Je suis féministe. Je ne peux pas faire autrement. Affirmer sa volonté quand on est une femme, c’est déjà être féministe. Le « non » est féministe. Comme l’opposition et la résistance. Il est l’affirmation de la conscience, de la volonté, de la liberté et de l’esprit critique des femmes. Après les glorieuses années de conquête des droits fondamentaux pour les femmes a succédé une époque de déclin. Nous sommes aujourd’hui dans un cycle de régression profonde dicté par les injonction d’un féminisme violent, clivant et caricatural, d’inspiration anglo-saxonne.
Comment peut-on encore être « féministe » aujourd’hui, quand on est une femme occidentale ? Quel combat reste-t-il à mener pour ma génération ? Comment l’être en France aujourd’hui, quand tout semble acquis et souvent gravé dans le marbre de la loi ? Comment s’affirmer féministe quand l’essentiel est vampirisé par le buzz de la pensée unique et le retour d’un néopuritanisme masqué derrière le nouveau mythe de l’indifférenciation des genres ?
La laïcité est un principe de tolérance qui permet de vivre ensemble dans l'espace public en dehors des pratiques religieuses : elle reconnaît à chacun sa liberté de culte mais celui-ci doit s'exprimer dans la sphère privée ou dans les lieux dédiés à cet effet.
(interview dans "Gazelle", numéro 56)

La « bobosphère » des grandes villes parlera comme chaque année des inégalités salariales entre les hommes et les femmes. Elles seraient d’environ 27 à 30 %, ce qui est bien sûr absolument faux car les études de l’INSEE chiffrent cet écart à 7 %. Un écart qui s’explique par des choix de secteur est d’une négociation moins poussé chez les femmes. Mais ce chiffre de 5 % ne sera pas avancé, car il est moins sensationnel et ne permet pas d’entretenir l’image de la femme victime du marché du travail. Le prêt-à-penser nous servira les marronniers habituels : le sexisme ordinaire progresse (ce qui est indémontrable) ; les hommes sont des vilains machos, potentiels prédateurs sexuels ; et les femmes ont du talent, qu’il faut encourager via l’entreprenariat au féminin !
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Pourtant de vrais sujets sur l’égalité homme-femme dans notre république, il en existe. Prenons par exemple la question du voile, qui, rappelons-le, est le marqueur de la soumission des femmes aux hommes. Avez-vous déjà entendu une des nombreuses associations féministes de gauche se prononcer pour son interdiction ? Toute l’année, elles dénoncent les inégalités mais, dès que l’on parle de voile, silence radio. Comme le PS, dont le mot d’ordre est : ne pas stigmatiser ! Mais de qui se moque-t-on ? Ces femmes, avant d’être musulmanes, sont françaises ; notre république doit les protéger. Notre république ne peut plus cautionner des pratiques et des modes de vie qui sont contraires à l’égalité homme femme… Sinon, c’est signer un chèque en blanc aux communautaristes.
La laïcité est l'un des principes républicains les plus importants. C'est une digue... mais qui risque aujourd'hui de céder. Cessons cette fuite en avant et réaffirmons notre attachement à la France, à son identité héritée des Lumières et soyons à la hauteur des pères fondateurs de la République. Les enfants de France, "sans distinction de race, de couleur ou de religion", doivent être à l'initiative du sursaut républicain pour éviter l'inexorable chute de notre modèle de société.
La France est un pays où les personnes vivent les unes avec les autres et non les unes à côté des autres. Tous ceux qui sont contre ces valeurs sont contre la France. Leur place est donc, sans doute, ailleurs.
(interview dans "Gazelle", numéro 56)
Le parfum de la Kabylie est comme le parfum de votre mère, vous ne pouvez pas vraiment le décrire, mais, où que vous soyez, quel que soit votre âge, vous le reconnaîtrez parmi des milliers d'autres parfums.
[…] la montée du communautarisme islamique au sein des quartiers était connue de tous et même encouragée par certains. […] Certains décideurs politiques, notamment de gauche, et de nombreux médias ont pratiqué une dangereuse omerta sur ce phénomène et ont été complices de la montée de l'islam radical. Aujourd'hui dans notre pays, les défenseurs de la laïcité sont montrés du doigt et sont accusés d'islamophobie ou de racisme…Tandis que les intégristes passent pour des victimes de la société. On croit rêver !
(interview dans le magazine Gazelle n°56)
On notera que la femme maghrébine porte toujours la responsabilité des événements même lorsqu'elle est victime. Les garçons maghrébins sont élevés pour dominer et régner sur les femmes, sans jamais endosser aucune responsabilité ! Les hommes rêvent donc de vierges et de soumises élevées pour servir.
Le voile, la burqa, ce n'est pas un choix, c'est un moyen d'avoir la paix.
Le chantage est simple et insidieux: "Tu portes le voile ou on te pourrit la vie." La multiplication du port du voile et de la burqa, c'est une multiplication d'appels au secours.