Je m’enfonçai dans le sol à destination d’une chapelle satanique, pour y rencontrer l’antéchrist, en compagnie d’une espionne, d’un psychopathe et d’un officier de gendarmerie en rupture de ban.
En réalité, ce pouvoir, nous le leur avons cédé jour après jour, semaine après semaine, année après année en les laissant pénétrer dans nos villes et nos banlieues, en nous laissant chasser de nos immeubles, de nos quartiers. Nous avons offert du travail aux premières générations, puis nous avons invité leurs épouses, et leurs enfants, puis leurs cousins et les cousins des cousins.
Mais lui, le mâle alpha de la meute hybride, détenait la force des pierres, l'énergie tellurique puisée dans sa renaissance au plus profond de l'humus, où grouille toute source. Il avait échappé à la mort. Il avait senti son esprit s'élever au-dessus de sa dépouille et plonger là où se renouvelle la matière primaire et se brassent les âmes. Il avait entendu le murmure des êtres enfouis dans la roche. Le bouillonnement du brasier original l'avait ressourcé. Il avait réintégré son enveloppe meurtrie, purifiée par l'épreuve. Il était la balance. Il était un glaive du plus pur acier trempé et retrempé, dont le fil était celui du destin. Puisqu'il n'était pas mort, il était immortel.
Nous voila, embarqué dans thriller dystopique.
J'ai eu du mal a rentrer dans l'histoire, mais avec force et persévérance, je n'ai pas regretté.
Une intrigue qui nous tient en haleine, jusqu'au dénouement final.
Un livre qui va de rebondissement en rebondissement.
Une histoire qui mêle fiction et réalité.
Une remise en question de soi, une situation effrayante.
Cette dystopie politique ,nous entraine dans les noirceurs d'un univers sombre.
Un monde de corruption, de manipulation.
L'Ecriture est fluide , captivante et sans détour.
L'auteur est direct dans ces propos.
Une thématique travaillée en profondeur.
Des personnages percutants.
Un monde qui va mal ;
L'avenir nous fait peur
Thriller original que je vous conseille
Trois silhouettes menaçantes s'interposèrent, surgies du néant. Que ces chiens étaient grands, plantés sur des pattes si hautes ! Épuisé, je me retenais de sombrer... Avancer, un pas après l'autre, là...
Une lueur vive, blanche, irisée de bleu, transperça la nuit. Les chiens reculèrent, puis s'enfuirent. Mes genoux se plantèrent dans le sol. Des voitures démarrèrent en trombe.
Extrait : Deux détonations claquèrent. Toufic demeura un instant à genoux, puis s'affala en avant, son visage défiguré, écrasé contre le béton poussiéreux. Une flaque de sang grossit, dans laquelle il bascula sur le côté.
Les couloirs du métro, les rames du RER et les quais de gare grouillent sans cesse d'une population qui l'indispose. Elle s'y trouve étrangère, agressée. Elle n'en éprouve nulle frayeur. L'ennui et les réflexes d'isolement, ont aboli ses craintes. Elle ne lève plus les yeux, ne sourit plus, ne lit plus, n'écoute plus de musique. Elle se laisse porter par le flot de la marrée humaine s'écoulant de portes coulissantes en barrières sautées à la volée. La foule se meut en une coulée glauque.
Ils commençaient à m’agacer, tous, avec ma chance. Était-ce une chance de s’être fait balancer au fossé par des psychopathes, d’assister à la destruction méthodique de sa bécane, de devoir se traîner sous la pluie dans la nuit pour finir face à une meute de loups ? Il n’y avait pas de chance ni de malchance là-dedans, juste une succession d’événements et une issue logique. Chaque décision de la vie, y compris la plus anodine, dispose de l’avenir. La responsabilité et l’intelligence consistent à savoir anticiper les conséquences de chaque acte. Telle est ma conviction la plus profonde, le moteur de ma vie. La valeur d’un homme se mesure ensuite aux sanctions de l’existence qu’il est prêt à encourir, pour lui ou pour les autres, en toute conscience de ses enjeux.
— Avouez que ça aurait de la gueule, de votre point de vue, de retirer à un couple homo l'enfant confié à lui par cette République dans le cadre d'un projet que vous jugez contre nature.
— C'est vous qui le dites, nie Victor.
— Non. C'est ce que vous pensez, assène le flic.
— Vous êtes télépathe ?
— Je ne me suis pas trompé, alors ?
— Je vous posais une question.
— Vous êtes là pour répondre aux miennes.
— Dois-je aussi me soumettre à vos suppositions ?
— On s'arrête là !
L'inspecteur Ledhu a jeté son stylo en élevant la voix. Victor prend un air surpris. Il croise ses bras sur sa poitrine, dans un réflexe de défense. Le policier se prend les cheveux dans les mains, les coudes sur son bureau. Il regarde le jeune homme avec insistance...
Mardi 8 avril - Paris
La fumée des lacrymogènes tisse une nappe dense sur les pavés. Des projectiles pleuvent sur les gardes mobiles, retranchés derrière leurs boucliers. Un cocktail molotov explose devant un groupe de policiers et les black blocs hurlent en chœur.
- Tout l'monde, tout l'monde, tout l'monde déteste la police !
- Mort aux flics ! rugit une fille encagoulée, moulée dans un legging noir, assorti à son blouson à capuche.