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Critiques de Margaux Guyon (38)
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Latex etc.

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique, en cela je remercie Babelio et l'éditeur Plon. J'ai eu envie de découvrir ce livre parce qu'il avait bénéficié d'une large promotion médiatique, et le thème autant que l'auteur m'intriguaient.



À la lecture des premières pages, j'ai été déçue par le style qui faisait trop "parlé" à mon goût. Et puis au bout de quelques pages, je m'y suis habituée. C'est parfois bien écrit. Il y a quelques bons mots et du vocabulaire aussi, mais un peu trop de références qui semblent vouloir faire passer l'auteur pour une érudite paresseuse. L'auteur/narratrice ne m'était pas sympathique, mais je n'arrivais pas à la détester non plus (sans doute le côté fragile révélé par sa tentative de suicide, et son goût pour la littérature). Elle m'a fait un peu de peine, finalement. Si c'était l'effet littéraire recherché, c'est tout à fait réussi.





Rien de bien original dans ce qui est raconté, hormis la prostitution (et encore, c'est triste et glauque plus qu'original). Jeunesse dorée, bourgeoise (ou embourgeoisée) et paumée. Un trou paumé ? mais c'est quasiment ce que reprochent tous les ados à leur ville, à moins d'être à Paris, Lyon, ou toute autre grande ville, et encore. Le soirées trop arrosées, la clope au bec, un peu de cannabis de temps à autres, les histoires de fesses plus que de coeur... c'est d'un banal adolescent confondant !



Et cette façon de le raconter, l'air désabusé, genre "j'ai 18 ans mais j'ai déjà tout vécu ou presque"... c'est peut-être cela qui m'a agacée et fait de la peine tout à la fois. La seule chose qui la sauve (ironie), c'est qu'elle bouquine... et attention, pas du Marc Lévy ou du Guillaume Musso (mais visiblement quelques Harlequin à l'occasion, il faut bien rester dans le thème). Là encore, on est dans le cliché et c'est tout adolescent que de croire qu'on a de grandes lectures tandis que le quidam lit des auteurs populaires, le pauvre ! C'est sans doute cette suffisance injustifiée qui m'a irritée et désolée.



Enfin, au-delà de tout ça, ce qui m'a vraiment déplu est cette accumulation de marques, limite mieux qu'un catalogue ! Des descriptions de vêtements de luxe, des montres et voitures de marque... Inintéressant au plus au point, selon moi. Cela confirme juste l'idée que l'on se fait des personnages dépeints, friqués (enfin, leurs parents), aveuglés par le prestige de la marque. C'est dommage car cela ne donne pas envie d'aller dans les environs d'Avignon, pourtant une jolie ville... (au passage, j'ai trouvé particulièrement ridicule et incompréhensible cette fausse "anonymisation" de la ville du melon que tout le monde aura tôt fait de reconnaître...)



Finalement, toutes ces critiques un brin passionnées montrent peut-être que le livre est suffisamment intéressant et représentatif d'une certaine adolescence (exaspérante pour toute personne ayant dépassé cette période) pour que l'on prenne le temps d'en écrire autant... En refermant "Latex, etc.", j'étais juste contente d'avoir fini et j'ai espéré que l'intrigue du livre relevait davantage de la fiction que de l'auto-fiction, sinon c'est triste. Mais j'aimerais finir sur une touche positive : je pense que l'auteur est capable de bien mieux, alors tous mes encouragements pour la suite !
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Latex etc.

J’ai eu beaucoup de mal à lire ce livre car ce texte m’a littéralement énervée. C’est la première fois qu’un livre édité me met dans un tel état, j’avais déjà ressenti cela avec un manuscrit mais jamais avec une édition.



Margaux est une jeune fille de C**** (ville totalement identifiable dans le livre, cela doit-être conceptuel : je ne vous dis pas où c’est mais je vous colle de nombreux d’indices pour que vous sachiez évidement où cela se passe….) et C**** il n’y a pas à dire c’est nul ! Que des gens moins doués qu’elle, moins bien habillés qu’elle, ayant moins d’ambition qu’elle….



Margaux est également experte en placement de produit, elle ne porte pas un pull elle porte un Darel, elle ne porte pas des ballerines mais des Repetto, elle ne porte pas un jean mais un Diesel… et cela est de même dans tout les domaines, voitures, télphones, musiques, alcool…. Un véritable festival de marques !



Margaux a de l’ambition : elle veut quitter C**** parfois elle va prendre un bol d’air à Avignon faire du shopping, c’est si chic Avigon….



Mais pour vivre la grande vie il faut de l’argent et donc elle doit trouver un moyen simple d’avoir de l’argent rapidement : coucher avec des vieux riches. Elle est comme ça Margaux elle vous raconte ses petites coucheries comme si vous y étiez avec un recul et une nonchalance qui se veut stylée mais qui n’est que plate et sans saveur. Au fil des pages on oscille entre une coucherie, une séance shopping, des vacances à Courchevel, ses considérations sur sa famille qui la mérite tellement peu, sa vision du lycée et des pauvres jeunes qui y végètent, l’inculture crasse des gens de C**** qu’elle fuit heureusement en s’offrant des Pléiades telle une caution culturelle.



Après des pages et des pages d’une écriture hautaine et fade où l’auteur réussit à se rendre la plus antipathique possible le drame arrive. Et je dois vous avouez avec honte être tellement exaspérée par ce livre qu’un « tu l’as pas volé » m’a traversé l’esprit alors que ce qu’elle subit est absolument monstrueux. Mais comment ressentir la moindre chose pour cette fille qui même en déposant plainte à la gendarmerie parvient à être encore condescendante et pleines de préjugées envers la gendarme qui la reçoit. Je ne sais pas si cette autofiction est complètement autobiographique (c’est en tout cas ce que dis à demi-mot la quatrième de couv) mais dans ce cas là je me suis demandée si cette écriture hautaine, détachée n’était pas une protection face aux événements. Toutefois cela n’excuse rien, si l’auteur décide de coucher sur le papier sa vie plutôt que d’aller s’allonger sur le divan d’un thérapeute elle se doit de donner des clés à son lecteur.



J’aurai aimé comprendre par exemple comment les protagonistes du drame ont-ils découvert sa source de revenu car à première vue rien ne les relie aux clients de Margaux. Qu’a donné l’enquête ? Sa double vie a- t-elle été découverte ?



Camper un personnage antipathique est un choix, avoir un véritable rôle de tête à claque pourquoi pas mais dans ce cas là il faut donner au lecteur un intérêt littéraire et stylistique ce qui est inexistant ici.
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Latex etc.

Latex etc raconte les tribullation sexuelles (entre autres) de Margaux, adolescente de 17 ans et prostituée lorsque prend place le roman.



Le résumé est bref, et je serai de mauvaise foi si je prétendais qu’il en va autrement de l’intérêt que présente cet ouvrage.



Je serai bien en peine de distinguer au final ce qui m’a le plus gêné à la lecture de ce dernier : la prétention mal sentie qui s’en dégage ou simplement la vacuité du propos.



Le roman flirte avec la très en vogue Chick Litt. Il en utilise tous les codes des plus mauvais aux moins subtils : le nom du village de l’héroïne est par exemple habillement anonymés à l’aide d’étoiles : C****** (on trouvera tout de même judicieux de nous le situer proche d’Avignon et de nous parler plusieurs fois de melons (ah subtilité quand tu nous tiens)). Les personnages sont quasi inexistants, ils n’ont pas de vie propre et sont uniquement envisagés à l’aune de la marque de leurs vêtements.



Mais le texte se revendique d’un tout autre niveau alternant vocabulaire cru prétendument choquant en 2011 et citations d’auteurs hors contextes. Le tout s’agrémente d’une playlist fragmentaire d’inspiration Rock, Philippe Manoeuvre peut se savoir tranquille.



Une scène en particulier condense toute l’absurdité de cet ouvrage. En effet, après nous avoir parlé 25 fois de sodomie en moins de 100 pages, il semble manquer à l’auteur un ressort dramatique. Qu’à cela ne tienne, faisant fi de toute originalité embarquons nous pour une scène de viol. Et nous voici donc plongés dans la moiteur d’une cave avec notre héroïne. Une héroïne qui dans ce moment de détresse ultime, trouve quand même le temps de noter la marque de jogging de ses agresseurs ! Mieux encore, quand lorsque mut par un professionnalisme extraterrestre, elle répond mentalement à l’invective violente et non moins fellatrice du maghrébin (oui forcement … pourquoi s’épargner un cliché supplémentaire) qui lui fait face, par un « je m’exécute, aussi bien que possible »



Et tout le roman clignote d’âneries de ce genre. C’est d’un cynisme désespérant … et fatigant.



Je pondérerai tout de même ma critique sur un point. Il n’est à aucun moment précisé s’il s’agit là d’une autobiographie ou non. Si c’est le cas, alors je raye tout ce qu’il y a au dessus et présente à Margaux Guyon mes sincères excuses. Je suis en effet désolé qu’elle ne parvienne pas à parler avec moins de bêtise d’un sujet aussi dur.



S’il s’agit d’une fiction, il conviendra simplement d’en oublier l’existence.


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La femme aux doigts bleus

Je ressors tout juste de cette lecture et j’ai encore de la difficulté à savoir si j’ai réellement pris plaisir à lire ce roman. Certains éléments m’ont vraiment charmé, tandis que j’ai eu de la difficulté à adhérer à la personnalité de notre protagoniste. D’où cette ambiguïté quant à mon ressenti.



Il y a une telle noirceur qui entoure notre héroïne et pourtant ce n’est pas le fait qu’elle soit en dépression qui m’a quelque peu refroidi. C’est plutôt son schème de pensées. Comment en est-elle venue à vouloir laisser sa marque sur tous ces hommes? Je ne suis pas certaine d’avoir saisi le but réel qui la poussait à chasser de plus en plus fréquemment tous ces hommes.



Je crois que le roman était peut-être trop court pour que l’auteure puisse approfondir cette détresse que ressent Iris. Du coup, j’ai l’impression qu’elle est restée quelque peu en surface. Et la fin m’a paru quelque peu trop précipitée. J’aurais aimé avoir un peu plus de détails.



J’ai bien aimé la toile de fond. J’adore les tatouages, du coup cet élément m’a charmé. De plus, à un certain moment Iris commence à recevoir des menaces sur les réseaux sociaux et cela vient chambouler complètement sa vie. Cela ajoute une jolie dose de suspense car je me suis demandé qui était derrière tout cela et jusqu’où cela allait mener notre héroïne. Va-t-elle arrêter de chasser les hommes et les tatouer ou bien son obsession va-t-elle la mener à repousser toujours plus loin ses propres limites?



Bref, je ressors avec une appréciation à demi-teinte pour ce roman. Un peu plus de profondeur aurait grandement aidé à bien saisir la personnalité et la détresse de l’héroïne. N’empêche que le petit suspense ainsi que la toile de fond m’ont vraiment plu. Et que dire de la plume de cette auteure sinon qu'elle est tout simplement jolie et qu'elle est vraiment agréable à lire!


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La femme aux doigts bleus

[ La Femme Aux Doigts Bleus ]

de Margaux Guyon

Éditions Albin Michel .

^^

[ L𠆚mour dans la Peau ]

La chute .

Le Malaise .

Tout en Vague à l’âme .

En destruction .

Sans Faiblesse .

En Maîtrise .

La douleur qui irradie .

Une telle Obsession .

Aucune Empathie .

En Vertiges .

En Vagues Noires .

L𠆞xcitation .

L𠆞ncre qui serpente .

La peur qui gronde .

^^

^^

Une lecture mystérieuse , perturbante .

Douloureuse .

Sur le Fil .

A bout de Souffle .

À vif .

En Folie .

[ un suspense psychologique sensuel et troublant sur notre rapport au corps dans un monde dématérialisé, et sur la violence taboue du désir féminin ]

Une femme qui sombre .

Blessée . Paumée .

Un vide à combler .

Comme une errance .

Comme la vie qui s�ondre .

^^

^^

^

^^
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Petites histoires sexy de l'histoire de Fra..

L'Histoire est souvent évoquée avec passion par ceux qui l'adorent, souvent avec sérieux par les professionnels, quelques fois avec un peu d'humour.

Cet ouvrage fait, lui, partie d'une catégorie presque inédite, celle qui veut dévoiler les dessous de l'Histoire et la tirer de ses lits et ses alcôves pour la mettre en pleine lumière.



Et oui, même si on n'y pense pas souvent, l'Histoire s'écrit aussi dans les lits des grands hommes et dans ceux de nombreuses femmes célèbres, et pas seulement pour leurs amants. Et Margaux Guyon ne prend pas de gants pour nous révéler les liaisons scandaleuses et les petits arrangements entre les draps, en assumant totalement la liberté qu'elle prend avec certains détails.



Un petit livre à savourer, en privé comme en public !
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La femme aux doigts bleus

Un tatouage est-il un signe d’appartenance ou une volonté d’exhiber son intériorité ? A chaque son interprétation de ce dessin qui maquera longtemps la chair ! Avant d’abandonner Iris, Simon l’a enjointe à lui incruster un dessin sur le torse, une marque indélébile de leur passion. Pourquoi ? Désormais seule, la jeune femme s’interroge. Pour elle, la rupture représente une épreuve à laquelle elle ne s’attendait pas. Un vertige qui la pousse dans un gouffre aux murs abrupts. En guise d’issue, elle se plonge dans une succession d’aventures masculines, en quête de souffles amoureux, de peaux à frôler et d’odeurs à humer. Puis, également, elle se surprend à souhaiter tatouer ses amants de passage, à leur imprimer des marques durables. Margaux Guyon, jeune autrice française, signe un roman qui apparaît tel un tourbillon de pulsions et de phantasmes, menant le lecteur dans les méandres du désir féminin, souvent tabou, et le rapport à la jouissance dans une société dématérialisée et au périmètre exigu. Enfin, elle dote son récit d’une densité psychologique qui apporte de l’épaisseur à son personnage principal, sans jamais chercher à l’excuser ni à justifier ses actions. A croire qu’elle est poussée par une force surnaturelle qui dirige ses pas et la dote d’un sens nouveau pour lui répéter que les envies se concrétisent avant qu’il ne soit trop tard.
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Tombeau pour Don Juan

Sept femmes, un homme...



Tout le roman s'articule autour des relations entre chacune de ces femmes et cet homme, Alastair, qui vient de mourir et dont on ne sait jamais précisément qui il est.



L'une d'elle, Agathe, devient son épouse légitime, Éléonore, elle, est son amie la plus proche, sa confidente et les cinq autres femmes sont des rencontres, des liaisons jamais très durables mais toujours torrides !



C'est au travers des récits de ces femmes, qui s'échelonnent entre 1985 et 2007, qu'on découvre peu peu ce personnage déroutant, séducteur cynique dont la personnalité complexe fascine et révolte à la fois.



Le roman est construit un peu comme un morceau de musique avec des couplets très

différents les uns des autres (les récits successifs des "conquêtes" d'Alastair) entrecoupés par les chapitres en italique où Éléonore, au fil de ses souvenirs et de ce qu'elle découvre chez son ami après son enterrement, dévoile au lecteur la vraie personnalité de celui-ci...



L'écriture de certaines scènes est parfois très crue, violente, dérangeante (comme ce qui se passe dans la classe de l'école maternelle sous les yeux de la propre fille d'Alastair) et je me suis demandé ce qui pouvait bien faire tomber toutes ces femmes sous l'emprise de cet homme, au point d'accepter de subir, à ce point, toutes ses volontés !

C'est le reproche que je ferai à l'auteure... le manque de profondeur de certains personnages.



Finalement, je ne saurai dire si j'ai ou pas aimé ce livre mais une chose est sûre, il ne peut pas laisser indifférent...
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Latex etc.

Latex etc. raconte l'histoire d'une adolescente - 18 ans - qui se retrouve à s'ennuyer ferme. Trop cultivée - elle ne lit que des classiques - dans une ville qui ne compte rien de culture, ses semaines oscillent entre alcool/joints avec les potes et journée de sèche au lycée pour rester lire dans son lit.

Sa sœur s'est piquée de religion et sa mère sombre dans l'alcoolisme. Cadre idyllique.

Elle va sombrer dans le métier d'escort par hasard, un curieux concours de circonstances, et par désœuvrement (comme le dit la couverture). Elle aime le sexe, gagne assez d'argent pour avoir l'impression de s'évader de son quotidien et n'a pas de regret, mais évidemment comme dans la vraie vie, tout peut basculer du jour au lendemain.



Ce roman, un peu autobiographique (voir la vidéo) est une sorte de coup de poing et aussi un moteur de réflexion. Bien écrit, avec un beau style qui pourtant ne ménage pas la vérité grâce à l'utilisation de mots crus, permet de rendre très bien l'atmosphère voulu (je crois) et donne un aspect très réel à cette histoire. Aucun jugement, il n'en est ici pas question, aucun remords de la part de "l'héroïne". Le but n'est pas de critiquer ou de juger les actions ou les motivations des uns et des autres, mais plutôt de pousser le lecteur à réfléchir.

Du moins, moi je me suis mise à réfléchir. Je ne pense pas que je suis une juge où que je suis mieux placée pour émettre une opinion (je n'ai pas lu tant de classique, la paresse), néanmoins le côté très "facile" de cette histoire, sa banalité pousse - me pousse - à la réflexion.



Je l'avoue, la curiosité peut-être un défaut malsain, mais je me suis toujours posée cette question (ces questions) : comment en arrivent-elles/ils là ? Que pensent-elles/ils ? Que ressent-ils ?



Jusqu'à la fin, pas de fausse note. Comme le reste, la fin est sans prétention, les faits sont là et il faut s'en accommoder. La réalité qui ne colle pas toujours à ce qu'on voit dans les films (je pense au commissariat) et le quotidien qui reprend le dessus quoi qu'il arrive, quoi qu'il nous arrive.



En bref, un roman que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire, mais pas forcement à mettre entre toutes les mains : le sujet de par lui-même, les scènes "crues" décrites...mais voilà, une lecture qui m'a marquée et que j'ai aimé : malgré ou grâce à son thème.
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La femme aux doigts bleus

Laisser une trace…

Simon demande à Iris de lui dessiner un tatouage sur le torse avant de la quitter. Elle ne s’en remet pas. Plongeant dans le monde de la nuit, elle multiplie les rencontres et décide de tatouer les hommes qu’elle croise. Laisser une trace indélébile, choisir un signe, un dessin, comme elle choisit ses victimes. Des signes qui n’appartiennent qu’à elle. Une quête sans fin pour exprimer un mal-être.

Une histoire sombre et perturbante, La détresse d’Iris est saisissante, violente, triste.

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Petites histoires sexy de l'histoire de Fra..

Et si on revisitait l’histoire de France et qu’on prenait une plume à parcourir le corps, diplomatique ou non, pour mettre nos sens en éveil. Et si la plume ne peut s’étancher à l’encrier, un braquemart peut en maintes occasions s’opposer au fleuret pour compter bien plus que fleurette … Pour les férus d’histoire, une certaine distance vis-à-vis des faits est largement assumée pour s’égarer dans plus de frivolité.
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Latex etc.

Avis : 10/10 // Samanta

https://www.facebook.com/lectureerotique

Je dois avouer qu'au début j'ai eu de la peine à rester crochée à ce livre. Mais très vite Margaux est devenue un personnage attachant. Ayant vu une vidéo de l'auteur, elle nous avoue que cette histoire est inspirée (dans les grandes lignes) de sa vie personnelle. Ce n'est pas vraiment un livre érotique en soit. Ni une histoire avec un début et une fin. Mais plutôt un récit sur une période de sa vie. Tout y passe entre les fêtes, l'alcool, la drogue et les problèmes au lycée. Une histoire et des événements qui auraient pu arriver à tout le monde. Cette jeune fille, malgré son sarcasme, est très intelligente et sait ce qu'elle fait. Elle finira call-girl, sans forcément l'avoir cherché. Oui, vive la gloire, l'argent et le sexe ! Mais ... très vite elle se rendra compte que cela ne fait pas tout dans une vie. Surtout vu la tournure des événements, à la fin. J'ai trouvé ce récit touchant et poignant en même temps. Âme sensible s'abstenir : l'auteur n'y va pas de mains mortes pour expliquer certaines choses !

Malgré que se ne soit pas vraiment un livre érotique, je vous le conseil. Une histoire sympathique qui, personnellement, m'a beaucoup touchée.

https://www.facebook.com/lectureerotique
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Latex etc.

Que dire? livre plus ou moins autobiographique, à l'écriture caustique et crue. Un premier roman réussi, à mon sens.
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Latex etc.

L'auteur mélange avec de gros sabots d'ado révoltée (mes parents sont trop nulles. Ma grand mère riche et libertine, je l'aime. Mes meilleures amies et moi, on est au-dessus du lot et on se moque des bouseux locaux) les scènes de sexe et les références littéraires.

Parce que quand on est mal, ben on couche et puis on se fait payer parce qu'on aime l'argent, que l'on se cherche...

C'est du gossip girl à la sauce française, de l'arrogance pompeuse, verbeuse et racoleuse...

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Latex etc.

Alors que dire ce livre ? Quand je l'ai acheté, il me faisait vraiment envie et en fait j'ai été très décue. Ce n'est qu'un ramassis de vulgarités sans grand intéret qui raconte les coucheries d'une fille de 18 ans et de ses soirées de beuverie. Le personnage est plus antipathique que sympathique. Elle semble hors de la réalité, hautaine et n'a vraiment pas les pieds sur terre. Dommage l'idée même du livre me plaisait.
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Latex etc.

Margaux a 18 ans et habite dans un petit village du Sud de la France, C***.

Intelligente, cultivée et ayant des goûts et des avis très arrêtés sur chaque chose, elle s'ennuie ferme et ne trouve rien ni personne à sa hauteur.

Elle passe son amertume et son désœuvrement dans l'alcool, les marques de luxe, les joints et le sexe.

Alors, quand un homme plus âgé qu'elle l'emmène à l'hôtel et lui tend des billets après l'avoir prise, c'est comme une vocation qui vient à elle.

Faire quelque chose pour laquelle elle est douée, et être grassement payée pour ? Il n'en faut pas plus que cette jeune fille embrasse cette pseudo-carrière.

Les expériences se succèdent et se ressemblent plus ou moins, et tout ceci finit par ressembler à une sorte de train-train fait de sexe et d'argent facile.

Mais tout ceci ne pouvait, évidemment, pas durer indéfiniment.



Sur une base auto-biographique, l'auteur brode, étoffe, colorie cette histoire de jeunesse désœuvrée, cherchant un exutoire à l'ennui.

Je dois dire qu'au début, je n'aimais vraiment pas Margaux. Pour ceux qui connaissent, elle me faisait fortement penser au personnage de Hell, du livre du même nom de Lolita Pille.

Elle est intelligente, possède une grande culture, est jolie, et elle sait tout ça.

Elle aborde chaque chose et chaque personne avec une condescendance, un dédain qui m'énervait tout simplement. Il lui faut telles marques de vêtement (et les personnes qui portent autre chose sont des rustres), il faut qu'elle boive tel Bordeaux et elle ne s'intéresse qu'à tel type d'homme, qu'elle ne trouve pas car aucun n'est à sa hauteur. Du coup elle passe le temps avec des coups d'un soir.

J'ai trouvé que c'était un personnage bien prétentieux, surtout pour son âge. C'est plutôt une attitude que j'aurais vu chez une bourgeoise plus âgée. Mais bon, passons.



Donc, c'est avec un de ces fameux coup d'un soir que tout va s'enclencher.

Cet homme plus âgé qui va largement la payer après une partie de jambes en l'air, va ouvrir dans l'esprit de la jeune fille tout un tas de possibilités.

Voyant que l'effrontée n'a pas froid aux yeux, il va la mettre en contact avec d'autres hommes, tous riches et débordant d'envies sexuelles en tout genre.

Voilà Margaux devenue call girl de luxe.

Au début, on dirait même qu'elle a un peu de mal à se rendre compte de ce qu'il se passe, mais c'est loin de lui déplaire. Ça lui permet de sortir d'un quotidien engluant, et de gagner assez d'argent pour couvrir ses exigences vestimentaires.

Bien que tout ses rendez-vous sexuels ne soient pas décrits, nous avons quand même droit à quelques détails par moments, histoire de montrer qu'elle n'a pas froid aux yeux.

Un style un peu cru, sans détours et chichis, l'auteur a presque un regard froid sur ce qu'elle décrit, ne passant pas par quatre chemins pour que l'on voit ce qu'elle veut nous montrer.

En fait, ce qui m'a plu, c'est que bien que les scènes décrites soient parfois glauques ou franchement pornographique, je n'ai pas trouvé ça vulgaire.

Il n'y avait pas de surenchère et on sent parfaitement que le but de ce livre n'est pas de choquer.

Elle décrit simplement un instant de vie, elle nous l'offre sans le modifier, sans le rendre plus beau ou plus attrayant.

C'est justement ce qui le rend plus agréable à lire, je trouve.



Ce n'est définitivement pas une lecture à mettre entre toutes les mains, et certains passages pourraient mettre mal à l'aise un bon nombre de lecteurs (je pense en particulier à cette scène à la fin, particulièrement dure). Mais pour ceux que le sujet intéresse, et qui ne sont pas dérangés par des scènes sexuelles un peu crue et un vocabulaire doucement vulgaire, alors je pense qu'ils adoreront ce récit.



Ce qui est étrange, c'est que je ne sais toujours pas si j'ai adoré ce livre ou pas. En fait, je pense que jusqu'au bout, je n'ai pas su adhérer au personnage de Margaux, bien trop hautaine à mon goût, je n'ai vraiment pas su m'attacher ou m'identifier à elle.

Par contre, son histoire, ses expériences décrites, ainsi que le style de l'auteur, limpide et truffé d'anecdotes du quotidien, on fait que je n'ai pas su lâcher ce livre avant de l'avoir terminer. En quelques heures il a été englouti, et j'ai passé au final un excellent moment en sa compagnie, je n'ai pas vu le temps passer.
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La femme aux doigts bleus

Dans ce roman, on rentre dans la vie d'Iris, professeure de français dans un lycée. Après sa rupture avec Simon, Iris recherche désespérément les souvenirs qui la lient à Simon, avec d'autres hommes.



Je ne sais pas vraiment par où commencer. Déjà la plume de Margaux Guyon : simple, peut-être un peu jeune, manque de maturité. Je n'ai pas apprécié les trop nombreuses mentions : "iPhone". Qu'est-ce que cela apporte au récit ? le personnage d'Iris est trop centré sur les réseaux sociaux "Instagram", "Facebook", 'WhatsApp" ça m'a vraiment sorti de ma lecture.



Je trouve que le personnage de Iris est vraiment exécrable. Les scènes de sexe sont redondantes. Mais je crois que le pire reste les termes "Mont de Vénus" pour désigner le pubis féminin. Il n'existe pas plus cliché que ce roman. J'ai trouvé le récit mou et parfois un peu niais.



La fin est bâclée et incompréhensible. Où est le cartographe ? Après tout ce qu'il a faire pour Iris elle l'a vraiment abandonné ? Pourquoi Simon réapparaît de nulle part ? Et pourquoi elle couche avec lui alors qu'elle ne l'aime plus ? Et pourquoi elle se tatoue tout le corps comme ça ? Très déçue de ce roman.
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La femme aux doigts bleus

Une rupture. Il n’est plus là, Simon, disparu. Des adieux signés par un tatouage. Elle a laissé l’encre s’inscrire dans sa peau, le marquer.



Margaux Guyon conte le cheminement de la rupture, le deuil nécessaire suivant une relation qui vient de s’achever.



Comment surmonter les émotions qui assaillent ?

Faire face à l'obsession ?

Étouffer les sentiments ?



L’obsession guette le cortex d’Iris. Si elle ne possède plus la peau de Simon, elle en trouvera d’autres. Elle mène une quête dangereuse à travers la nuit ; trouver des corps à tatouer. Leur imprimer un animal sous le derme, les posséder via le tatouage. Les noms défilent, de même que les personnalités, toutes différentes ; de l’exubérant au timide, du pervers au type banal. Qu’importe qui ils sont, ce qu’ils deviendront. Les hommes sont canevas pour les émotions d’Iris. Ils deviennent toiles portant son deuil, sa rage, sa perte.



L’encre exprime la douleur.

L’encre pose l’appartenance.

Les aiguilles transpercent la chair, dessinent des animaux furieux.

Ils sont pantins de son agonie sentimentale.



Le jeu devient addiction.

De victime d’une relation, elle devient prédatrice.

Plus d’attache, plus d’émotion.

Elle use et abuse des chairs à crayonner d’encre indélébile.



Une quête désespérée où chaque animal encré lui rappelle Simon, celui qui l’a quitté.



Une plongée saisissante dans la psyché d’un personnage rejeté. Un roman qui bascule dans le thriller psychologique lors de sa seconde partie. Margaux Guyon propose un roman étonnant.
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Latex etc.

En général, je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de livres mais dans l'ensemble j'ai apprécié ma lecture et l'histoire m'a bouleversé. Nous suivons Margaux, cette jeune lycéenne de parents divorcés. Elle partage son temps entre la lecture, les sorties avec les amis et ses cours au lycée jusqu'au jour où elle va se retrouver à vendre son corps pour les notables de sa régions.

Une histoire qui devait être pleine d'amour tourne au cauchemar. Je précise que ce roman est autobiographique ce qui rend les choses plus émouvantes. Dans l'ensemble, une belle lecture à lire et à découvrir.
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La femme aux doigts bleus

La femme aux doigts bleues est un roman qui se boit plus qu’il ne se lis.

Franchement j’ai adoré ce bouquin pour la simple est bonne raison qu’il met en avant la femme sous plusieurs angles et toujours en essayant d’apporter un côté sensuel et expressif.

La femme aux doigts bleues, c’est plusieurs émotions qui s’entrechoquent : la peur, la haine, l’amour, la séduction, l’envie de plaire, de s’approprier quelqu’un jusqu’à une obsession maladive.



Mais pourquoi ne pas montrer la femme comme elle est ?

Je veux dire, une femme peux être obsédée par un homme, par l’imagine qu’il renvoi, qu’il dégage au quotidien jusqu’à tatouer un autre corps.



D’ailleurs parlons du tatouage : élément grandement présent dans cet opus avouons-le.

Moi qui adore cet art, cette façon d’exprimer des choses, je me suis éclatée. J’ai eu l’impression de voyager entres des émotions tellement intenses quand par exemple l’aiguille arrive sur la peau pour graver quelque chose qui ne s’effacera jamais.

C’est mélodieux, enivrant et j’ai adoré. Je compare d’ailleurs la sensualité de ce roman et de cette femme qui ose au roman de Ketty Rouf. Ce roman qui met en avant la femme dans une société actuelle qui bannit la gente féminine avec des clichés et des « tu ne dois pas faire ça, c’est mal. »
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