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Critiques de Louis Lachenal (10)
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Carnets du vertige

Oui, mais...

Les Carnets du vertige ont été édités en 1956, quelques mois après la mort de Louis Lachenal dans une crevasse de la vallée blanche, à partir de notes qu'il avait rédigées dans l'intention d'en faire un livre. Gérard Herzog les a rassemblées, complétées et a écrit des transitions.

En 1996, Jean-Claude Lachenal, fils de Louis, vient trouver l'éditeur Michel Guérin avec des manuscrits inédits de son père et les Carnets du vertige sont réédités dans une version enrichie. C'est cette version que j'ai en main.

Autant le savoir tout de suite, la plus grande partie du livre a été écrite par Gérard Herzog. En fait, quasiment tout, sauf l'histoire de l'Annapurna.

Louis Lachenal fait partie des alpinistes de légende. Il a, avec Maurice Herzog, été le premier homme en haut d'un sommet de plus de huit mille mètres : l'Annapurna. Ascension qui a radicalement changé sa vie ; il y a un avant et un après Annapurna.

L'avant : toute la partie biographique rédigée par Gérard Herzog est très intéressante pour qui veut en savoir plus sur Louis Lachenal, l'alpiniste et l'homme. Des documents variés enrichissent le texte : croquis et récits par Lachenal de quelques-unes de ses premières grandes courses, portraits au crayons qui révèlent chez l'alpiniste un talent certain de dessinateur, et comme toujours dans les livres de l'éditeur Michel Guérin, de nombreuses photos. Certaines pages sont émouvantes, comme ces photos du "livret de porteur" sur lesquelles on peut lire diverses appréciations de clients qui ont effectué des courses avec le tout jeune diplômé : "Notre chef de cordée Lachenal fait montre d'une virtuosité étonnante. Nous le recommandons à tous les alpinistes inexpérimentés.", "Grâce aux mérites du guide Lachenal, nous effectuons la montée sans difficulté.", "... Lachenal Louis qui m'assurait et m'instruisait sur l'art de faire de l'alpinisme. J'espère qu'un jour il aura le bonheur de vous guider et de vous tenir ensuite au bout de sa corde.".

D'autres passages sont drôles, comme lorsque Gérard Herzog raconte les légendaires fringales de Lionel Terray qui régulièrement s'arrête en pleine paroi disant avoir faim et passe une demi-heure à dévorer des quantités astronomiques de nourriture.

Louis Lachenal vit très modestement de sa passion de la montagne et l'on suit sa vie avec sa femme, ses enfants, ses amis : on est très loin de l'image d'un héros hors d'atteinte, on a sous nos yeux la vie d'un homme simple. Et cette simplicité et cette authenticité le rendent particulièrement touchant.

Le coeur du livre est le "Journal de l'Annapurna".

Je laisse le soin à son auteur de vous le présenter : "Je possède un document qui m'est précieux, le cahier sur lequel, seul des membres des cordées d'assaut, j'ai tenu chaque jour mon journal personnel. Avant le départ, j'avais collé sur les cartons de couverture les photos que je voulais garder sous les yeux, celles de ma famille dans notre chalet des Praz. Ainsi c'était déjà, pendant l'expédition, le cahier du souvenir. Le style est... ce que l'on verra ; la littérature était alors un moindre souci. D'ailleurs je crois que, livrées à l'état brut, ces notes n'en reflètent que mieux, pour un montagnard, le climat de l'altitude : la philosophie, autant que la littérature, est une occupation de vallée. [...] Là-dessus je frappe les trois coups et l'on commence. "

Dans ce journal, Lachenal a écrit jour après jour l'histoire de la conquête historique. Son écriture est simple et souvent émouvante dans cette simplicité. Lachenal raconte les petits détails qui font le quotidien de l'expédition et son récit couvre plus de trois mois d'aventure, incluant le voyage aller et le retour. On se rend bien compte de tout le travail d'équipe et des mérites qu'il faut reconnaître à chacun, contrairement à ce que l'on peut lire dans le livre de Maurice Herzog (Annapurna Premier 8 000) où l'auteur tire la couverture à lui d'une façon terriblement agaçante.

Ce qui suit la victoire sur l'Annapurna serre le coeur : Louis Lachenal a eu les pieds gelés lors de l'assaut final et ses dernières années de vie ont été une suite d'opérations plus douloureuses les unes que les autres et de combats ininterrompus pour essayer de recouvrer au mieux ses facultés de grimpeur. Dans cette bataille, il se montre d'une détermination sans faille, même s'il connaît de bien légitimes moments d'abattement : on ne peux qu'admirer cette volonté extraordinaire.

Il ressort de cette lecture que Louis Lachenal était un homme terriblement attachant, un alpiniste hors pair qui a connu un magnifique carrière, brutalement interrompue par son ascension la plus glorieuse, celle de l'Annapurna.

Ce livre constitue une lecture très intéressante pour toute personne qui s'intéresse à l'alpinisme, en particulier à ceux qui aiment découvrir son histoire à travers les grandes conquêtes et les hommes qui les ont effectuées. Il dresse le portrait d'un homme original et magnifique.

Alors, pourquoi le "oui, mais..." initial ?

Parce que quelque chose me dérange dans ce livre : le fait que les notes de Louis Lachenal aient été triées par Gérard Herzog, frère de... Maurice Herzog, que l'on peut tenir responsable de ce qui est arrivé à l'Annapurna. De là à penser que certains passages "gênants" aient pu être supprimés, certains aspects laissés de côté...

Le décès prématuré de Louis Lachenal l'a empêché de terminer la rédaction qu'il voulait entreprendre. Que quelqu'un ait mis de l'ordre dans ses notes, un alpiniste qui plus est : très bien. Mais pas Gérard Herzog : il ne pouvait pas être neutre, il était le plus mal placé pour mener à bien cette tâche.

La communication sur l'aventure de l'Annapurna a décidément été bien verrouillée : avant le départ de l'expédition les différents membres avaient signé une clause de confidentialité, s'engageant à ne rien révéler et à laisser Maurice Herzog publier le seul récit. Des années plus tard, son frère a fini de fermer le couvercle. Pour la vérité historique, c'est bien dommage.

Je laisse le mot de la fin à Louis Lachenal : "Nous étions tous éprouvés par l'altitude, je l'ai dit, c'était normal. Herzog le note pour lui-même. Plus encore, il était illuminé. Marchant vers le sommet, il avait l'impression de remplir une mission et je veux bien croire qu'il pensait à Sainte Thérèse d'Avila au sommet. Moi je voulais avant tout redescendre et c'est justement pourquoi je crois avoir conservé la tête sur les épaules. Je tiens à ce sujet à faire le point sur un incident qui a marqué notre dernière étape vers le sommet. Incident n'est d'ailleurs pas le mot. il s'agissait simplement de décisions normales à prendre, comme il s'en présente couramment dans les courses dans les Alpes. Je savais que mes pieds gelaient, que le sommet allait me les coûter. Pour moi, cette course était une course comme les autres, plus haute que dans les Alpes, mais sans rien de plus. Si je devais y laisser mes pieds, l'Annapurna, je m'en moquais. Je ne devais pas mes pieds à la jeunesse française.

Pour moi, je voulais donc descendre. J'ai posé à Maurice la question de savoir ce qu'il ferait dans ce cas. Il m'a dit qu'il continuerait. Je n'avais pas à juger ses raisons ; l'alpinisme est une chose trop personnelle. Mais j'estimais que s'il continuait seul, il ne reviendrait pas. C'est pour lui et pour lui seul que je n'ai pas fait demi-tour.

Cette marche au sommet n'était pas une affaire de prestige national. C'était une affaire de cordée."

RIP monsieur Lachenal.
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Carnets du vertige

Vivant, l'antihéros national dérangeait. Mort, il va servir le mythe. Les Carnets du vertige paraissent en 1956: 750 000 exemplaires vendus. Lachenal, crédité de l'ouvrage à titre posthume, y apparaît en héros positif: rapide, brillant, sympathique, pauvre ­ parfois jusqu'à la misère. Canonisé, lissé. Oubliées ses humeurs, ses diarrhées, ses furoncles. Il faut que cette victoire française reste à jamais glorieuse. Le couvercle de la censure tiendra pendant quatre décennies, jusqu'à ce qu'en 1996 un éditeur de Chamonix, Michel Guérin, exhume ces pages, convainquant Jean-Claude Lachenal, son fils, de les laisser publier: prêt, quarante ans après sa mort, à montrer la souffrance de son père... et à affronter les foudres de son tuteur qui n'est autre que Maurice Herzog en personne...
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Carnets du vertige

Un livre sur Louis Lachenal plutôt qu'un livre de lui.

En effet, c'est Gérard Herzog qui raconte la vie de Louis Lachenal.

Il y a bien sûr ses notes sur l'ascension de l’Annapurna mais c'est presque tout de la plume de Louis.

Mis à part les réserves sur le fait qu'il aurait été plus appropriè que les notes de Lachenal soient triées par quelqu'un d'autre que le propre frère de Maurice Herzog afin de ne pas jeter de la suspicion sur la sélection opérée, j'ai aimé cette biographie de ce grand, de ce sur-homme.

Au vue de la polémique concernant Maurice Herzog, on peut imaginer que Louis Lachenal aurait raconté leur aventure différemment mais on ne le saura jamais.

De son enfance à sa mort en passant par ses exploits, la construction de sa maison, sa folie en voiture..., on ne peut que rester sidéré par la passion de Lachenal pour la montagne.

Le livre le rend attachant et met en exergue son courage, son humilité, son amour pour sa femme et ses fils, sa camaraderie, son humilité et son opiniâtreté à remonter en montagne malgré le danger et les blessures.

Il y a des illustrations à presque chaque page.

C'était une autre époque et j'ai adoré m'y plonger.

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Carnets du vertige

« La montagne à fleur de peau » tel pourrait être le titre de ce récit écrit par M. Herzog avec les carnets de notes de Louis Lachenal, un an après sa mort accidentelle en 1955 dans la Vallée Blanche à Chamonix. Celui-ci fut un grand nom de l’alpinisme de l’après-guerre, il avait une vitalité débordante ses défis furent à la hauteur de ses rêves et devinrent réalité ; ses solides amitiés et son goût du risque lui permirent d’accomplir des prouesses et de se tailler une réputation mondiale. Dans une écriture fluide, un style efficace, Maurice Herzog, se mettant en retrait, nous livre un exceptionnel témoignage sur la vie de cet homme dévorée par sa passion. C'est un très beau récit, j’aime ces paysages grandioses, les frissons et le vertige qu’ils procurent mais … je m’interroge sans cesse pour comprendre ce qui peut irrésistiblement pousser ces hommes vers ces altitudes extrêmes… pour frôler la mort ou mourir !

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Rappels

Rappels est un livre assez complexe à apprécier, et dont l'intérêt n'apparait pas immédiatement pour qui a déjà lu les divers récits de la vie de Lachenal ou de la première ascension de l'Annapurna. J'avais lu les Carnets du Vertiges dans l'édition Guérin, livre qui m'avait beaucoup intéressé, et apportait un regard complémentaire de celui d'Annapurna premier 8.000 lu quelques années auparavant.



Plus qu'un livre au cheminement chronologique évident, ce livre regroupe plusieurs récits et notes d'expéditions vécues par Lachenal :

- ses premiers pas dans le massif du Mont-Blanc avec Jeunesse et montagne

- les ascensions de la cordée Lachenal Terray, culminant à l'Eiger au cours de la deuxième ascension de la face nord. Le récit au Piz Badile apparait presque comme une formalité après l’aventure sur l’Ogre.

- le cœur du livre est constitué du récit de l'expédition à l'Annapurna, de la préparation de l'équipe au terrible voyage retour d'un homme blessé et souffrant.

- les ascensions réalisées après la convalescence de l'alpiniste.

- un certain nombre d'articles ou témoignages sur Lachenal après sa mort, et plusieurs textes parus dans des revues spécialisées, ou interview.



Pour qui ne connait pas Lachenal, le récit est un peu abrupt, accumule les expériences sans que la vie de l'auteur ne soit bien connue. J'avais nettement préféré les Carnets, beaucoup plus précis au niveau autobiographique, et nous apprenant plus de sa vie "normale" dans la vallée de Chamonix. Par contre, l'intérêt majeur est la description assez précise de l'intérieur de l'aventure de l'Annapurna, au style direct, brutal, sans concession, contrairement au souvenir que j'avais des récits de Herzog ou Terray. On y découvre un Lachenal complètement paumé pendant 1 mois, avant de se retrouver utile pour l'assaut sur la montagne. Ce récit est très étonnant, loin du triomphalisme ou de l'aspect conquérant des écrits de Herzog. On constate encore plus que dans les Carnets la souffrance vécue pendant tout le retour après le sommet, et ses reproches à ses compagnons : on le sent quasiment abandonné pendant des dizaines de jours.

J'ai aussi bien apprécié l'expédition au Ruwenzori, où on le découvre avec sa femme, presque sous un nouveau jour.

Le livre est, à l’image des autres livres de cette collection, beau, aéré, et propose une iconographie très abondante, avec un certain nombre de photos complètement inédites.



C'est donc un livre intéressant, au style brut de décoffrage, qui en apprend pas mal sur l'auteur sur certains épisodes précis, mais pour ceux qui voudraient découvrir Lachenal je conseille plutôt la lecture des Carnets du Vertige. Rappels permettra de compléter ce livre, de lui apporter de la profondeur.

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Carnets du vertige

Quiconque s’intéresse un tant soit peu à la montagne avec un M majuscule connait le personnage de Louis Lachenal, voire son histoire digne d’un roman.

Se plonger dans cette vie c’est partir en « course » sur les hauteurs des sommets de l’alpinisme.

Lachenal est un être hors du commun, comme on n’en rencontre peu. Mozart pour la musique, Marie Curie pour la recherche, Van Gogh pour la peinture, Patrick Dewaere en ce qui concerne l’interprétation.

Lachenal et une poignée de grimpeurs français réputés forment ce que j’aime à appeler le troisième âge d’or de l’alpinisme si l’on considère les années 60 (au XIXème siècle) comme celle des précurseurs et amateurs anglais (Whymper, Mummery), les années 30 (XXème siècle) comme les « derniers problèmes des alpes » enfin résolus à peu de temps d’ntervale : face nord de l’Eiger et les Grandes Jorasses et, finalement, l’himalayisme des années 1950 inauguré par la victoire sur l’Annapurna dont il est question ici.

Le livre signé du frère de Maurice Herzog avec lequel Lachenal allait être « l’homme le plus haut du monde » en 1950 relate quelques anecdotes du singulier personnage.

Etre entier, tout d’un bloc (de granit bien sûr!), impatient, exalté, capable de diviser par deux ou par trois les meilleurs horaires de courses, se sortant toujours indemne des pires situations, découvrant les joies de la conduite automobile après sa convalescence forcée, pied au plancher ou utilisant une brique posée sur la pédale d’accélérateur lorsque son pied le faisait trop souffrir; l’hommage à l’homme tait ses zones d’ombres. Car, forcément, tant de talent, de génie même, cache une face plus sombre. Ce portrait d’un surdoué bien qu’il soit signé Lachenal, n’est pas de sa main, excepté quelques notes sur l’ascension de l’Eiger et son carnet de bord de l’Annapurna, rédigés comme une main courante, nulle d’un point de vue littéraire, qui aurait demandé une réécriture qu’il projetait de faire avant ce banal accident de ski qui clôt une vie trop bien remplie pour durer indéfiniment.

Ainsi, le lecteur doit lire entre les lignes à la recherche des défauts que toutes ces qualités induisent forcément.

Volontaire et montrant une détermination et une motivation de chaque instant - peut-être un peu imbu de lui-même et n’acceptant pas qu’on ne le suive pas.

Doué pour chaque chose qu’il entreprend - mais n’acceptant pas la controverse.

Décidé, mais surement entêté et capricieux.

Gérard Herzog se laisse entrainer par son admiration sans bornes. C’est dommage, car le portrait sans suffisamment de nuances, est reçu comme ces fameux dessins animés (les cartoons) virevoltant à cent à l’heure.

Biscante, son surnom venant de Biscantin, le cidre dont il est un fin amateur en patois savoyard, est doué pour tout. Il fabrique ses chaussures, un bateau à peine sorti de l’enfance, construit son chalet résolvant du même coup la crise du logement.

Sa capacité à s’enflammer pour tout ce qui le passionne le pousse même à devenir le propre chirurgien de ses pieds mutilés, atroce souvenir lié à sa plus belle victoire : le premier huit-mille foulé par l’homme. Cette force de caractère qui l’a fait renouer avec sa meilleure condition cinq ans après devait, forcément, s’accompagner de doutes, d’impatience, qui devaient en faire quelqu’un de pas si facile à vivre pour son entourage. Je pense que le livre, écrit par sa femme, aurait été d’une toute autre nature, révélant davantage l’homme que le héros, plus contrasté dans ces humeurs. Mais peut-être cela était-il trop intime?

Reste quelques beaux passages de récit d’ascensions; sa rencontre avec Lionel Terray avec qui il allait composer la meilleure cordée au monde à la fin des années 40 lors d’une course où ils devinent plus qu’ils ne voient Rébuffat dans la paroi des Grandes Jorasses; son engagement dans tout ce qu’il entreprenait : plutôt que de dessiner les plans de son chalet, il en construit la maquette puis, à la place de se plonger dans des ouvrages spécialisés sur sa construction, il va voir directement les chantiers en vallée, questionne les ouvriers; sa légendaire rapidité en montagne confrontée à l’anecdote de la cliente Suisse qui le suit comme son ombre sans paraitre essoufflée est un délice dont on ne saura jamais si l’histoire est simplement gonflée ou purement inventée (encore ce syndrome du « cartoon »).

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Carnets du vertige

franchement pas fan de la littérature montagnarde, surement que je passe déjà beaucoup trop de temps pour de vrai en grimpette

malgré tout la biographie de ce grand malade qu'était lachenal vaut le détour, comme souvent avec les mecs qu'on donne perdant au départ et qui restent des références plusieurs arrivées plus tard...

personnage puissant et tragique, à la volonté trop forte pour durer
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Carnets du vertige

Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. Aucune hésitation pour celui-ci ! La plume est précise pour décrire au mieux la personnalité de ce personnage hors du commun. Ce récit est formidable et remarquablement bien écrit, un incontournable pour toute personne intéressée par l'histoire de l'alpinisme
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Rappels

Très bel ouvrage qui reprend les écrits originaux des carnets de voyage de Louis Lachenal. L'immersion au sein de la conquête de ce premier sommet à 8 000 mètres est totale. N'étant pas montagnard, certains termes techniques sont difficilement compréhensible mais ce sont les mots employés par Louis Lachenal donc c'est normal. Le point de vue de Louis Lachenal, que ce soit sur l'expédition, sa vie, ou ses camarades est fort intéressant.
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Carnets du vertige

Un mythe qui se construit après sa mort, comme beaucoup des héros de la montagne actuel. Une vie de critique et une mort en idole, qui interroge sur la place de ces alpinistes fascinant, tout comme de l'homme à l'heure actuel.

Un bon moment de lecture et de réflexions.

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