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Critiques de Louise Joor (76)
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Kanopé, tome 1

Cela fait un bout de temps que cette B.D m'intrigue et j'ai enfin fini par prendre le temps de l'emprunter à la bibliothèque. Finalement, ce fut une lecture plaisante mais qui ne me marquera pas.



"Kanopé" c'est une jolie fable écolo pleine de bons sentiments, ce qui fait du bien actuellement. Le monde dépeint par Louise Joor est plutôt intéressant et le propos est bien entendu très louable. Mais le traitement est très naïf. Je ne suis pas contre une certaine dose de naïveté mais là on est proche du simplisme. Ceci dit, il y a de très bonnes idées dans le récit, notamment le secret du peuple de la jungle.



Le conte écologiste se double d'une histoire d'amour entre Kanopé, une jeune femme qui vit seule dans la jungle, et Jean, un homme de la ville qui a dû fuir son monde de béton. J'ai trouvé cet aspect de l'histoire bien mignon, très touchant. Il faut dire que les personnages sont attachants. De plus le côté Tarzan et Jane inversé est plutôt amusant.



Le dessin est joli mais ressemble à pas mal de choses qui se font actuellement. Et je ne saurais pas expliquer pourquoi mais je n'aime pas les couleurs.



Une lecture en demie-teinte mais sans déplaisir non plus.

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Kanopé, tome 1

Kanopé est une jeune femme qui vit seule, dans une cabane perchée dans les arbres, au coeur d'une forêt et ce, dans un monde post-apocalyptique.

Elle va rencontrer un homme, Jean, qui lui, vient d'un monde où la nature n'existe plus, et leur cohabitation va s'avérer difficile.



L'idée de départ me plaisait bien, malheureusement, je me suis beaucoup ennuyée pendant la lecture.

L'absence d'explications sur ce qui a causé cette catastrophe, les dessins certes très joyeux mais assez quelconques, le peu de psychologie des personnages, le manque d'actions....tout cela a fait que j'ai eu bien du mal à aller jusqu'au bout.

C'est dommage mais je suis restée complètement hermétique à cette bande dessinée, que j'ai trouvé trop légère à mon goût et sans grande consistance.
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Résilience, tome 1 : Les Terres Mortes

Les terres mortes est le premier tome d’une BD militante sur le thème de l’écologie, de l’environnement. L’action se situe en 2068, c’est-à-dire dans un futur proche. Le thème reste classique puisqu’on y voit un groupe de résistants qui refuse la culture intensive et ses dégâts sur les terres et la santé des hommes. Ces résistants combattent pour garder ou retrouver une culture traditionnelle, raisonnée.

Je rejoins les critiques qui soulignent la qualité du graphisme soigné.

Le fait que le thème ne soit pas original n’est , pour moi, pas gênant, en revanche, je regrette que les personnages soient si caricaturaux, cela terni un peu la crédibilité de l’intrigue.

Malgré ce bémol, je lirai sans aucun doute le tome 2 !

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Résilience, tome 1 : Les Terres Mortes

La résistance s'appelle résilience, tout un programme politique... Dystopie? Bien sûr mais pas tant que cela si on imagine les futurs possibles vers lesquels se dirigent nos modèles d'agriculture, notre météo, la répression et la surveillance qui accompagnent nos sociétés qualifiées de démocratiques.

Les C.R.S se sont transformés en soldats dignes de star wars puisque l'ennemi semble être à l'intérieur. Casques, blindés, LBD, ils ressemblent furieusement à ce qui se fait déjà par chez nous.

Graphiquement, c'est beau et soigné, des tons alternent pour bien souligner les ambiances : Rouge pour l'action, Vert pour la résistance, Bleu pour la nuit etc... Les planches sont sobres et finalement assez peu futuristes, sauf à considérer qu'en Europe, lieu de l'action, nous n'irons pas beaucoup plus loin que ce que nous connaissons.

Une bande dessinée pour ados où les méchants sont donc clairement identifiés et où les gentils se séparent en deux extrêmes, violents ou pacifistes qui devront peut être, pour s'en sortir, s'allier...



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Neska du clan du lierre - Le Marché des cocci..

Cette critique concerne les tomes 1 et 2 ("Le marché des coccinelles" et "le rituel de la pluie).



Je n'avais pas été emballée par ma lecture de "Kanopé" de Louise Joor mais j'y avais tout de même trouvé assez de qualités pour être intriguée par cette série de la même auteure. D'autant plus que "Neska du clan du lierre" est destiné à un jeune public, ce qui a attisé ma curiosité. Bilan très positif pour cette lecture, Louise Joor est à mon avis plus à l'aise dans le registre jeunesse que dans celui de la fable écolo pour adultes.



Le fil narratif du 1er tome, "le marché des coccinelles", manque un peu de consistance mais si on enchaîne directement sur la lecture du 2nd volet, "le rituel de la pluie", cela passe très bien. Le thème des humains miniatures n'est guère original mais l'auteure parvient à en proposer une version intéressante et personnelle. L'intrigue proposée au long de ces 2 tomes est très plaisante, les personnages sont attachants. J'ai énormément apprécié le fait que l'auteure ne prenne pas ses jeunes lecteurs pour des idiots. En effet, elle propose une histoire divertissante mais aussi intéressante et riche de réflexion.



J'avais trouvé le dessin de Joor sur "Kanopé" joli mais assez impersonnel et manquant d'impact. En revanche, il s'accorde très bien avec l'univers de "Neska".



Je ne sais pas si d'autres volets suivront ces 2 tomes mais si c'est le cas je les lirai avec plaisir.

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Kanopé, tome 1

2137 : le monde que nous avons connu n'existe plus, ravagé par la pollution, le pillage des ressources naturelles, les catastrophes... Seul résiste encore un petit noyau de verdure au cœur de la forêt amazonienne, déserté suite à un incident nucléaire qui, étrangement, a préservé la faune et la flore locale au lieu de la détruire. C'est dans ce paradis de verdure que vit Kanope, adolescente débrouillarde et attachante, mise au ban de sa tribu en raison de l'amour de sa mère pour un étranger à la forêt. La jeune fille ne semble toutefois pas souffrir de sa solitude, jusqu'au jour où, revenant de la chasse, elle trouve à son tour un étranger chez elle, Jean, un hacker venu se réfugié dans la forêt après avoir été pourchassé par les siens. Sur fonds de crise écologique, « Kanope » nous relate une histoire touchante mettant en scène deux adolescents dont l'amitié, puis l'amour, vont leur permettre de grandir et de découvrir chacun un univers qu'ils ne s'imaginaient pas.



Les graphismes sont particulièrement réussis et nous plongent dès les premières pages dans cette ambiance exotique, avec toutes ces nuances de vert, ces animaux sauvages, cette flore étonnante... (la couverture de l'ouvrage en est une parfaite illustration et frappe immanquablement l’œil). Outre la qualité des dessins et l’originalité du cadre, l'autre grande réussite de cette bande dessinée vient des personnages. Les deux adolescents sont attachants, bien que complètement différents : Kanope, solitaire, pleine de ressources mais aussi de rancœur ; et Jean, peureux, un peu égoïste mais aussi drôle et intelligent. Le plaisir que l'on prend à cette lecture vient ainsi surtout de l’alternance savamment dosée entre une ambiance dramatique et un peu plus adulte, et un ton volontiers humoristique, généralement causé par les difficultés d'adaptation de Jean à son nouveau mode de vie sauvage.



Un récit d'anticipation très divertissant qui plaira sans doute beaucoup aux adolescents, aussi bien pour le cadre original dans lequel se déroule l'histoire que pour la sympathie qu'ils ne manqueront pas d'éprouver pour les deux héros. Ce n'est pas pour rien que l'ouvrage a reçu un prix spécial du jury lors du dernier festival des Utopiales...
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Neska du clan du lierre - Le Marché des cocci..

Le premier tome d'une bande dessinée où les petits personnages ont la taille des insectes et certains ont même le pouvoir de communiquer avec eux. Le lien avec le monde animal est très fort et c'est ce qui m'a surtout plu, ainsi que les dessins qui représentent bien ce monde imaginé par les auteurs. A suivre avec « Le rituel de la pluie ».
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Kanopé, tome 1

kanopé fait parti de ces BD qui ne sont ni très belle ni avec des dialogues profond et qui pourtant nous accrochent et nous touche de façon évidente.



L'histoire sous forme de récit d'anticipation écolo est plaisante pour tout amateur de post-apo, de forêt Amazonienne, le personnage principal, kanopé est une jeune fille sauvage ayant perdu ses parents, elle survie seule dans sa cabane dans les arbres de la forêt amazonienne, cette même foret qui est le seul espace vert restant sur terre mais qui a vu une catastrophe nucléaire ayant modifié et fait muter les espèces animales et végétales, une rencontre inattendue va bouleverser ses habitudes et sa vie.



Une bonne surprise !
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Kanopé, tome 1

Kanopé est un livre gai malgré le thème post apocalyptique.



Etrangement, et c’est ce qui fait le point fort de cette BD, l’histoire est « inversée » quand à ce genre de drame.



Je m’explique, l’auteure, Louise Joor, décrit le lieu de la catastrophe étant en pleine forêt amazonienne donc un lieu grouillant de bestioles, animaux et humains (certes bizarroïdes dû aux conséquences de la catastrophe) mais fortement fleuri, coloré et vivant, contrairement ce que le reste du monde, dans son imagination, n’est que béton, technologie et contraintes (alimentaire, vestimentaire etc…), donc un monde inversé en regard de l’idée que l’on peut avoir d’un tel accident (localement dévasté, et le reste du monde soufflant mais restant en haleine…).

Bref, cette BD est joyeusement dramatique (l’ambiance est très joyeuse mais le drame est presque double : 1) pour les conséquences décrites de la catastrophe nucléaire, 2) par le drame que l’on imagine pour l’un des protagonistes de l’histoire).



D’autre part, cette trame de BD me rappelle étrangement un autre auteur ayant réalisé un ouvrage d’anticipation sur le même fond : Auclair avec Maïlis de la série Simon du fleuve.



Enfin cela reste une belle BD d’une auteure très prometteuse et à suivre.
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Kanopé, tome 1

Des dialogues un peu naïfs, des héros un peu gnangnans, un trait un peu fragile, parfois un peu raide, des couleurs un peu trop « numériques », mais c'est peut-être ce coté un peu bancal qui donne tout son charme à cette histoire post-apocalyptique, à cette fable écologique. Une fragilité touchante.
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Kanopé, tome 1

Je lorgnais depuis longtemps sur la couverture de cette bande dessinée (tout ce vert ! Et ce personnage étrange !) et j’ai profité de mon passage au festival Quai des Bulles à Saint Malo pour acheter cette bd et la faire dédicacer par son auteur. Je peux d’ailleurs dire que Louise Joor est une jeune femme adorable, ce fut un vrai plaisir que de repartir avec une belle illustration après avoir discuté avec elle quelques minutes.



Je n’ai pas été déçue de mon achat. Les illustrations sont effectivement très belles, comme le promettait la couverture, et l’auteur a un véritable don pour dessiner la nature, la faune et la flore. L’atmosphère de la jungle est parfaitement rendue, sa moiteur, ses bruits, l’effervescence des animaux qui la peuple. Le lecteur est très rapidement plongé dans cet univers clos.



Si la trame est assez classique, une rencontre entre deux êtres humains que tout semble opposer sur fond de trame écologique, les personnages sont assez ambivalents pour être intéressants et attachants. J’ai aimé découvrir la vie dans cette enclave, dernier bastion de nature (même si modifié par la radioactivité) sur une planète qui lui a tourné le dos. Ici le propos reste optimiste, finalement la Terre trouve moyen de se reconstruire malgré l’homme. Et surtout l’intrigue reste centrée sur la relation qui se noue entre Kanopé et Jean, laissant le propos écologique au deuxième plan (on évite ainsi la lourdeur d’un ouvrage manifeste).



Kanopé est un one-shot (récit en un volume) plaisant et envoûtant, d’ailleurs je me laisserai bien tenter par une deuxième bande dessinée dans le même univers. Reste à savoir quels seront les prochains ouvrages de Louise Joor, elle est maintenant dans ma liste des auteurs à suivre de près.
Lien : https://calokilit.wordpress...
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Kanopé, tome 1

J'ai du m'y reprendre à plusieurs fois pour lire cette BD. Les premières planche ne m'engageaient pas à poursuivre ma lecture. C'est un peu l'échéance du retour à la médiathèque qui m'a pousser à me poser sur mon canapé ce dimanche matin, pour enfin en arriver à bout.

J'ai trouvé cette histoire intéressante, et plutôt bien construite, mais je suis restée en retrait, je n'y ai pas vraiment adhéré.... et surtout, ça m'a un peu plombé mon humeur optimiste !

Un rendez vous raté !
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Neska du clan du lierre - Le Marché des cocci..

Au fin fond de la forêt, vivent les deux-pattes. Des humains de la taille d’insectes, qui ont copié la façon de vivre de ces derniers pour construire autour d’eux. Neska fait partie du clan du Lierre, de la communauté des escargots. Sa mère, Maélisse, est Appeleuse : elle seule a la recette qui permet d’attirer les gastéropodes près du clan pour qu’ils les aident à survivre. Le clan du Lierre se sert du mucus et des coquilles pour diverses affaires. Maélisse avait un apprenti, qui est mort il y a peu de temps. Elle doit donc vite former sa fille Neska pour devenir Appeleuse. Si le savoir disparaît, le clan sera en danger. Lors d’une expédition dans la zone interdite, Maélisse et sa fille croisent un Immense (un humain de la même taille que vous et moi). Neska n’en croit pas ses yeux ; elle pensait que ce n’était qu’une légende pour faire peur aux enfants ! Mais la légende se concrétise quand l’Immense se penche sur la branche sur laquelle sont cachées les deux filles. Maélisse est enlevée avant d’avoir pu révéler l’ingrédient secret de la recette à sa fille. Neska rentre au camp, apeurée. Personne ne la croit quand elle dit avoir vu un Immense. Avec son père, chef du clan, et sa sœur, Neska part pour le marché des coccinelles dans l’espoir de trouver de l’aide auprès des autres clans de la communauté des escargots. Dans le même temps, la jeune fille se découvre un pouvoir qui l’effraiera, mais sera peut-être aussi la clef pour sauver son peuple.



Je dois avouer que j’étais un peu sceptique au départ face à cette bande-dessinée. Le visuel m’a attirée dans ma médiathèque, mais ensuite j’ai immédiatement pensé à Arthur et les Minimoys. Finalement, ça s’en éloigne énormément, même si on y pense forcément de temps en temps.



J’ai trouvé que tous les mystères amenés peu à peu étaient très bien tenus et que l’on ne devinait pas facilement le dénouement, ce qui est un bon point. La trame est simple, mais efficace est bien agencée. C’est très drôle de voir des humains à l’échelle d’insectes et de saisir leur évolution à travers ce monde plein de dangers. On se rend compte à quel point les insectes sont vulnérables et on aurait presque tendance à bien regarder où on met les pieds ensuite !



Le personnage de Neska est attachant. Le fait que personne ne la croit dans son village et qu’elle doive se battre de son côté pour résoudre le problème, en contournant les ordres de son père, le chef, est attrayant pour les jeunes lecteurs. Ce n’est pas une héroïne qui va contre les ordres juste pour le plaisir du défi, mais parce qu’elle a des convictions et sait qu’elle est la seule à avoir raison. Cela change donc de certains héros un peu bornés pour rien.



Les illustrations sont vraiment sympas. Contours nets, détails juste comme il faut, pas de traits à tout va qui rendent le tout brouillon. Juste comme j’aime et très adapté à la jeunesse. J’ai trouvé drôle les excroissances du peuple lié aux escargots : ils ont deux petites bosses sur le haut de la tête, comme des excroissances qui laissent présager l’apparition de tentacules (oui, ce sont bien des tentacules et non des cornes ou des antennes que possèdent les escargots). Les insectes sont également très bien dessinés et ce monde minuscule a un côté magique.



Pour la critique complète, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Kanopé, tome 1

Kanopé est une très jolie BD réalisée par Louise Joor, jeune belge qui publie ainsi son premier album chez Delcourt dans la collection mirages (elle porte parfaitement bien son nom ici !), BD qui nous plonge dans les méandres de la forêt amazonienne, en l’an 2137. Ce qui m’a frappée d’abord, après le coup d’œil sur la couverture très soignée, ce sont les couleurs où le vert domine, canopée oblige. Toute cette panoplie de vert laisse la place progressivement à d’autres couleurs, notamment des couleurs plus claires. L’histoire, bien menée, nous transporte dans un futur lointain, en 2137. La végétation et les animaux ont disparu de la surface de la terre, sauf en Amazonie, dernier bastion naturel où subsistent encore quelques humains, appelés « éco-martyrs », bien qu’une catastrophe nucléaire ait eu lieu auparavant. Quant au reste de l’humanité, la surpopulation prédomine, les hommes se protègent de la pollution avec des combinaisons et avalent des « billes de compléments« …



Kanopé, une jeune femme libre, vit dans une cabane suspendue dans les arbres, dans cet eden amazonien. Elle part à la chasse, cueille des fruits, se débrouille très bien toute seule, sur le territoire qu’elle s’est délimité. L’univers dans lequel évolue Kanopé va être chamboulé par l’apparition de Jean, pirate informatique, qui surgit dans cette forêt pour échapper aux robots qui le poursuivaient. La rencontre entre ces deux-là sera d’abord compliquée avant de s’adoucir peu à peu…



Louise Joor a manifestement beaucoup d’empathie pour son héroïne ainsi que pour Jean, qui forment un très beau couple de BD. En faisant une allusion à Pierre Rabhi (Kanopé conservant un exemplaire du « manifeste pour la terre et l’humanisme » dans sa cabane), elle oriente cette BD sur le terrain d’une réflexion sur l’écologie, mais cela reste modéré et surtout passe par une fiction divertissante et pas du tout gonflante. Bien au contraire, tout au long de la lecture, ce qui prédomine, c’est une légèreté, qui doit certainement beaucoup à l’héroïne Kanopé, une beauté simple et agile, posée et un peu guerrière sur les bords, enfin juste quand cela s’avère nécessaire. Cette héroïne, très touchante, porte en elle de puissants germes d’optimisme. Les dessins, tendres et magnifiques, nous emmènent en rêve aux côtés de Kanopé, en quête d’un éden.



Un one-shot très intéressant et prometteur qui arrive sur le marché comme un toucan dans la canopée.
Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..
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Kanopé, tome 1

En 2137, la Terre est peuplée par 10 milliards d'êtres humains. Il n'y a plus de ressources naturelles, sauf en Amazonie où reste encore de la faune et de la flore à laquelle on ne touche pas car elle a été irradiée après une grosse catastrophe nucléaire. Un homme s'y aventure malgré tout, en fuite et poursuivi par la sécurité pour un fait de hacking.

Il va rencontrer une "sauvage" qu'il appelle "éco-martyr". Après une lutte de territoire ils vont finalement s'associer...

J'ai trouvé l'histoire très intéressante avec l'idée de la plante mutante née sur l'ancienne centrale nucléaire et dont les graines sont capables de lutter contre la radioactivité et les maladies qu'elle engendre.

Le personnage de Kanopé et son choix de solitude m'ont aussi beaucoup plu.
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Neska du clan du lierre - Le Marché des cocci..

J'avais envie depuis assez longtemps de lire une autre oeuvre de l'auteur Louise Joor qui avait su retenir mon attention sur le fameux Kanopé avec l'impression d'être le seul à avoir réellement très bien aimé. Là, elle s'adresse essentiellement à un public plus jeune dans une aventure digne d'Arthur et les Minimoys.



J'avoue avoir eu un peu plus de mal avec ce titre. A vrai dire, je ne comprends pas l'attitude du père qui ne part pas à la recherche de son épouse et qui ne croit pas ce que dit sa propre fille Neska. Un géant, cela ne passe pas inaperçu tout de même. A vrai dire, la crédibilité dans les attitudes des personnages n'y est pas du tout.



Maintenant, l'univers imaginé avec ces escargots, ce beau marché et les différents clans était assez intéressant. Au niveau du dessin, rien à redire car j'aime le style graphique de l'auteur avec ces couleurs douces.
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Neska du clan du lierre - Le Marché des cocci..

Neska appartient au clan du lierre. Un clan modeste et précaire qui s'appuie des bienfaits de l'escargot pour vivre. Ils se servent notamment des coquilles abandonnées des escargots comme maison.

La mère de Neska est une Appeleuse. Elle détient la connaissance des ingrédients nécessaires pour appâter les escargots en leur sein. Cette connaissance est secrète et se transmet entre appeleurs uniquement. L'apprenti de la maman de Neska a récemment péri. Elle s'empresse alors de transmettre son savoir à Neska.

C'est lors d'une excursion en terre interdite, avec Neska, que sa mère est enlevée par un "immense" (un humain). Dès lors, le clan rentre dans une période de crise où sa survie est en jeu. Neska, sa sœur aînée et son père (chef du clan) partent au marché des coccinelles pour recherche de l'aide auprès d'autres clans.



Neska est une jeune fille déterminée et courageuse. Malgré que son père et son clan ne lui apportent aucun crédit sur les conditions de disparitions de sa mère, seule elle ne démérite pas et s'obstine à chercher un moyen pour retrouver sa mère.



L'album révèle une aventure tout terraine où les peuples deux-pattes cohabitent avec les insectes. Ce lien avec le monde des insectes est très fort et justement illustré et narré.



La narration est simple et tout à fait adapté à la jeunesse. Elle prône le respect de la nature. Le dessin est rond, coloré et précis. Le scénario construit.



Tous les ingrédients sont réunis pour promettre une jolie saga.
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Kanopé, tome 1

Dans notre futur, la Terre est surpeuplée, surexploitée, exceptée une zone de la forêt amazonienne préservée en raison d'un accident nucléaire passé. Certains êtres humains semblent s'y être acclimaté, deux jeunes gens que tout opposent vont s'y rencontrer...

Une fable écologique divertissante, mais qui fait réfléchir sur notre rapport à notre environnement, à notre gestion de la planète, mais aussi sur notre dépendance croissante à tous les objets technologiques.

Les dessins ne sont pas transcendants, du moins en ce qui concerne les deux personnages principaux pas des plus réussis à mon goût, au contraire de l'environnement naturel et des animaux ayant subis des mutations.

Une BD "utile" mais surtout agréable à lire, pour les ados et les adultes.
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Neska du clan du lierre - Le Marché des cocci..

Neska est une jeune femme minuscule. Tout comme sa mère, elle est destinée à être l’appeleur de son clan. Le clan du lierre vit grâce aux escargots dont les coquilles abandonnées leur servent de refuge. Le tout est bien entendu d’appeler ces animaux pour assurer la survie du clan. Tout repose donc sur l’appeleur et ses pouvoirs. Neska doit apprendre cet immense secret auprès de sa mère mais celle-ci disparaît dans la zone interdite. Un « immense » serait en cause.



Face au danger encouru par son clan, Neska accompagne son père, le chef du clan, pour trouver de l’aide au marché d’automne. La jeune héroïne découvre un monde, tout aussi minuscule qu’elle mais beaucoup plus puissant qu’elle ne pouvait l’imaginer.



Cette bande dessinée d’apprentissage est remarquable par sa narration simple et claire soutenue par cette idée de respect de la nature. Sans être alourdie par une morale environnementale, l’histoire est notamment réussie grâce au personnage de Neska, forte tête déterminée. Quant aux dessins, ils nous présentent un monde ignoré et fantasmé, celui qui se cache dans l’herbe et derrière les écorces. La très large palette de couleurs installe un réalisme discret. Ainsi, Louise Joor développe tout un imaginaire très riche (à noter, les pages sur la naissance mythologique de clans minuscules). Cette ode à la nature rappelle tout simplement la place des êtres humains en son sein.


Lien : https://tourneurdepages.word..
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Neska du clan du lierre - Le Marché des cocci..

Lousie Joor signe de nouveau une très belle BD. Et si le récit se termine à la dernière page de Neska, du Clan du Lierre, ce n'est pas le cas de la série.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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