Ludovic Danjou

Le Ulysse de Mady, Danjou et Fenech lorgne du côté d'un certain Astérix. le graphisme n'est pas sans rappeler celui d'Uderzo, les calembours, références à notre société actuelle sous forme de gags ont un lien de parenté évident avec le style de Goscinny. Ulysse revient de la Guerre de Troie et échoue dans une ville portuaire dirigée par un certain Kyrozas (il y a un anagramme, je vous laisse le chercher). Trouver un moyen de retourner vers Ithaque va nous amener vers une série de poursuites, bagarres, rencontres en tous genres. C'est enlevé, ça bouge, c'est plein d'idées, il y a des gags à tous les coins de pages. C'est plutôt meilleur que certains Astérix sans Goscinny, mais pour rivaliser avec le maître, il manque légèrement de finesses et de subtilités. J'ai trouvé que le calembour dirigeait trop le scénario, il n'est pas intégré à l'histoire, mais l'histoire est là pour le servir, chaque situation semble là pour introduire un calembour, parfois un peu lourd. Et pour en revenir au graphisme, j'ai aimé la dynamique, dans le veine d'Uderzo, mais je déplore une colorisation qui manque de simplicité, trop d'effets de matière, de dégradés qui nuisent à la lecture. Malgré cela, c'est tout de même une bonne surprise dans l'ensemble et un bon moment de lecture.

Puki est une petite fille qui se se réveille sur une île : elle ne se rappelle plus qui elle est ni pourquoi elle se retrouve là. Elle est accueillie par un vieux guide qui lui explique que pour partir, elle devra compléter son totem avec des pièces mécaniques et le faire fonctionner avec un coeurâme. Encore faut-il pouvoir les trouver...



Ce diptyque est clairement destiné aux jeunes enfants avec ses dessins colorés et simplifiés. Les personnages m'ont fait penser à des Ewoks, petites boules de poils à la "mignonitude" très élevée! J'ai trouvé le premier tome sympa mais superficiel : comme dit précédemment, j'ai eu l'impression de me retrouver dans un jeu vidéo dans lequel il fallait retrouver des artefacts pour pouvoir passer le niveau suivant. En revanche, le second tome m'a semblé beaucoup plus abouti : la chûte a clairement remonté le niveau. D'une histoire naîve sans peu de relief, on est passé à une intrigue beaucoup plus complexe et engagée qu'il n'y paraît.

Très intéressé par l'histoire d'Ulysse et son Odyssée, surtout pour une raison personnelle depuis deux mois, je ne pouvais passer à côté de cet BD qui se propose de revisiter le mythe avec humour.



Et pour le coup, c'est tout à fait mon genre d'humour: quasiment un jeu de mots par case, des références anachroniques à la pelle, des personnages anti-héroïques à souhait. La prouesse est qu'avec tout ça, le scénario arrive à se tenir et on est quand même devant une histoire qui se tient de bout en bout et dont les rebondissements ne sont pas tous attendus.



Bref une réelle réussite. Par le graphisme comme par l'humour on est pas étonnés de voir la filiation avec les équipes de Lanfeust. Quel dommage que la série ne compte que deux tomes et soit au point mort depuis 2013, l'histoire d'Ulysse est pourtant un support qui permettrait de multiplier les aventures.

Une incompréhension totale après la lecture de ce deuxième tome... Pourquoi cela s'arrête-t-il là ? Pourquoi rien depuis 2013 ?

A tous les ingrédients du premier tome (jeux de mots débiles mais recherchés, références multiples et variées à la pop culture grâce à des anachronismes savamment distillés, scénario rempli d'action et de rebondissements), ce tome ajoute en plus quelques épices.



Tout d'abord, on est ici plus proche de l'histoire du vrai Ulysse, ou tout au moins on en utilise de nombreux éléments (l'affrontement avec Polyphème le cyclope). Cela donne plus de consistance à l'ensemble et permet de ne pas limiter l'ouvrage à une collection de blagues potaches.



Et puis, sans en avoir l'air, je trouve que ce tome apporte une vraie réflexion ironique sur la question des religions. Savoir aborder au XXIème siècle un thème aussi tendu avec humour, sans dénigrement d'aucune religion et en apportant un message de rassemblement... vous en connaissez beaucoup des BD d'humour qui savent AUSSI faire ça ?



Alors je conclus comme j'avais commencé.... Pourquoi ça continue pas ?

Voici une BD que je suis ravie d'avoir pu découvrir grâce à l'opération Masse critique.

Je ne connaissais pas la chaine YouTube Mister Géopolitix, ce n'est donc pas sa renommée qui m'avait attirée vers ce titre mais plutôt le thème de la déforestation et l'idée qu'il puisse être abordé de manière simple tout en amenant à la réflexion.

C'est donc pour moi, un pari réussi. En effet j'ai trouvé cette BD parfaite pour une première approche et pour commencer à sensibiliser nos jeunes (mais pas que!) aux problèmes environnementaux. Je pensais pouvoir la faire lire à mon fils de 10 ans mais je me rends compte qu'il est tout de même un peu jeune, mais je pense que c'est parfait à partir de 12-13 ans.

Dans cette BD, Gildas (Mister Géopolitix) nous emmène avec lui au Brésil et en Afrique en passant par l'Indonésie, afin de suivre son enquête sur cette problématique.

Nous découvrirons que le problème n'est pas si simple, mais qu'il existe des solutions pour gérer nos forêts de manière plus durable. Ce n'est donc pas un message qui se veut uniquement alarmiste et c'est appréciable.

J'attends désormais impatiemment la suite de cette série.

Une BD intéressante sur la déforestation. Une bonne introduction sur le sujet, qui demande à être approfondi, mais les auteurs ont le mérite d'aborder un thème d'actualité, large, qui n'est que peu mentionné dans les médias, à part peut-être via le boycott de Nutella!

Merci à Masse Critique et aux éditions Soleil pour cette bonne découverte.

Quand on aime le foot, c'est mieux! Mais malgré cela, j'ai trouvé agréable cette lecture et cette histoire.

Deux jeunes enfants se retrouvent orphelins très tôt, trop tôt. Florian, le grand frère, prend sous son aile Ezio, son petit frère atteint d'autisme à un haut niveau.

Quand ils s'émancipent et peuvent vivre leur vie, Florian est promis à un grand avenir dans le monde du sport. Entraînement et matchs à haut niveau se succèdent, les conditions et le rythme sont très exigeants et difficilement conciliables avec son rôle de tuteur. Heureusement, il peut compter sur Lysia, qui accompagne Ezio au collège, mais cela ne suffit pas toujours.

Quand Ezio est découvert pour ses extraordinaires talents au foot, lui aussi, la balle change de camp!



L'histoire cependant est sympathique et le regard sur l'autisme est à la fois doux et sans compromis. Une histoire intéressante et sympathique sur la fraternité aussi, qui séduira les jeunes amateurs de foot, à partir de 10 ans.

Curieuse de découvrir la nouvelle collection BD d'Albin Michel, mon choix s'est porté sur le premier tome des "Porteurs d'Artefacts". Pour être honnête, je n'ai pas été emballée plus que ça. Si les dessins sont très réussis, à la fois énergiques et expressifs, j'ai été beaucoup moins enthousiasmée par l'histoire. Celle-ci m'a semblé un peu bâclée, trop hâtive.



Mais surtout, le problème est que j'ai trouvé l'héroïne particulièrement antipathique. En plus d'être agressive et égoïste, Elie a tout d'une harceleuse, sans cesse à se moquer, embêter les autres. Sous prétexte qu'elle est pensionnaire de l'aide sociale à l'enfance, on aimerait nous pousser à excuser son attitude : ça ne marche pas avec moi. Dommage car les autres personnages sont plutôt sympas et les dessins vraiment agréables, habiles à retranscrire les nombreuses scènes d'action.



Je ne doute pas que cette nouvelle série fantastique saura trouver son public. Son format légèrement moins grand et épais que les BD habituelles la rend plus facilement accessible.

Encore un livre sur le foot? Oui... mais pas seulement! Certes c'est le thème central de l'histoire, et d'ailleurs les scènes de match sont très réussies, avec un dynamisme et une précision parfaitement rendus. Le graphisme dans son ensemble est très agréable, avec un réel travail sur les volumes, les ombres, les couleurs et le cadrage.



Mais le petit plus de cette BD, c'est la thématique de l'autisme. A travers le personnage du petit Ezio, on comprend bien ce que signifie ce handicap au quotidien, pour le principal concerné comme pour son entourage. J'ai bien aimé le personnage de Lylia, l'accompagnatrice d'Ezio, que l'on sent à la fois professionnelle dans son attitude et très attachée à l'enfant. Nul doute que Lylia va prendre de plus en plus de place dans la vie des deux frères...



Cependant, ce qui m'a véritablement fait adhérer au récit, c'est la révélation du talent insoupçonné d'Ezio pour le foot. Les scènes où il joue sont incroyables! De quoi faire taire les mauvaises langues du club (notamment les dirigeants qui ne pensent qu'à leurs intérêts) qui avaient posé un ultimatum à Florian: sa carrière ou son frère. Désormais le choix est fait et l'intrigue peut rebondir sur le tome 2!
Lien : https://www.takalirsa.fr/fr%..

Encore une nouvelle adaptation d'Ulysse. C'est la troisième que je lis en moins de 3 mois. Il faut dire que ce personnage inspire grandement nos auteurs de bande dessinée.



En l'espèce, l'originalité est liée au fait que son odyssée sera racontée sur un mode humoristique qui fera une belle part aux jeux de mots et autres calembours. Ulysse ne sera pas le héros charismatique que l'on connait mais presque un clown de foire. J'ai bien aimé les allusions à la crise grecque ou encore le personnage de Kyrozas qui n'est autre que Sarkozy lui-même. Bref, un mélange de reprise des caricatures de notre monde actuel qui sera très bien servi par un dessin humoristique.



Les détracteurs de cette série ne verront qu'une somme de jeux de mots qu'auront du mal à comprendre tous les collégiens. Il est clair que les auteurs ont misé sur une surabondance qui fait passer l'odyssée au second plan. Cependant, on passe un agréable moment. C'est de la distraction pure et simple et le but est atteint.

Puki se réveille sur une île. Elle ne sait pas comment elle est arrivée ici et en partir semble très compliqué : il s'agit de reconstituer un automate et d'y insuffler un "coeurâme". La rencontre avec les autres enfants va lui apprendre que certains sont là depuis très longtemps et qu'aucun n'a réussi. Certains, de désespoir ont détruit leur automate.

Sur l'île plane une menace : Shoda, sorte de monstre volant qui détruit les automates les plus avancés. Aidée de Djemo, Puki part à la recherche des pièces de son totem et espère percer le secret de l'île. Mais Djemo semble jouer un drôle de jeu avec Shoda et le gardien de l'île.

Des dessins dynamiques, des dialogues crédibles, des couleurs flamboyantes : une très bonne BD jeunesse. Puki et son univers ont le mérite de faire réfléchir sans pathos et sans lourdeur.

Au début, j’ai cru à une aventure jeunesse plutôt classique. C’était sympa mais rien de plus. Nous suivons des ados placés en foyer durant leur semaine de vacances. Entre ado rebelle, peureux… L’heroine était d’ailleurs un peu insupportable. Mais je ne m’attendais absolument pas à cette fin et à ce retournement de situation. Il me tarde de lire le tome 2 pour en apprendre plus !

Drogue, argent, corruption, violence, vengeance sont les maîtres mots de cette bd au graphisme plutôt sympa dont l'intérêt tient surtout de la mise en couleur.

Le scénario est pas trop mal ficelé mais je ne peux pas dire que j'ai adoré.

Après son affrontement avec Shoda, le gardien explique à Puki et aux autres enfants ce qu'est l'île de Iaga : des limbes, un espace transitoire pour les enfants dans le coma. Son rôle de gardien est de les aider à retrouver leur âme pour qu'ils puissent se réveiller et vivre. Mais il vieillit et ne peut plus assumer son rôle. Ce qui explique les réactions de Shoda : assimiler tant d'âmes, sans réussir à les restituer, le fait souffrir. Et commettre des erreurs. L'un d'entre eux doit devenir le nouveau gardien pour venir en aide aux autres. Mais il y a une condition : mourir dans son corps, dans la réalité pour rester sur Iaga.

Ce dernier tome donne les clés de compréhension, sans pour autant s'épuiser. Une très belle histoire d'amitié et d'entraide à destination du jeune public, mais également pour les "grands". Toujours admirablement servi par les dessins et les couleurs.

Je n'ai pas aimé pas le livre car c'était pas assez long. Aussi le narrateur n'explique pas tout. J'aurais aimé qu'il explique plus d'éléments sur le foot et sur la l'ascension du personnage principal. Le livre parle de football et d' un petit enfant qui est handicapé et qui devient une légende.

Les lectures du 9e art autour des narcotrafiquants restent assez rares. Surtout si on ne veut pas juste poser une forme de cadre lointain pour de l'action pour un héros un particulier. La dernière bd qui abordait le sujet était "Jungle beef' de Olivier Behra et Cyrille Meyer. C'était assez effrayant et pas très positif. Le point assez navrant repose sur la réalité du récit. Le titre "Le narcotrafic' de cet album a attiré ma curiosité. Par contre, je ne connaissais pas "Mister Géopolitix" et sa chaîne Youtube. Mais c'est assez intéressant de passer du format vidéo au format bd. Il faut raconter les choses autrement et on s'adresse à un public différent. J'apprécie cette audace. Pour adapter, il s'est fait aidé par un scénariste, Ludovic Danjou et au dessin, Adrien Martin. Surtout que ce qui nous est raconté n'est pas non plus très rassurant et encourageant. Le jeune est reporter et se rend sur place pour rencontrer les différentes parties prenantes.



L'enjeu de l'album est de voir au-delà du côté sexy que véhicule des séries, des films et même des documentaires. La réalité du terrain est tout autre. Sur place, en Bolivie, Mexique, il discute avec les récoltants, les vendeurs, les acheteurs, les dealers, les familles de ces individus... La pauvreté incite les gens à faire n'importe quel métier pour survivre et protéger leur progéniture. Parfois l'argent facile fait perdre la tête. Le risque de se faire prendre ou tuer semble totalement dérisoire. C'est toujours sur les autres que ça tombe. Sauf quand c'est sur soi. On voit l'ensemble de la chaîne à part les consommateurs occidentaux. Dans le témoignage en Afghanistan, on constate une pression encore plus dure avec les intégristes qui tiennent toute la société. Ils utilisent la religion pour appliquer une violence cruelle et sauvage. Oser faire autrement est une prise de risque énorme. En ne cultivant que la drogue, les populations n'ont plus de quoi se nourrir. L'argent pousse à l'excès, la haine et à l'inhumanité.



L'homme d'action nous montre tous les aspects touchés qui sont sociales, économiques et environnementales. Tout est imbriqué. Un dossier en fin d'album permet de donner plus d'éclaircissement. Pourtant on reste un peu sur sa faim. On aurait aimé plus de données, plus d'explications, mieux comprendre l'ensemble du marché... Pourquoi avoir fait le choix d'un format assez classique? On ressent l'inégalité de traitement sur les deux pays. Même si on comprend l'urgence dans la seconde partie, on aurait aimé en savoir plus sur le déploiement des radiaux Talibans sur tout un pays et principalement dans les zones de culture. Sur la duplicité de gens qui se disent pieux et qui intensifie la culture du pavot qui alimente ensuite à 90% la consommation mondiale.. Tout cela se fait sous l'aval des politiques. Encore la force du pouvoir de l'argent qui permet de convaincre. On a un goût de reviens-y. Par conséquent, il faut regarder ses vidéos et aussi lire le premier tome. Une opération de vulgarisation aboutie sur des sujets tabous et sensibles.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..

Je ne sais pas si le titre « l'aventure géopolitique » est très vendeur pour le grand public. Pourtant, la déforestation et un sujet auquel tout le monde doit être sensibilisé. Et particulièrement les générations des adultes qui sont aujourd'hui consomm'acteurs et citoyens. Les jeunes, eux, sont déjà sensibilisés dans leur cursus scolaire (depuis une petite dizaine d'années).

Cette bande dessinée, facile d'accès, contribue largement à cette sensibilisation puisqu'elle s'adresse à tout le monde.



À la lecture, nous avons le sentiment d'être en immersion dans un reportage tourné dans différentes régions de la planète où les forêts souffrent. Nous marchons aux côtés du journaliste et des personnes qu'il va rencontrer sur le terrain.

J'y ai retrouvé par moment le même état d'esprit que dans l'émission « rendez-vous en terre inconnue » et c'est, selon moi, un très bon point .



On ressent parfois les tensions qu'il peut y avoir entre le journaliste et ses interlocuteurs, des agriculteurs fatalistes mefiants. Comme chez nous, c'est l'agriculture actuelle qui est responsable de bien des dégâts. J'insiste: C'est l'agriculture, pas les agriculteurs !







En ce qui concerne la structure de l'ouvrage , on apprécie un texte clair et concis. Ainsi que les pauses aménagées par des cases sans textes, pour nous permettre de réfléchir. Le dessinateur a cherché à reproduire des effets entre cinéma et documentaire télévisé. C'est plutôt réussi même si j'apprécie d'habitude des BD plus colorées, mais ici, le sujet ne s'y prêtait pas.



Cette bande dessinée fait percevoir toute la complexité de la situation puisqu'elle permet de comprendre le point de vue des gens qui, sur place, sont « responsables » de la déforestation.

On ne tombe jamais dans la facilité d'opposer des « gentils » à des « méchants ».



Quelques pistes pour améliorer la situation sont abordées à la fin de l'oeuvre, mais je pense qu'il y aurait potentiellement de quoi faire un deuxième tome sur le même thème. Mais j'imagine, que d'autres thèmes liées au développement durable sont en projet et, s'ils sont de la même qualité, seront les bienvenus.



En tant qu' enseignant de sciences de la vie et de la Terre , je compte conseiller l'acquisition de cette ouvrage pour le CDI. Il y a tout à fait sa place pour s'adresser à des collégiens ou des lycéens. Je pense même que cette BD peut-être un point de départ pour un travail en classe.





D'un point de vue plus personnel, et concernant ma recherche interminable de la compréhension de la nature humaine. Je pense que cette BD m'a fait avancer. Je comprends à quel point nous, humains , manquons de recul dans nos vies. On cherche à survivre sans se soucier d'une vision globale ou des conséquences pour les autres et pour les nôtres à venir.

Comme tout être vivant, fruit de millions d'années d'évolution, nous cherchons à survivre. On veut parfois opposer " la fin du mois" (l'argent) à "la fin du monde" (l'environnement), dans ce choix nous privilégions la fin du mois car elle nous est plus proche. Faudra-t-il attendre que les changements environnementaux soient si violents qu'ils commencent à mettre nos vies en danger avant la fin du mois, pour que nous réagissions ?

Dans un monde onirique et enfantin, Puki lutte, avec l'aide de Djemo, pour garder espoir et comprendre ce qui l'entoure. Le lecteur est dans la même position que l'héroïne, à essayer de se familiariser à cet univers. Voilà un diptyque poignant, tout en poésie et en suspense, dynamisé par des illustrations pétillantes et sombres à la fois. La suite se laisse attendre avec délectation. Une bande dessinée à dévorer dès 10 ans.

Une bande dessinée divertissante pour les fans de jeux vidéo et de mondes parallèles.

Au départ, l'histoire n'est pas originale : on suit Ellie, une jeune ado plutôt à l'écart et habitée par une certaine violence qui refuse de se lier aux autres adolescents qui l'entourent. L'éducatrice l'embarque alors dans un bivouac. Pendant l'installation, l'orage gronde et l'équipe se met à l'abri dans une grotte. Évidemment, ils explorent cette grotte qui les mène dans un monde parallèle où ils vont devoir braver les obstacles pour en sortir. Ellie va apprendre à faire confiance et à faire équipe.

La force de cette bande dessinée se trouve dans la fin inattendue qui donne envie de découvrir le prochain tome.

L'un des thèmes des jeux vidéos, des adolescents en marge et solitaires plairont aux jeunes lecteurs. Il est aussi question de pouvoirs, de magie, de force.

En termes de dessins, ils transmettent les émotions des personnages et permettent de créer le décor.

Une bande dessinée qui plaira aux jeunes intéressés par le lien avec les jeux vidéos. Elle va rejoindre le fonds BD du Cdi de mon collège.

A partir de la 6e.

Merci aux éditions Albin Michel et à Babelio pour cet envoi dans le cadre d'une masse critique.

Ce livre m'a plus .J' ai apprécié le petit frère de Florian qui a du talent,mais qui-a du mal à s'intégrer . Il a peur des autres.Il est a l'aise quand li joue au football.(je trouve ce livre passionnant et immoraliste car il raconte à la fois des passionnant triste et heureux)