Citations de Maggie Hall (26)
Toska. Une sorte de nostalgie. L’impression que quelque chose te manque et, même si tu ne sais pas ce que c’est, tu en souffres. Jusqu’au plus profond de ton âme.
Je t’aime. Les mots semblent plus riches et résonnent en moi comme les battements de mon cœur.
Je pose ma paume sur son torse.
— Je t’aime, susurré-je à nouveau.
Il expire doucement.
— Kuklachka…
Mon cœur pulse dans ma poitrine, à l’unisson du sien qui palpite sous mes doigts. Je croyais vouloir qu’il ait besoin de moi, mais je me trompais : je veux que nous ayons besoin l’un de l’autre.
Je ne sais pas si c’est la reconnaissance, la fatigue ou juste le besoin d’un câlin, mais je m’accroche à lui comme si ma vie en dépendait. Je tremble tellement que nous faisons des vagues dans l’eau. Mes larmes roulent sur ses épaules et il m’enlace en murmurant des phrases en russe. Je ne comprends pas un traître mot, mais c’est le son le plus apaisant au monde. Je sens soudain qu’il lâche la coque du bateau sur laquelle il s’appuyait pour m’entourer de son autre bras et me serrer encore plus fort. Il nage sur place pour nous soutenir tous les deux et moi je plonge mon visage dans son cou en répétant à voix basse : « Vivante, vivante, merci, je suis vivante ».
Une larme glisse sur ma joue. Puis une autre. Puis encore une autre.
Colette tente de les essuyer, mais se rend vite compte que ses efforts sont vains. Luc m'embrasse sur les deux joues. Elodie pince les lèvres et ses doigts serrent mon genou. Jack m'étreint si fort que mes côtes menacent de se briser. Stellan, assis à côté de moi, me tient la main et me caresse les cheveux.
Je jette un dernier coup d’œil aux informations, puis j'accompagne Stellan. Il se regarde dans le miroir, se penche en avant pour observer sa plaie et se cogne dans son reflet.
- Aïe ! s'indigne-t-il comme si la glace l'avait attaqué.
Toska [...] . C’est un mot russe qui n’a pas de traduction exacte dans les autres langues. La traduction la plus proche est douleur. Une sorte de nostalgie. L’impression que quelque chose te manque et, même si tu ne sais pas ce que c’est, tu en souffres. Jusqu’au plus profond de ton âme.
On dit que des moments forts peuvent rapprocher les gens plus encore qu’une longue amitié et je commence à comprendre ce que ça signifie.
Mes yeux se posent sur Notre-Dame de Paris.
— Une vaste symphonie en pierre, dis-je, perdue dans mes pensées.
— Victor Hugo, répond Jack, sans me regarder.
C’est invraisemblable. Je suis avec Jack Bishop, le nouvel élève du lycée de Lakehaven, dans un magasin Prada à Paris. Et surtout, je viens d’échapper à une tentative d’assassinat.
Je jette un dernier coup d’œil aux informations, puis j'accompagne Stellan. Il se regarde dans le miroir, se penche en avant pour observer sa plaie et se cogne dans son reflet.
- Aïe ! s'indigne-t-il comme si la glace l'avait attaqué.
— Je jure d’être fidèle. Par le sang et jusqu’aux confins du monde.
"Peut-être que je ne veux pas avoir besoin de lui et qu'il ait besoin de moi, mais j'ai besoin de ça. Je me laisse envelopper par cette sensualité et par ses bras. Lentement tout le reste disparaît et je m'autorise, au moins pour ce soir, à me sentir bien sans culpabiliser."
Etre en vie est devenu notre principale cause de réjouissance ces derniers jours. Voyez à quoi on en est réduits !
Je croyais que tu finirais par te réveiller et piger qu'obéir aveuglément, ce n'est pas la même chose que faire ce qui est juste. Mais ce n'est pas le cas. Ce qui veut dire que toi, moins que quiconque, n'a le droit de me parler de loyauté.
On pourrait dire que dans notre monde moderne, et au cours des siècles passés, tous les chemins mènent au Cercle. Il est à ce point intégré dans la société – son passé, son présent, son avenir – que ta vie serait totalement différente sans lui. Même si tu ne connais pas son existence.
Je suis au centre, avec du sang sur le visage en guise de peintures de guerre et une robe noire et lourde pour une armure brillante.
Ça rend les choses plus belles ! Surtout un baiser comme celui-là. Des baisers comme ça pourraient régler tous les problèmes du monde.
Tu es une jolie petite poupée de porcelaine, renchérit-il. Une kuklachka.
Tu ne peux pas me protéger contre la vie.
Je suis probablement la moins bizarre de nous tous, et je loin d'être normale.