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3.48/5 (sur 24 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Aisy-sur-Armançon, Yonne , 1898
Mort(e) à : Paris , le 23/02/1956
Biographie :

Marcel Griaule est un ethnologue français.

Après avoir passé plusieurs mois en Abyssinie (1928 - 1929), il organisa la traversée de l'Afrique d'ouest en est : la mission Dakar-Djibouti de 1931-1933 avec Michel Leiris, André Schaeffner et d'autres ethnologues, inaugurant l'ethnologie de terrain à cette occasion. Au cours de cette expédition, il étudia les Dogons sur lesquels il fit la grande majorité de ses recherches.

Très attaché à la culture dogon, il participa au développement de la région en favorisant en particulier la construction d'un barrage d'irrigation pour la culture de l'oignon, du piment dans la région de Sangha (Sanga).

Un de ses apports essentiels (relatif à l'ethnographie) est d'avoir démontré que la cosmogonie dogon (orale) est au moins aussi importante que les cosmogonies occidentales. Il sera toutefois très critiqué pour avoir sous-estimé l'influence occidentale dans les connaissances astronomiques des Dogons. Il fut l'un des rares ethnographes à bénéficier de funérailles traditionnelles africaines.

En 1941, il remplace à à l'INLCOV (École des langues orientales) son ancien professeur d'amharique, Marcel Cohen, interdit d'enseigner par les lois antisémites.

De 1943 à sa mort, il est professeur à la Sorbonne (première chaire d'ethnologie). Il est également conseiller de l'Union française. Depuis 1940, il était secrétaire général de la Société des Africanistes.

Il a travaillé, entre autres, avec Germaine Dieterlen et sa fille Geneviève Calame-Griaule.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il semblait donc que, vu au travers de la métaphysique et de la cosmologie dogon, le Zodiaque des méditerranéens pouvait s’expliquer. Mais le Blanc ne se faisait aucune illusion sur l’accueil que recevrait une telle argumentation de la part de certains spécialistes accrédités dans les milieux choisis de l’érudition. Certes, il y avait de consolantes exceptions : de brillants esprits, voués pourtant aux études classiques, s’ouvraient avec étonnement et sympathie aux civilisations lointaines. Des amateurs éclairés, venus au Noir par l’art, des philosophes hardis, venus aux spéculations inhabituelles se penchaient passionnément sur ces problèmes. Mais ils étaient perdus dans la foule.

N’était-il pas entendu, une fois pour toutes, que le Noir ne pouvait rien apporter, qu’il ne pouvait pas même refléter des formes anciennes de la pensée du monde ? N’avait-il pas été, de tous temps, relégué au niveau de l’esclave ? « Voyez les bas-reliefs taillés par les grandes civilisations de l’Antiquité ! Où sont les Nègres ? A leur place ! Parmi les gens de peu ! Quelle influence voulez-vous leur prêter ? — Mais il ne s’agit pas, pour le moment, d’influence exercée, il s’agit d’influence reçue et conservée ! »

Discussion inutile. Encore faut-il s’estimer heureux de n’essuyer qu’un mépris souverain englobant le chercheur et l’objet de son étude. La haine inconsciente s’observe fréquemment. (p. 205)
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Ogotemmêli hésita encore ; il y avait beaucoup à dire sur l’incommodité de la cour pour les conversations entre hommes mûrs. Le Blanc n’ouvrait la bouche que pour approuver ; il insista même sur l’indiscrétion des murailles, sur la sottise des hommes et, naturellement, sur l’inconcevable curiosité des femmes, sur leur soif inextinguible de nouvelles. Il était intéressé par toutes ces précautions qui semblaient disproportionnées avec une simple vente d’amulette.
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Gana et ses dix-sept ans savaient à quoi s’en tenir sur les histoires entre grandes personnes. Il sauta encore le rocher d’Ogol-du-Haut, mais cette fois il resta planté tout raide sur la piste après avoir retiré vivement son frottedents : une épine lui était entrée dans le pied. Boitillant il repartit, retrouva la cour dans le dédale des ruelles et s’étant assis sur le seuil noir, il parla longuement, en retirant une écharde de son orteil. Une voix lente lui répondit, qu’il écouta avec déférence. Puis il reprit la route avec un léger soupir, et se retrouva dans la véranda, devant le Blanc seul. Retirant son frotte-dents, il débita la formule en oubliant trois versets que son interlocuteur, lisant ses notes, lui récita. D’étonnement, Gana laissa pendre un instant la mâchoire.
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