Louise Joor

On retrouve Kanopé et Jean, six ans après le premier tome, Mais eux ont beaucoup de mal à se retrouver. Jean est retourné dans le monde urbain, et à trouvé un associé pour développer les caractéristiques salvatrices des graines rapportées de la jungle, Kanopé, elle, a eu un enfant handicapé et ils vivent parmi les loutres. Jean va tenter de la retrouver, mais il va découvrir qu’un grand groupe pharmaceutique est en train de piller la jungle.

Le graphisme est efficace, sans être extraordinaire, les traits sont parfois raides et la colorisation un peu trop verdâtre. Le récit fonctionne bien, sans être d’une grande originalité, on s’attache aux personnages et on est pris par l’action. C’est une belle fable écolo, post apocalyptique, très agréable à lire.

En passant à la médiathèque "Oh ya une suite"... Je n'ai pas souvenir d'avoir trouvé le premier tome formidable, mais au moins je me souviens en gros de ce que ça racontait... alors pourquoi pas lire la suite !

Et hop, emprunté.

Et je ne regrette pas. Je me suis tout de suite retrouvée plongée en pleine jungle dans une situation assez compliqué.. j'ai bien aimé retrouvé ce côté guerrière de l'héroïne.

Il me semble que le premier tome était plutôt basé sur le choc des cultures. Ici c'est moins le cas, c'est plutôt l'apprentissage de la survie face aux humains de l'extérieur beaucoup trop envahissants.

Et j'imagine bien un troisième tome sur l'adaptation du nouvel habitant de la jungle à son environnement.

Finalement, une lecture sympa.

Malgré les apparences très colorées, c’est une bande dessinée très adulte sur le thème de l’écologie. Dans les premières pages on découvre une survivante qui vit dans l’Amazonie, elle va rapidement découvrir un homme en tenue futuriste. On y découvre aussi une centrale nucléaire à l’abandon, des autochtones qui font leurs vies proches de ce lieu dangereux. J’ai bien aimé la simplicité de cette BD, le message passe très bien et sans être accusateur, l’auteure propose au contraire sa vision de la vie dans un monde d’après pas franchement joyeux. J’ai aussi adoré toute la faune sauvage très bien représentée, on est loin du monde postapocalyptique classique, ici c’est coloré, la flore a repris ses droits. Il y a ce qu’il faut d’humour et de sérieux, je l’ai trouvée trop courte malgré sa centaine de pages. Les personnages sont attachants et le tome propose plus qu’une simple introduction des personnages, ça me donne très envie de lire la suite.

J’ai lu ce récit de science-fiction sans a priori malgré une couverture peu engageante. Je dois bien avouer que cela m’a bien plu. L’auteure est pourtant une novice en la matière. J’ai envie de lui dire qu’elle a franchement réussi son pari tant au niveau de la forme que sur le fond : en un mot « bravo ! ». Voici une histoire originale qui m’a littéralement séduit.



L’avenir de la planète est plutôt bien pensé car il est clair que l’accroissement de la population mêlée à l’épuisement des ressources naturelles et l’impossibilité de rejoindre d’autres planètes beaucoup trop éloignées vont conduire à une situation catastrophique.



Paradoxalement, alors que les plantes et les animaux ont disparu de la surface de la planète, l’Amazonie a été préservée grâce à un accident nucléaire. C’est dans ce contexte qu’on va se plonger dans ce récit passionnant. 124 pages de pur bonheur dans un monde post-apocalyptique d’un genre nouveau.



Je n’ai qu’un seul souhait : retrouver les aventures de cette femme mi-sauvage. J’espère qu’un jour une suite sera envisagée. C’est un excellent divertissement mais qui appelle également à une réflexion écologique sur l’avenir de la planète. Bref, une belle découverte !

Une BD fort sympathique dans l’univers des « petits peuples » auprès des insectes. J’ai trouvé l’univers plein de poésie et j’ai apprécié la diversité des différents clans. J’aime beaucoup le dessin et le détail des insectes. Neska est le dernier espoir de son clan, car sans elle sa survie est compromise. Neska est une tête brulée, mais très motivée et entreprenante, quitte à aller, à première vu, à l’encontre du bien-être de son clan. Mais elle dépasse vite les préjugés et apprends vite. Je suis curieuse de découvrir la suite.

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Sur un fond très écolo, Louise Joor nous emmène pour une aventure à la fois douce et haletante dans un univers bien défini et orignal.



Les clans associés aux différents insectes ont tous leurs particularités physiques et c’est avec la même excitation que l’héroïne que nous les découvrons lors du marché. Le soin apporté à la réalisation de leurs apparences est peut-être la chose que j’ai le plus aimé dans cet album.

Les dessins sont très beaux, la nature resplendi et Neska est très attachante.



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La couverture me faisait de l'oeil depuis quelques temps et j'ai fini par craquer. Dans un futur pas si lointain, la terre surpeuplée est malade. Kanopée, jeune femme débrouillarde vit dans la forêt amazonienne interdite d'accès depuis un accident nucléaire. Elle va faire la connaissance de Jean, un génie de l'informatique qui a du fuir la "civilisation" pour des raisons que je ne vous dirai pas... J'ai adoré les camaïeux de vert et de marron, cette jungle est belle, apaisante, VERTE. Pour vous dire franchement, les personnages, je les ai tout d'abord trouvé pas très beau mais ensuite ensuite... Un attachement se fait d'une manière positive pour cette magnifique BD à caractère écologique. Pour un premier album, je dis "Bravo" et je resterai à l'écoute des prochaines oeuvres de cette jeune auteure.

Une jolie fable SF, à savourer à chaque page. Un belle réussite qui, on espère, en apportera d'autres !

"Viande..viande fraîche..."



C'est ce que Neska est la seule à comprendre, la très jeune fille du chef du clan du lière, apprentie appeleuse tombée dans une toile d'araignée.



Aucun de ceux de sa tribu ne semble doué pour comprendre les insectes comme elle le découvre, ceci s'inscrit comme un deuxième mystère à découvrir pour nous lecteurs.



Le premier étant évidemment cet univers de petits hommes vivant en harmonie avec la nature.





Cela nous rappelle des romans jeunesse déja sur le thème, "les Minuscules" de Roald Dahl, "Tobie Lolness" de Timothé De Fombelle.



Le clan du Lierre vit des grâces des escargots.



Nous supposons qu'ils les mangent et vu leur taille, un escargot du coup, cela peut bien nourrir un régiment.



Et c'est d'ailleurs excellent de surcroît au goût( si si, vraiment).



Le problème est qu'il faut être capable de les attirer et c'est ce que font les appeleuses qui connaissent les herbes mélangées qui les font sortir de leur coquille.





Drâme.



La maman de Neska se fait enlevée sur le territoire dit interdit, là où se trouve la matière première, sans avoir eu le temps de prodiguer son savoir.





Neska a vu la créature qui l'a capturé, un immense (un humain normal, quoi). Mais personne ne veut la croire, cela reste de l'ordre des légendes. Nous sourions car la situation est inversée.



C'est astucieux de la part de l'auteure Louise Joor.





Neska est téméraire et contre toute prudence ou autorisation, elle retourne sur les trâces bien bien grandes de l'immense qui est partie avec sa maman.





D'où le triste épisode de l'araignée, car les choses ne se passent pas toujours aussi facilement que prévue sur une mission de secours. Il s'avère parfois qu'il faille aussi se secourir soi-même.





Le déploiement des personnages dans cet univers du tout-petit dans Mère Nature est bien restitué et plein de charme, vraiment.



Les excroissances sur le crâne de ses peuples nous interpèlent sur leurs origines.



Nous croisons dans l'aventure d'autres tribus mais la survie du peuple du lierre sans appeleuse confirmée devient crucial et cela demandera quelques compromis pour survivre à la faim tout en respectant leur autonomie choisie.





Les petits hommes doivent aussi cohabiter avec le monde des insectes à leur taille et la compréhension toute nouvelle de Neska apportera une dimension inédite ( autre que de les manger, c'est certain).



Le chef du clan du Lierre, le papa, est le dernier à pouvoir répondre à ce mystère. Mais le veut-il?





Une aventure qui capte et saisit avec douceur. Une lecture agréable et paisible.

Séduite par l’univers graphique de la BD et du superbe travail de colorisation, je l’ai empruntée sans vraiment m’attarder sur son résumé. Après lecture, je ne peux que vous conseiller de prendre le temps de le lire afin de mieux appréhender la mythologie se cachant derrière cette histoire.



J’ai, pour ma part, apprécié de découvrir le clan du Lierre et la relation qui l’unit aux escargots, animal dont le clan est dépendant. On comprend très vite la nécessité pour ce peuple de trouver une solution à la mort de la femme du chef, une Appeleuse qui permettait de maintenir le contact avec les escargots. L’avenir du clan étant en péril, le chef décide de se rendre avec ses filles, Neska et Siloë, au Marché des coccinelles où il espère trouver une solution.



Tout au long de l’aventure, on suit plus particulièrement Neska qui, contrairement à son père et sa sœur, n’est pas prête à croire la mort de sa mère. Elle espère donc trouver au marché des réponses sur l’enlèvement de sa mère, dont elle a été le témoin, par un Immense, créature dont personne ne semble vouloir croire l’existence. Ses espoirs ne seront pas vraiment satisfaits, mais elle fera, par contre, une découverte capitale pour elle et son peuple. Et si la survie du clan des Lierres n’était pas seulement liée à la formation d’une nouvelle Appeleuse ?



En plus d’une histoire riche qui laisse deviner de nombreuses révélations à venir, j’ai été séduite par l’univers graphique et les illustrations. je lirai donc la suite avec plaisir.
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Neska est la fille du clan du lierre, un petit peuple qui cohabite avec les escargots qui leur fournissent entre autre leurs coquilles pour se loger. Sa mère est l'appeleuse du clan, celle qui fait venir les escargot. mais alors qu'elle emmène Neska en expédition pour la former comme future appeleuse, elle est enlevée. le clan du lierre est en danger. Une jolie fable écologique au graphisme délicat même si les visages sont un peu ratés

L’univers de la forêt avec des personnages miniatures peut sembler déjà vu mais reste peu rencontré en bande dessinée. Ce premier tome est rythmé : on est tout de suite dans l’action avec l’enlèvement de la mère de Neska et on découvre progressivement ce monde au rythme de son initiation. Cette jeune fille un peu rebelle et très têtue est attachante. Les autres personnages sont également convaincants. Tous les ingrédients sont réunis pour faire une bonne bande dessinée d’aventures, qui peut être lue dès 8 ans.
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C'est une BD futuriste, elle parle des excès humains sur la faune et la flore de la planète. Le seul endroit où la nature domine encore est l'Amazonie qui a subit l'explosion d'une centrale nucléaire. Les animaux sont tous irradiés.



Jean qui vient de la ville fuit les "autorités robots" car c'est un escroc informaticien, fait la rencontre de Kanopé. Fille sauvage de père urbain et de mère incivilisée, elle se nourri de cueillette et de chasse. Tous deux vont apprendre à se connaitre et tenter de sauver le monde de la bêtise humaine.



Louise Joor nous plonge dans un univers de science-fiction où des animaux difforme sont naturellement présent. Elle montre aussi que la vie continu et que la nature s'adapte aux erreurs humaines.Dommage que ce soit un one-shot car nous aurions voulu visité plus longtemps cette forêt qui est censé être hostile. Une éventuelle suite aurait été la bienvenue.



Les dessins sont également prenants, on se croirait dans l'histoire à observer les personnages et pénétrer leur intimité. Ils sont aussi très réalistes et la représentation des scènes de chasse montre la splendeur de la nature.

2137 la planète est surpeuplée. Seul l'Amazonie, irradiée suite à une catastrophe nucléaire, reste un havre de liberté.

C'est dans cet étrange éden que vit Kanopé, une jeune femme solitaire et sauvage. Un fugitif va venir bouleverser son existence.

L'idée de départ est originale : la nature préservée grâce aux radiations nucléaire.

Présenté sous forme de tableau naturaliste les mutations génétiques de cette jungle imaginaire deviennent les derniers symboles d'une liberté retrouvée.

Si l'histoire d'amour entre les deux protagonistes est un peu trop attendue le récit de cette rencontre reste drôle et émouvant.

Pour sa première bd Louise Joor nous propose une fable écologique dans un univers vraiment sympa, facile d'accès et qui plaira aux ados.


Lien : https://bibliotheque.brest-m..

2157, Amazonie, seul endroit où la nature se préserve des dégâts causés par la forte population d’Hommes. Une jeune femme « éco-martyr » vivant dans la forêt va rencontrer un homme venu de l’autre côté, là où vivent les humains qui tentent de survivre dans un univers hostile…

Je n’ai pas tellement accroché à cette histoire, pourtant jolie et soutenue par une préface enthousiaste. Je trouve qu’on n’en sait pas assez sur ce qui s’est passé pour en arriver à ce monde-là et donc je ne me suis pas sentie concernée par les enjeux du 22è siècle. Certes les paysages, la verdure et le côté aventure sont plutôt plaisants, mais les actions peinent à embarquer le lecteur. De plus, on ne voit que le point de vue des personnes vivant dans la forêt, mais rien ne filtre sur le monde du dehors, qu’il aurait été intéressant de connaître. En bref, un bel objet avec des illustrations originales, mais un scénario décevant.

Une très chouette BD avec des dessins agréables, pour parler des méfaits de l'humain sur la nature.

Jean rencontre Kanopé qui lui montre la vie sous un autre angle, qui lui ouvre les yeux.

Et va certainement ouvrir les nôtres, aux lecteurs sensibles à ce que pourrait devenir notre monde dans une hypothèse terrible.

A recommander aux amateurs de BD, parce que tout le monde va y trouver son compte, tant en dessin qu'en scénario
Lien : https://youtu.be/ANA5rN9sWYo

Dans cette dystopie, l'Europe est un vaste champ de cultures OGM exploité par la multinationale Diosynta. Une faible part de la population vit de cette nourriture, le reste subit famine et maladies dues aux produits chimiques utilisées intensément par Diosynta.

Adam et Agnès sont deux jeunes cultivateurs de la terre à l'ancienne qui doivent rejoindre Résilience, la résistance contre Diosynta qui veut revenir à une production agricole respectueuse de la Terre. Mais la population est-elle prête à cette idée et surtout Diosynta ne souhaite pas du tout changer son fonctionnement qui lui permet de contrôler la population !

L'idée d'une terre ravagée par les cultures intensives est originale et malheureusement pas si éloignée de la réalité. On ne connaît pas trop l'origine de cet état de fait mais on est face à une dystopie très sombre dominée par une société qui contrôle la production et les Hommes (ça c'est plutôt classique).

La fable écologique n'est pas du tout irritant, au contraire elle sert bien le contexte de désastre écologique et les trois personnages principaux sont plutôt sympathiques.

L'idée est originale, pour le reste on reste classique : une multinationale malfaisante, une résistance pacifiste et une autre violente. le premier tome pose les bases d'une histoire qui peut se révéler fort intéressante... à voir si la suite bonifie ce départ prometteur.

Il n'y a plus de gouvernement. C'est une multinationale qui dirige l'Europe. Les terres sont de vastes champs bourrés d'engrais chimiques et de pesticides. Les communautés urbaines sont à peine plus que des favelas. Deux factions s'opposent à cet état de fait. D'une part, les Enfants de Gaïa sont un groupe armé qui mène une guérilla. D'autre part, les Résilients oeuvrent via la lutte pacifique, préférant l'agriculture biologique et les méthodes naturelles.



Le lecteur va suivre les aventures d'Adam et Agnès, projetés malgré eux dans le camp des Résilients, et précipités de Charybde en Scylla d'abord dans les prisons des Forces de Sécurité Intérieure, puis s'attirant l'inimitié des Enfants de Gaïa. Ils vont tout faire pour embarquer à bord d'un train qui est supposé les mener vers de plus vertes pâtures.



SF environnementaliste, fort proche de réalisations post-apo, le tout est assez efficace, mais peu novateur. Dessin très correct. Le scénario trace sans temps mort, ce qui est plutôt bienvenu (et évite de s'interroger sur les incohérences, les hiatus du récit).

La thématique de cette bande dessinée est dans l'ère du temps, elle illustre une vision post-apocalyptique de la destruction massive et à long terme de l'écosystème naturel. 



Dans une société futuriste, où la technique est arrivée à son apogée, des milliards d'êtres humains se trouvent privés de plantes, d'animaux, et survivent avec de faibles ressources minérales, avec pour seule alimentation des billes de compléments. Dans un territoire en quarantaine, en plein cœur de l'Amazonie, un groupe d'irréductibles révolutionnaires "éco-martyrs" échappe encore à cette folie humaine.  Jean, un homme de la civilisation, y apprendra au détour d'une rencontre surprenante, une leçon d'humanité.



Malgré la thématique intéressante, je trouve les dialogues peu développés et simplistes, les dessins peu travaillés et les couleurs assez banales et déplaisantes. 



Assez déçue de cette lecture au final...

Maintenant que nous connaissons l’existence du Peuple Escargot, Louise Joor prend le temps de nous faire découvrir ses différents clans, leurs forces et leurs faiblesses. De nouveaux personnages font leur apparition et apportent une nouvelle énergie à l’intrigue...



[Chronique complète en cliquant sur le lien]
Lien : http://boumabib.fr/2018/01/1..