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Critiques de Ludovic Lancien (222)
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La caste des ténèbres

⚠️ ce livre parle de personnages issus de son premier roman, le singe d’Harlow, personnellement, je ne l’ai pas lu, cela ne m’a pas gêné dans la compréhension de l’histoire, mais plus pour saisir la psychologie de Lucas Dorinel ⚠️



Un thriller qui mêle : histoire, ésotérisme, meurtres rituels…ça ne peut que me plaire.



On sent que Ludovic Lancien a fait un gros travail de recherche sur ce livre;J’ai beaucoup appris sur l’ Inde et surtout sur le fonctionnement de sa société, une vraie découverte pour moi. J’ai trouvé passionnant et terriblement angoissant toute cette retranscription sur ce groupuscule vampirique adepte du troisième Reich.



J’ai un peu moins accroché à cette histoire qu’à son précédent roman, j’avoue que par moment, je me suis sentie un peu perdue entre ce clan de vampires et l’Inde. Mais c’est resté une lecture agréable et instructive.



MERCI NETGALLEY ET HUGO THRILLER POUR CETTE LECTURE
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La caste des ténèbres

1995. Viresh fait partie des Dalits, une caste d'Intouchables. Relégués au rang d'animaux, leur vie n'a aucune valeur pour les Brahmanes. le jeune indien de 8 ans va l'apprendre à ses dépens et payer au prix fort son insolence.

« Les impurs. Relégués au plus bas de l'échelle des castes du système hindou, le sort de ces individus était scellé avant même leur venue au monde. Ici comme ailleurs, leur vie ne signifiait rien. »



2020. le lieutenant Lucas Dorinel réintègre son ancienne unité à la Crim de Paris, poste qu'il avait jadis quitté après la mort de sa bien-aimée Alice. Une perte qui l'a laissé exsangue, une absence que rien ne vient combler dans sa vie désormais en pointillés.



En chemin vers le poste, une femme se jette sous un bus et dans la même matinée, un crime particulièrement glauque est perpétré, scénarisé et empreint d'une sauvagerie bestiale. Autant dire que son retour se fait sur les chapeaux de roue.

La victime, un certain Baron, était adepte d'une société vampirique et en avait adopté les moeurs. Il vivait dans le noir, buvait du sang et avait fait tailler ses dents en pointe. Rien de moins !



Triste ironie de constater qu'à l'instar de la société indienne, les vampires ont également leurs castes. Les Rônin font partie d'une caste satanique au sein de laquelle des sociopathes maquillent leurs penchants malsains sous le voile de la culture vampire.



Quel rapport avec le tueur indien croisé dans l'appartement du mort ?

Une énigme que Lucas va tenter d'éclaircir avec son équipe.



Plongée dans l'ésotérisme avec ce thriller sombre dans lequel l'horreur ne fait que monter d'un cran au fil des courts chapitres qui s'enchainent rapidement.

Ames sensibles s'abstenir car toute la noirceur que peut engendrer l'âme humaine y passe : nécrophagie, cannibalisme, sacrifices, satanisme, hématophagie, déviances liées au sang, nazisme et mythe de l'espèce dominante.

L'écriture est fluide et addictive mais la complexité du roman nous fait souvent perdre notre latin dans ce thriller néanmoins intense.

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La caste des ténèbres

Je remercie Babelio et les éditions Hugo-Thriller, Hugo Roman, pour ce livre reçu dans le cadre d'une masse critique.

Un livre qu'il me désole de voir édité. D'imaginer la souffrance d'arbres mutilés, c'est ça qui m'effraie vraiment et me choque.

Parce que, désolé, mais non. Non, il n'y a pas de littérature. Je cherche un style, je ne trouve pas. La narration est sans éclats ni surprises, les effets sont convenus, le fil qui est tissé entre l'Inde puis la France, l'Allemagne nazie, re l'Inde... et leurs imaginaires et réalités supra violentes ne m'a pas mis en tension. J'ai trouvé ça plat.

Facile. Convenu.

La quatrième de couverture nous vante une connaissance et un décryptage de tréfonds de l'Inde. Je m'attendais donc, vu l'épaisseur du volume, à en avoir pour facilement 100 ou 200 pages pointues. Nenni. Une poignée de pages y font mention. Je me demandais quand allait arriver la deuxième partie. Elle n'arrive qu'en bout de course d'un parcours bien trop long, où les clichés abondent.

C'est vrai : je n'ai aucun intérêt de base sur les monstres et les horreurs, mais certains livres ou reportages sur les vampires, sur les thugs, le soleil noir de Himmler etc. sont mille fois plus intéressants que ce bloubiboulga sans saveur.

Enfin, ce n'est que mon avis. Et tant pis si à l'avenir Babelio décide de ne plus m'envoyer aucun livre.

J'aime la littérature, j'aime le style, j'aime l'intelligence, j'aime une voix narrative qui m'emporte sur son chemin, j'aime lire.

Pauvres amis arbres...
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La caste des ténèbres

Lucas, ancien policier à la criminelle de Paris, parti dans une unité de province pour se refaire une santé, est rappelé par ses anciens camarades pour réintégrer le bastion.

Pour son retour, il est gâté !

Il voit en direct une femme se jeter sous un bus avant d'être appelé sur une scène de crime effroyable; où un homme est découvert nu, les genoux explosés pour le faire entrer dans une malle.

La victime, mène une vie en marge de la société, proche de mouvements religieux radicaux.



Avec la caste des ténèbres, Ludovic Lancien nous fait découvrir le côté underground de Paris avec ses adeptes de cultes occultes et dérangeants prenant racine à la plus sombre époque de l'humanité, le nazisme et la pensée de l'être supérieur.

Au fil des pages, son enquête nous mène en Inde, pays ravagé par la guerre sanglante des castes où les Dalits ont moins de droits que les vaches sacrées.

De Paris à Pondichéry en passant par le quartier parisien Little Jaffnar, c'est avec le goût du sang que le lecteur sillonne les pistes des enquêteurs.



Beaucoup de sujets intéressants sont traités dans ce roman, comme le soleil noir, le syndrome de renfield, les Intouchables et le système des castes qui perdurent en Inde, et j'en passe. Chaque thème important pourrait être développé à part, dans différents livres afin de les creuser au maximum.



L'auteur est parti loin, très loin, dans son imaginaire débordant pour nous sortir un polar bien documenté, dense et addictif.
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La caste des ténèbres

Un grand merci à Babelio et aux éditions Hugo Thriller pour m'avoir permis de découvrir ce troisième opus des enquêtes du Lieutenant Dorinel. J'avais beaucoup aimé le premier roman de Ludovic Lancien, particulièrement prometteur et j'étais impatiente de pouvoir me plonger à nouveau dans son univers, à la fois riche, sombre et inquiétant. le résumé laissait présager un récit empli des noirceurs de l'âme humaine… et bien, je n'ai pas été déçue !



Comme pour son premier roman, je dois reconnaître à Ludovic LANCIEN un impressionnant travail de documentation ; son récit regorge de faits, de références et d'informations, précis et détaillés. Le roman aborde 2 thèmes principaux, disons pour simplifier le vampirisme et le combat insidieux et violent des castes en Inde ; tous deux plutôt glauques et sombres bien qu'assez différents et je ne peux pas m'empêcher de regretter un manque de cohérence entre les 2 sujets. Sans doute que trop de choses sont abordées et que la richesse du livre a fini par me perdre un peu… de même, j'ai trouvé l'issue du roman assez peu convaincante, avec un certain manque de cohérence entre l'histoire principale et le mobile réel des meurtres.



Mais ce roman reste un bon moment de lecture, avec tous les ingrédients d'un très bon thriller, un style agréable à lire, d'une belle intensité et un auteur qui sait distiller à son lecteur suspens et frissons !
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La caste des ténèbres

L'auteur vous propose un thriller à l'intrigue sombre et complexe.

*****

Dans cette histoire, nous retrouvons certains personnages présents dans « le singe d'Harlow ». Si comme moi vous n'avez pas lu ce livre, vous aurez connaissance de certains faits qui risquent fortement de spoiler votre future lecture, en dehors de ça, cela n'est pas gênant en soi.

J'ai beaucoup aimé le caractère trempé de Gabriel et de Lucas, deux hommes qui ont souffert à titre personnel mais qui ne lâchent rien malgré tout. Cette enquête ne vas pas les épargner une fois de plus.

Comme je vous le disais, l'intrigue est extrêmement complexe et ses ramifications vont jusqu'en Inde. Vous verrez que l'auteur s'est donné un mal de chien à vous proposer une intrigue « millefeuilles » dans laquelle il développe certains faits historiques et nous parle également de la caste des intouchables. Ces hommes, femmes et enfants qui subissent la misère et la haine des nobles. Ludovic Lancien vous emmènera également dans un monde underground et mystique. Je dois reconnaître que cette multitude de pistes ne m'a pas permis d'anticiper le twist final tant les directions sont diverses et variées et semblent sans aucun lien entre elles.

« Quelle autre espèce animale que l'homme était capable de s'autodétruire avec autant d'acharnement ? ». Je trouve que cette phrase de l'auteur colle extrêmement bien avec le fond de son histoire et la violence que vous y côtoierez. le rythme est très soutenu et j'ai souvent eu l'impression qu'on allait à 300 à l'heure sans possibilité de souffler. C'est une façon réussie d'immerger totalement le lecteur dans cette lecture qui aura été plaisante malgré tout même si l'auteur a su me perdre parfois du fait notamment de la multitude de pistes abordées. .
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La caste des ténèbres

Aucun temps mort dans ce troisième opus de Ludovic Lancien. J'ai lu les 2 autres après celui-ci, je les ai trouvés moins géniaux, mais c'est de la bonne came, l'intrigue est prenante et bien écrit. C'est quelques fois un peu fouillis, ca part un peu dans l'ésotérisme, mais j'y ai cru. Je recommande les livres de cet auteur, ca change des auteurs que l'on voit partout, et franchement Ludovic Lancien mérite d'être plus connu!
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La caste des ténèbres

Lancien Ludovic

La caste des ténèbres

Merci à Babelio pour ce livre qui, certes je suis un peu en retard, résultat d’uun groçs problème de santé. Mais me voici.

Après avoir jeté un petit coup d’œil à l’auteur, horticulteur, je m’étais imaginée un livre quelque peu écolo. Loin s’en faut, car ce dernier est à mettre dans la gamme des Franck Thilliez ou Max Chattam et d’autres aussi.

Nous démarrons en Indes, et là déjà les atrocités qui se produisent d’une caste à l’autres, bien que normalement elles devraient être abolies. C’est loin d’être le cas. Et le jeune Viresh en souffre terriblement juste pour une peccadille qu’il a faite.

Second chapitre nous sautons bon nombre d’année et arrivons en France où le lieutenant Lucas Dorinel va reprendre ses fonctions à paris après son exil en Bretagne.

Au moment de son arrivée, une femme qui déambulait dans la ville se jette littéralement sous un bus, et meurt littéralement broyée par ce dernier. Quel début se dit-il, mais oui ce n’est qu’un début. Car le même jour il est envoyé sur une scène de crime encore plus horrible, un homme démembré, mutilé, enfoncé dans une malle et entouré d‘une sorte de foulard est découvert dans son appartement, appartement bizarre lui aussi, des bougies, tout un décor qui fait froid dans le dos. Mais le plus étrange est sa dentition, des dents pointues et des canines longues et acérées. Mais ce n’est pas tout, son frigo recèle lui aussi des surprises, des poches de sang, il semblerait que la nourriture principale de ce monsieur Baron soit du sang. Nous sommes dans le monde des vampires ?

Lucas est intrigué et bien qu’il devrait suivre la procédure, non, il y retourne, il ne comprend pas tout. Et là il tombe nez à nez avec le tueur, un homme avec un masque de plastique transparent, le visage ravagé en-dessous, avec un accent indien. Tout est encore plus embrouillé. Pourtant la brigade est loin d’être au bout de ses surprises, comme le lecteur d’ailleurs, c’est ce qui fait que l’on s’accroche, que l’on se demande s’il est possible que ce puisse être vrai, qu’il y ait une part de réalité à tout ce que l’on va découvrir, à cette organisation internationale de vampires, de buveurs de sang mais aussi de sacrifices et de tortures. D’une hiérarchie structurée, de la tentative d’atteindre le sommet, on peut dire, le sommet de l’horreur. Et pourtant, il est vrai que tant de choses se passent dont nous ne doutons pas, nous n’imaginons pas et pourquoi pas.

Il va de soi que je ne donnerais pas beaucoup plus d’explication sans quoi, le lecteur ne serait plus attirer ni scotché comme je l’ai été par ce livre.

Mais je pense que juste une chose, pourquoi parler de l’Inde au début et de ces castes avec leur différence, et leurs horreurs, les malheurs de ces intouchables. Sachez qu’au fil de votre lecture, vous comprendrez le rapport important qui lie ce pays à cette organisation vampirique internationale.

Par moment accrochez-vous, ce n’est pas joli, c’est terrible, mais la manière dont le livre est construit et l’écriture de ce dernier vont faire en sorte que page après page, vous allez les tourner, vous voulez savoir, comprendre jusqu’où l’être humain peut aller et de ce fait vous aurez fini que vous n’aurez rien vu car vous n’aurez pas lâchez une phrase, une page.

Bonne lecture

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La caste des ténèbres

C'est le premier roman de cet auteur que je lis et je dois dire que j'ai vraiment adoré.



Les sujets abordés dans ce polar sont originaux.



Nous avons à faire à une secte vampirique dans laquelle évoluent des personnages en quête de sensations fortes et dont les théories se fondent sur l'idéologie nazie d'Himmler.



Ces personnages prennent le prétexte du réchauffement climatique pour avancer la thèse d'une race supérieure et donc l'élimination des indésirables.



Nous sommes également confrontés à la réalité de la société indienne qui même au XXIème siècle est encore enfermée dans ses préjugés de castes.
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La caste des ténèbres

Beaucoup de sujets s’intègrent dans l’enquête policière, peut-être trop car chacun d’eux pourrait faire l’objet d’un roman. C’est le bémol que je mettrais à ce livre.

Le vampirisme clinique ou syndrome de Renfield, la nécrophilie, la murderabilia et le strigoi vii ; les troubles pathogènes comme le pica ou la cyclothymie ; l’Ahnenerbe, l’Hammerskin Nation, le soleil noir ou le NSBM tout droit sortis des théories déviantes des nazis ; le système des castes et les Intouchables de l’Inde. Ça fait beaucoup pour un seul livre. Le point positif à tout ça est que j’ai eu un doute quant au côté romanesque de toutes ces appellations et j’ai fait quelques recherches sur le Net. Et là, j’ai quitté mon monde de bisounours pour découvrir la réalité qui se cache derrière tous ces noms, réalités toujours d’actualité. J’y ai donc appris beaucoup de choses même si elles ne représentent pas ce que l’homme fait de mieux en ce monde.



Le récit commence en Inde et s’y terminera comme on le pressent. La boucle est bouclée. Mais le principal de l’enquête se déroule à Paris et ses environs, avec une équipe fort sympathique. Au fur et à mesure de l’avancement des recherches, les protagonistes seront ni plus ni moins horrifiés de leurs découvertes. Pour les victimes, personnages centraux du récit, l’auteur s’est inspiré de la vie de Nicolas Claux, meurtrier toujours en vie, qui a d’ailleurs écrit sa biographie et de John Wayne Gacy, tueur en série aux Etats-Unis.



Une petite incohérence qui m’a « chagrinée » : les personnages interrogés par les policiers, qu’ils soient criminel incarcéré, tueur ou civil, ne sont pas avares d’explications. C’est ainsi que l’on apprend, entre autres, l’histoire de cette subculture liée au vampirisme, déviant vers les procédés sataniques, les théories nazis et cette recherche perpétuelle d’homme supérieur. C’est fort intéressant, mais venant de la bouche des personnes interrogées, ça fait un peu gros.



La plume est fluide, simple sans être simpliste. J’ai fort apprécié la continuité du récit (pas besoin de retours en arrière ou de bonds en avant). Les fins de chapitres donnent envie de lire le suivant, c’est une lecture addictive. La fin est un peu trop abrupte à mon goût, dommage.



En résumé, malgré quelques bémols, un très bon moment de lecture, une enquête qui se tient, des personnages attachants, de la noirceur et des découvertes dans les méandres de l’âme humaine.



Grand merci à Babelio et aux Editions Hugo-Thriller qui m’ont fait découvrir un nouvel auteur prometteur.

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La caste des ténèbres

Avec ses deux premiers romans sortis dans la collection poche suspense chez le même éditeur, Ludovic avait su me séduire grâce à des intrigues complexes, hyper bien documentées, captivantes, aux thèmes fabuleusement exploités. Je vous invite d'ailleurs, au passage, à découvrir le Singe d'Harlow et Les Oubliés de Dieu si ce n'est pas déjà fait.



Ici, pour sa sortie en grand format, on sent tout de suite que Ludovic n'a pas lésiné sur les moyens et sur le travail effectué en amont de l'écriture. Il a dû effectuer des recherches colossales pour nourrir cette intrigue aussi passionnante qu'intelligente.



On retrouve ici Lucas, déjà croisé dans le Singe d'Harlow, pour notre plus grand plaisir. Je préfère toujours lire les opus liés dans l'ordre mais si jamais l'intrigue de celui-ci vous correspond plus, n'hésitez pas trop non plus. L'auteur nous livre une intrigue complètement indépendante et ne vous perdra pas.



La plume se montre toujours aussi séduisante, jouant avec les bons mots, au vocabulaire soigné, à la syntaxe parfaite et aux petits passages parfois lyriques aussi charmants que détonnants, mais appréciables dans ce genre de littérature aussi, qu'on se l'avoue.



Ce thriller bourré d'hémoglobine ne vous laissera pas indemne. Les personnages construits avec efficacité et précision portent l'intrigue à bout de bras et nous régalent.

Âmes sensibles, attention. Certains passages pourraient avoir raison du contenu de votre estomac...

Une fois de plus, il me bluffe par cette multitude de connaissances qu'il met harmonieusement au service de son récit. Il utilise un mythe déjà vu et revu en littérature mais jamais de cette manière contemporaine et originale. Vampire, vous avez dit vampire ?

Son histoire dense et atypique m'a attrapée dans ses filets et je l'ai littéralement dévorée (sans faire de mauvais jeu de mot) et adorée !



La mise en place, l'enchaînement des évènements et l'évolution de l'intrigue m'ont convaincue et j'ai vraiment passé un super moment de lecture mêlant effroi et découvertes. Mention spéciale aux informations sur les castes, sur celle des intouchables, absolument ahurissantes ! La fin se veut plaisante elle aussi, mais elle demeure certes un peu rapide dans son développement (histoire de chipoter parce que c'est réellement très bon !).



Si j'aurais parfois apprécié qu'il enrichisse davantage certaines informations (notamment certains points liés à l'Inde), j'en ai tout de même eu pour mon compte. Une fois encore, il m'a offert un excellent voyage livresque, aussi noir, sombre, terrible que bourré de culture et de faits passionnants. Ça fait du bien d'avoir un tel auteur dans le milieu du thriller actuel : étonnant, malin et cultivé.



Faites votre valise, de Paris à Pondichéry, embarquez pour un périple rythmé aux multiples pistes et directions diverses qui vous laissera sûrement à bout de souffle...

Sans aucun doute, vivement le prochain !

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La caste des ténèbres

Ludovic Lancien, j'ai fait sa rencontre avec "le singe d'Harlow" , roman que j'ai bien apprécié. Alors , lorsque Nathan vient me titiller pour recevoir " la caste des ténèbres " , je fonce et ....Merci beaucoup Nathan et Babelio , merci à l'auteur Ludovic Lancien et merci les éditions Hugo- Thriller ....

À son arrivée dans ma boite aux lettres , très belle couverture , quatrième de couverture très intéressante...Et c'est parti ...

Lucas Dorinel arrive à Paris , deux ans après... après quoi ? Bon , après " " le singe d'Harlow " , oui , c'est ça , vous avez trouvé... Mais pas de panique , si vous n'avez pas lu cet ouvrage , inutile de soupirer ....Vous pouvez vraiment avoir fait l'impasse ....ce roman est " loin" du premier et se comprend sans avoir découvert le précédent...

Bon , je disais que Luc revient à Paris et dès son arrivée,...Un cadavre trouvé nu dans son appartement et un suicide " en direct " ...Il y a vraiment des gens qui n'ont pas de chance.. En disant cela , je pensais surtout à Luc , parceque , les deux " élus " , vraiment ... il y a de quoi " flipper " ...Enfin , vous verrez bien . Bon , moi , là , ça commence à me dérouter : spiritisme , sexualité , satanisme , retour au troisième Reich ...Ça fait beaucoup , tout ça, trop même, au point que l'auteur nous donne des " infos " car , moi , lecteur , je m'y perds un peu. L'impression d'entrer dans " la maison du diable " ben , oui , Satan .Et Ça pue , et ça saigne , et c'est glauque" ....Pas trop gaie , l'affaire ...Enfin , moi , je ne suis que lecteur , hein , mais, bon , je ne peux pas dire que je me sente vraiment bien . Ça existe un monde aussi pervers ? Oui ? À mon âge , il serait temps d'aller voir ...Bon , mais j'ai promis une critique à Nathan , alors ....j'irai jusqu'au bout du roman , d'abord . Rassurez - vous , ça se termine bien , ou plutôt pas trop mal .....Enfin...pas si mal qu'on pourrait le penser ...

Je ne sais pas si vous m'avez compris ( non , non , ça vient pas de vous , c'est moi ) mais je n'ai pas été emballé par ce roman .Alors , quels sont les griefs ? On tombe " dans le trop " , un melting pot dans lequel j'ai navigué " à vue " , sans lassitude (...) mais sans enthousiasme non plus . Je n'ai pas trop aimé les passages " explicatifs " et trop didactiques sur ce que le monde connaît de perversité. A trop vouloir expliquer , Ludovic Lancien ne m'a absolument pas dirigé vers ses personnages qui , j'en suis navré, n'ont absolument pas attiré mon attention tant ils se sont avérés fades , sans personnalité, sans charisme , ternes .

En fait , je me suis vraiment senti trop spectateur et non acteur. Pas de vibration , pas d' émotion. J'ai tourné la dernière page sans avoir " vécu " dans cette histoire .Ça m'ennuie .

Alors , oui , Ludovic Lancien a beaucoup travaillé, ainsi qu'en témoignent ses remerciements , il n'a rien voulu laisser au hasard et a peut être perdu l'essentiel .

Personnellement, j'ai trouvé certains passages glauques à l'extrême et je n'ai pas forcément vu l'intérêt de certaines descriptions .Sans me détourner de cet ouvrage , je ne m'y suis pas vraiment senti à l'aise . Les notes attribuées par les amis et amies babeliotes et les commentaires ( lus avant la rédaction de ma propre critique , ce qui est rarissime ) montrent , et c'est très bien ainsi , des divergences importantes d'opinion . Personne n'a raison , personne n'a tort , mais tout le monde a ses raisons et ....doit les exprimer . Ce roman de Ludovic Lancien ne m'a pas vraiment convaincu , sans toutefois me détourner de ses écrits. Il faut du courage pour " se livrer " ainsi et je veux rester " correct " et respectueux , moi qui n'ai jamais rien publié , et donc aucune leçon à donner .

Avant de terminer , je veux saluer les amis " mfrance" et" pascontent"dont la sincérité m'a beaucoup touché. Bonne soirée à toutes et tous .
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La caste des ténèbres

Une encre grenat glisse sur les pages d'un carnet de voyage funeste, entre l'Inde et la France. Le voyage d'un homme, Julien Baron, qui crut dompter l'histoire pour y laisser la marque de ses crocs, et qui finira devoré par ses démons. Tout commence par la découverte de son corps. Ou du moins, tout remonte à la surface lorsque son enveloppe corporelle déconstruite est retrouvée dans une malle. Alors, le regard des flics dépêchés sur place se lève peu à peu pour découvrir un abject monde des bas fonds, dans lequel jouent des individus emportés dans une folie extrême, celle que même Anne Rice avait dépeinte avec romantisme, celle que Tom Harris avait imaginée solitaire : le goût de la chair humaine, et de son fluide sanguin. Mais ce rapide tour d'horizon est un pâle reflet du contenu de ce roman.





Ce thriller est terriblement frappant par la richesse de ses sources, ce qui le rend d'autant plus terrifiant. Les âmes sensibles devront s'abstenir, on entre ici sous le dôme du Diable en personne, et l'écriture de Ludovic Lancien mettra vos nerfs à vif ! Chaque page de ce carnet de voyage vers l'horreur sublime la précédente, et rend le lecteur totalement captif des découvertes bordant ce train fantôme. Il serait illusoire de voir dans La Caste des ténèbres le simple récit cauchemardesque, la lubie d'un auteur avide de reconnaissance d'un public fan de sensations fortes. Car ce roman lève le voile sur la vie indienne et les batailles d'un peuple, sur la rudesse de ce fonctionnement par castes, ces castes dont la définition parle de rangement humain, tandis que le terrain vous raconte les épurations.





J'ai également retrouvé le terrible thème de la nostalgie d'une race pure, au travers de l'Ahnenerbe, cet institut de recherches nazi en charge de prouver la suprématie de la race arienne sur l'humanité entière. L'idéologie n'est pas morte, et elle cherche à entrer par tous les pores de votre peau, dussiez-vous meler votre sang à celui de vos affidés.





La Caste des ténèbres est le deuxième roman de Ludovic Lancien que je dévore après Les Oubliés de Dieu, un auteur perfectionniste que l'on tremble de retrouver, et qui s'est définitivement glissé sous ma peau en tant que Maître incontestable de la literrature noire aux larmes pourpres !



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La caste des ténèbres

Je tiens tout d’abord à remercier Babelio et Hugo Thriller pour cette lecture dans le cadre d’une masse privée.





Rappelé à Paris suite à un séjour forcé en Bretagne, le lieutenant Dorinel est de suite mis dans le bain car dès son arrivée à la gare, il est témoin d’un suicide que son instinct de flic avait pressenti. A peine le temps de passer au Bastion, qu’il part sur la scène d’un crime sordide puisque le corps est retrouvé disloqué dans une malle de son propre appartement. Le lieu plongé volontairement dans le noir et quelques particularités physiques du cadavre orientent de suite les policiers vers un milieu mystique et interlope où l’humain est considéré comme nourricier.





Après un départ tonitruant dans les trois premiers chapitres et autant de macchabées semés, le récit plonge le lecteur dans ce qui va constituer le nœud de l’intrigue : la découverte d’un homme mort et mutilé, dans son appartement ressemblant à l’antre d’un démon assoiffé de sang. Ludovic Lancien nous propose alors un cheminement vers le morbide, l’horreur où se mêle ésotérisme, bdsm, satanisme et nazisme. Ce IIIème Reich qui permet, par le biais du mythe de l’aryen, de créer une liaison avec l’Inde. Pays aux multiples facettes dont le système séculaire de castes tient lui aussi une part importante dans cette aventure, l’auteur y consacre d’ailleurs une seconde partie. Cette accumulation de noirceurs fait que ce thriller est parfois à la limite du genre, proche de basculer dans le gore.





Le livre s’articule autour d’un groupe de la brigade criminelle du Bastion. Celui-ci est d’ailleurs connu par les lecteurs assidus de l’auteur puisque déjà évoqué dans le Singe d’Harlow ainsi que les Oubliés de Dieu. Mais pas de panique si vous n’avez pas lu ses ouvrages, ce manuscrit est largement compréhensible sans cela, l’auteur aborde rapidement les déboires des épisodes précédents de certains des acteurs et dresse comme souvent dans ce genre littéraire un portrait d’hommes poursuivis par leurs propres démons.





Ludovic Lancien, pour son passage du format poche au broché, a fourni un travail colossal de recherche allant de l’étude de certains milieux sombres et abjectes en passant par le national socialisme ainsi que le peintre Soutine jusqu’au système archaïque hindou. Le hic c’est que j’ai eu une impression de trop : une accumulation d’informations, un maelstrom didactique qui m’a parfois perdu. D’autant que l’écrivain consacre une large partie à l’Ahnenerbe et au Soleil Noir, sujets déjà largement évoqués par Giacometti et Ravenne dans la saga du même nom. Suis resté spectateur et non acteur de ma lecture en étant passif face à la complexité de toutes ces infos

Il existe aussi un déséquilibre entre la volonté exprimée dans les remerciements de Ludovic de mettre en avant l’Inde et la réalité du livre. En effet, hormis quelques évocations dans la première partie, la seconde partie, consacrée plus spécifiquement aux mœurs de ce pays, occupe seulement un cinquième de l’œuvre.

Toute cette somme de connaissances délivrées fait parfois passer l’histoire au second plan et notamment la conclusion de celle-ci qui est expédiée en 2 pages. Dommage, il m’a manqué une utilisation plus forte, au-delà du mythe qu’il engendre, de l’être recherché tout au long de ces pages.





Pour son passage en version grand format, je pense que Ludovic Lancien a voulu trop bien faire en emmagasinant une masse énorme de recherches qu’il a, pour moi, trop restituées au détriment du but premier du thriller : l’intrigue. Un déséquilibre rageant pour ma part car nombre d’éléments du récit sont intéressants.

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La caste des ténèbres

En commençant ce roman, j’ai été absorbée en Inde avec un prologue percutant. Les trois premiers chapitres, nous emmène à Paris où nous assistons à deux véritables drames qui m’ont glacé le sang. Et puis, plus rien ! La suite a été longue.



Je m’attendais à une alternance de chapitre entre enquête et retour vers le passé. Notamment dans la vie de Viresh, ce jeune indien que nous apercevons dans le prologue. Mais non ! La première partie du livre va mettre en avant le lieutenant Lucas, ses équipiers et l’enquête. Le suspense n’était pas présent et je me suis clairement ennuyée. Certains dialogues étaient en trop et j’attendais impatiemment que le parallèle avec les castes indiennes arrive. Celles-ci vont faire leurs apparitions dans la seconde partie du roman : à une centaine de pages de la fin. Mais cela était assez pauvre en détails.



Je voulais comprendre le fonctionnement de ses castes avec l’impact que cela aurait aujourd’hui. J’espérais voir un côté culturel et psychologique développé. C’était assez fade. Je suis restée stoïque devant les différents évènements.



Les personnages ne m’ont pas touché. C’est une lecture que je vais très rapidement oublier.



Ce thriller à tout de même quelques points positifs. Le style de l’auteur est fluide. La narration est accessible. Il y a un juste milieu entre les dialogues et les descriptions. L’ensemble reflète assez bien une série policière. L’auteur nous immerge dans les dessous d’une enquête avec les différentes analyses qui permettent d’étudier un cadavre et ses spécificités.
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La caste des ténèbres





« La montée dura environ deux minutes, au cours desquelles Lucas s'appuya contre la glace piquetée de rouille en fermant les yeux. Il n'était à Paris que depuis trois heures. Bilan : un suicide et un meurtre.

À ce rythme, il finirait la journée avec un ulcère. »



Fini Brest retour à Paris et son fameux Bastion. L'ancienne équipe de Lucas Dorinel le rappelle au secours et à peine posé le pied dans les rues encombrées parisiennes qu'il assiste dans le rétroviseur au suicide d'une jeune femme.



L'ambiance est posée. Si le premier chapitre en Inde ne vous avait pas convaincu de la dynamique du dernier roman de Ludovic, sachez que ça ne s'arrêtera pas. L'impression de courir sur le quai pour ne pas louper le train en marche, c'est ainsi que l'on se sent tout au long de la lecture. Percutant, gore, alambiqué. Trois mots qui pourraient résumer le livre. Travaillé aussi, on ne peut nier un boulot de recherche considérable pour décortiquer tous les thèmes abordés : vampirisme, intouchable indiens, néo-nazisme et théories raciales de Himmler s'entremêlent pour nous paumer dans notre lecture et dans les quelques suppositions que l'on serait tenté de faire au cours de notre lecture.



J'ai préféré je vous l'avoue me laisser porter, il ne faut pas résister contre le courant tumultueux, on ne fait que s'essouffler et risquer notre vie.



« L'homme et sa quête perpétuelle de la perfection autorisaient toutes les dérives et malversations, sur fond assumé de révisionnisme. le présent et l'avenir n'étaient qu'un long passé, surgi d'une époque où toutes les vies ne se valaient pas… »



Ludovic s'autorise tout lui-aussi et il le fait très bien. D'abord avec ses vampires, point de fantastique rassurez-vous, que du personnages décérébrés, persuadés de l'existence d'une caste supérieure et nourrit au sang d'esclaves consentants. On va loin dans la perfidie humaine (à la hauteur de Chattam et sa trilogie pour ceux qui aiment les comparaisons) on ne se doute pas de l'esprit aussi tordu de l'auteur quand on le connait et ses pauvres flics s'en prennent autant que nous dans la face. Avec ses Intouchables ensuite, individus jugés impurs, hors caste et victimes de nombreuses discriminations. Relier l'inde, le vampirisme et le neo-nazisme était un défi que j'ai trouvé plutôt réussi. Il faut s'accrocher, pour ne pas perdre le fil, mais ça en vaut la peine.



Outre une histoire torturée, on ne peut nier non plus une écriture parfaite. Professionnelle, avide de détails, historiques, scientifiques, mais sans lourdeurs. L'auteur nous donne une leçon d'histoire revisitée et il a su manier des chapitres courts et rythmés à certaines explications parfois longues. Un juste équilibre entre informations nécessaires et intrigue, réalité et imagination.



S'il n'y avait qu'un point négatif à aborder, parce que je suis casse-pied, ce serait : j''en ai marre du Bastion !!! Et puis, est-ce qu'il serait possible que Lucas ait le droit a un peu de répit et de bonheur ? Non parce qu'il avait déjà morfler dans le singe d'Harlow, là il souffre encore et la dernière phrase laisse présumer que l'équipe va encore souffrir dans un prochain tome, non ?

Un grand merci à masse critique et les éditions Hugo pour ce succulent SP
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La caste des ténèbres

Si on commence à lire « La caste des ténèbres » de Ludovic Lancien, dès les premières pages, c'est bon, on est piégé, on est obligé de poursuivre. Les mots sont de véritables coups de canif ne laissant aucune chance au pauvre lecteur, accro directement à l'histoire et au style. L'écriture est somptueuse mais abordable, elle coule de source.



Le réalisme des situations avec des formules qui claquent impose du rythme au récit jusqu'à la fin. On se croit vraiment dans les lieux dépeints par l'auteur. On entre également dans la tête des personnages. Les sensations sont fortes autant psychologiquement que dans l'action.



Les personnages sont nombreux mais le héros, Lucas, est particulièrement mis en avant. Il apparaît magnétique de par son passé de flic torturé et ses réparties au scalpel. Il revient intégrer la Brigade criminelle après deux ans passés en Bretagne. Très vite, il se voit confronter à une affaire sombre le menant avec ses collègues dans des milieux faisant froid dans le dos.

« La montée dura environ deux minutes, au cours desquelles Lucas s'appuya contre la glace piquetée de rouille en fermant les yeux. Il n'était à Paris que depuis trois heures. Bilan : un suicide et un meurtre.

À ce rythme, il finirait la journée avec un ulcère. »

Ludovic Lancien décortique l'enquête dans ses moindres recoins sans perdre l'attention du lecteur distillant des rappels judicieux au fil des pages. Il parvient à démontrer les rouages de la culpabilité, de la lâcheté et de la souffrance des protagonistes. Qu'ils soient du côté des enquêteurs et des malfaiteurs !

« L'homme et sa quête perpétuelle de la perfection autorisaient toutes les dérives et malversations, sur fond assumé de révisionnisme. Le présent et l'avenir n'étaient qu'un long passé, surgi d'une époque où toutes les vies ne se valaient pas… »

C'est un plaisir de lire un tel roman riche en suspense et en dialogues savoureux. On découvre l’existence de pathologies particulières, on plonge dans le passé de l'Inde et des mouvements de l'extrême droite. Quelle aventure de suivre Lucas dans la noirceur de l'âme humaine !
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La caste des ténèbres

"Désormais tous les yeux étaient braqués sur l'Inde, plus précisément sur l'enclave française de Pondichéry."

Voilà la conclusion à laquelle parviennent les deux policiers français, Lucas Dorinel et Gabriel Darui, en charge de l'enquête sur un meurtre commis dans un HLM de Bondy, après avoir épuisé toutes les pistes ouvertes par eux sur le territoire français.

Une fois cela dit, il reste à suivre les méandres de ce roman à la fois long, lent et sinueux.

L'auteur multiplie les références et les assemble, non sans habileté, pour proposer au lecteur rebondissements, liens improbables entre des pratiques vampiristes, des théories eugénistes d'un passé que l'on croyait révolu, et leurs thuriféraires du XXIème siècle. Les survivalistes surgissent aussi au détour des chapitres.

Il laisse parfois le lecteur perplexe, lorsqu'il fait dire à un "Marseillais pure souche, nazillon jusqu'au bout des ongles", lors de son procès :

"L'avenir qui nous est promis paraît bien sombre si l'on ne change pas de mode de vie. La crise frappe déjà à nos portes."

La lecture que j'ai menée au bout, me laisse un sentiment doux amer, respect pour l'immense travail de recherche de l'auteur et la maîtrise de son écriture, interrogations sur les motivations prêtées aux personnages et leur niveau de compréhension d'une société complexe comme celle de l'Inde et son système de castes.

De la même façon, les liens qu'ils établissent entre l'idéologie nazie de pureté de la race et celle découlant du système des castes me paraissent osés.

Les longs développements sur les nouveaux adeptes du vampirisme ont pour but de dévier l'attention du lecteur, comme celle des enquêteurs qui explorent dans succès la piste d'un crime rituel.

Sans aller jusqu'à la violence de certaines chroniques sur le livre, je regrette simplement que la multiplication des références et les liens établis entre elles rendent la lecture difficile, même si l'auteur maitrise le sujet, et en raison de son écriture alerte parvient à ses fins.

Merci à Babelio et aux éditions Hugo Thriller qui m'ont fait parvenir ce roman dans le cadre de la dernière Masse Critique.







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La caste des ténèbres

Pfiou je viens de finir à l'instant La caste des ténèbres.

Une fois encore, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire Ludovic Lancien. J'avais aimé Le singe d'Harlow, adoré Les oubliés de Dieu. Je partais plutôt confiance pour celui-ci.



Avec son style toujours fluide, l'auteur nous offre un thriller vampirique bourré d'hémoglobine qui prend ses racines en Inde, pour étendre ses ramifications à travers le monde.

Attention, certaines scènes sont ultra-violentes. Je vous aurais prévenus !



Avec une intrigue riche, dense mais surtout ultra documentée, je me suis plongée totalement au cœur des castes.

Je me rends compte que ce ne sont pas quelques branches qui s'étendent mais un réseau où tout est lié, relié et mélangé. Ils sont partout !

Ils sont même un peu trop partout et j'ai failli me perdre à certains moments. Il faut dire que l'auteur aimé complexifier les choses ! Il a du y avoir un travail de recherches colossal, un travail que je salue.



Je tiens à souligner la fin également. Je ne l'ai pas vue venir et je l'ai trouvée non seulement imprévisible mais très bien écrite. Avec les bons mots, aux bons endroits.



Ma préférence va aux Oubliés de Dieu, certainement par rapport au thème abordé. Mais j'ai tout de même passé un très bon moment de lecture et recommande La caste des ténèbres aux assoiffés de sang !
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La caste des ténèbres

J’ai reçu ce livre dans le cadre d’une masse critique organisée par Babelio, que je remercie, ainsi que les éditions Hugo thriller pour l’envoi. D‘abord enthousiasmée par cette lecture qui sortait de mes genres de prédilections habituels, j’ai rapidement déchanté en commençant ma lecture pour finir par être totalement déçue et dépitée en fermant ce livre.



L’histoire s’ouvre sur la découverte d’un cadavre, celui de Julien Baron, un quinquagénaire retrouvé mort mutilé dans son appartement. En faisant leurs recherches, les enquêteurs vont découvrir que cet homme appartenait à une sorte de secte, une bande d’illuminés qui se voient comme des vampires humains. Ils s’abreuvent de sang et reproduisent des rites païens dénués de sens pour le commun des mortels.



Une sinistre affaire de meurtres que j’ai trouvé totalement décousue. L’histoire part dans tous les sens : on pense tomber sur une enquête policière, mais c’est une histoire presque surnaturelle avec des vampires que l’on découvre, agrémentés de propos néo-nazis et de simagrées sur la fin du monde totalement absurdes. On ne comprend pas grand chose à l’histoire ni aux intentions des personnages ; en revanche, Ludovic Lancien nous en met pleins la vue avec des descriptions bien gores et dégoulinantes de sangs et de viscères, qui auraient pu nous être épargnées, d’autant qu’elles n’apportent clairement rien au récit, déjà plat et dénué de sens. Terriblement glauque et sans intérêt.



Les personnages sont à l’image de l’ensemble du livre : sans profondeur, sans charisme, sans personnalité qui leur soit propre. Ils restent fades, quelconques, trop peu travaillés, ils ne sont que des enquêteurs parmi des millions d’autres. Pour preuve, j’ai peiné à écrire cette chronique, tant j’avais oublié presque l’ensemble de l’histoire. Quant aux personnages, je n’aurais su dire qui ils sont et comment ils s’appellent.



Très déçue de cette lecture, que j'ai trouvé illuminée, décousue, grotesque et vide de sens. Dix jours après l'avoir finie, je l'ai déjà oubliée. Passez votre chemin.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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