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Citations de Marie-Christine Chartier (86)


Toutes mes journées se ressemblent. Mon cerveau exécute le travail, sans que je m’engage émotivement. J’agis à titre de litigeur dans des transactions entre entreprises, j’assume la gestion de fusions ou d’acquisitions. Ce n’est pas que ça ne peut pas être intéressant, mais pour moi, il manque un côté humain, vivant.
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Dans ma famille, une job c’est une job, et une job qui paye bien, c’est encore mieux. C’est dans cet état d’esprit que j’ai terminé mon bac et que je suis déménagé à Montréal pour faire mon Barreau, vu que c’était apparemment là qu’il fallait aller pour décrocher les meilleurs emplois. Avec le recul, je me trouve pas mal passif.
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J’ai passé ma vie à faire l’autruche, ça ne changera certainement pas aujourd’hui.
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J’avais onze ans quand j’ai fait ma première attaque de panique. C’était lors de ma dernière journée de sixième année. Une kermesse avait été organisée à mon école pour souligner la fin de notre primaire. Il faisait chaud, mais pas trop, il y avait une foule d’activités, tout le monde avait du fun.
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Si j’étais plus game, et que je n’étais pas terrifiée à l’idée de me retrouver avec des lèvres géantes, je crois que je l’imiterais. J’envie souvent ma sœur de ne se laisser arrêter par rien, surtout pas par la peur que quelque chose puisse mal tourner.
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À présent, ça me peine tellement d’avoir osé rêver à ce futur, d’avoir déjà imaginé leurs visages fins, leurs cheveux blonds comme ceux de Félix, d’avoir même réfléchi à des prénoms. Je fermais les yeux et je pouvais voir Félix, un enfant accroché à chaque jambe, un autre juché sur ses épaules, sur le bord de l’eau à Sainte-Luce, leur montrant les bateaux, leur expliquant comment fonctionnent les marées, les aimant fort sous le ciel grand ouvert.
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Je ne sais pas comment avancer, quelle direction choisir. Je n’ai pas le goût de choisir, non plus. Parce qu’une autre routine, une autre direction, ça impliquerait d’accepter que c’est ça, ma nouvelle normalité. Ça voudrait dire passer à autre chose. Je ne peux pas faire ça. Pas déjà, pas comme ça.
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Mon père, lui, trouve beaucoup – beaucoup – de choses à faire dans le garage. Je sais qu’il a peur de gaffer avec moi, qu’il ne veut pas empirer la situation. Plus il est mal à l’aise, plus le garage devient attrayant.
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Combien de fois quelqu’un m’a dit, avec une pointe d’envie, qu’on était tellement parfaits ensemble ? Sans voir que cette façade bien nette dissimulait des failles. Ces failles qu’Élise cache si bien au reste du monde, celles que j’ai voulu ignorer, celles qu’on a tenté d’ensevelir sous notre amour, espérant que ce serait assez.
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J’ai eu trois autres blondes dans ma vie, des femmes que j’ai aimées, mais avec qui je n’ai jamais habité parce qu’on était plus jeunes, parce que le contexte était différent. Avec Élise, c’est arrivé tout naturellement. Nous en étions rendus là dans nos vies. Je voulais qu’elle s’endorme à mes côtés tous les soirs, je voulais me réveiller le visage enfoui dans ses cheveux tous les matins.
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Normalement, l’activité physique est un bon moyen pour me changer les idées. Sauf qu’en ce moment, ça ne me procure aucun plaisir, et ça me fait chier. J’aimerais tellement ça qu’il y ait un bouton off dans ma tête pour me couper de ma douleur.
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L’espace, ça semble être la solution pour tout le monde.
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J’étais convaincue que l’amour de Félix était plus fort que les inconvénients de vivre avec une personne comme moi.
En même temps, je ne suis pas complètement naïve. Je me doutais bien qu’il espérait que je change, qu’il comptait sur le fait qu’avec le temps, je réussirais à « aller mieux », sans trop savoir exactement quelle forme ça prendrait.
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L’obsession et l’amour. Aimer trop fort, trop intensément, aimer à s’en faire mal. Aimer mal, aussi.
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Lucie est une femme aux mille projets : elle est incapable de demeurer inactive, autrement ça la rend marabout. Mon père ne proteste jamais, ayant compris depuis longtemps que ça lui faisait du bien d’être continuellement occupée.
Bien que je sois partie depuis quelques années, je me sens encore chez moi, ici. Il n’existe pas beaucoup d’endroits qui m’apaisent dans la vie, et ceux-là, je les chéris fort.
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Je me sentais comme une plaie à vif qui ne peut jamais cicatriser. Chaque question, chaque commentaire de ma blonde venaient frotter ma blessure, ravivant la douleur. Sa manie de décortiquer chaque bribe d’information, son absence d’efforts pour aller mieux, son obstination à baigner dans ses angoisses jour après jour, ça m’énervait au plus haut point.
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Durant les premières semaines de confinement, j’ai compris un peu comment elle se sentait, parce que même moi, qui suis habituellement tout sauf stressé dans la vie, je n’avais jamais vécu autant d’appréhension. Moi aussi, j’osais à peine sortir de l’appartement et je lavais l’épicerie, parce que la panique semblait s’être emparée de tout le monde.
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C’était un besoin viscéral de tout prévoir, tout planifier. Je trouvais ça cute, au début : même les failles de l’autre arrivent à nous séduire quand on tombe en amour.
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Aujourd’hui, je me demande s’il songe encore avec attendrissement à ce jour-là, à notre rencontre, à la foule et à ma panique, sachant que cet événement allait lier nos vies pour les trois prochaines années. Ou si, au contraire, il se flagelle un peu en se répétant que tous les signes du problème étaient déjà là, et qu’il avait seulement choisi de les ignorer.
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Liv et Gabriel sont les personnes les plus socialement engagées, et les moins organisées, que je connaisse. Je les aime d’un amour sans bornes, pas mal égal à la haine que j’ai ressentie envers eux ce jour-là, quand ils m’ont convaincue de participer à une « petite manifestation pour le climat » et que j’ai fini par les perdre dans l’océan de gens agglutinés dans les rues.
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