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Citations de M.C. Beaton (1510)


Au pub, Agathe a présente à ses visiteurs à ses amis de fraîche date, et très si c'est pas lui visiblement au milieu de ses compagnons peu exigeant qui ne lui demander rien de plus que de parler de la pluie et de beau temps.
.....
de retour au cottage, Tracy donne un coup de main pour le déjeuner, perforant le linoléum de la cuisine avec ses talons jusqu'à ce qu'Agatha la supplie d'enlever ses chaussures.
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« il fait trop chaud pour être sur son trente et un», dit Agatha. En voyant Tracy tressaillir, elle ajoute avec une bienveillance nouvelle : « vous êtes très élégante, très jolie, ce n'est pas ce que je veux dire. Mais mettez-vous à l'aise. Débarrassez-vous de vos chaussures et enlever votre veste.»
Tracy regarde un Roy nerveusement.
« Fait ce qu'elle dit », ordonna-t-il.
La jeune femme avait de longs pieds fins,qu'elle n'arrêtait pas de remuer une fois ses chaussures enlevées. Pauvre petit. Il allait l'épouser et la transformer en une parfaite ménagère de l'Essex. Il aurait deux enfants, Nicholas et Daphne, qu'ils mettraient dans des écoles privées, une maison dans une allée mignonette, imaginez par un promoteur immobilier est baptisé impasse du Terreau, ou quelque chose de ce goût-la ....
Oh oui, c'est dans l'Essex qu'ils iraient habiter, et pas dans le Costwolds. Roy serait plus heureux parmi les gens de sa sorte. Il changerait ben, lui aussi, il se mettrait aux haltères et au squash, il se balade ré partout avec un téléphone portable vissé à l'oreille, dans lequel il parlerait très fort au restaurant.
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Agatha se sentait déprimée. L'ambition qu'i l'avait si longtemps fais avancer semblait s'épuiser. Après avoir quitté Roy,elle sortit marcher, incapable de rester en place, dans les rues de Londres plonger dans la nuit, comme si elle était à la recherche de l'Agatha d'autrefois.
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- À moins qu'ils ressemblent à Mrs. Barr, répondit-elle sèchement. Au fait, elle vend sa maison. Ce chameau a eu le culot de prétendre que c'est moi qui la faisait fuir, alors qu'en vérité elle a hérité d'un cottage plus grand à Ancombe.
- Je croyais qu'elle était nouvelle dans le village point et maintenant tu m'apprends qu'elle avait au moins une parent qui habitait pas loin !
- Quand on n'est pas né et qu'on a pas grandi à Carsely même, crois-moi, on est nouveau dans le village. Oh ! Et puis j'en ai a pris une belle à son sujet ! »
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« Je vous demande vraiment pardon de vous avoir attiré tous ces ennuis, dit-elle. Si je n'avais pas décidé de tricher à ce concours de village en faisant passer une de vos délicieuses quiche pour la mienne, tout cela ne serait jamais arrivé. »
tout à coup, sans qu'elle le sache pourquoi, elle ressentit pour la première fois le contrecoup de l'agression de John
Cartwright, et des larmes perlèrent à ses paupières.
« Allons, allons, Mrs Raisin, fit le traiteur. Je vais vous faire une petite confidence. Moi aussi, je triche. »
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Ah, Londres ! Et l'odeur de Londres !
Infecte, songer Agatha, assise dans la salle de restaurant de l'hôtel Haynes. Elle alluma une cigarette et fixa d'un air lugubre le flot de voitures sillonnant péniblement Mayfair.
L'homme installé à la table derrière elle toussa, s'étrangla, agitation journal avec colère. Elle lança un regard à sa cigarette et poussin soupir. Puis elle fit signe au garçon. « Changer cet homme de table, celui qui est derrière moi. Il m'importune. »
Les yeux du garçon passèrent du visage furieux de « l'important » à celui, pugnace, d'Agatha, puis il se un chat vers le premier et lui annonça d'un ton apaisant qu'il disposer d'une table très agréable, dans le coin non fumeur. L'homme protesta haut et fort. Agatha continua à fumer, ignorant le drame qui se jouait derrière elle, jusqu'à ce que l'autre capitule et accepte de s'éloigner.
Voyez-vous ça ! Habiter à Londres et se plaint de la fumée du tabac ! S'émerveiller a-t-elle intérieurement. Il suffisait de marcher dans les rues pour inhaler l'équivalent de quatre paquets de cigarettes.
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La longueur d'un œil franchement lubrique. Agatha le fixa, en prend un étonnement naissant.
« Pourquoi est-ce que ton ami, Steve, te fais la tête ? Demanda-t-elle.
- Quoi ? Oh ! Une histoire de femme. Il a eu une liaison avec une femme mariée, qui a décidé qu'en fin de compte elle préférait son mari . »
Décidément, se dit Agatha, avec les femmes qui ressemblaient de plus en plus à des hommes et réciproquement, on ne pouvait plus jurer de rien. Peut-être que dans des milliers d'années, il n'existerait plus qu'un visage unisexe et que des gens devraient se balader partout avec un insigne proclamant leur genre. Ou alors, les femmes pourraient ne portait que du rosé les hommes que du bleu. Ou bien...
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Apparemment, ce garçon avait le don de rendre les femmes complètement cinglées, et peut-être que Rex lui-même lui faisait des avances. Qu’avait-il donc de si spécial ? 
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Elle prend l’air tout sucre et tout miel, mais elle adore poignarder les gens dans le dos. Si vous ne lui rendez pas suffisamment hommage à son gré, elle vous fait virer. Malcolm, le producteur, a tellement peur de la perdre qu’il se plie à tous ses caprices. Ça a été le cas de Carl Friend, un vieil acteur qui n’avait pas joué depuis une éternité et qui n’en croyait pas sa chance quand il a décroché le rôle du gentil patient du troisième âge.
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Quand je vous vois, en chair et en os, je me rends bien compte que c’est complètement idiot. Vous ne pouvez pas être une meurtrière, vous êtes trop belle.
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Mais l’épithète « mignonne » s’imposait pour décrire Jane Summer. Elle était petite et jolie, elle avait de grands yeux bleus sur un visage en forme de cœur, et c’était une vraie blonde, auréolée de boucles dorées. Elle portait une chemise d’homme sur un short en jean, avait les pieds nus, avec les ongles laqués roses. Agatha jugea qu’elle devait avoir aux alentours de trente-cinq ans.
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Cette atmosphère moite et chaude la rendait léthargique. Mais le seul moyen de raffermir sa confiance en elle-même, fortement ébranlée par les événements, était de démasquer l’assassin, elle en était convaincue. Elle était toujours sous le choc de l’humiliation que Joyce Hemingway lui avait fait subir. Elle secoua son apathie. Jamais elle ne résoudrait quoi que ce soit en restant chez elle à se morfondre.
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Elle dormit d’un sommeil agité, tourmentée par des cauchemars qui grouillaient de grands serpents. Quand elle se réveilla, le temps, jusqu’alors sec et ensoleillé, avait tourné. Il faisait toujours chaud, mais d’une chaleur humide et poisseuse sous un ciel légèrement voilé.
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Rien ne valait décidément la jeunesse et la beauté, pensa-t-elle avec une pointe de jalousie. Les épaules blanches de la jeune femme émergeaient de flots d’organdi bleu et ses cheveux blonds étaient relevés sur sa petite tête. Jessica Fordyce se tenait elle aussi devant le bar, au milieu d’un cercle d’hommes. Elle arborait un fourreau noir décolleté et sa crinière rousse chatoyait sous les lumières.
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Elle fut saisie d’un accès de jalousie sauvage envers cette belle vedette du petit écran qui avait tout bonnement annexé le village. Jessica, à la différence d’Agatha, ne fumait pas. Elle entretenait sa ligne en faisant de longues randonnées chaque week-end. Elle n’avait pas à redouter la déliquescence physique qui tracassait tant Agatha, dont la silhouette tendait obstinément vers le cube, avec des bourrelets qui ballottaient par-ci par-là.Dans un éclair de lucidité, elle se sentit ridicule. Courir après un jardinier ? C’était digne d’un mauvais roman ! Mais elle revit George, son corps harmonieux et ses admirables jambes musclées, et sa bouche prit un pli têtu.À l’assaut… une fois de plus !
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Elle n’avait pas pardonné à Simon de lui avoir déclaré sa flamme pour aller ensuite s’engager dans l’armée et se fiancer à une jeune sergente qu’il avait finalement plantée au pied de l’autel.
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Petite et menue, Jessica avait la trentaine et un minois en forme de cœur encadré par une chevelure d’un roux flamboyant. Elle était drôle et spirituelle. Et par-dessus le marché, son jardin nécessitait apparemment beaucoup d’entretien.Agatha commençait à regretter que ses enquêtes la retiennent si souvent loin du village. L’agence de détectives qu’elle dirigeait à Mircester était florissante. Mais si elle avait choisi de prendre une retraite anticipée et de quitter Londres pour les Cotswolds à l’approche de la cinquantaine, n’était-ce pas justement pour profiter de la vie ?
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– S’il avait été marié, il aurait peut-être été une cible plus facile, mais ces
militaires célibataires, eh bien, on dirait qu’ils sont sortis d’un monastère. Jouez
l’indifférence, et il viendra vers vous.
– Je ne m’intéresse pas du tout à lui, répondit-elle d’une voix égale.
– Je crois au contraire que vous vous intéressez trop à lui, et c’est ce qui l’a
fait fuir
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– Il y a autant de suspects que de femmes dans cette histoire ! déplora James.
Mais nous vous avons retenue déjà assez longtemps, Bunty. »
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– Ça changerait quoi que ça me dérange, hein ? Les propriétaires terriens
n’ont plus aucune intimité de nos jours ! Quand c’est pas des fouineurs de votre
espèce, c’est ces damnés d’écologistes qui parcourent mes terres avec leur sac
sur le dos en mangeant des barres de céréales diététiques et en pétant. Vous savez
ce qui détruit la couche d’ozone ? C’est les toqués de la diététique, qui bouffent
leurs immondes barres complètes aux noix et qui lâchent leurs pets partout dans
la nature. Ils émettent des tas de gaz nocifs. Faudrait les abattre.
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