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Critiques de Louise Tremblay D`Essiambre (272)
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Les années du silence, tome 1 : La tourmente

En Beauce,au Québec dans les années 40, deux jeunes filles vont devoir vivre des instants de solitude qui restent à vie comme une marque indélébile. Cela va signer la fin de leur insouciance. Il s'agit d'une grossesse non désirée menée jusqu'à terme. Vue les circonstances, elles vont le vivre de façon différente l'une de l'autre Elles vont vivre avec leurs secrets à cause des craintes de la religion et des racontards.

C'est raconté avec l'accent et le patois québécois.

Préparez vous ,vous aussi à vivre ces "années de silence " avec Rolande et surtout Cécile.

L'écriture est fluide et agréablement empathique. Ceci m'a fait dévorer ce livre . Seul petit bémol, je suis déçue par la fin.

Je vais quand même me précipiter vers la suite .

J'ai l'accent québécois qui me reste dans la tête.



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Les soeurs Deblois, tome 1 : Charlotte

"Charlotte" , le premier tome d'une saga familiale québecoise débute en 1928 avec Charlotte, l'ainée de la famille Deblois.

Raymond , le père, exerce le métier de notaire. Il aime beaucoup ses enfants mais doit composer sans cesse avec sa femme, Blanche, victime de migraines, de différents maux. Ma foi, cela peut arriver d'avoir une constitution délicate. La santé est un trésor !

Le drame dans cette famille, c'est que la mère règne en tyran sur ses enfants , sur son mari, même si elle les aime.

Elle veut dominer et le salut de Charlotte, l'aînée des filles aurait été d'avoir un père qui tienne tête à sa mère mais ce qu'il peut être lâche et résigné cet homme.

Blanche s'enfonce dans ses maux, met ses enfants en danger à cause des multiples remèdes personnels qu'elle leur fait ingérer. Tout va de mal en pis.

Charlotte se sort de ce guêpier en prenant heureusement de la distance tout en aimant ses proches. Il faut savoir le faire !

Le livre commence d'ailleurs par une lettre qu'elle écrit en 1942, lorsqu'elle part loin de sa famille.

C'est une belle histoire de vie au départ qui présente pas mal de longueurs et de répétitions de mots. Cela occasionne un inconvénient certain. Des pages pour des pages, non !

Cela m'apprendra à lire un livre sur un coup de cœur sans renseignement pris chez mes amies babeliotes ou chez mes chroniqueurs préférés.

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Les héritiers du fleuve - Intégrale, tome 2 : 1..

J'ai beaucoup aimé ces 3ème et 4ème tome de ces héritiers du fleuve. J'ai suivi avec beaucoup de plaisir les joies et les peines des familles Bouchard et Tremblay.

La seule chose que j'ai regretté dans le récit, c'est le manque de dialogues savoureux avec leur patois québécois très imagé comme dans les romans de Michel David.
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Les années du silence, tome 1 : La tourmente

Voici le premier tome d’une saga. J’ai trouvé celle-ci totalement différente, tout d’abord vous serez dérouté par les dialogues, le patois de Beauce, province de Québec donne une touche étonnante à ce premier volet. Ce patois amène, je trouve un côté chaleureux à ce roman. Puis vient l’histoire de chacun des personnages, ils vivent des situations difficiles voire même terribles, et tout cela fait que l’on s’y attache très rapidement et avec beaucoup de force.

A une époque où le « qu’en-dira t-on » est très important, n’oublions pas que nous sommes en pleine période de Seconde Guerre Mondiale, dans un petit village proche de Québec, certaines décisions, situations nous feraient bondir d’effroi aujourd’hui, mais dans ces temps incertains, tout cela semblait être le plus judicieux. Nous assistions donc à des souffrances psychologiques très fortes.

Le titre « Dans la tourmente », vous donne donc le ton de ce roman, mais ce qu’il ne vous dit pas c’est le plaisir que le lecteur prend à suivre l’évolution de ces personnages.

Des émotions très fortes m’ont submergé, j’ai eu beaucoup d’empathie pour certains, et au final j’ai donc très envie de connaitre la suite de cette histoire.

Je vous invite donc à découvrir vous aussi Cécile, Jérôme, ainsi que leurs familles respectives, et les embûches qui vont venir jalonner leur parcours.
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Mémoires d'un quartier, tome 1 : Laura & Anto..

Quand j'ai commencé ce livre, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire de la famille Lacaille. Tout d'abord, les personnages me semblaient peu sympathiques. Marcel est un mari colérique et brutal avec Bernadette. Evangeline, la mère de Marcel, est assez méchante avec ses petits-enfants et sa bru. Bernadette paraît se soucier très peu des taloches que ses enfants reçoivent de leur grand-mère (Bernadette préfère en parler à Marcel plutôt qu'affronter directement Evangeline). Laura, la fillette de la maison, est très amie avec Francine, l'une de ses voisines, mais les deux petites s'envoient quand même de nombreuses piques. Et Antoine est insignifiant.

Dans de telles conditions, le récit promettait d'être long et assez ennuyant.



Au début, ce fut un peu le cas. Je ne comprenais pas les réactions des différents personnages lors de leurs interactions les uns avec les autres. Je m'énervais sur Bernadette, qui se laisse brutaliser sans rien dire, sur Evangeline qui râle à tout bout de champ. Même me rappeler l'époque de l'action (1954) ne m'aidait pas, et me dire que les moeurs des années cinquante n'étaient pas les mêmes qu'aujourd'hui ne servait qu'à m'agacer encore plus.



Et puis, Adrien est entré en scène. Adrien, c'est le frère aîné de Marcel et le fils préféré d'Evangeline. Il avait quitté Montréal pour combattre lors de la Seconde Guerre mondiale et n'était pas revenu chez lui après cela, préférant suivre jusqu'au Texas une jeune infirmière rencontrée en Europe.

La présence d'Adrien sous le toit d'Evangeline a changé radicalement le caractère de tous les personnages de ce roman qui, du coup, sont devenus bien plus sympathiques : les relations entre Evangeline et Bernadette, notamment, sont devenues beaucoup plus amicales et sereines.

Et bien malgré moi, j'ai commencé à réellement m'intéresser à cette famille Lacaille, aux petites difficultés rencontrées jour après jour, aux commérages, aux petits événements qui animent le quotidien et le rendent plus rose ou plus sombre. Les pages se sont mises à défiler. Je n'ai plus vu le temps passer quand je rejoignais Evangeline et les autres.



La seconde partie, consacrée à Antoine, est donc passée beaucoup plus facilement que celle consacrée à sa grande soeur, Laura. Il faut dire aussi que ce qu'il arrive à Antoine rend la lecture encore plus rapide : je voulais tellement voir quelqu'un venir en aide à ce petit garçon. Je voulais l'entendre révéler son secret à quelqu'un, n'importe qui, et que tout soit fini. Malheureusement, j'ai dû attendre la dernière page, pour cela.



Il y a donc un peu de suspense dans Mémoires d'un quartier. Mais il ne faut pas non plus s'attendre à autant d'action que dans un bon polar : tous les événements qui animent la vie de la famille Lacaille sont bien prévisibles. J'ai deviné la filiation de Charles bien avant que Bernadette y pense (et nous le révèle), j'ai pu prévoir les moindres réactions de Marcel (qui souhaite absolument épater sa mère). Mais les rebondissements sont bien dosés par l'auteur et permettent de retenir l'attention et d'avoir envie de découvrir la suite du récit.



Quand j'ai commencé ce roman, je ne pensais pas avoir envie de découvrir la suite de cete saga familiale. Et pourtant, c'est bien le cas, car j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de ces personnages auxquels j'ai fini par m'attacher.
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Les héritiers du fleuve - Intégrale, tome 1 : 1..

19ème siècle sur les bords du Saint-Laurent.

C'est l'histoire de quatre familles vivant d'un bout à l'autre du fleuve entre 1887 et 1914. Ce sont les destins de Clovis et d'Alexandrine, d'Albert et de Victoire, de Matthieu et d'Emma, de James et de Lysbeth. Ils vivent à la campagne ou en ville, construisent leur foyer, élèvent leurs enfants, vivent, survivent. Des moments de bonheur, mais aussi des drames font partis de leurs destinées. On découvre des personnes qui se sont toujours connues, alors que d'autres se rencontrent au fil des années, puis des amitiés se créent.

Une véritable saga historique captivante et instructive.





Des personnages attachants...

Alexandrine et Clovis vivent à Chalevoix. Alexandrine tient la maison familiale et élève les enfants tandis que Clovis subvient à leurs besoins en travaillant sur le fleuve comme marin. Ils s'aiment comme au premier jour, sont heureux et se contentent de peu. Un rien leur suffit du moment qu'ils se retrouvent tous ensemble.

Victoire et Albert habitent un peu plus loin. Albert a l'âge d'être le père de Victoire, pourtant ils s'aiment et se respectent. Lui, s'occupe de la forge. Elle, voue une véritable passion à la cuisine et la pâtisserie. Ne pouvant avoir d'enfant, Victoire se voue pleinement à son activité.

Emma et Matthieu ont dix enfants et vivent loin de tout et de tous, à la campagne. Matthieu est agriculteur et travaille aux champs. Emma élève leurs enfants. C'est une femme d'une trentaine d'année complètement épuisée par ses grossesses successives. Le couple vit des moments plus difficiles. Emma craint son mari. La flamme ne brille plus. A la maison, on ne rit plus. La vie est bien morose. L'argent manque. La famille et les amis vivent bien trop loin.

Et puis, il y a James, l'irlandais de Montréal. C'est un homme solitaire, travailleur, hanté par la perte de ses parents. C'est au cours de quelques jours de vacances qu'il se lie d'amitié avec tous. Puis, c'est à Montréal qu'il rencontrera Lysbeth, sa femme, celle qui lui permettra de fonder une famille lui aussi.

[...]

Je me suis beaucoup attachée à tous. J'ai aimé faire leur connaissance, me perdre dans leur vie, m'installer à leur table, écouter leurs conversations au coin du feu. Les personnages sont tous attachants. Ils ont des caractères forts. La vie au Québec était rude pour tous les colons venus d'Europe.



Un contexte passionnant...

J'ai terriblement aimé me plonger quelques jours au cœur de cette saga familiale et historique, celle où les femmes enfantent indéfiniment, et où les hommes travaillent sans compter les heures pour subvenir aux besoins des leurs familles. On se mariait jeune. On vivait en ville ou à la campagne, loin des parents et de leur soutien.

Dans le Canada du 19ème siècle, on parle d'agriculture, de terres, de potager. On assiste à l'évolution des villes comme celles de Montréal et de Québec. Il y a le fleuve, celui qui fait vivre, qui fait peur, qui ne cache pas ses dangers. Et il y a la famille, l'amitié que rien n'ébranle.

Nous sommes en 1887, les années défilent, les enfants grandissent, les parents vieillissent jusqu'en 1914, c'est alors le début de la guerre en Europe.



Un roman magnifique,

Coup de cœur !


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Les héritiers du fleuve - Intégrale, tome 1 : 1..

Ce roman raconte la vie quotidienne de plusieurs familles du Quebec de 1887 à 1914.

J'ai suivi avec plaisir les joies, les peines et les espoirs de tous les personnages malgré quelques longueurs.
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Du côté des Laurentides, tome 1 : L'école de rang

Saint-Clément des Laurentides, 1931. Agnès réalise enfin son rêve de devenir institutrice et est donc mutée dans cet hameau bucolique et charmant. Pourtant, si tout en apparence est plaisant, elle va vite déchanter. En effet, elle va résider dans une petite chambre au-dessus de la salle de classe, et à sa grande surprise, celle-ci se trouve dépourvue d’électricité et d’eau courante. Agnès tient bon, puisqu’elle ne sera là que l’espace de quelques mois. Mais voilà, sa famille, son amie Marion, son fiancé Fulbert lui manquent terriblement. Heureusement, tout ne sera pas qu’adversité. Elle fera la rencontre de belles personnes, notamment celle de la famille Théberge.



Ce roman est une véritable pépite de douceur et une parenthèse enchantée le temps de 400 pages. Je ressors vraiment conquise de ce très beau récit qui m’aura fait passer par beaucoup d’émotions. L’auteure aura su maintenir mon intérêt de la première à la dernière ligne.



J’ai été en immersion totale dans ce petit village si particulier. Louise a su créer une espèce de huis-clos, mais est restée toujours dans la bienveillance. J’ai été captivée et j’ai adoré me promener dans les rues de Saint-Clément des Laurentides, accompagnée de personnages touchants et particulièrement gentils.



J’ai été très touchée par les personnages, en particulier par le benjamin de la famille Théberge, Jean-Baptiste. Je l’ai trouvé si attachant et drôle. L’auteure m’a beaucoup touchée dans sa description de cette famille pour qui ce n’est pas toujours facile, mais qui pourtant garde bien en tête la volonté d’aider autrui.



Agnès est attachante à souhait. J’ai été captivée par ses avancées et même si ce n’est pas toujours évident pour elle, que ce soit au niveau de son quotidien comme au niveau de sa famille, elle reste forte et affirmée. Elle ne perd jamais espoir et son optimisme est beau à voir.



Outre le bon moment de lecture que m’a offert Louise, j’ai beaucoup aimé les belles valeurs qu’elle a réussi à véhiculer au travers de son texte. En effet, ici, bienveillance, écoute, générosité et solidarité seront de mise et c’est très touchant de lire une histoire de cet acabit.



La plume est douce et entraînante. C’est vraiment très facile à lire, les pages défilent sans même s’en rendre compte et le tout est d’une grande fluidité. Les chapitres sont peut-être un peu longs et il n’est donc pas forcément évident d’arrêter sa lecture en cours de route. Mais cela n’altère en rien le plaisir de lecture.



Une véritable parenthèse de douceur dans un décor somptueux et dépaysant, le tout accompagné de personnages touchants au possible. Ce roman est une petite gourmandise. Je ne connaissais pas cette auteure et c’est une grande découverte pour ma part. Elle m’a conquise avec son récit et nul doute que je m’essaierai à d’autres de ses romans.
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Histoires de femmes, tome 1 : Eléonore, une f..

J'ai encore le cœur qui sautille de joie tellement je suis heureuse de retrouver la plume de cette auteure. Dès les premières pages, je me suis sentie comme si je revenais à la maison. Je le savais en ouvrant le bouquin que j'en ressortirais avec le sourire aux lèvres. Lire Louise Tremblay D'Essiambre, c'est toujours une valeur sûre.



Quel plaisir de retrouver cette époque de notre Québec où les gens prenaient le temps de s'asseoir pour discuter autour d'une tasse de thé! C'est également l'époque où les familles se soutenaient dans les épreuves. Malgré tout, nous remarquons que malgré les années, certaines choses ne changent pas. Je pense en particulier à la famille de Marion. Encore aujourd'hui combien d'enfants vivent dans la pauvreté, car ils se retrouvent dans une famille dysfonctionnelle?



D'ailleurs, les parents de Marion sont profondément détestables! Heureusement qu'Éléonore est là pour apporter un peu de soleil dans la vie de Marion. Cette jeune fille ne manque pas de courage et détermination alors qu'elle n'est âgée que de treize ans. J'ai particulièrement été touchée par le personnage d'Éléonore. Une femme qui sait écouter et qui a un cœur immense. La relation entre elles est vraiment touchante!



Vous le savez déjà, j'ai adoré la famille Lafrance. D'ailleurs, dans cette nouvelle saga, Irénée est toujours aussi irascible, le caractère d'Agnès est flamboyant et Félicité semble prendre certains mauvais plis d'Irénée, mais elle reste la femme au grand cœur que l'on connaît bien. Une femme dont je sens qu'il y a certains mystères qui l'entourent... J'ai bien hâte de lire ce deuxième tome qui lui sera dédié. Vraiment trop hâte!


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Les années du silence, tome 2 : Les chemins d..

Je vous ai parlé il y a quelques semaines de la première partie de cette saga: Dans la tourmente.



https://livresque78.wordpress.com/2016/12/03/dans-la-tourmente-tome-1-les-annees-du-silence-louise-tremblay-dessiambre/



La suite nous embarque directement au Canada car nous connaissons les personnages, leurs histoires, le voyage démarre. Le temps est passé , ils ont vieilli, créés ou agrandi leur famille. Mais les difficultés jalonnent toujours leur chemin, les encombres ne sont plus les mêmes car l’époque et les mœurs ont changé.



Heureusement, les plus âgés, les plus sages, ceux qui ont vécu veillent sur les plus jeunes, ils sont là pour les guider et leur montrer le chemin.



Toujours énormément d’émotions, des moments et décisions difficiles, mais surtout beaucoup d’amour.
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Les héritiers du fleuve - Intégrale, tome 1 : 1..

La vie quotidienne de plusieurs familles du Canada français à la fin du 19e siècle et au début du 20e.



En général, avec ce genre d’intégrale, je fais une pause entre les tomes, histoire de ne pas saturer. Ici j’ai tout lu à la suite, pour la mauvaise raison que je ne crois pas que je l’aurais reprise un jour si je l’avais mise de côté. J’espérais qu’en suivant la génération suivante, ça deviendrait plus intéressant. ça n’a pas vraiment été le cas, déjà parce qu’on ne suit pas vraiment cette nouvelle génération.



J’avais choisi ce livre pour son contexte du Canada français et la période historique dans laquelle il se déroule. J’espérais découvrir un peu le pays et ses paysages, apprendre quelques éléments de son Histoire. En fait, le fleuve mentionné dans le titre est pratiquement anecdotique. Les personnages vivent sur ses rives et c’est à peu près tout. Les paysages sont rarement décrits et le contexte historique est à peine abordé.



On suit plusieurs familles dans leur quotidien et leurs préoccupations, à une époque où la vie n’était pas vraiment facile. Ce qui aurait pu être intéressant et d’ailleurs certains points concernant la condition des femmes à l’époque sont abordés. Le problème que j’ai eu, c’est que j’ai trouvé les personnages antipathiques et mesquins au mieux, parfaitement insupportables au pire. Je ne me suis attachée à aucun d’entre eux et j’avais envie de frapper certains avec ma chaussure (l’effet J’ai ramassé une célébrité dans la rue? 😆 ).



La plume de l’autrice est plutôt agréable, les pages se tournent facilement et les chapitres défilent sans problème. J’ai été un peu gênée par contre par le langage employé dans les dialogues, qui mélange le parlé « patois » et la langue soutenue et ne sonne donc pas très naturel à mon avis.



Je crois que tout bêtement, je ne suis pas la cible de ce genre de livres dits « féminins ». Il y manque un approfondissement du contexte (à quoi bon aller au Canada au 19e siècle, si pratiquement tout ce qu’on en apprend, c’est que les gens vivent au bord d’un fleuve et travaillent dur, sans qu’on sache vraiment non plus à quoi), une description des changements inhérents à l’époque et une critique de la société (on mentionne la condition difficile des femmes sans réellement développer leurs sentiments à cet égard ou alors de façon anecdotique). Au final, j’ai trouvé qu’il ne se passait pas grand chose. D’ailleurs, quand l’autrice fait un bond de plusieurs années dans le temps, c’est comme si elle s’était contentée d’aller au lendemain. Les enfants grandissent et c’est tout. Ce qui est d’autant plus dommage que ce tome se termine là où ça pourrait devenir plus intéressant.



Une déception, la 2e avec un livre traitant de ce sujet*. Si vous connaissez des titres qui pourraient me plaire davantage sur ce même thème, ça m’intéresse, vous savez quoi faire dans les commentaires 😉 Je ne vous conseille pas vraiment celui-ci, à moins que vous cherchiez une lecture facile à faire dans le genre saga familiale qui ne demande pas un gros investissement.

(...)
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Histoires de femmes, tome 4 : Agnès, une femm..

Étant donné que c'est la fin de cette saga, j'ai décidé de savourer ce dernier tome en prenant mon temps pour le lire et ainsi garder les personnages à mes côtés le plus longtemps possible. Et ce ne fut pas facile, car j'étais tellement captivée que j'aurais bien pu lire ce roman au cours d'une seule journée. Mais là, voilà c'est la fin et je vais réellement devoir faire mon deuil de tous ces personnages.



Après avoir découvert la plume de cette auteure avec la saga Une simple histoire d'amour et d'avoir succombé au charme des personnages, j'étais aux anges lorsque l'auteure nous est revenue avec Histoires de femmes puisque ces personnages tant aimés étaient présents au sein de cette nouvelle saga. Et je n'ai eu aucune difficulté à adhérer aux nouveaux personnages qui sont arrivés. Comment faire autrement puisqu'ils sont si attachants?



Après avoir finalement lu deux sagas de Louise Tremblay D'Essiambre, il est plus qu'évident que j'adore la plume de cette auteure. Elle est si fluide que les pages défilent à une vitesse incroyable sans qu'on s'en rende réellement compte. C'est un peu comme si nous étions en grande conversation avec les personnages. Et puis, ce qu'ils vivent est si réel et proche de notre quotidien que l'on ne peut faire autrement que faire partie prenante à leurs aventures.



Ce dernier tome aura su me faire tirer quelques larmes... ce vieux malcommode d'Irénée m'a fait tellement enragé au cours de la saga Une simple histoire d'amour, mais au cours de cette saga-ci, je l'ai trouvé métamorphosé, plus humain, et puis finalement, je n'ai pu faire autrement que m'attacher à lui.



Bref, c'est avec tristesse que je quitte tous ces personnages. Ce dernier tome signe encore une fois un coup de cœur et qu'est-ce que je vais m'ennuyer! N'empêche que je suis déjà curieuse de lire la prochaine saga de cette auteure. Elle a le don de nous attirer dans ses filets en nous laissant sur quelques indices de ce que sera son prochain récit...


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Histoires de femmes, tome 1 : Eléonore, une f..



Ecouter un roman de Louise Tremblay d'Essiambre, c'est toujours la certitude d'être immergé dans le cœur canadien et dans le cœur des hommes. Surtout quand la lectrice possède cet inimitable accent qui rend l'ensemble encore plus immersif.



Cette fois, l'autrice nous emmène au milieu des années 20, dans les cuisines d'un manoir, où la jeune Marion, à peine 13 ans, vient de se faire embaucher comme marmiton. Aux côtés de la cuisinière, Eléonore Légaré, elle apprendra bien vite qu'elle peut, elle aussi, prétendre à une vie pleine et riche. Il faut dire que chez les Couturier, les parents sont assez infâmes et que la vie n'était pas rose. Alors, même si elle doit rendre tout l'argent qu'elle gagne, Marion est heureuse, s'attachant de plus en plus à Eléonore et découvrant que les relations humaines bienveillantes sont un véritable trésor.



Comme d'habitude avec l'autrice, on entre tout de suite dans le roman et dans l'intimité des personnages auxquels on s'attache en quelques pages. Pour ce premier tome d'une quadrilogie, le contexte historique est encore calme; point de guerre en cours et le crash boursier n'est pas encore pour tout de suite. Après la première moitié du roman, une troisième famille s'ajoutera aux Couturier et aux O'Gallagher (les propriétaires du manoir):les Lafrance, croisés lors des vacances d'été. L'autrice met en lumière des personnages très réalistes, la plupart bienveillants et chacun en prise avec sa propre histoire.

Les romans de Louise Tremblay d'Essiambre, ce sont souvent des odes à la famille et à l'amitié. Ici aussi, même si la famille est plus celle du cœur que celle du sang.



On sent que l'autrice vit vraiment avec ses personnages tout au long de l'écriture. Ce qui donne un roman qui sonne juste à chaque instant, des familles que l'on voudrait côtoyer, des instants d'amitié que l'on voudrait partager, des paysages que l'on voudrait admirer "en vrai". Bref, encore une fois, Louise Tremblay d'Essiambre nous ouvre une saga familiale qui va nous réjouir assurément.

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Les héritiers du fleuve - Intégrale, tome 2 : 1..

J’ai enchainé le second tome dans la foulée du premier afin d’avoir toujours bien présent en mémoire les personnages et leurs vécus.



L’histoire s’attarde plus sur la vie de la seconde génération, certains rentrent de la guerre, d’autres affrontent la grande crise.

Le conflit des générations est bien présent dans ce second tome, les jeunes veulent évoluer avec leur temps et les anciens veulent rester dans le passé et ne pas voir que le monde bouge.



Un roman tout aussi prenant et intéressant, le récit ne s’essouffle pas.



J’ai trouvé sympa les petits intermèdes de l’auteur par-ci par-là pour nous faire part de son état d’esprit au moment de l’écriture, elle nous confie que ce sont ses personnages qui la guident et non l’inverse.



Une auteure que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.

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Du côté des Laurentides, tome 1 : L'école de rang

Lorsque j’ai terminé la saga Histoires de femmes, j’étais triste de quitter les personnages mais j’étais également curieuse de lire la prochaine saga de cette auteure. Mais en lisant le synopsis de ce premier tome, l’auteure a su encore une fois me surprendre! Eh oui l’auteure nous revient avec les personnages que j’aime tant!



Ce fut également un réel plaisir de retrouver la plume de cette auteure. Elle est si fluide et dynamique que l’on se plonge facilement au sein de cette époque. Plus rien n’a d’importance autour et les pages défilent à vive allure. La fin arrive bien trop rapidement.



Cette fois-ci, l’auteure a choisi de mettre en scène notre belle Agnès au cœur tendre. Tout au long de ma lecture, j’étais captivée mais je ressentais un certain malaise. La peur était au rendez-vous. Cette crainte n’était pas sans raison. L’auteure aborde un sujet assez délicat. Et elle le fait avec respect et sans jugement, ce qui n’est pas donné à tous les auteurs de pouvoir le faire avec autant de doigté. Malgré tout c’est tragique et cela ne peut me laisser insensible!



Mais au-delà de cet élément tragique, il y a également beaucoup de joie qui parsème le roman et l’on doit cela essentiellement au petit Jean-Baptiste. Quel gamin incroyable! Il m’a fait sourire plus d’une fois et ses répliques permettent d’alléger l’ambiance qui entoure nos protagonistes. Il est tout simplement adorable et je me suis attachée à lui.



J’ai également apprécié le personnage d’Honorine, la mère de Jean-Baptiste. Une femme douce, compréhensive et qui a un grand cœur. L’amitié qui se développe entre elle et Agnès est attendrissante.



Et puis, c’est toujours un plaisir de retrouver les personnages des sagas précédentes dont Marion, Fulbert et la famille Lafrance. Bref, je dois avouer que j’ai bien hâte de lire la suite pour voir l’évolution des personnages dont celui de Juliana, la sœur de Jean-Baptiste!


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Histoires de femmes, tome 3 : Marion, une f..



Nous retrouvons les familles O'Gallagher et Lafrance ainsi que Marion, Agnès, Eleonore, Félicité, Fulbert et les autres à la veille du crash boursier en 1929.



Toujours en mode audio, pour le charme de l'accent québécois de la lectrice, je me suis retrouvée au Canada dès les premiers mots. Comme à son habitude, l'autrice parle de ses personnages, dans ses notes de début et de fin d'ouvrage, comme si elle parlait d'amis bien réels. Et c'est là toute la force de sa plume puisque ses personnages sont tellement réalistes et tellement ancrés dans le quotidien ordinaire qu'ils pourraient bien avoir vraiment vécu.

Comme les autres tomes de cette quadrilogie, rien de bien spectaculaire dans l'intrigue. Même les jeudi et lundi noirs n'ont pas fondamentalement ébranlé l'équilibre des familles en présence. Ce fut plus de l'ordre de l'anecdote, ce qui m'a vraiment surprise, voire déçue car ça n'a fait que renforcer l'aspect très lisse de l'ensemble.

Je démarre tout de suite le quatrième et dernier tome, histoire de ne pas perdre le fil et surtout très curieuse de voir comment l'autrice va sceller le destin de tout ce petit monde.
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Les années du silence, tome 1 : La tourmente

Ce premier tome des Années du silence renferme deux parties bien distinctes : La tourmente et La délivrance. Ces deux titres nous donnent immédiatement une idée de ce qui nous attend. D’un côté, nous faisons la rencontre de Cécile, dix huit ans, enceinte de Jérôme, l’amour de sa vie. De l’autre, nous rencontrons Rolande, treize ans, enceinte également mais d’une toute autre manière. Le lecteur suit l’évolution de leurs deux grossesses jusqu’au point de non-retour, jusqu’à la vie décide de ce qui les attend par la suite.

En commençant ce roman, je pensais très honnêtement ne pas aimer. Je trouvais le récit un peu lent et le langage un peu déroutant (c’est une sacrée expérience de lire du patois retranscrit !). Ce fut mon ressenti durant une dizaine de pages, mon impression ayant changé du tout au tout une fois complètement immergée dans l’univers de Cécile et Rolande. J’ai aimé profondément ce roman, au point que les larmes me sont venues aux yeux à plusieurs reprises. Il est impossible de rester insensible en lisant ce roman.

Nous sommes dans les années 40 au début du roman et les mœurs sont différentes des nôtres actuellement. La condition de la femme, non-libre de ses choix, m’a particulièrement touchée. On sent les femmes de ce livre sous le joug des hommes, au départ. C’est accablant puisque les décisions qui leur sont imposées changent parfois considérablement leur vie, au point d’ancrer en elles de profondes blessures qui ne cicatriseront peut-être jamais. Ce qui m’a le plus chamboulée, le plus énervée réellement, ce sont les religieuses des établissements (orphelinats, hôpitaux) coincées dans leurs préjugées, dans leur vision étriquée du monde. Elles traînent un air de dédain qui juge sans savoir. Ce qui m’a exaspérée (et le mot est faible), c’est qu’elles ne cherchent pas à aider leurs prochains (elles les blessent même parfois volontairement), elles sont simplement dans une optique de jugement strict. J’étais choquée de leur attitude vis-à-vis de Rolande, enceinte à treize ans, qui à leurs yeux ne peut être qu’une « trainée » pour se retrouver dans cet état. Aucune autre alternative n’est possible selon ces religieuses. (En écrivant tout cela, je sens l’irritation me gagner encore une fois !)

J’ai aimé le personnage de Cécile que l’on suit de la première page à la dernière. C’est un personnage sensible, doux, que l’on souhaite protéger du monde. Elle a une aura qui la rend magnifique à nos yeux. Pourtant, la vie est rude à son égard et le malheur frappe souvent à sa porte. L’injustice l’assaille réellement de toute part. Rien ne se passe comme prévu pour Cécile et c’est ce qui chagrine fortement le lecteur.

Rolande est le personnage qui m’a le plus marquée de tous. Elle est une enfant, elle a un visage ingrat, elle est heureuse, elle est débrouillarde, la voilà telle qu’on la connaît au départ. Son changement est imminent, elle est enceinte pour une raison abominable. Une raison qui transcende d’horreur. Rolande a besoin d’aide, a besoin de réconfort mais personne n’est pas là pour elle et je peux le dire, j’ai essuyé plus d’une larme pour elle. Le rejet de sa mère, le dégoût des religieuses, la violence qui s’immisce dans le comportement de notre Rolande qui ne sait plus rien gérer, tout cela m’a bouleversée au plus haut point. J’ai rarement été si émotive, si sensible à la condition d’un personnage de fiction. Rolande est mon personnage préféré.

Les thèmes s’entremêlent dans Les années du silence. La mort et le deuil sont très présents, sources d’émotions vives pour nos personnages autant que pour nous. L’injustice est quelque chose qui revient souvent hanter notre esprit de lecteur passionné. Néanmoins, le thème le plus remarquable est l’Absence. L’absence régit tout le roman. Cécile passe sa vie à attendre, soumise à l’Absence généralisée. Et c’est bien connu, l’absence provoque le manque et le silence. Le manque devient pathologique chez certains personnages, le silence devient loi dans l’univers crée par Louise Tremblay d’Essiambre. Le roman porte si bien son titre. Du silence découlant de la mort, de l’absence ou tout simplement du refus et/ou manque de communication, tout s’articule autour de cet état.

En conclusion, j’avoue avoir pris mon temps pour me délecter de ce roman qui est terriblement fort en émotion. Je redoutais de le terminer tant je m’étais impliquée dans la vie des personnages de Louise Tremblay d’Essiambre. C’est incroyable comme les personnages de ce roman ont la faculté de nous émouvoir. Ce livre fait partie de ceux qui m’ont le plus touchée dans ma vie, il est extrêmement bien mené, juste, sensible. En ouvrant Les années du silence, c’est une explosion d’émotions qui nous jaillit au visage.


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Les années du silence, tome 1 : La tourmente

Les années du silence, ma première lecture en tant que lectrice Charleston, fut une expérience intense. Jamais un livre ne m’a autant fait pleurer, bouleversée et brisé le cœur.



Le roman relate la destinée de deux femmes Rolande et Cécile, deux âmes brisées par la vie. Un point commun, leurs grossesses accidentelles qui viennent bouleverser un quotidien déjà pénible. Pour elles, plus rien ne sera plus jamais comme avant. Le lecteur suivra, avec beaucoup d’émotion, leur descente aux enfers, leurs rencontres, leurs peines et rares joies.



Lire Les années du silence, c’est vivre avec des personnages que l’on a envie de consoler, on a surtout envie de pleurer avec eux mais aussi pour eux. On prie pour conjurer ce silence qui fragmente leur vie et qui tourmente leurs cœurs. Nos larmes coulent pour tenter de supporter les souffrances de Rolande et de Cécile.



La plume de Louise Tremblay d’Essiambre est agréable à lire et riche en émotion. Les mots du roman sont puissants et traduisent à la perfection la profonde tourmente qui émane de ce texte. On peut être déconcerté par les dialogues qui sont en Québécois mais on s’y habitude très vite. Cette langue ne nous est plus étrangère, elle devient comme une marque de fabrique, une caractéristique de l’univers particulier de cette œuvre. Toutefois, les dialogues ont été adaptés pour le public français, il n’y aura donc pas de soucis de compréhension.



Les personnages du roman sont tellement réalistes que l’on se demande s’ils ont réellement existé. Ils évoluent au sein d’une époque qui n’offrait pas beaucoup de possibilités aux femmes, elles devaient se taire et accepter leurs conditions même si cela les obligeaient à renoncer à elles-mêmes. A travers les pages, on sent que nos deux personnages subissent leurs vies au lieu de les vivre pleinement. Leurs choix, si l’on peut réellement parler de choix, sont dictés par la nécessité de respecter les apparences.



Les années du silence est un roman d’une puissance à faire couler les larmes des cœurs les plus endurcis. L’histoire poignante de Rolande obligée de porter le poids d’un drame familial qui a brisé son âme en mille morceaux et de Cécile, qui se battait chaque jour pour avoir le droit d’être femme, d’être mère. Toutes les deux se battaient pour avoir le droit à l’amour.



Les années du silence est un magnifique coup de cœur qui m’a bouleversée au plus profond de mon âme. Une histoire d’amour et de silence qui tisse sa toile à travers les années qui passent.
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Mémoires d'un quartier, tome 1 : Laura

J'ignore quand j'avais débuté ma lecture, mais je me souviens que j'avais dû le poser, non par manque d'intérêt, mais par manque de temps! Alors, ce fut avec plaisir que je l'ai repris dernièrement. Certains trouveront peut-être qu'il y a des passages qui traînent parfois en longueur, certains seront détournés par l'usage du joual, mais cela est grandement nécessaire pour se laisser imprégner par les différents personnages de la famille de Laura. Et aussi, il ne faut pas que j'oublie de vous dire que j'aurais aimé que Laura prenne plus de place dans ce tome puisque c'est elle en sous-titre. J'ai eu l'impression que ce tome était davantage centré sur Évangéline, mais c'est loin de m'avoir déplu. Les personnages sont attachants, réalistes et leurs agissements reflètent bien la mentalité de l'époque. Bref, une belle façon de débuter cette saga qui semble devenir la plus prolifique de l'auteure! À me donner le goût de la poursuivre!
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Histoires de femmes, tome 4 : Agnès, une femm..



Dernier tome de la quadrilogie consacrée aux familles O'Gallagher et Lafrance.

Même si le titre de cet opus met Agnès en lumière, j'ai regretté qu'elle soit si peu présente dans l'histoire.

Fidèle au reste de la série, ce volume est assez lisse, le temps passe lentement et c'est presque plus une question d'ambiance que d'intrigue.



Comme d'habitude c'est une lecture sympathique et emplie de bienveillance mais il m'a manqué quelque chose pour que je m'en souvienne encore d'ici quelques mois. C'était une tranche de vie, mais j'ai l'impression que l'autrice n'a pas fermé toutes les portes qu'elle avait ouvertes. Quelques romances ont émaillé ce dernier tome, un peu sans doute pour conclure sur un "tout est bien qui finit bien" malgré la disparition d'un des personnages.

Petite déception donc sur la manière dont l'autrice à conclu sans vraiment conclure.
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