Luc Turlan

J'avais découvert cet auteur lors de vacances en Charente maritime où il dédicacé ses livres, j'avais pris le mystère de Fort Boyard que j'avais trouvé super. Alors c'est avec grand plaisir que je me suis lancé dans ce nouveau livre, et je n'ai vraiment pas été déçue. Pour un livre pour enfants, celui là est vraiment super. Il sensibilise les petits par rapport à la pollution et à l'entre-aide.

Je trouve que cet auteur sait vraiment bien raconter des histoires pour enfants. Sans que ça tombe dans le déjà vu.

L'histoire montre aux enfants que si l'on s'entre aide, on peux tout faire. Même faire revoler un oiseau blessé.

En un mot, j'ai adoré.

De très belle facture, cet album est d'un format plutôt très agréable. Ni trop grand (trop encombrant et peu facile à lire ou à ranger dans sa bibliothèque), ni trop petit (illustrations qui ont la bonne taille pour attirer l'œil du jeune lecteur qu'il sache lire ou pas encore).

Son prix, 14€ le place dans la fourchette moyenne des ouvrage de qualité, parfait à offrir aux petits lecteurs en herbe.

La couverture glacée et cartonnée est solide. Cet ouvrage résistera à maintes manipulations et lectures.

Le papier est épais, doux au toucher, agréable.



Pour en revenir aux illustrations, elles sont fort belles, grandes, occupent bien l'espace, très colorées et accompagnent le lecteur (grand ou petit).



Le texte est plaisant, invite aux voyages dans belles régions de France avec ici l'évocation de plusieurs d'entre elles ici ou là. L'air de rien, l'enfant peut se rendre compte de la diversité de chacune et deviner que ce ne sont là que quelques exemples.

Un peu de magie, de la gourmandise, des personnages attachants, un soupçon de bons sentiments avec un message à caractère écologique (on apprend très tôt les bons gestes), voilà un cocktail qui fonctionne très bien. Un juste dosage de chaque élément rend le tout très digeste.

Le vocabulaire est recherché sans être trop complexe. Il invite lui aussi à aller de l'avant, à aider le jeune lecteur à éveiller et augmenter ses capacités en la matière.



Un excellent ouvrage qui se termine par la recette de la brioche vendéenne car après avoir nourrit leurs têtes et vécut moult aventures, nos enfants auront certainement un petit creux !
Lien : http://espace-temps-libre.bl..

Crapoto et la broche vendéenne est un album pour enfants. Un groupe d'animaux part enquêter suite à la découverte d'un appel au secours trouvé dans une brioche.

Cet album est très sympathique, il met en avant un terroir et une région, permet de glisser un message pour la nature sans sombrer dans le mélo ni dans le trop appuyé comme cela peut être le cas parfois. Le nom de la maison d'édition "Petit geste" prend tout son sens à la lecture de ce livre.

J'ai maintenant très envie de lire et de partager avec ma fille de 5 ans les autres livres de la collection dont les titres laisse a penser que l'on va visiter une autre région de France.

Un porcelet, de la brioche, la Vendée et "tout un pan de sa culture" (sic), une autoroute qui menace de détruire un écosystème. Quatre bonnes raisons pour lorgner sur cet album jeunesse lors du dernier Masse Critique Babelio.



Le cochon Crapoto s'étrangle en dégustant sa brioche vendéenne : il trouve un SOS-papier au milieu d'une tranche. "Au secours, nous sommes menacés d'expulsion ! Aidez-nous !" En route pour l'aventure dans l'idée de contrer les plans du génie civil.



Une bonne idée écolo, au départ, qui n'est pas sans rappeler la polémique actuelle autour du deuxième Aéroport nantais (on reste dans la région). Hélas, le sujet est traité de manière superficielle, même pour des petits. Le débat reste mou et consensuel entre l'utilité du développement autoroutier et ses dégâts - qui ne sont pas expliqués. La solution trouvée par les animaux de l'histoire me paraît en outre très discutable : dévier le tracé - c'est ce que font tous ceux qui ont un pouvoir local. En gros : l'autoroute, oui, c'est génial... mais à plusieurs kilomètres de mon pré carré, et tant pis pour les autres.



Graphisme (trait, couleur) et texte m'ont semblé désuets, proches de ceux des albums que j'ai lus enfant, dans les années 70. Quant au "pan de la culture vendéenne" annoncé, à part la brioche (attention, pur délice, goût inimitable), le nom 'Ventrachou', le baudet et le broyé du Poitou et... le Puy-du-Fou que tout le monde connaît, je ne l'ai pas trouvé... J'osais espérer quelques mots de patois*, entre autres spécialités locales.



--- Je remercie Babelio et Geste Editions pour cet album.



* un peu de patois vendéen : bouiner, bouziner, rouziner, jaille, ramasse-bourrier, buffer, zire, o, mouiller, moton, guené (le plus souvent précédé de "tout"), to quo peute, veurnusser, since, sigueunailler, zag, acrapouni, pinnette, pochon, souillarde... (traductions ici : http://dico.troospeanet.fr/ )

L'histoire est celle d'amis aussi différents que possible qui se retrouvent autour d'un oiseau blessé et qui essaient de lui porter secours.



J'ai trouvé que c'était vraiment un très bel album, avec des dessins superbes, vraiment très très beaux .

L'histoire est sympathique et véhicule de belles valeurs sur l'entraide, la solidarité, la protection de l'environnement et le recyclage. Il encourage la créativité, le respect de chacun et l'imagination.



Les personnages sont attachants, en particulier Bébert,le bernard l'ermite, un grand bricoleur qui grâce à ses inventions parvient à se déplacer aussi vite qu'un lapin ( a vélo qui plus est le lapin !).

Lien : http://www.gesteditions.com/..

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La pêche extraordinaire, une aventure de Martin de Luc Turlan et Camille Magnanon, Geste éditions

Martin est gardien de phare, il décide, un matin ensoleillé, d'aller pêcher, mais malheureusement sa pêche est loin d'être miraculeuse, à chaque fois, au lieu de sortir un poisson, il sort de l'eau un détritus différent...

Petite histoire pour dénoncer la pollution de mer, j'avoue que si j'ai trouvé le dessin mignon et le texte marrant, Martin ne parle qu'en rimes, cette histoire ne me laissera pas un souvenir impérissable, le propos écologique est asséné avec de trop gros sabots.

A réserver donc aux tout petits.

Complément de critique, spécial animation :

Par une belle matinée, Martin décide d'aller à la pêche et d'attraper le plus gros poisson, nom d'un mouton ! Mais du haut de son phare, il n'attrape qu'un godillot gondolé, nom d'un moulinet ! Bien installé sur son balcon, c'est une grosse gamelle cabossée qu'il sort de l'eau, nom d'un cabillaud ! Du rez-de-chaussée, c'est un vieil accordéon dégonflé qui remonte à la surface, nom d'une barcasse... Même camouflé au milieu des roseaux, il ne pêche que des objets divers. Alors il prend sa barque, mais sous l'énormité de ce qui s'accroche à sa ligne, il se retrouve au creux des vagues. Voulant en avoir le cœur net, il nage vers le fond et découvre le pot au rose... Loin de se mettre en colère, il va se faire un ami et décider de l'aider dans sa quête : rendre au fond marin son vrai visage, sa belle nature... nom d'une couverture, parce qu'après une telle journée, il n'a plus qu'à aller se coucher...

Mon avis : Je viens de tenter cet album en animation pour trois classes de primaire (cours préparatoire et cours élémentaire première année) dont une s'apprête à partir en classe de mer la semaine prochaine et une autre travaille actuellement sur "la pollution et comment favoriser le respect de l'environnement". Les enfants accrochent bien avec l'histoire ; comme je m'y attendais les "nom d'un bigorneau", "nom d'un sapajou" et autres les font très vite réagir : on sent qu'ils attendent le suivant avec impatience et qu'ils aimeraient pouvoir anticiper en le trouvant eux-mêmes. A la fin de la lecture, nous prenons toujours cinq minutes pour qu'ils puissent échanger leurs impressions. J'ai pu constater qu'ils aiment l'histoire, qu'ils admirent les illustrations mais aussi qu'ils comprennent très bien le message qui leur est adressé.

Public : à partir de six - sept ans.

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio et j'en suis ravie.

La couverture tout d'abord est très jolie, j'aime beaucoup les tons bleus.

Les illustrations sont adéquats avec la thématique du livre à savoir la pollution marine et l'impact écologique de l'homme sur celle ci. Martin, le héros, est joliment crayonné derrière les deux couvertures et il se révèle être très attachant, surtout qu'il est accompagné d'un fort joli chat et rencontre divers animaux. Les couleurs sont douces.

L'histoire est bien structuré. Chaque paragraphe est ponctué de rimes qui devraient faire rire les enfants! Le message écologique passe parfaitement bien, il n'est pas culpabilisant mais amorce des solutions écologiques.

Une belle découverte!

A conseiller à partir de six ans.

Par une belle matinée, Martin décide d'aller à la pêche et d'attraper le plus gros poisson, nom d'un mouton ! Mais du haut de son phare, il n'attrape qu'un godillot gondolé, nom d'un moulinet ! Bien installé sur son balcon, c'est une grosse gamelle cabossée qu'il sort de l'eau, nom d'un cabillaud ! Du rez-de-chaussée, c'est un vieil accordéon dégonflé qui remonte à la surface, nom d'une barcasse... Même camouflé au milieu des roseaux, il ne pêche que des objets divers. Alors il prend sa barque, mais sous l'énormité de ce qui s'accroche à sa ligne, il se retrouve au creux des vagues. Voulant en avoir le cœur net, il nage vers le fond et découvre le pot au rose... Loin de se mettre en colère, il va se faire un ami et décider de l'aider dans sa quête : rendre au fond marin son vrai visage, sa belle nature... nom d'une couverture, parce qu'après une telle journée, il n'a plus qu'à aller se coucher...

Mon avis : Je tiens tout d'abord à remercier la dernière édition de Masse Critique et les éditions Geste pour cette belle découverte que je partage avec vous aujourd'hui. Bien sûr, je m'étais portée volontaire pour recevoir cet album et le chroniquer, mais cela expose aussi au risque d'une éventuelle déception. Ici, nous sommes loin du compte. C'est toujours avec une certaine excitation, teintée d'une légère pointe d'appréhension, que j'ouvre un colis contenant un livre : je me connais, c'est dès le premier regard que naît -ou non- l'envie de m'y plonger... "La pêche extraordinaire" glisse hors de son emballage, révélant la couverture, et c'est d'emblée le plaisir des yeux ! Un paysage marin où prédominent les nuances de bleus avec, en deuxième plan, une île verdoyante ne contenant qu'un phare joliment stylisé. Des oiseaux tout mignons regardent du ciel un petit garçon bien sympathique qui pêche de sa barque, accompagné de son chat. L'histoire dénonce les ravages causés par tout ce que les hommes rejettent au mépris des fonds marins, de leur faune et de leur flore. Elle dit aussi à quel point chacun y trouverait son compte si tous faisaient un tout petit effort. Tout au long du texte, Martin ponctue ses phrases de ces fameux "Nom d'un ..." dont mes petits lecteurs sont friands jusque dans la cour de récréation. Les illustrations à l'acrylique, tout en rondeur et en douceur, de Camille Magnanon portent magnifiquement l'histoire et fourmillent de détails qui nous font fondre (ex : ses escargots). En règle générale, j'offre les ouvrages qui me sont confiés par les masses critiques à la médiathèque où je travaille... Cette fois-ci, je le ferai un peu comme Whoopi Goldberg quand elle remet le chèque aux œuvres charitables dans le film "Ghost"... Heureusement, je pourrai être le témoin de son succès dans mes bacs d'albums ! Je sais aussi qu'il me sera d'un grand secours et se montrera efficace pour les animations classes sur le thème du respect de la nature, thème récurant toutes les années, et je ne m'en plaindrai pas ! Cette petite fable écologique est estampillée "Imprim'vert" : Geste éditions ayant une volonté de réduire les impacts environnementaux liés aux activité de l'imprimerie (réduction des gaz à effet de serre, choix des papiers avec le suivi du cahier des charges d'une gestion durable des forêts européennes). Cela donne encore plus d'impact au message délivré par le livre, et montre au lecteur qu'il est déjà partie prenante de la lutte pour un devenir meilleur.

Nota Bene : Cet album est le premier d'une série qu'il me tarde de découvrir.

Public : à partir de six - sept ans.

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'auteur, Luc Turlan, vous pouvez suivre cette adresse :

http://turlan.over-blog.com/

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'illustratrice, Camille Magnanon, vous pouvez suivre cette adresse :

http://camille-magnanon.over-blog.com/

« Sur la page de gauche, un enfant rentre chez lui, retire son manteau, goute, joue, lit, prend son bain, etc. Sur la page de droite, l’illustration de ce qui lui passe par la tête pendant qu’il exécute ces petits rituels : de petites scènes mettant des animaux dans des situations aussi extraordinaires qu’imaginaires. Ecrit à la manière d’une comptine, ce livre plaira aux enfants que l’on sensibilise aux rimes. »



J’ai beaucoup aimé lire cet album pour les petits. Les rimes sont très marrantes, et les illustrations très bien faites, vous font encore plus sourire. Je pense sincèrement que les enfants devraient beaucoup aimer !
Lien : http://www.fmgeneration.be/l..