L'insatiable Luce/Selen poursuit sa route dans la plus extrême confusion scénaristique. Dans le tome 3, on pige encore moins ce qui se passe que dans le tome 2, où ça ne menait nulle part mais en ligne droite. Là, ça essaye d'aller on sait pas où, on sait pas comment, on sait pas pourquoi, on comprend que pouic au peu qu'il y a à capter tellement rien n'a de sens. Tarlazzi aurait dû se contenter de saynètes indépendantes, au lieu de bribes qui essayent tant bien que mal de se rattacher les unes aux autres, ou qui sont juste parfois juxtaposées à coups d'ellipse temporelle. Même côté cul, c'est léger, ça manque de dynamisme, de fantaisie, d'ardeur. Beau dessin, mais tout cela est si vide...
Pour le dernier tome de sa tétralogie, Tarlazzi propose une série d’histoires courtes. Enfin ! Fini d’essayer de bricoler un semblant de scénar-prétexte global pour tenter de relier entre elles ses scènes de cul et n’aboutir qu’à un improbable machin bancal et branlant.
Eh ben c’est pas tellement mieux en fait. Certaines historiettes parviennent à raconter quelque chose, d’autres restent un mystère, celle-ci tronquée net sans vraie fin, celle-là sortie de nulle part dans un style graphique à mille années-lumière du reste.
Au moins le tome 4 fait enfin le lien avec sa source d’inspiration, l’actrice Luce Caponegro, nom de scène Selen.
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