AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Mackenzi Lee (26)


J'ai l'impression de prendre feu. Plus que ça même : c'est comme une explosion stellaire, un embrasement des cieux. Embrasser Percy a quelque chose d'incendiaire.
Commenter  J’apprécie          30
-Qui te dit que je veux avoir ma place à la cour d'un roi qui se frappe le visage avec son propre marteau ?
-Ca n'est arrivé qu'une fois !
-Et pourtant, la chose est gravée dans nos cœurs pour toujours.
Commenter  J’apprécie          20
Amora écarquilla les yeux, un rare éclat de peur explosant dans ses prunelles et consommant tout son être.
Commenter  J’apprécie          10
La justice est une chose si rare. Je suppose qu'il en va de même dans votre royaume. Je pense qu'il s'agit de l'une des rares constantes de l'univers.
Commenter  J’apprécie          10
«— Je saisis parfaitement ce qu’il s’est passé. Je voulais juste dire que je ne comprends pas pourquoi vous avez l’esprit si étroit, sur Midgard.
— Comment ça ?
— À Asgard, nous n’avons pas une vue si limitée du sexe. Ni de l’amour, d’ailleurs. Il n’y a pas de règles énonçant qui peut être avec qui. Et encore moins d’arrestations.
Théo le fixa du regard. À la lumière pâle du feu, il semblait avoir aperçu quelque chose de rare et de précieux, une fleur sauvage qui ouvrirait ses pétales derrière un rideau de végétation au cœur de la jungle.
— Vous êtes sérieux ?
Loki était abasourdi par une justice si rétrograde. Pourquoi gaspiller une cellule -pourquoi gaspiller son temps – à punir quelqu’un pour une chose qui n’était pas un crime ? »
Commenter  J’apprécie          10
D'après Descartes, la peur est une des passions issues de l'union du corps et de l'âme. Ayant presque cent ans de plus que lui et pas mal de lectures supplémentaires à mon actif, je ne suis pas sûre d'adhérer à cette théorie car, en l'occurrence, tous mes symptômes sont purement physiques. J'ai la tête qui tourne.Mes muscles raidis se mettent à trembler. La sueur ruisselle de mes aisselles. Et si je ne suis pas déjà à terre, c'est uniquement grâce à cette analyse rationnelle de mon ressenti.
Commenter  J’apprécie          10
Sur le moment, ça me paraît inconcevable que notre navire soit réellement assiégé par des pirates en pleine Méditerranée. Impossible. On a déjà donné avec les bandits de grand chemin, on ne va pas en plus affronter des écumeurs de mer ? Aucun voyageur, fût-il en possession d'un secret alchimique, ne devrait avoir à endurer ça.
Commenter  J’apprécie          10
Je lève le bras pour gratter mon oreille fantôme, mais il retient mon geste.
— Tu veux vraiment le faire ? dis-je en soupirant d’une voix chevrotante.
Avec moi ?
— Oui.
— Sûr ?
— Oui, sûr.
Il enlace mes doigts en y plantant un baiser.
— Pourquoi ? Tu n’en as plus envie, toi ?
— Non.
— Non ?
Percy se fige net, comme un animal qui entend une brindille craquer sous la botte d’un chasseur.
— Non. Attends. Si, bien sûr que oui. Désolé, je pensais que tu allais me demander… Oui. Évidemment que j’en ai envie.
— Bon.
— Bon.
Commenter  J’apprécie          10
— C’est important pour toi, dis-je.
— Oui. Pas pour toi ? répond Percy.
— Eh bien…
Il hausse le sourcil d’un air de dire je crains le pire, alors naturellement, au lieu de le rassurer, j’enfile mes plus gros sabots et me mets à piétiner ce beau parterre de fleurs.
— Si, mais… cela n’a rien de sensationnel… en fait… le sexe est un acte naturel… donc il n’y a vraiment pas de quoi… les vers de terre le font aussi, tu sais.
Percy me dévisage, stupéfait, et je cherche autour de moi un objet pointu sur lequel m’empaler. Autant me jeter de suite par la fenêtre plutôt que de m’enfoncer davantage dans cette lente et ignoble infamie.
Commenter  J’apprécie          10
— Attends, j’ai une chose dans l’œil.
— Quoi ?
— Dans l’œil, il y a quelque chose.
— Une poussière ? — Non, c’est plutôt… ça me brûle.
Je crois que c’est le produit sur tes mains.
— Mince…
— Ce n’est rien.
— Montre-moi. Arrête de frotter que je puisse…
Pile au moment où je me penche, il recule la main et me met malencontreusement un coup de coude assez fort pour que je sois jeté de côté. J’essaie de me rattraper à la colonne de lit, mais mes mains glissent tant que je me rate et valse par terre en me cognant la tête contre le coin du tiroir resté ouvert. Le flacon d’huile bascule et vole en éclats, formant une épaisse mare ambrée sur le sol.
— Oh, mon Dieu, je suis désolé ! Tout va bien, Monty ?
Un œil fermé, Percy cligne de l’autre œil comme un forcené en tendant la main pour tenter de m’aider.
— Ça va.
Je palpe l’arrière de mon crâne et une trace humide et rouge reste sur ma main.
— Ah, non, je saigne.
— Tu saignes ?
— Mais c’est rien !
— Ce n’est pas rien si tu saignes !
Commenter  J’apprécie          10
C'était le portrait sans concessions et peu flatteur d'un homme cruel. Sous le titre Loki, le Farceur. Dieu du chaos, quelques mots lui sautèrent aux yeux :
Vaniteux. Superficiel. Manipulateur. Un prédateur cruel. Le père des mensonges. Tricheur. Voleur. Meurtrier. Méchant. Mauvais.
Était-ce une description de lui ? De ce qu'il était ou de ce qu'il allait devenir ? Si les humains connaissaient ces histoires, cela signifiait-il qu'elles s'étaient déjà produites ? Le temps, il le savait, était une chose fuyante et changeante. Mais mauvais ? Était-il destiné à être mauvais ? A quoi bon tenter de bien faire si son avenir était déjà inscrit dans les mythes, s'il était déjà l'antagoniste de toutes les histoires ?
Commenter  J’apprécie          00
Sur le moment, ça me paraît inconcevable que notre navire soit réellement assiégé par des pirates en pleine Méditerranée. On a déjà donné avec les bandits du grand chemin, on ne va pas en plus affronter des écumeurs de mer ? Aucun voyageur, fût-il en possession d’un secret alchimique, ne devrait avoir à endurer ça.
Commenter  J’apprécie          00
Tu es déjà le méchant de toutes les histoires, Loki. Pourquoi ne commencerais-tu pas enfin à jouer ton rôle ?
Commenter  J’apprécie          00
« Loki fourra ses mains dans ses poches, se retourna vers la vitrine et adopta une posture signifiant on ne peut plus clairement « laissez-moi tranquille ».
— Pas mal… concéda-t-il
— Pas mal ?!
Le jeune homme était incapable de saisir les messages implicites ou ignorait délibérément celui de Loki car il boitilla jusqu’à la vitrine et la tapota du doigt, y laissant une trace.
— Savez-vous ce que vous regardez au moins ?
— Des couverts.
L’homme descendit sa manche sur sa main afin d’effacer la trace sur le verre, mais il ne fit que l’étaler.
— Les couverts d’une civilisation qui a vécu il y a des milliers d’années.
— Êtes-vous un guide ou quelque chose dans le genre ? Car je ne cherche pas à faire de visite guidée.
—Non, je suis juste scandalisé de voir des gens qui n’apprécient pas les artefacts. Voyez ici.
Il indiqua la vitrine derrière eux. Deux squelettes y étaient allongés, comme s’ils se trouvaient encore dans la terre. Leurs os semblaient cassants et friables, mais quelqu’un avait replié leurs doigts sur le pommeau de deux épées noirci par le temps. L’un des crânes était enfoncé sur le côté. L’autre portait un heaume avec une rune de protection gravée au niveau du front.
Le garçon scrutait le visage de Loki. Il attendait clairement une réaction de sa part. Loki resta impassible, rien que pour le contrarier.
— Ce sont des guerriers, finit par indiquer l’inconnu.
— Non, ce sont manifestement des squelettes.
— De leurs vivants, ils étaient guerriers.
— Quelle importance ? La mort est pareille pour tous les hommes.
— Eh bien, ce n’était pas des hommes pour commencer. Ce squelette-là est celui d’une femme. Les épées ont été échangées durant le rite du mariage. C’est mieux que des bagues à mon avis. Plus pratique.
— Si vous êtes un guerrier.
— Ou si vous n’aimez pas les bijoux. »
Commenter  J’apprécie          00
[Dédicace]
To all the fan fiction that gave me the sex education I never got in school.
Commenter  J’apprécie          00
Non, ce n'est pas ce que je souhaitais. Mais peu importe. Ce n'est pas un échec que de réajuster ses voiles pour s'adapter aux eaux dans lesquelles on se trouve. C'est un changement de cap. Un nouveau départ.
Commenter  J’apprécie          00
- Il préfère perpétuer la grande tradition des femmes qui réparent les pots cassés par les hommes.
- L'histoire de l'humanité.
Commenter  J’apprécie          00
- Il faut que tu apprennes à être plus lucide sur ceux qui veulent mettre le grappin sur ton petit cerveau de génie.
- Je ne suis pas un génie, dis-je en ronchonnant plus fort que voulu.
Elle pince les lèvres en fredonnant doucement.
- C'est vrai, génie est un mot assez fort. Mais tu sembles très intelligente. Ou, tout au moins, sûre de toi. Et souvent les gens ne savent pas distinguer ces deux attributs l'un de l'autre.
Commenter  J’apprécie          00
(...) Que ce soit moi ou une autre, tu n'admettais pas qu'on puisse aimer les livres et les belles toilettes. Les grands espaces naturelles et les cosmétiques. Tu as arrêté de me prendre au sérieux dès lors que j'ai cessé de correspondre à l'image que tu te fais d'une femme forte et brillante. Tu te trompes en accusant la gent masculine : c'est toi qui te crois au-dessus de tout le monde. Tu n'est pas meilleure qu'une autre parce que tu préfères la philosophie aux bals mondains, que tu te contrefiches de la compagnie des hommes ou que tu portes des souliers de rustre et ne te boucles pas les cheveux.
(...) Durant des années j'ai eu l'impression d'être une idiote à cause de toi. Mais sache que j'aime m'habiller ainsi et j'assume !
Elle écarte les bras.
- J'aime me boucler les cheveux et les jupes qui tournent, et j'aime quand Max porte ce gros nœud rose autour du cou. Ça ne m'empêche pas pour autant d'être futée, capable et forte.
Commenter  J’apprécie          00
- Du jour où j'ai arrêté de courir partout dans mes jupons remontés jusqu'à la taille et commencer à profiter de la vie sociale et à me soucier de mes tenues, tu n'as eu de cesse de me le reprocher .
- Je ne t'ai jamais rien reprochée ! C'est toi qui as décidé que tu ne supportais plus d'être vue en ma compagnie car mon manque de féminité était trop embarrassant. C'est toi qui m'as abandonnée et plaquée pour des amies plus coquettes.
- Je ne t'ai jamais abandonnée, Felicity. J'ai fait le choix de me retirer de notre relation car tu estimais que mon goût pour les colliers de perle et la brillantine te rendait supérieure à moi.
- C'est faux.
- Si, c'est vrai ! Rappelle-toi le nombre de fois où tu as levé les yeux au ciel et toutes tes petites réflexions sur la stupidité des filles qui accordaient trop d'importance à leur physique. (...)
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Mackenzi Lee (328)Voir plus

Quiz Voir plus

Rions avec les écrivains français (2)

A lire son nom, on l'imagine en fan des Rolling Stones, mais non ! Il vient d'une autre planète... (indice)

Pierre Benoit
Pierre Michon
Pierre Boulle
Pierre Lemaître
Pierre Brossolette
Pierre Magnan

10 questions
53 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , écrivain homme , écrivain homme , littérature française , mots , jeux de mots , absurde , AppréciationCréer un quiz sur cet auteur

{* *}