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Critiques de Lytta Basset (9)
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Ce lien qui ne meurt jamais

Un livre qui fait écho à ce que je vis actuellement, dans le deuil, mais pas par rapport au lien à la personne disparue.

Lytta Basset parle de toutes les étapes douloureuses qu'elle a vécues, suite à la perte de son fils Samuel, qui a décidé de mourir à 24 ans.

Au fil du temps qui passe, elle chemine "du plus épais du brouillard qui avait alors avalé tous ses repères" à quelques éclaircies apparaissant souvent au cours de ses rêves, où elle "voit" son fils lui parler, lui sembler aller bien.

La connotation religieuse est présente tout au long de ce journal, mais l'auteure préfère parler de la "Présence", cette force invisible qui nous maintient sur le chemin de la vie...
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Ce lien qui ne meurt jamais

Une mère a perdu son fils, qui s'est suicidé à l'âge de 24 ans. Cette femme, Lytta Basset, n'est pas une anonyme: c'est une figure du protestantisme, devenue une thérapeute très connue en Suisse. L'origine de ce livre est un journal intime tenu par l'auteur, aux pires moments de sa période de deuil. Plus tard, elle a repris ses propres notes en les rédigeant à la troisième personne; et elle y a ajouté de longs commentaires formulés à la première personne.



C'est un témoignage particulièrement poignant, non seulement parce le poids de son deuil est énorme, mais aussi parce que son épreuve se confronte à sa foi chrétienne. L'auteur explore inlassablement les voies qui lui permettraient de sortir de la désespérance. Dans son angoisse, elle demande sans cesse: « Où est Samuel, maintenant ? ». Dieu ne lui répond pas directement. Mais il se manifeste à travers toutes les personnes de son entourage, qui accomplissent spontanément de nombreux gestes qui ont pour elle une valeur inestimable. Par son écriture l'auteure s'est reconstruite lentement, repensant tous ses rapports au fils disparu et à l'ensemble de ses proches.



Le texte peut paraitre difficile, non seulement parce que son sujet est très douloureux, mais aussi parce que le cheminement suivi par l'auteure est compliqué. Il passe à côté de gouffres métaphysiques, il rencontre des visions mystérieuses, il rebondit sur des pensées lumineuses, il avance sur des intuitions. le lecteur doit se sentir disponible pour suivre l'auteur dans ses réflexions, en forme de méditations sombres et en même temps transfigurées par une force de vie - oscillant entre espoir et désespoir. L'auteure joue pour nous le rôle d'une médiatrice entre le visible et l'invisible; le lecteur - même s'il est agnostique - est le témoin attentif de ce dialogue intime.
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Cet au-delà qui nous fait signe

Lytta Basset livre ici le récit vibrant d'une expérience qu'elle nomme ”un Événement improbable”. Improbable, dans le double sens qu'il a peu de chance de se produire et qu'on ne peut apporter la preuve. Cinq ans après le suicide de son fils Samuel, ce dernier se manifeste auprès de Myriam, venue participer sans grande conviction à un cours de Lytta Basset sur la compassion. Il se manifestera tout au long de la semaine et Myriam se fera le messager de Samuel auprès de sa mère. Laissant la première dans l'incompréhension, la seconde dans la stupéfaction. Cette expérience de VSCV (vécu subjectif de contact avec un défunt) beaucoup la vivent, tout comme beaucoup croient à la Communion des Saints. Que le lecteur croie ou non aux signes de l'au-delà, cette expérience vécue par l'auteur se doit d'être respectée. Après tout l'essentiel n'est-il pas que cet événement a remis sur pied Lytta Basset, l'a ramenée au monde des vivants, lui a redonné goût à la vie. En partageant cette expérience Lytta Basset ne cherche pas à convaincre mais à aider des personnes qui ont perdu un proche et aussi, à libérer celles qui vivent de telles expériences mais n'osent en parler de peur d'être incomprises ou pire jugées comme folles.

Lytta Basset a besoin de cohérence et s'appuyant sur la science et les Écritures, elle montre que notre vie terrestre est reliée étroitement à ”la Vie invincible”. Elle fait part de ses intuitions sur l'au-delà, ce monde sans temps ni espace, ce monde de Lumière où tout est Un. Plus que croire que les proches disparus sont vivants elle l'expérimente, elle sait qu'ils sont Vivants, et nous en fait un récit brûlant. Tout comme les apôtres qui avaient vu Jésus mort et l'ont vu Vivant, Lytta Basset témoigne avec force, courage et humilité. Et son témoignage qu'il soit reçu ou non ne laisse pas insensible, il incite à réfléchir et à ouvrir les yeux. ” En pensant à mes propres vécus de dévoilement, je ne peux que faire le constat même des auteurs bibliques : en temps normal, nous avons des yeux et ne voyons pas, des oreilles et nous n'entendons pas - nos yeux sont empêchés de reconnaître le Vivant, le Réel, nos proches relevés de l'autre côté du voile.”
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Cet au-delà qui nous fait signe

En 2005, quatre ans après la mort de son fils Samuel, qui s'était suicidé, Lytta Basset rencontre une femme qui lui dit être en contact avec lui.

Il aura fallu près de 20 ans pour que l'auteur, théologienne et philosophe protestante ose en parler publiquement. Entre temps, elle a étudié la question des communications avec les défunts et nous livre sa vision du sujet.

Le livre ne cherche pas le sensationnel mais témoigne de son histoire te de quelques autres. Elle en retire des enseignements qui la conforte dans sa foi chrétienne.

Sans apporter d'éléments très nouveaux pour qui s'intéresse au sujet, Lytta Basset propose un ordonnancement sensé des rapports de l'homme avec l'invisible.

Je reste plus septique sur la fin de livre qui consiste à encourager chacun à développer sa sensibilité à l'invisible. Si je peux croire que certains disposent d'une sensibilité particulière, il ne me semble pas que ce soit le cas du plus grand nombre et que nous soyons tous appelés à vivre avec ce type de sensibilité, qui a mon sens reste minoritaire, voire rare, sans être tout à fait exceptionnelle.
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Oser la bienveillance

très difficile à suivre !!
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Moi, je ne juge personne

Nous disons sans y penser : « je ne veux pas lui jeter la pierre, mais… », mais je le fais quand même !

Lytta Basset décortique et examine ce besoin que nous avons de juger - habitude mentale quasi instinctive - issu de nos peurs les plus profondes.

Ouvrage psychanalytique et thérapeutique l'auteure nous invite à nous examiner dans nos contradictions.

Au fil de l'Évangile nous sommes invités à nous transformer à l'image du Christ et à nous ouvrir avec bienveillance à l'égard d'autrui : « Ne jugez pas afin que vous ne soyez pas jugés ! » (Mt 7,1).

Souvenons-nous que le christianisme véritable n'est pas une "morale" contrairement à ce que l'Église officielle a mis en avant mais un appel à la conversion et à suivre Dieu, ce "Je suis" en qui la vie ne fait jamais défaut.
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Aimer sans dévorer

Dans cet livre de Lytta Basset, professeur de théologie protestante en Suisse, j'y ai appris beaucoup de choses au regard des textes sacrés mais aussi des philosophes qu'elle ne manque pas de citer comme Lévinas, Kierkegaard, et j'en passe. Le titre à lui seul est tout un programme. Le mérite de cette protestante est de contextualiser la pensée biblique et philosophique en ce début de XXIème siècle.

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Aimer sans dévorer

trop compliqué bien qu'intéressant
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Cet au-delà qui nous fait signe

Un jour, Jésus monte en haut d’une montagne avec trois de ses disciples. Délivrés des contraintes spatio-temporelles, nos trois disciples n’ont aucune envie de descendre de leur haute montagne tant c’est «bon d’être ici». Et Jésus les a alors avertis : personne n’est dispensé d’assumer sa souffrance, la perte et le deuil, de porter sa propre croix… s’il veut accéder un jour à la Vie. Vous voulez la lumière seule, sans la nuée, les ténèbres, l’obscurité liées à la mort d’un proche? Impossible.
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