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Citations de M.C. Beaton (1497)


- Puis-je savoir votre nom, Monsieur ? fit Hamish en ôtant son képi.
Il le posa sur une de ces tables basses qui servent essentiellement à provoquer des lumbagos, puisqu'il faut se plier en deux chaque fois qu'on veut attraper un objet.
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Hamish se recula légèrement pour mieux l'observer. Ma petite, ne t'amuse jamais à sortir des bobards à un Highlander, pensa-t-il froidement. Question enfumage, on a tous le niveau maîtrise.
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- Parfait, asseyez-vous. Deux cafés, Miss Patty.
- Et les droits des femmes, vous en faites quoi ? lança Hamish dès que l'assistante fut sortie. Je croyais qu'il n'était pas politiquement correct d'envoyer les secrétaires préparer le café.
- J'emmerde le politiquement correct, répliqua Harry. C'est du passé, tout ça. Les femmes ont fini par admettre qu'elles étaient d'un naturel docile.
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Il faut dire aussi que les hommes naissent avec une capacité incroyable à pousser les femmes à se sentir coupables de tout.
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Je me fais un peu vieille pour me faire draguer par un inconnu dans un pub miteux.
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En arrivant sur la route côtière, il vit avec soulagement que la marée était basse, mais d'énormes vagues illuminées par les éclairs se soulevaient au large, dans l'Atlantique. Le spectacle était apocalyptique, comme si la mer venait reprendre ses droits sur les vallons qu'elle submergeait jadis. Les jours de mauvais temps, le Sutherland donnait aux humains le sentiment de n'être que les habitants éphémères d'une planète de plus en plus en colère.
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Hamish était habitué aux tempêtes du Sutherland, mais quand il descendit de la Land-Rover en arrivant chez Mrs Barrett-Wilkinson, Il soupira en sentant que la tempête se levait. Dans la région, les gémissements perçants du vent n'étaient entrecoupés que de brèves accalmies, et ce jour-là, il hurlait déjà comme une banshee.
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C'était une de ces journées d'été où le paysage des Highlands semblait privé de ses couleurs sous un ciel voilé de nuages. Le temps chaud et moite avait fait surgir des bataillons de midges - cousins écossais des moustiques - si bien qu'Hamish étala sur son visage et sur son cou le produit répulsif qu'il emportait partout avec lui. Il roula aussi loin que possible puis continua à pied, ses lourdes bottes dérapant sur les éboulis.
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Pourquoi les lieux qui deviennent à la mode se mettent toujours à lésiner sur la nourriture tout en augmentant leurs prix ?
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En un sens, il enviait Jimmy car, souvent, il aurait aimé être incapable de comprendre le point de vue des autres.
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- John Heppel a donné un exemplaire de son livre à la bibliothèque de l'école. Comme il avait gagné un prix, je n'ai pas eu l'idée de vérifier le contenu. Là-dessus, j'ai constaté que mes élèves demandaient à l'emprunter les uns après les autres. Du coup, je l'ai emporté chez moi pour le lire. Le bouquin est truffé de grossièretés et de scènes de sexe explicites. Entre la télé et Internet, je sais bien que les gamins sont exposés à des tas de choses, mais j'essaie de préserver leur candeur aussi longtemps que possible. Vous voyez, je n'ai pas du tout envie de contribuer aux dégâts.
Hamish partageait les inquiétudes de l'enseignante. Malgré les intrusions du monde moderne, les enfants de Lochbubh conservaient une part d'innocence dont on avait déjà dépouillé les citadins du même âge. Une fois de plus, il eut le sentiment que John était un chancre rongeant leur communauté.
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Il arrive un moment dans la vie où il faut mettre de côté ses rêves immatures de grand amour et choisir l’amitié.
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- Vous avez déjà rencontré J.K. Rowling ? s'enquit Archie Maclean.
- Oui, une dame vraiment charmante, soit dit en passant. On a fait une signature ensemble. à Édimbourg, et elle a eu la gentillesse de me féliciter pour mon ouvrage.
Quel menteur, songeait Hamish. Un libraire assez chanceux pour accueillir J.K. Rowling ne risquait pas de s'encombrer d'un auteur de troisième zone.
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Il en retira une pile de livres qu'il posa sur la table devant lui. À l'issue de la séance, je serai ravi de vous dédicacer un exemplaire. Et je vous ferai un prix d'ami, bien sûr – dix livres seulement.
- Dix livres ! s'exclama quelqu'un dans la salle. Je les ai vus soldés à trois quatre-vingt-dix dans une librairie de Strathbane.
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Il était si facile de nuire à la réputation de quelqu'un dans les Highlands : on enjolivait une histoire à dormir debout et on la faisait circuler, chacun y ajoutant son grain de sel.
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Les fougères commençaient à se parer de couleurs automnales et les sorbiers ployaient sous leurs baies écarlates. La plupart des habitants du village avaient planté un sorbier à l'entrée de leur cottage. L'arbre était censé éloigner les farfadets. Naturellement, personne à Lochdubh ne croyait aux farfadets, mais tout de même, mieux valait avoir un sorbier devant chez soi – au cas où.
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Habituée aux routes sinueuses et aux collines des Cotswolds, Agatha trouva infiniment déprimant ce paysage sans relief qui s’étendait à perte de vue.
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– Excusez-moi. »
La voix derrière eux les fit sursauter. Le gringalet était revenu sur ses pas. « Je me présente : Gerry Philpot, de The Radical Voice. »
C’était un garçon assez jeune aux cheveux déjà rares, au regard veule, vêtu d’une veste vert pomme, avec une chemise à carreaux, un pantalon de velours côtelé miteux et une cravate rouge. Le quotidien qu’il représentait se prétendait objectif. C’était le genre de journal qui faisait des reportages sur les « factions belligérantes » en Bosnie afin d’éviter de dire ce qui crevait les yeux, à savoir que les Serbes massacraient tout le monde. Le genre de journal qui évite de prendre position et pontifie. Et qui paie son personnel le moins possible. D’où des reporters tels que Gerry Philpot.
« Vous avez entendu parler du meurtre ? demanda-t-il.
– Oui, dit Agatha, devançant la réaction de Charles. Nous avons été les derniers à avoir vu Tolly Trumpington-James vivant.
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Vous avez entendu parler du meurtre ? demanda-t-il.
– Oui, dit Agatha, devançant la réaction de Charles. Nous avons été les derniers à avoir vu Tolly Trumpington-James vivant.
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Charles devais retrouver Agata à cinq heures à côté de la voiture, dans un parking. La brume s’était levée et un soleil de fin d’après-midi briller. Il la vit s’avancer vers lui et sourit. Son épaisse chevelure était de nouveau d’un brun luisant, et son visage avait été habilement maquillé. Elle portait un ensemble en tweed souple couleur bruyère. Ses très jolies jambes été mise en valeur par des collants fin et une paire d’escarpins neufs. Agatha ne serait jamais une beauté, se dit Charles, mais elle dégageait un puissant magnétisme sexuel dont elle n’était absolument pas consciente.
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