Citations de Marie Brantôme (17)
Quel intérêt a-t-elle sa vie maintenant ? J'ai l'impression qu'il a dû commencer très tôt à la rater. A faire toujours le mauvais choix. A se laisser influencer par les uns, par les autres ou, comme ça, par des coups de coeur et de colère. (p.131)
Il faudrait toujours réfléchir aux rêves que l'on fait. Ils nous disent beaucoup de choses sur nous-mêmes.
Je me suis demandé si elle cherchait à m'enlaidir ou si elle avait vraiment si mauvais goût ? je ne sais toujours pas. (p.65)
La philosophie n'aide pas à répondre par oui ou par non et encore moins à ce genre de question. (p.163)
Ce qu'elle voit ma mère, en moi, ce n'est pas une enfant. Pas son enfant. C'est autre chose. Sa chose. Qui exécute ses ordres. Doit les exécuter sans broncher. Se rendre utile. Servir. A quelque chose. Sans cesse. (p.119)
Inutile de continuer pendant cinq mois encore. C'est moi qui décide après tout.
Je m'étais fixé encore deux cents jours de plus mais pourquoi ? Pour qui ? Ça n'a pas de sens. Ça n'était qu'un pari avec moi. Tenir, tenir encore un peu. Pas de sens du tout pusique ma décision est prise depuis si longtemps.
Chacun cherche à atteindre ce qui lui paraît le mieux, ce qui lui ferait le plus de bien. Moi, j'ai la chance d'avoir trouvé.
Babiroussa.
Pourquoi ne peut-on pas choisir ses parents ? Pourquoi ne serait-ce pas les enfants qui adopteraient des parents ? Des parents orphelins, il y en aurait plein. (p.63)
Dieu d'enfer ! Que je ne voudrais pas lui ressembler, à cette femme qui est ma mère. Rien rien du tout d'elle pour moi. Elle doit le sentir, parce qu'elle passe son temps à me tarabuster. C'est bizarre, pour une mère, quand même : aucune affection, aucune tendresse, aucun mot gentil. Quand j'y pense, c'est aussi bien. Parce que si elle se mettait à faire des simagrées maintenant, je n'y croirais pas. Plus du tout. C'est vraiment trop tard.
Au fur et à mesure je commence à comprendre ce que signifie, « rien ». Rien n’est pas le contraire de tout. C’est le vide. L’absence. p15
J'imagine souvent ce que ça serait"le bonheur"
A cause du choix de cette apparence qui nous sert de cocon, de vitrine, de carte de visite, nous nous déterminons. Ce sont nos signes de reconnaissance. Et nos plumes de paon. Inutile de jouer à l'aveugle. (p.120)
La vie est inoshipatlière aux timides. Tout leur est obstacle. Quand leur réserve excessive ne passe pas pour pure hypocrisie. (p.94)
Appliquons la fameuse loi de la tolérance qui sans être une vertu est souvent une sauvegarde. (p.44)
J'assiste à la vie de cette autre personne. May. Moi et une autre. Je pense à autre chose qu'à ce morceau de temps de vie que je suis physiquement en train de vivre. (p.124)
Ça y est, l’année est terminée. Plus qu’un mois et c’est l’exode. Tout le monde va se sauver en vitesse. Comme des voleurs. Changer de lieu, de peau et revenir différent. Transformé du dehors et du dedans.
Les morts, eux, ne partent pas. On laisse derrière soi! Seuls, dans leur trou. (P.146)
Il faut toujours avoir un livre sur soi et un carnet pour écrire. C’est un nécessaire de survie.
« Un rêve? Certes mais pour de mauvaises raisons et de rêve n’a pas manquer de se transformer en cauchemar…Mauvaise raisons? Mais comment le savoir. »