un thriller brut de décoffrage !!!



Percuter les consciences au point de vous faire douter de tout, partir d'un fait divers pour tisser une fiction, c'est apporter une ouverture inédite à construire une intrigue dans le seul but d'éviter les clichés, si redondantes soient-elles certaines scènes d'une cruauté sans nom, cette répétition est justement ce qui fait la force de pénétration à vous sortir définitivement de votre zone de confort dans ce huis-clos étouffant, protagonistes et lecteurs confondus, le combat reste le même, survivre dans un environnement hostile à toute possibilité de sortie, c'est ressentir viscéralement la peur de l'inconnu et des lendemains incertains, la cristallisation de cette violence à l'oeuvre n'est jamais complaisante quand elle sert le propos, dans la monotonie des jours et des nuits, les cris de terreur doivent s'entendre au-delà des murs de l'enceinte, poussés par le vent, la nature est le témoin d'actes inqualifiables et injustifiables, si l'homme ne se retourne pas toujours pour aider ses semblables en difficulté, il lui faut d'abord mesurer son intérêt personnel, servir des enjeux qui dépassent l'entendement ne saurait démentir le poids des mots, sans filtre ni concession, la bienveillance en prend pour son grade dans ce qui s'apparente avant tout à une histoire d'hommes et de femmes en lutte contre l'injustice ou la barbarie.

Mais pas que.



Du plus loin que je me souvienne, la violence a toujours fait partie du quotidien, qu'elle soit d'ordre moral et psychologique ou qu'elle émane de gestes portant atteinte à l'intégrité physique de la personne, pour les oeuvres artistiques puisant dans un scénario de film ou une intrigue noire de la littérature, jusqu'où peut-on pousser les portes de l'enfer sans tomber dans le manichéisme éculé ?



Le pire de l’humanité ...



Les mentalités bougent et fluctuent dans l'air du temps, au gré des plus grands bouleversements sociétaux, sans écran de fumée, l'auteure ne lésine pas sur l'aspect humain et psychologique quand l'action formelle finit par libérer des messages sous-jacents, une analyse au scalpel de tout ce que l’être humain peut encore engendrer dans ses pires travers, démons intérieurs d’un autre temps, au milieu de l'ignominie et d'une ambiance anxiogène, les personnages de HS 7244 se transforment en proie qui à l'extase enivrante qui à l'accablement le plus profond, cette figure antagoniste symbolise la dualité permanente, le poids de la souffrance peut alors s'exprimer dans son enveloppe charnelle comme dans la nébuleuse de l'esprit tourmenté, la fragilité de l'âme n'en est que plus touchante, la simplicité du style de l'auteur pour débrider la narration jusqu'au-boutisme insuffle une énergie contagieuse et vous savez quoi ?



C'est la marque d'une passionnée de thrillers qui vient de franchir le pas de l'écriture, au-delà de son amour infini pour le genre en tant qu’administratrice d’une groupe de lecture sur Facebook et de ses chroniques vidéos, au-delà des styles parfois alambiqués que l'on peut trouver chez certains auteurs et n'évitant pas toujours l'écueil des clichés, cette montée d'adrénaline en gestation dans HS 7244 est bien l’un des axes essentiels pour mener à bien la barque à bon port, dans la tempête déchaînée et des flots de vagues vertigineuses, l'auteure se fait d'abord justice pour dénoncer la chute progressive d’une humanité en perdition puis ce plaisir grisant à capturer et partager son regard de la vie et de ses turpitudes les plus vils, faire croître le suspense, éprouver le grand frisson et enfoncer de nouvelles portes, s'inviter dans des zones dangereuses pour défricher des terres dévastées par le chagrin et l'abandon le plus total, ressentir l'électrochoc c'est oser s'incruster dans les méandres du mal, les écorchés vifs pleurent dans leur chair suppliciée, l'immense gravité des faits inspirés n'en demandait pas moins, dans le silence troublé de la marche funèbre, la vie et la mort imposent leur revendication, l'homme retrouve ses instincts primitifs pour se rassurer sauf que la construction intervient toujours après le cratère à peine remis de son éruption.



Quand thriller rime avec émotions ...



Perte de repères moraux, déshumanisation et identité volée, HS 7244 draine une sueur rance d'angoisses sortie des entrailles, les cinq sens peuvent se décharger et pousser plus loin si c'était encore possible les limites de l'inacceptable, l'alarme devenant l'un des rares points d'ancrage dans cette prison cauchemardesque, quand les humeurs imprévisibles des bourreaux se multiplient, les survivants se posent en martyrs pour des causes que l'on apprendra à découvrir au fil des pages, le tempo s'intensifie crescendo et si la construction ne sort pas du lot ou de l'originalité de l'année, il n'en reste pas moins que l'efficacité à déboussoler le lecteur maintient son attention pendant toute la lecture, un dénouement qui apportera son lot de révélations, un premier roman qui ne calcule pas, si la première partie plante le décor et les enjeux de tous les personnages, le rythme de la deuxième moitié m'a littéralement scotché, peut-être certaines séquences auraient-elle méritées une onde de percussions supplémentaires dans l'alignement musical des chaises volantes, quitte à faire mordre la poussière un peu plus bas, un peu plus dans les tripes, si pour des lecteurs novices la dose est suffisante, l'aficionado de thrillers aurait-il voulu plus d'incursion déjà horrifique dans la folie ambiante, cette musique classique qui rassurait déjà l'entrée des nouveaux prisonniers dans les camps de concentration pendant la Seconde Guerre Mondiale trouve ici une nouvelle source d'inspiration ...



Je salue le courage et le talent de l'auteure à avoir réussi à combiner deux arcs narratifs en parallèle, à l'intérieur comme à l'extérieur, cette moitié se voudra le pendant de l'autre, une piqûre de rappel n'a jamais servi qu'à défendre le sujet contre une menace sourde, cette douloureuse et perpétuelle empreinte de la mort, un devoir de mémoire pour ne jamais oublier et scander inlassablement "Plus jamais ça", cette liberté prenant ici le réceptacle de tous les systèmes bafoués, le combat n'est jamais fini, pour Marius, Sylvain et les autres, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir ...



Publié chez Belfond, HS 7244 est un thriller qui aborde des thématiques ancrées dans les problématiques actuelles tout en proposant une histoire haletante et jamais avare de soulèvements propre à faire bondir le lecteur, secouer le cocotier et agir pour ramasser ensuite, pour ce récit édifiant inspiré de faits réels, la fiction n'a jamais semblé aussi proche de la frontière de l'inimaginable, l'âme humaine recèle des caches secrètes et le noir absolu vous attend de pied ferme.

Bon voyage pour un aller simple vers l'enfer !
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HS 7244

A lire sans hésitation! Noir c'est certain mais qui dénonce l'horreur et l'intolérance dont les hommes peuvent être capables. Un devoir de mémoire et un combat perpétuel contre des atrocités qui n'auraient jamais dues exister...On se laisse emporter dans cet univers de torture et on en ressort révolté.
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HS 7244

Quelle claque, ce livre ! Bienvenue dans les entrailles de l'horreur. Venez faire connaissance avec le Mengele des temps modernes. On dit que seul l'Humain peut se montrer inhumain, mais des ordures pareilles ne peuvent même pas mériter le titre d'humain. Et si je suis sortie de cette lecture aussi écoeurée et bouleversée, c'est parce que je sais que la réalité n'est peut-être pas si éloignée de cette fiction.

La plume est particulièrement réaliste. On sent toutes les odeurs, jusqu'à plus infâme. On entend les chiens, les hurlements, on imagine, contre son gré, toutes ces scènes de tortures, ces expérimentations horribles et hasardeuses. J'ai failli fermer ce livre à plusieurs reprises, et pourtant je suis allée au bout. Je me suis posée la question de savoir comment l'auteure a pu trouver le courage de faire toutes ces recherches et pour coucher tout ça sur le papier, pour dénoncer ces persécutions, même s'il s'agit bien sûr d'une fiction.

Ne vous attendez pas à avoir une intrigue car la construction est plus sous la forme du témoignage. Il faut aussi avoir le coeur et l'estomac bien accrochés, ce livre ne conviendra pas à tout le monde. En bref, c'est noir, c'est violent, et même si on n'a aucune preuve que les choses se passent de cette manière, on sait qu'à une autre époque, cette cruauté expérimentale a vraiment existé.

Merci à NetGalley et aux éditions Belfond pour ce partage.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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HS 7244

Marius est en voyage en Russie avec sa moitié Camille lorsqu’il se réveille dans une prison un peu particulière où il est traité de terroriste.

Qui est vraiment Marius et où se trouve Camille ?



Un thriller engagé qui ose traiter d’un réel sujet de société. Effrayant, d’autant plus que celui-ci est inspiré de faits réels qui ont lieu encore, de nos jours. Et pour un premier roman, l’auteure commence fort en décidant de traiter cette thématique. Lorsqu’elle a lu ces faits, elle s’est dite révoltée et vous le serez aussi certainement en en prenant connaissance. C’est un fait dont je n’avais pas notion mais je ne peux rien vous dévoiler sans spoiler. C’est une thématique qui nous ramène aux heures les plus sombres de notre Histoire.

Le style m’a au départ paru maladroit mais je trouve que ceci s’estompait au fur et à mesure de ma lecture. Il ne faut pas oublier que c’est un premier roman.

C’est un thriller en huis-clos particulièrement violent car les tortures que subissent Marius et ses co-détenus sont multiples : sévices physiques et psychologiques, privations, … Les scènes sont parfois difficiles à lire, les tortures sont parfois très détaillées. Âmes sensibles, s’abstenir ! D’autant plus que le médecin qui dirige ces tortures est diabolique, limite psychopathe.

Au fur et à mesure de son enfermement, Marius va tisser des liens avec notamment Sylvain un de ses co-détenus. Des liens qui nous font encore croire un peu en la nature humaine.

Comme vous l’aurez compris, j’ai trouvé la thématique très intéressante. Après votre lecture, vous ne pourrez plus dire que vous ne savez pas.



Bref, j’ai bien aimé !
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HS 7244

J'ai lu ce livre d'une traite, je trouve certains avis assez durs, pour un premier livre...

Personnellement, je le trouve assez bien écrit, assez fluide, parfois répétitif c'est vrai mais assez prenant.

Il est très noir, il faut avoir le cœur bien accroché durant certains passages assez violents. Âmes sensibles s'abstenir !



Tortures, maltraitances et violences sont au rendez vous.

Inspirée de certains faits réels, il fait froid dans le dos et amène à réfléchir sur l'évolution des mentalités dans certains pays.



Très bonne lecture !
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HS 7244

Lorraine Letournel Laloue, je viens de tourner la dernière page de ton magnifique (enfin si l'on peut dire magnifique ) roman. Wouaaah...quelle claque...C'est du lourd...Un voyage en enfer, un récit qui nous marque aux fers rouges. Basée sur des faits réels l'histoire nous embarque dans la noirceur et les tréfonds de l'humanité. On s'attache très vite aux personnages de Marius et Sylvain. On vit l'enfer avec eux. J'ai dû m'arrêter plusieurs fois car j'étais angoissée, j'ai pleuré. Cette histoire nous prend aux tripes. Un fait réel dont j'avais vaguement entendu parler. Merci à toi Lorraine pour cette dénonciation. Merci de nous faire prendre conscience qu'il y a encore malheureusement dans le monde actuel des barbaries de ce genre. C'est vraiment triste et révoltant. Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler. ❤
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