Manon Textoris

Il y a de ces histoires qui vous mènent par le bout du nez là où n'auriez pas imaginé mettre les pieds, et celle-ci en fait partie, bref c'est une belle découverte!



19ème siècle, Londres, l'Afrique attire les Européens. Edwin, lui, a une bonne raison: il est convaincu que ce continent est le berceau de l'Homme, et il veut en donner les preuves. Personne ne voulant financer ses recherches - quel rapport peut-il y avoir entre eux et les primates??- Edwin embarque clandestinement dans un bateau, accompagné de son chien Floch et de son majordome.

Je ne veux pas en dire plus car c'est à partir de maintenant que l'aventure commence, inattendue et pleine de surprises.

Elle mériterait d'être une série plutôt qu'un one-shot!

Edwin, Le Voyage aux Origines est une BD très agréable à lire qui saura vous réserver une belle part d’aventures et de surprises car si tout commence de façon somme toute assez classique attendez vous à basculer dans un récit fantastique.
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L'intrigue imaginée par Manon Textoris, après un début relativement classique, glisse peu à peu vers le fantastique et n'est vraiment pas avare de surprises, rythmée, en outre, par quelques amusants clins d'oeil.
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Edwin est une bd qui est née à partir de la réussite d’un concours (le prix Raymond Legrand de la jeune création en 2013). Cela permet à de jeunes auteurs fort prometteurs de se faire connaître. Il est vrai que le projet était plutôt intéressant que de partir sur la recherche des origines de l’homme à l’époque victorienne d’un certain Darwin.



Cependant, ce voyage vers l’Afrique, berceau de l’humanité, va nous conduire dans un autre monde fantasmagorique et onirique. C’est une réelle surprise quant à la direction prise qui ne sera pas celle que l’on imaginait au départ. Il est clair qu’il fallait de l’audace et que cela surprend. Cependant, cela vient un peu comme un cheveu sur la soupe alors que rien n’y préparait.



On sent également l’influence de Léo et son bestiaire imaginaire des mondes d’Aldébaran. L’album est cependant assez atypique avec son propre style. Bref, on a affaire à une bd peu commune avec une fin assez surprenante.

Pour leur première collaboration en bd, Manon Textoris et Julien Lambert ont obtenu le Prix Raymond Leblanc de la jeune création en 2013, un prix qui permet à ses lauréats de voir publier leur album chez le Lombard, une excellente initiative qui nous permet de découvrir de jeunes auteurs forts prometteurs.
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Ce récit d’apprentissage aux forts accents oniriques, jouissant d’une belle surprise finale, est parfaitement construit et rythmé. Le dessin de Julien Lambert, s’il doit encore s’affirmer pour mieux creuser son propre sillon, est agréable, dynamique et cohérent.
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J'ai choisi cette bande dessinée juste en la feuilletant.

Les pages semblaient pleines de décors fantastiques, j'y ai vu des villes fabuleuses, l'intérieur d'un navire, le cabinet de travail d'un scientifique, une jungle luxuriante....

Et je me félicite de ce hasard car j'ai beaucoup aimé cette histoire qui ressemble à la fois à un récit de voyage et à une quête des origines.



Le personnage principal, Edwin, est passionné par l'Afrique et l'origine de la race humaine.

Accompagné de son majordome et de son chien, il va entreprendre une expédition incroyable et déroutante.



La fin m'a apporté la preuve que j'avais bien eu affaire à une bande dessinée peu commune mais véritablement de qualité, une ode aux rêves et aux envies, même si celles-ci paraissent parfois peu à notre portée.

Même si les scientifiques risquent d’être plus taché par l’histoire d’Edwin, cette bande-dessinée s’adresse à tout le monde pour offrir l’histoire d’une quête et d’un voyage vers des terres inconnues qui pourraient offrir bien plus que la découverture des origines de l’humanité…!!
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Dans cette bande dessinée nous suivons Gabrielle, une aristocrate française qui, grâce à sa marraine, est présentée à la cour et choisie pour faire partie de la suite de la Reine Régente, Catherine de Médicis.



Au début, je pensais que la BD était destinée au jeune public parce que les dessins m’ont fait un peu penser aux dessins animés. Pourtant l’histoire explore des thèmes plutôt forts et profonds.



Tout d’abord, la condition de la femme. Même si Gabrielle a reçu la même éducation que ses frères et cousins, les femme sont très peu éduquée à cette époque. La bienséance veut qu’elles soient obéissantes, fassent un bon mariage et des enfants.



Ensuite, la religion. On est plongé en plein cœur du conflit qui oppose les protestants et les catholiques et Catherine de Médicis essaie tant bien que mal de maintenir la monarchie française.



Et pour finir la politique. Gabrielle entre dans la suite de Catherine de Médicis en jeune fille innocente mais apprend vite tous les vices de la cour. Le rôle de la femme prend un autre dimension. Le groupe féminin qui entoure Catherine de Médicis est composé avant tout d’espionnes.



Bref, j’ai beaucoup aimé ! La lecture passe très vite et on redemande !

Ceci est le premier tome d’une saga qui promet d’être intéressante.
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Bande dessinée très sympathique sur un pan de l'histoire dans lequel je ne m'y connais malheureusement pas suffisament, ce qui m'a parfois perdu. De plus, bien que certaines planches furent magnifiques, j'ai eu de la peine à différencier ou reconnaître certains personnages. Malgré tout, ce récit a su me captiver

Alors que le Duc de Guise vient d’être assassiné, acte qui jette de l’huile sur le feu de la discorde entre catholiques et protestant, Gabrielle, jeune noble d’une quinzaine d’années, vit dans son monde idyllique dans son château lyonnais, entourée de sa famille et de ses rêves de romance.







Notre héroïne candide va être propulsée en plein jeu politique par l'entremise de sa marraine qui la présente à Catherine de Médicis, mère du Roi, qui tient tant bien que mal les reines du pays.







Elle intègre bientôt la suite de la régente, l’”escadron”, et va prendre part aux intrigues de cour, aux manigances internationales et autres entremises de couloirs et de boudoirs qui dirigent à la destinée de la France et des puissances voisines.











On le sait, l’Histoire avec un grand H n’est jamais mieux racontée qu’en passant par le biais de la petite, tant est que celle-ci soit aussi bien racontée que documentée.







C’est heureusement le cas dans ce premier tome de l’Escadron de Catherine de Medicis où Manon Textoris exploite avec talent un background historique que l’on sent fort maîtrisé et qu’elle nous conte avec savoir faire, évitant constamment l'écueil du didactisme grace à un scénario bien pensé.







Sa protagoniste principale, si inventée, nous guide dans cette page de l’Histoire de France aussi riche que tragique sans jamais nous perdre ni nous lasser.











De plus on peut saluer la volonté de redonner au personnage de Catherine de Médicis, trop souvent présentée comme une sorte de dragon faite femme, une humanitée bien venue.

Si la narration est aboutie, les graphismes ne le sont pas moins, avec un parti-pris intéressant que ce style hybride aux couleurs douces qu’on pourrait assimiler à de la BD jeunesse et qui permet d’apporter une jolie touche d’originalité dans un genre trop souvent traité avec réalisme.



Cependant que les amateurs d’Histoire n’aient pas d'inquiétude, les décors et costumes sont aussi détaillés que réussis.



Une des jolies surprises de ce printemps.



A lire en musique: http://bobd.over-blog.com/2023/04/medicis-squad/l-escadron-de-catherine-de-medicis-1-vs.anne-of-the-thousand-days.html

De belle facture, ce premier tome de L’escadron de Catherine de Médicis s’avère une lecture des plus plaisantes et enrichissantes, en plus de démontrer le talent de son autrice. À découvrir.
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L'escadron de Catherine de Médicis est une bande dessinée qui nous plonge à l'époque du règne de cette dernière, où l'on se retrouve à suivre Gabrielle, cette jeune fille sage, qui doit presque malgré elle se lancer dans une vie où elle devra suivre des instructions qui influenceront des choses plus grandes qu'elle.

N'étant pas très familière avec la multitude des événements de l'Histoire de cette période j'ai pu apprendre quelques éléments et enjeux politiques de cette époque, sur les religions. On y voit le point de vue et le rôle des femmes dans la Cour.

Mais sans beaucoup de connaissances j'ai sans doute peu reconnu nombres de références et peu su les différences entre les personnages, événements réels et ceux qui ont été ajoutés dans cette fiction. J'ai dû faire des recherches après ma lecture pour mieux comprendre le contexte et le contexte des évènements en cours. Cela a confirmé pourquoi je me sentais perdue dans la lecture. Même si l'histoire reste compréhensible il est vrai que le rythme est assez déstructuré, on est introduits à beaucoup de personnes avec peu de contexte, il y a beaucoup d'ellipses. Peut-être un peu plus d'informations avant la lecture serait un bon ajout.

Les dessins sont beaux, et surtout les pages qui séparent les chapitres les uns des autres sont vraiment d'un style élégant.

Je serais intéressée de découvrir la suite de l'histoire de Gabrielle et le rôle qu'elle jouera dans l'intrigue.

J'ai vraiment bien aimé cette BD qui nous entraine dans la France divisée et fratricide du début du règne de Charles IX qui gouverne avec, dans son ombre, Catherine de Médicis.

Nous ne sommes pas encore dans les heures terribles de la Saint-Barthélémy mais les guerres de religion sont déjà en train de diviser profondément la France.

A travers le destin de Gabrielle de Rostaing, une jeune aristocrate lyonnaise, nous découvrons la cour des Valois et c'est là que je ne peux qu'applaudir cette BD. Loin de foncer, tête baissée, dans la présentation facile et tellement populaire de la vilaine et odieuse Catherine de Médicis - bouc émissaire des guerres de religion depuis près de 400 ans - celle-ci nous est présentée dans une version beaucoup plus nuancée et plus proche de la réalité historique.

L'histoire est intéressante et prenante, les personnages sont nuancés et moins manichéens et moins partiaux que dans beaucoup de BD sur le même sujet.

Par contre je n'ai pas adhéré au dessin. Je trait est approximatif et j'irai même jusqu'à le qualifier de naïf (pour ne pas dire presque enfantin par moment). La mise en couleurs est, elle, très bien faite.

Je me réjouis de connaitre la suite de l'histoire.

Avec cette BD, le lecteur se retrouve en immersion en plein 16ème siècle. Ainsi, à travers les yeux de la jeune et innocente Gabrielle, nous allons découvrir les intrigues de cour et intégrer le fameux escadron de la reine mère.

Le scénario est vraiment immersif. Dès les premières pages, je me suis retrouvée plongée dans une autre époque. Très vite, le lecteur comprend que le royaume de France est tiraillé entre les huguenots et les catholiques. Les tensions montent et des noms résonnent à nos oreilles: Coligny, Henry IV...

Au côté de ces personnages emblématiques, nous faisons la connaissance de Gabrielle, notre héroïne. Cette dernière arrive à la cour, remplie de naïveté et de rêves. Elle va très vite se confronter à la réalité de la vie à Paris et devenir l'instrument de la politique de Catherine de Médicis.

Ce premier tome, pose l'ambiance, le contexte historique ainsi que les personnages. Il installe subtilement les prémices d'une intrigue alléchante et éveille la curiosité du lecteur pour la suite.

J'ai beaucoup aimé l'esprit graphique de Manon Textoris. Les traits sont vraiment très fins et délicats. Les visages font parfois penser à ceux des mangas. Les détails foisonnent tant dans les tenus que dans les décors. On sent très vite que l'illustratrice a fait un gros travail de documentation en amont. Le choix de la palette de couleurs permet également cette immersion dans une autre époque. J'ai eu cette sensation que tout avait été choisi avec soin.

J'ai donc adoré me plonger dans ce premier tome et découvrir le travail de Manon Textoris.
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Moi, je dis qu’il faut se méfier des filles trop sages car cela cache souvent un tempérament de feu. En l’occurrence, cette jeune femme courtisane sera propulsée dans la cour de la grande Catherine de Médicis qui tout de même a mis au monde trois futurs roi de France dans un contexte marqué par les guerres de religion.



Pour rappel, Catherine, fille de Laurent de Médicis, épouse le futur Henri II (2ème fils de François 1er). Elle sera la mère des rois François II, Charles IX et Henri III. Elle gouverne la France en tant que reine-mère de 1560 à 1563.



Dans ce tome, on verra qu’elle n’a de cesse que de trouver des solutions pacifiques afin d’éviter la guerre civile dans notre pays entre les Huguenots protestants et les catholiques. On verra également que cette scission est liée à l’intransigeance du clergé qui n’a pas voulu corriger ses excès. Encore une fois, on verra toute son habileté politique en œuvre. Elle avait également l’art de s’entourer par de bonnes personnes pouvant exercer un talent particulier même si parfois, elle pouvait s’adonner à l’astrologie.



On a un beau portrait de reine ou plutôt de régente du royaume à ce moment précis de l’Histoire. Il est vrai que j’ai beaucoup d’admiration pour cette figure historique qui a marqué notre pays ne serait-ce par exemple que de commencer l’année le premier janvier et non à Pâques comme ce fut le cas auparavant. Je retiens surtout qu’elle a été l’instauratrice dans notre pays de la liberté de conscience car partisane d’une politique de conciliation avec les Protestants.



On suivra notamment une jeune femme qui entre dans la prestigieuse cour de ses courtisanes espionnes. Elle est bien naïve au départ mais les intrigues finiront par la renforcer. Il faut dire que Catherine est un personnage assez controversé mais sa ligne de conduite parait tout à fait louable pour sauver la monarchie et l’unité du pays. On dit qu’elle ne reculait devant aucun crime afin de conserver son influence.



Oui, on apprendra des choses assez intéressantes sur l’histoire mouvementée de notre pays. Les férus de récits historiques vont adorer sans pour autant devenir trop didactique.



Le bonus est constitué par un graphisme tout à fait soigné qui colle à merveille à cet album qui pose bien les bases. La suite de cette chronique sociale et politique dans les prochains tomes !

Voici le premier volume d’une série historique, qui aborde la période troublée de la régence de la reine Catherine de Médicis (seizième siècle) sous l’angle des femmes.

On suit dans ce premier tome la venue à la cour de Gabrielle, jeune fille de la noblesse lyonnaise, afin de faire partie de « l’escadron de la reine », une troupe de jeunes femmes qui sert de service de renseignement non-officiel à la souveraine. On voit ainsi que les femmes ont joué un rôle parfois non négligeable dans l’exercice du pouvoir, très patriarcal, parfois à leurs risques et périls.

L’époque est compliquée, plombée par les rapports tendus entre catholiques et protestants, et par tous les partis qui supportent mal la mainmise de la reine sur le gouvernement du royaume pendant la minorité de son fils. L’histoire est donc par moment assez compliquée à suivre, à cause des nombreux personnages à identifier.

Le dessin, très réaliste, est cependant agréablement servi par des couleurs dans les tons sépia.

Ce premier tome est prometteur, mais requiert une bonne attention à la lecture. Une connaissance de cette période historique est sans aucun doute un plus pour apprécier pleinement son déroulement.

Merci à l'éditeur et à NetGalley pour cette lecture.

Une plongée historique dense avec cette BD chez Dargaud : La Fille sage.



Un contexte historique ainsi que des personnages extrêmement documentés. Cette bd m’a permis de me replonger dans une partie de l’histoire bien connue : la cour et les guerres au temps de Catherine de Médicis.



La Fille sage est le premier tome d’un diptyque, où l’on suit Gabrielle (personnage fictionnel) qui tente de vivre avec le contexte de l’époque, un contexte difficile et cruel pour les femmes.



Gabrielle est rêveuse, elle souhaite intégrer la cour et l’escadron de la reine sans comprendre réellement le contexte de la société.



L’autrice, Manon Textoris, nous transmet un travail remarquable, avec de nombreuses recherches. Cette BD a plusieurs Leitmotiv, déjà les guerres de religion entre les catholiques et les protestants, la condition de la femme au XVIe siècle. Ce récit reconstruit aussi l’image de la reine mère, Catherine de Médicis, grâce au soutien d’historiens aux côtés de l’autrice pendant la conception de la BD. L’escadron de Catherine de Médicis, représente des femmes libres et enchaînées à la fois, mais surtout des femmes importantes qui se battent pour la paix.



[/Ensuite nous suivons l’évolution de notre protagoniste : Gabrielle, jeune fille de 15 ans qui veut profiter de la vie et de l’amour. Elle obéit et semble « sage et docile » car elle ne veut pas provoquer de problème. Elle pense qu’un jour, grâce à son obéissance, elle gagnera sa liberté. Son amie Justine est aux antipodes, elle veut sa liberté sans plus tarder et sans condition et elle brandit des textes forts comme « Le discours de la servitude volontaire » de La Boétie.



Gabrielle obéit à sa mère, à sa marraine puis à la reine. Au début de la BD, cela ne semble pas la déranger, mais au fil des pages notre personnage se sent oppressée et a du mal à discerner ce qu’elle souhaite vraiment. Elle a l’impression de trahir ses amis et regrette son obéissance qui cache sa peur. ] Au détour de l’Histoire, Gabrielle évolue et nous suivons son entrée dans la cour des grands et ses apprentissages. Un récit initiatique avec un paysage historique riche.



Avant d’entamer ma lecture de cette épopée historique, je pensais qu’il s’agissait d’une BD jeunesse. J’avais tort ! Je ne conseille pas cette bd avant 14-15 ans, le contexte historique est vaste et riche, il y a beaucoup de personnages historiques, les plus jeunes auront du mal à suivre. Mais surtout nous suivons Gabrielle [dans la découverte de sa sexualité sur quelques pages, le sujet est donc adapté à l’adolescence mais pas avant.] J’ai hâte de lire la suite ! Une BD d’une grande qualité.
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Une bande dessinée historique intéressante. J'avoue ne pas être très calée en histoire française donc ça n'a pas été très simple à comprendre. On suit le parcours d'une jeune fille de bonne famille introduite à la cour de Catherine de Medicis. Elle joue un peu le rôle d'une candide qui découvre les dessous de la politique, sans les juger, en laissant au lecteur le soin de se faire son idée. J'ai beaucoup aimé l'illustration, l'objet livre est très beau : papier épais, couverture magnifique. J'ai très envie de lire la suite.

Gabrielle est invité à la cour de France par sa marraine. Elle devient alors demoiselle d'honneur de Catherine de Médicis et va se retrouver aux premières loges des intrigues de cour.

Si le personnage de Gabrielle est fictif, elle évolue au cœur de la cour de France au milieu de tous ceux qui ont fait l'histoire. Elle devient le témoin privilégié des complots et intrigues visant à attiser la haines entre catholiques et protestants.

J'ai vraiment apprécié que l'autrice décide de ne pas appuyer la légende noire de Catherine de Médicis, la montrant comme une femme déterminer à conservé la paix dans le royaume. Elle cherche toujours à apaiser les tensions et s'aide en cela du charme des jeunes femmes qui l'accompagnent.

Je ne connaissais pas l'existence de cet escadron et j'ai vraiment apprécié me plonger dans cette époque, en oubliant toutes les caricatures que l'on peut en connaitre.

Les dessins de Manon Textoris ont un côté classique qui colle parfaitement au propos et sont vraiment de toute beauté.

Une très belle découverte.