Citations de Lynne Matson (184)
- Tu as ma parole, elle a répondu solennellement.
Mais son esprit était fermé, comme son visage.
Je n'aimais pas ça, elle manigançait quelque chose.
Il me restait dix jours pour découvrir quoi.
Paulo a déboulé dans le camp, les cheveux et les vêtements trempés, comme s'il sortait de l'eau. Il a regardé toutes les personnes assises près du feu avant de s'arrêter sur Hafthor.
- J'ai besoin d'aide avec un ours.
- Quel genre ? a demandé Zane. Panda ? Polaire ? Grizzly ?
- Mort.
Zane s'est étouffé sur son morceau de poisson. Molly lui a fait passer de l'eau pendant que Davey lui tapait dans le dos.
Hafthor a terminé son repas en deux bouchées et a délicatement posé son gobelet à terre avant de se lever.
- C'est loin ? Il est gros comment ?
- Après la crique. Et il est gros. Au moins deux cent kilos, peut-être plus. Je ne suis même pas sûr qu'il ait terminé sa croissance.
- À mon avis, maintenant si, a fait remarquer Davey sous le regard réprobateur d'Hafthor. Quoi ? Je dis juste qu'il ne risque plus de grandir. Vu qu'il est mort.
Et le présent n'est que le commencement.
Je m'appelle Skye Bracken, et c'est la vérité.
- Est-ce que tu sais quel jour on est ? elle a demandé en enroulant ses bras autour de mon cou.
Le fait de chercher la date avait comme un arrière-goût de Nil.
- Le 5 janvier !
Charley a secoué la tête en riant.
- C'est le Jour 1. C'est notre Jour 1.
Et les ombres de Nil se sont dissipées, tout comme le tic-tac. Un avenir sans limites. Quel bonheur !
- Le Jour 1, j'ai répété en étreignant Charley. Le jour 1 de l'éternité.
La chance, c'est quelque chose de personnel. On a tous la nôtre, même si elle revêt parfois l'apparence de la malchance. Ça fait partie de nous et ça nous suit où qu'on aille. Même sur Nil.
Une promesse ne signifie rien, j'ai pensé. C'est l'affirmation d'une envie présente, pas d'une réalité future.
En priant pour voir midi à notre porte, ou notre porte à midi.
Le temps est la feu dans lequel nous brûlons.
C'était bien malheureux, mais [il] avait raison. Les règles du jeu, c'était Nil qui les fixait, et on allait vers un dénouement que seule Nil connaissait.
-Vis, elle m'avait dit.
Comment est-ce que je pouvais vivre sans elle ?
La devise de Sy, ça devrait être « fais-en plus, inquiète-toi moins » Avec ça, il pourrait etre bien
_mais nous ne sommes pas chez moi. Nous sommes ici. Et je n’ai rien à perdre à te dire ce que je ressens, rien à part le temps. Tu as raison, Charley. Nil change notre vision des choses. Nil rend rend tout clair. Ce qui est important, ce qui en vaut la peine. Et pour moi, c’est toi. Même si ça peut paraître dingue, j’ai l’Impression de t’avoir attendue. Pas simplement ici...toute ma vie.
Vis, elle m'avait dit.
Comment est-ce que je pouvais vivre sans elle?
Skye était plus que le feu, plus que la glace.
Skye était l'arme atomique.
Commence par réfléchir, tu paniqueras plus tard.
Nous étions les pions de Nil, ses jouets. Ici, c'était son bac à sable, et peu importait que l'on ait envie de jouer ou non.
L'île le voyait si clairement. La fin était écrite, le futur se déversait comme la lumière d'un millier de soleils, irradiant le présent.
Dans des moments comme ça, je me sentais, comme tous les deux, on était indestructible. Nil ne nous volerait plus une seule minute. Nil était mon passé. Skye était mon futur.
Je déteste être seule. J'ai toujours détesté. (...) je ne suis jamais allée au cinéma toute seule, et que j'envie secrètement les gens qui en sont capables.
Sur Nil nous venons, de Nil certains s'en vont, d'autres comme moi resteront. L'horloge ne s'arrête pas, notre temps s'écoule à grands pas, et Nil fera ce qui lui plaira.