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Critiques de Louise Allen (43)
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Petits secrets et grand mariage

Ce roman est tout doux à tenir et a des couleurs pastels très plaisante. C'est une petite gourmandise en lui même, servi par une couverture très mignonne.



Nous suivrons la jeune Elinor, secrétaire personnelle de sa renommée de mère. Elle passe son temps à étudier des vieilles pierres et à les dessiner pour sa mère. Jusqu'au jour où elle rencontre son cousin, Lord Ravenhurst, qui réussira par son charme et son tempérament à faire ressortir le caractère de la jeune fille. Il la sublimera, l'amènera à être plus féminine dans ses tenues et éveillera son désir par son charme et son humour.



Mais ce cousin est un amateur d'art qui s'est fait voler une pièce rare. Il doit absolument la retrouver, et il entraînera Elinor et sa mère dans l'affaire.



Aider de la jeune fille, Theo devra faire preuve d'imagination et de force pour résister au désir que lui inspire la séduisante jeune femme.





C'est mignon, c'est plein de bon sentiments sans être écoeurant. On se plaît à suivre leurs aventures, même si j'aurai aimé un peu plus de piquant dans l'intrigue. Je reconnais que le lien de parenté (éloigné certes) entre les deux jeunes gens m'a un peu fait tiquer, mais il est possible que ce soit courant pour l'époque.



Un petit roman sans prétention à déguster à l'heure du thé :)
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Le frisson de la passion

Pendant les guerres napoléoniennes, Meg s'était enfuie avec son amoureux, lieutenant dans l'armée anglaise, pour l'épouser et le suivre sur le continent près des champs de bataille. Son mariage fut une déception, encore plus quand elle a appris après la mort de son mari qu'il était déjà marié et que donc son propre mariage n'était pas valable. Sans argent et rejetée par sa belle-famille, elle cherche un moyen de rentrer en Angleterre. Elle croise la route de Ross, major blessé qui s'évanouit après avoir sauvé la vie d'un enfant : elle en profite pour se faire passer pour sa femme et faire la traversée près de lui, tout en le soignant.



En débarquant en Angleterre, elle découvre que le Major Ross est en réalité Lord, et qu'il a hérité du titre de baron. Attiré par Meg, et voyant qu'elle a besoin d'argent, il lui propose d'être sa gouvernante. Sans référence pour trouver un travail, Meg n'a pas d'autre choix que d'accepter, mais devenue amère par son expérience des hommes elle refuse de se donner à lui.



La suite de l'intrigue ne propose aucune surprise ni rebondissement. C'est longuet, et la plume de l'auteure, standard, n'offre ni piquant ni humour pour rehausser le tout. Ce n'est pas mauvais, seulement un peu pauvre.



Je pense quand même lire la suite de la trilogie, par curiosité, mais sans en attendre un grand moment de lecture.


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Petits secrets et grand mariage

La plume de Louise Allen m'avait déjà séduit à travers la nouvelle coup de coeur « Snowed in with the Rake » dans le recueil de Noël « Snowbound Surrender ». Dans « Petits secrets et grand mariage », on retrouve certains des ingrédients qui donnaient à la nouvelle sa saveur unique : de la malice, des personnages décomplexés, des dialogues savoureux et des situations hautement improbables. Quitte à faire une croix sur le réalisme historique.



Ici, toutes les conditions étaient réunies pour faire de cette lecture un second coup de coeur : la recherche d'un trésor... particulier doublée d'une affaire de meurtre, des protagonistes hauts en couleur (entre la mère historienne et les différents trafiquants d'art mis en scène, il y a de quoi faire) et le cadre enchanteur de la campagne bourguignonne. … Eh bien, malgré tout ça, le charme n'a pas complètement opéré.



Commençons par le détail le plus à même de fâcher : la romance. Oh, celle-ci n'est pas mal écrite, on retrouve même tout le talent de Louise Allen pour ce qui est d'installer une complicité crédible entre ses personnages. Non, le souci, c'est qu'Elinor et Theo sont *cousins*. Et pas cousins par alliance ni même cousins éloignés, non non : cousins directs, la mère de la première étant la tante du second. Alors d'accord, ce n'est pas illégal (du moins, ni en France, ni en Angleterre) et on peut considérer qu'à l'époque, la chose était plus courante qu'aujourd'hui, maiiiiiis... c'est quand même un peu creepy. Quand bien même Elinor et Theo ne se sont pas vus depuis plus de dix ans, le malaise est présent, à plus forte raison qu'ils ne cessent de s'appeler cousin-cousine et de brandir leur lien de parenté pour se passer de chaperon alors que JUSTEMENT.



Bon. Ceci étant dit, la romance s'installe peu à peu et les tribulations des deux compères parviennent, en partie, à faire oublier ce problème. Il faut dire que Theo est dans les emm... jusqu'au cou, entre un client loin d'être commode, une relique très... sensible à retrouver et le tout, avec un meurtrier en goguette et des rivaux sous le même toit. Sans oublier la mère d'Elinor, scientifique émancipée obnubilée par ses recherches en architecture. Globalement, dans ce récit, les femmes sont très très libérées, comme la Marquesa Ana, aventurière chevronnée qui fait ce qu'elle veut des hommes. Dans le contexte historique du récit, on peine à y croire, mais le tout se pare d'une aura un peu semblable à celle de Zorro et on se laisse embarquer dans l'histoire sans trop regarder les détails, finalement. D'autant que l'autrice met son intrigue en place de façon progressive, Theo ne révélant pas tout de suite ses objectifs. La partie « chasse au trésor » en elle-même constitue la partie la plus palpitante de l'histoire, avec un vieux château, des plans et des indices dissimulés à la vue de tous. Et tant pis si le mystère autour du meurtre se résout tout seul (et n'est pas spécialement dur à deviner).



Seulement voilà : une fois la main mise sur l'objet en question, la narration retombe comme un soufflé et le dernier tiers du livre devient presque poussif, entre un long road-trip où la relation entre les personnages, loin de se dénouer suite à ce qu'ils ont vécu, tourne artificiellement en rond, et un séjour chez des cousins (oui, encore des cousins !) ne servant qu'à démêler tout ça, au prix de longueurs soporifiques et d'une conclusion un peu bâclée.



Bref, malgré la plume de l'autrice toujours aussi agréable, un fort capital sympathie et une chasse au trésor fort réussie, le reste n'est malheureusement pas aussi bon, faisant de « Petits secrets et grand mariage » une lecture divertissante, mais sans plus.
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Prisonnière du capitaine

Une romance agréable dans un contexte du XIXème siècle, un capitaine viril et protecteur avec la sirène naufragée, une héroïne intelligente, douce et sensuelle qui s'apercevra que l'homme qu'elle s'apprêtait à épouser n'était pas le bon, une belle-mère acariâtre...

Une romance typique mais agréable, desservie par une écriture agréable.
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Un délicieux compromis

Angleterre, début du XIXe siècle : Bella, la sœur aînée de la fratrie, a été séduite et abandonnée par un vicomte. Quand elle s’aperçoit qu’elle est enceinte, elle quitte le presbytère de son père et va dans le domaine de Rafe, le vicomte en question, pour lui quémander une rente afin d’élever l’enfant. Mais à son arrivée, elle découvre que Rafe est mort et que son frère Elliot lui a succédé. Contre toute attente, Elliot lui propose le mariage. Il a passé sa vie à réparer les erreurs de son frère aîné, et il fait son « devoir » encore une fois, alors que Bella sait qu’il n’est pas obligé d’aller jusque-là.



Bella doit apprendre à devenir vicomtesse et craint qu’Elliot ne regrette ce mariage. Son mari place le devoir au-dessus de tout. Mais le fantôme de Rafe se dresse entre eux, et Elliot se demande si Bella ne pense pas encore à Rafe, tandis que la jeune femme cherche à plaire à celui qui s’est sacrifié pour elle. Bella est terrifiée par l’avenir, et Elliot est un homme sérieux et ennuyeux. Il mettra du temps à comprendre qu’elle est traumatisée par le comportement brutal de Rafe dans les relations intimes, mais qu’elle fait tout pour être une « bonne épouse ».



Cette romance ne souffre pas des longueurs du tome 1. Mais dès le départ, j’ai eu du mal à accepter le « sacrifice » d’Elliot par seul sens de l’honneur : c’est jusqu’au-boutiste et pas vraiment crédible. Toutefois, si on admet cet élément du scénario, le reste passe bien, mais il n’y a pas de surprises dans l’intrigue qui suit.


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L'esclave et le barbare

Une bonne histoire historique sans niaiseries. Deux héros fort sympathiques, j'aurai pourtant aimé que Julie ai un petit peu plus de caractère. De bons personnages secondaires. Une fin un peu trop bâclée à mon goût.
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Prisonnière du capitaine

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Le secret d'une rose

Angleterre, début du XIXe siècle : Cecilia, la troisième de la fratrie, s’est elle aussi enfuie de chez son père, le rigoriste pasteur, et s’est réfugiée auprès de sa tante… qui tient une maison close. Mais les choses tournent mal, un associé de sa tante veut la forcer à vendre sa virginité à un riche client et Cecilia finit par être accusée du vol d’un bijou précieux, peut-être même de meurtre. Sa tante l’envoie se cacher chez un vieil ami, baron de son état. Mais celui-ci meurt de vieillesse au bout de quelques semaines, puis son neveu et héritier Quinn arrive. Il ne comprend pas très bien ce que Cecilia fait là, ni pourquoi elle est couchée sur le testament de son oncle.



Alors que Cecilia est terrifiée à l’idée d’être découverte par ceux qui la recherchent à Londres pour le vol, elle essaie de rester le plus longtemps possible cachée au manoir et compose divers personnages pour s’allier la sympathie de Quinn, en se souvenant des leçons des pensionnaires prostituées de sa tante. Quinn commence à penser que Cecilia n’est pas la jeune fille qu’elle prétend être.



L’intrigue se termine dans un festival d’actions, mais j’ai trouvé que certaines décisions des deux héros manquaient de cohérence et de crédibilité avec la mentalité de l’époque, à tel point qu’il est difficile de s’attacher à ce couple. C’est dommage, car l’histoire démarrait bien.



Cette romance se lit quand même facilement, mais les exagérations nuisent un peu à l’ensemble.


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Their Mistletoe Reunion / Snowed in with th..

Le coup du huis-clos sous la neige est toujours une valeur sûre, même s'il ne suffit pas en lui-même à garantir une bonne histoire. Heureusement, Christine Merrill, Louise Allen et Laura Martin ont toutes trois su en tirer le meilleur dans ce recueil au parfum de Noël ayant pour cadre la Régence !



Voisins et amis d'enfance, Jack et Lucy ont grandi ensemble. Jusqu'à ce que les sentiments viennent s'en mêler. Le premier n'était pas un prétendant convenable pour la seconde, et l'est désormais encore moins à présent que la guerre l'a changé. De toutes façons, peu importe : Lucy ne lui a jamais écrit. Elle, de son côté, ne lui a toujours pas pardonné d'être parti sans prévenir... à moins que tout ça ne soit pas l'exacte vérité, comme ils ne vont pas tarder à le découvrir, réunis contre leur gré sous le même toit pour les fêtes de Noël.

Pendant la majeure partie de Their Mistletoe Reunion, il est donc question des retrouvailles de Jack et Lucy, toujours un peu amoureux l'un de l'autre, malgré l'apparente trahison de chacun. Christine Merrill ne s'attarde néanmoins pas plus longtemps que nécessaire sur le quiproquo en question, et bien davantage sur l'état d'esprit de Jack tandis que Lucy décide de le reconquérir. La nouvelle se déroule presque en huis-clos, le duo s'efforçant de dissimuler leurs échanges pendant que les célébrations de Noël battent leur plein. C'est que personne ne doit se douter qu'il y a autrefois eu quelque chose entre ces deux-là...

Le côté torturé de Jack n'apparaît jamais exagéré ni lourdingue, mis à part aux yeux de Lucy, elle-même loin d'être dépourvue de caractère, leurs interactions sont crédibles et l'on ne s'ennuie jamais tout au long de la nouvelle. Quant à l'ambiance de Noël, elle est bel et bien là et contribue à la magie de l'ensemble. Certes, il n'y a pas d'à-côté, mais la narration va ainsi précisément droit au but. Tout au plus trouvera-t-on peut-être la fin un poil précipitée, mais c'est vraiment pour chipoter. (7/10)



Snowed in with the Rake commence fort, Julia trouvant sur le pas de sa porte un Giles... intégralement dévêtu. Une entrée en matière ayant de quoi dérouter, d'autant que l'accueil que la jeune fille lui réserve, faute de pouvoir le laisser mourir de froid, n'est pas moins glacial que la température extérieure !

Heureusement, les explications ne tardent pas à venir, et le moins qu'on puisse dire, c'est que les dialogues entre ces deux-là s'avèrent savoureux. Il ne s'agit pas vraiment de piques, mais plutôt d'une franchise qui fait habituellement défaut dans les conversations bien-comme-il-faut à cette époque. Julia n'est pas une demoiselle maniérée, comme Giles s'en aperçoit bien assez tôt. En découle une complicité immédiate et diablement efficace, l'alchimie entre eux étant particulièrement bien retranscrite et ponctuée de petits interludes romantiques de saison dans une ambiance certes plus campagnarde que festive, mais pas moins réussie. Et tout ça, avant que les imprévus ne s'en mêlent, achevant de cimenter le duo de façon tout à fait naturelle. Sans oublier les personnages secondaires, entre les vieilles filles d'à-côté et le chat au caractère... de chat.

Clairement, Snowed in with the Rake est un énorme coup de cœur. Tout y est : la magie, la tendresse, un peu de romantisme, l'humour, les chamailleries, sans oublier la neige ! Et tant pis si le côté « Noël » passe un peu au second plan derrière les péripéties, ou que les protagonistes semblent un peu trop décomplexés pour leur époque, tant le tout est un pur régal d'un bout à l'autre. C'est léger, les personnages sont attachants, leurs sentiments sont bien dosés, bref, on a là une parfaite romance historique de Noël ! (8/10)



Christmas with the Major est un peu le mélange des deux histoires précédentes, avec un vétéran prisonnier de son passé et un cottage isolé. Cecilia, quant à elle, est une riche héritière fuyant un tuteur bien décidé à mettre la main sur son magot. Les deux se retrouvent coincés ensemble au même endroit...

Toutefois, malgré des ingrédients similaires, la recette s'avère moins réussie ici. Peut-être parce que l'attirance entre Joe et Cecilia est principalement physique, que leurs échanges manquent de complicité, engoncés dans cette distance imposée par la bienséance, que le récit manque de rebondissements ou encore que l'esprit de Noël est aux abonnés absents, l'histoire se déroulant essentiellement durant les jours qui précèdent ? A moins qu'il ne s'agisse du comportement de Joe, s'étant physiquement parfaitement adapté à son handicap mais le brandissant comme prétexte pour continuer à se morfondre, à défaut de pouvoir retourner dans l'armée. Toujours est-il que le mélange de tout ça, additionné à quelques répétitions heureusement occasionnelles et à la quasi-absence de personnages secondaires, rend cette troisième nouvelle moins accrocheuse que les deux autres. Elle se lit néanmoins facilement et sans déplaisir, bien qu'elle souffre de la comparaison. (6/10)



Les trois histoires ne sont pas aussi crédibles les unes que les autres sur le plan historique, mais les meilleures ne sont pas nécessairement les plus fidèles ! Quant au plaisir de lecture, il est bel et bien là. Snowbound Surrender est donc un très bon recueil de romances de Noël historiques, à côté duquel il serait dommage de passer si l'on aime le genre... et que l'on lit en VO.

De ce côté-là, certaines tournures de phrases à l'ancienne demandent parfois un peu de s'accrocher pour suivre, mais globalement, le livre demeure assez accessible, pour peu que vous ayez l'habitude.



Une chose est sûre, je ne regrette vraiment pas d'avoir craqué, et ne manquerai pas de le redécouvrir à la même période d'ici quelques années...
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L'esclave et le barbare

Aujourd'hui, une oeuvre dans la plus belle veine Harlequin: L'esclave et le barbare de Louise Allen. Il s'agit d'une oeuvre assez ancienne (bien que récemment rééditée) d'où la romance typique de cette maison d'édition.

Nous suivons les mésaventures de Julia Livia, capturée par Wulfric lors de la mise à sac de Rome par le peuple de ce dernier.



J'ai trouvé admirablement retranscrites les émotions humaines, Louise Allen nous offre ici des personnages réalistes, de fait ils mériteraient parfois de bonnes claques pour ouvrir les yeux. C'est du Harlequin, donc le héro ne se rend compte qu'il est amoureux de la belle que vers les deux tiers du livre mais d'un autre côté, en considérant effectivement le mode de vie de celui-ci, on peut admettre qu'il soit un peu gauche avec ses sentiments. C'est dommage qu'il s'en rende compte si tard mais ça ne gâche rien à l'histoire. Julia évolue quant à elle de façon remarquable et passe de la jeune fille de riche imbue d'elle-même et incapable d'autre chose que de paraître à la jeune femme sensée et déterminée, qui s'adapte à toute situation. Elle se rend bien entendu compte la première de ses sentiments envers Wulfric, mais ils semblent aveugles tout deux quant aux sentiments de l'autre.



J'ai beaucoup aimé le développement de l'histoire et les héros sont attachants à leur manière. D'ailleurs si la romance est assez classique, elle n'est pas rebutante et prend une jolie forme.



Un classique de chez Harlequin, desfois ça fait du bien! (Oui je suis fière de ce slogan douteux ^^)
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La révoltée du Bengal Queen

Averil se réveille sur la plage avec comme accueil les voix de deux hommes en train de discuter pour savoir s’ils allaient la cacher à leur capitaine et la violer, discussion accompagnée par leur odeur malodorante.



Averil est perdue, le naufrage du Bengal Queen ne l’a pas tuée, mais il semblerait pour la jeune fille que la vie lui sera d’autant plus pénible. Elle est fatiguée mais ne veut pas se laisser abattre, elle ne peut cependant faire grand chose contre ses potentiels agresseurs.



Heureusement pour elle, ces malfrats ont un capitaine qui semble avoir plus d’éthique, ce dernier menace ses compagnons et la protège mais celui-ci est aussi une menace pour elle, une menace pour son coeur.



Ce roman est divisé en deux parties, celle où Averil est sur l’île en compagnie de Luc et de son équipage et celle où Averil retrouve la vie mondaine à Londres.



Cette jeune fille est un paradoxe psychologiquement ! Elle se montre très forte et implacable pour la droiture et le respect. Elle est fille de marchand et a été élevée avec des valeurs, elle montre un grand respect avec les autres même si on comprend qu’elle est assez acerbe dans sa condition de prisonnière de l’île. Mais au-delà de cette force, elle tombe sous le charme de Luc très rapidement et cet amour la brûle, car ce dernier après lui avoir dit qui il était met entre eux des barrières infranchissables.



Luc est lui un homme de rancoeur, il est assez secret et cela se comprend quand on avance dans le récit. Il est également un homme de valeurs bien que ses besoins primaires et sa légère tendance à la dominance lui donne parfois l’air d’un débauché notoire. Quand il veut quelque chose il espère l’avoir et donne même quelques coups au destin pour faire tourner les choses en sa faveur.



La partie sur l’île déserte est plus intéressante car elle implique une bulle où chacun résiste pour ne pas se laisser aller et cette résistance est très attractive. Les deux personnages principaux sont tiraillés. Ils le sont également quand Averil arrive à Londres, mais c’est différent et la péripétie urbaine paraît également plus facile à gérer ce qui est dommage car le récit perd alors de sa saveur exotique.



Dans l’ensemble le roman est plutôt sympa même s’il souffre de quelques longueurs et qu’il est parfois un peu redondant, mais on passe un temps agréable en sa compagnie.




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Le frisson de la passion

Il était une fois, trois jeunes filles qui vivaient avec leur père dans la campagne anglaise.

Leur père, pasteur, était un homme sévère, violent, voyant les femmes comme des pécheresses devant tout le temps être remises dans le droit chemin. Elles avaient une vie triste et fade avec aucune perspective d’avenir.

Meg, la cadette, avait un tempérament vif et romantique et dès que son ami d’enfance fut de retour elle s’enfuya avec.

Ils partirent sur les fronts en Espagne car James était soldat et Meg se retrouva veuve.

Elle décida de retourner en Angleterre pour avoir des nouvelles de ses soeurs et pour cela se fait passer pour la femme du général Branson.

C’est la rencontre de la Belle et la Bête.

Meg n’est pas une superbe héroïne mais elle est vive, débrouillarde et courageuse.

Brandon est un personnage sombre, ombrageux avec un physique très impressionnant.

Leur histoire est très très compliquée et passionnée. Le développement de leur histoire, la connaissance de chacun, le passé, les obstacles dus à leur différence de condition ont rendu cette histoire très attractive et ça a été un très bon moment de lecture.
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Petits secrets et grand mariage

Je ne sais plus comment il a atterri dans ma PAL, mais j’avoue que c’est un peu loin de ce que j’aime. J’ai déjà du mal à trouver le côté historique dans le livre, à part un monument historique que l’on croise, mais sans l’explication de la fin, je ne l’aurais jamais su. En ce qui concerne l’histoire finalement, je la trouve assez plate et vite bâclée. On tourne beaucoup sur le métier de Theo et de la relique qu’il doit récupérer, mais c’est plat, cela manque de palpitant et d’action. Par contre, la romance est-ce qu’il y a de plus intéressant et harponnant. Elinor et Theo créent une tension au fils de notre lecture, que l’on lit assez avidement les pages pour savoir s’ils vont céder à la tentation. Mais finalement, le livre est assez moyen. Après, je l’ai fini et lu assez rapidement, la romance a un petit côté assez magique si l’on oublie le fait que nos deux amoureux soient cousins, parce que dans nos mœurs d’aujourd’hui, on a du mal à concevoir ce genre de couple. Mais, c’est là que je vois que l’auteur se fond parfaitement dans l’époque de ses personnages. La fin arrive bien trop rapidement et se finit trop rapidement aussi, comme si l’essentiel c’était la romance, de ce fait, je me demande à quoi servait l’intrigue liée à Theo.



En conclusion, même si j’ai apprécié la romance et la tension que l’auteur a créé, je suis assez déçue du reste. Je ne comprends pas l’intérêt de développer des intrigues, si c’est juste survoler et bâcler sur la fin. Je reste donc assez septique de ma lecture. Mais le livre a le don de se lire assez rapidement et est bien écrit.
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Petits secrets et grand mariage

Anciennement paru dans la collection Les Historiques, chez Harlequin, sous le titre "Le mystérieux Lord Ravenhurst" (saga Ravenhusrt)..... recyclage ou comment surfer sur la vague austenienne.....
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La rose du Bengale

Et voilà, 2013 marquera l’année où j’aurais lu mon tout premier Harlequin ! Après mon tout premier Aventures & Passions, il fallait bien continuer sur la lancée et découvrir cette fameuse collection. Et la folle de romance historique que je suis n’a pas été déçue par cette découverte malgré de nombreux a priori sur les éditions Harlequin en général.

Lady Perdita Brooke rentre enfin chez elle en Angleterre après 8 ans passés à Calcutta pour essayer de faire oublier le scandale au cœur duquel elle a été quand elle avait 16 ans. Mais ce retour pour son pays natal ne sera pas vraiment ce qu’elle avait imaginé… Entre les retrouvailles avec Alister Lyndon, son amour d’enfance et des épreuves difficiles, elle se rendra compte que certaines choses ne changent jamais.

Une romance historique plaisante et captivante

De la première à la dernière page, ce roman m’a véritablement happé dans son histoire au point que j’ai l’impression de vivre la chaleur étouffante de Calcutta, le voyage de 3 mois sur la Reine du Bengale, bref de vivre les aventures des personnages. Etant donné que c’est quelque chose que j’apprécie grandement dans un roman (que ça soit ou non de la romance), ici j’ai été conquise par le fait que l’on soit vraiment à la place des personnages. De plus, Louise Allen a un style très agréable à lire : vous ne verrez pas défiler les 300 pages avant d’avoir refermé le livre et de vous dire : déjà ?!

Mais cette romance m’a aussi permis de m’évader de celles que je lis d’habitude dans ce genre. En effet ici il n’est pas question de grande propriété, de saison à Londres (sauf vers la fin) ou de l’Angleterre. En effet, la grande majorité de l’histoire se déroule entre Calcutta et l’Angleterre, ce qui permet au lecteur de s’attacher d’autant plus aux héros. On évite la multitude de personnages et la noblesse pour avoir une romance très « simple » et très prenante qui poussera nos héros dans les bras l’un de l’autre avec de multiples et difficiles épreuves.

Des personnages attachants et très travaillés

Malgré tout, on considère souvent que les personnages de romance ne sont que des héros superficiels et qui n’ont pas de réelle profondeur psychologique et sont donc très peu travaillés. Cependant, Louise Allen nous livre ici un roman dont les personnages ont tous les deux soufferts dans leur jeunesse et qui sont meurtris, ce qui les rapproche. Il n’est pas question ici seulement d’un homme un peu macho et d’une jeune femme à l’esprit libre, non il est aussi question de deux personnes qui ont eu un passé elles aussi, qui ont souffert et qui ont des bleus au cœur.

Et tout ce travail autour des personnages ne fait que vous les rendre plus attachants encore, comme si vous compreniez ce qu’ils avaient vécu et que vous aviez envie de les prendre dans vos bras pour les consoler. J’ai tout particulièrement apprécié le personnage de Lady Perdita, Dita, qui aime un homme qui ne l’aime pas en retour et qui cache beaucoup de souffrance en elle. Ce n’est pas seulement une jeune femme qui veut vivre libre, c’est aussi quelqu’un qui a souffert et qui croit fermement en ses principes. Quant à Alister Lyndon, je dois avouer qu’au départ, il m’était antipathique et que j’avais envie de lui mettre des claques pour qu’il ouvre les yeux. Mais au final, les pages se tournent, on apprend à le connaître et à l’apprécier pour finir par comprendre pourquoi il est comme ça.

La fin est un déchirement et constitue le seul point négatif que j’ai trouvé ici : on reste sur notre faim, sur un sentiment d’inachevé. J’aurais aimé savoir le pourquoi du comment par rapport à ce qu’il s’y passe et en apprendre plus sur ses personnages à la fois importants et secondaires de l’histoire. A l’heure où j’écris ses lignes, je me surprends même à espérer une suite pour en apprendre plus !

En bref, une romance très sympathique qui vous fera passer un agréable moment et que je conseille chaudement aux amateurs de romance historique.
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L'esclave et le barbare

J'ai adoré ce livre. Les deux personnages sont vraiment attachants. On se laisse prendre par leur histoire d'amour. Celle-ci est exotique et semble improbable. Un mélange des cultures détonnants et étonnants !

C'est donc une chouette romance qui se lit très facilement. Je vous le recommande fortement.
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Petits secrets et grand mariage

J'ai sorti Petits secrets et grand mariage de ma Pile à Lire durant le confinement. Je cherchais des lectures légères et j’étais bien contente d’avoir quelques titres de chick-lit sous la main (j’en étais venue à être contente d’avoir autant de livres dans ma PAL, parce que j’avais du choix). Je me doutais que cette petite romance historique serait plaisante et me ferait un peu oublier mes angoisses.



Louise Allen vit en Angleterre et écrit des romances historiques, qui se déroulent souvent durant la Régence anglaise, c’est-à-dire au début du dix-neuvième siècle.



Elinor est résignée à finir vieille fille. Elle est l’assistante de sa mère, qui s’intéresse à l’architecture. Alors qu’elle fait des recherches, elle tombe sur Lord Ravenhurst. Après quelques piques balancées à la tête de l’un et de l’autre, ils réalisent qu’ils sont cousins. Lui est dans le coin pour retrouver un objet qui lui a été dérobé et Elinor va jouer les détectives à ses côtés, réalisant que l’aventure lui plaît. Autant que son cousin qu’elle apprécie de plus en plus.



C’est un roman plaisant, plein de quiproquos et d’aventures. On ne s’ennuie pas une seconde et le duo est sympa. Évidemment, comme ce roman est paru chez Harlequin, il y a de l’amour. Et évidemment Elinor va apprendre beaucoup de choses avec son cousin. Il y a une pointe d’érotisme, mais ce n’est pas too much, ni vulgaire. Bref, un livre sympa qui permet de s’évader du quotidien durant quelques heures.
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Petits secrets et grand mariage

J’ai été assez déçue par ce roman. L’intrigue avait du potentiel : une romance doublée d’une chasse au trésor semée d’embûches et de mauvaises rencontres.

Sauf que le style de l’auteur fait perdre toute crédibilité à ses personnages. L’histoire est sensée se dérouler au XIXème siècle, mais le comportement des personnages (leur mentalité, leurs réactions, etc) ne correspond pas du tout à ce qu’on attendrait de la société de l’époque. En plus, les deux héros sont assez immatures et leurs réactions sont souvent irrationnelles. Impossible de les prendre au sérieux...
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Prisonnière du pirate

La plume est différente de ce que j’ai pu lire récemment et c’était tout de même agréable. L’histoire est intéressante, l’univers change, les décors sont très bien imagés et le vocabulaire est enrichissant. (je ne connais pas l’univers des bateaux)



J’ai un peu été lassée vers la fin, trop d’hésitations pour moi et d’attente. L’histoire est drôle et sombre à la fois, ce mélange est très bien réussi sur ce roman. Les descriptions sont riches et la lecture est entraînante. Le roman est concentré sur les deux personnages principaux et c’est peut-être pour moi un petit bémol. J’aurais aimé en savoir plus sur d’autres personnages.



J’ai passé un très bon moment de lecture.
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La perle des Indes

Bien que la couverture soit très attirante, on se rend vite compte qu'elle n'a pas forcément grand lien avec les personnages. C'est un point que je trouve toujours dommage : avoir une couverture qui ne reflète pas le livre. C'est un peu comme de la fausse publicité pour moi.

Heureusement, les descriptions « physiques » de l'auteur rattrapent le tout et on se met très vite à apprécier Nick (un bel Anglais blond à la peau doré) et Anusha (une magnifique métisse indienne et anglaise). Ils ont tous deux de la répartie et du bon sens, ce qui est agréable dans un livre et permet, logiquement, d'éviter les clichés type de ce genre littéraire. Malheureusement, ce n'est pas le cas ici. Louise Allen a réutilisé chacun des points qui font le fort des romans historiques de la collection Harlequin (poursuite, blessure moyennement grave, mariage forcé …) avec une maladresse déconcertante. Certes chaque fois que l'un de ces éléments apparaît, on ne s'en doute pas forcément, ce qui pourrait être un signe de réussite. Seulement, l'auteur décrit les phases trop vite et en utilisent bien trop pour pouvoir les développer correctement. A chaque fois, on sent qu'il manque quelque chose pour que l'événement fasse sens. Cela tombe un peu comme un cheveux sur la soupe. de plus, les phrases utilisées sont, pour le coup, très stéréotypées, ce qui n'engage pas le lecteur à poursuivre sa lecture.

On peut alors se demander pourquoi lire ce livre : pour son cadre. le côté oriental est très appréciable. Il pimente un peu l'aventure notamment grâce aux nombreuses références en mots hindi que fait l'auteur. Cela permet au lecteur de s'immerger dans l'Inde de l'époque. Malgré tout, je regrette que les mots ne soient pas accompagnés d'une astérisque et d'une traduction. Un petit loupé de plus. On peut également ajouter à cette liste déjà longue, le manque de description des paysages qui auraient donné un peu de profondeur au texte et de crédit à l'auteur.

Ce livre reste malgré tout agréable à lire dans les transports en commun ou à la plage, les doigts de pied en éventail et un cocktail à la main (oui, c'est cliché aussi) afin de tout oublier et ne pas trop réfléchir.
Lien : http://lecoindesloisirs.com/..
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La citation du 17 avril 2024

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