Marie-Claude Vincent

Elisabeth seize ans et Lou douze ans sont deux sœurs inséparables.Pour Lou ,Elisabeth est sa confidante,celle qui devient une jeune fille que les garçons regardent, celle qui la rassure, celle qui est son exemple.

Elisabeth part pour un week-end chez une amie et ne revient pas.

Lou dans l'attente de revoir sa sœur décide de tenir un journal pour qu'elle soit au courant de tout à son retour.Mais celui-ci tarde et Lou ne perçoit que des mots qui n'ont pas de sens pour elle.

"Je suis sincèrement désolé que ta grande sœur soit partie "

"Nous avons perdu notre fille aînée "

Pourquoi sa mère retire t-elle petit à petit les objets personnels de sa sœur, pourquoi ses parents et ses grands- parents ne lui disent rien pour ses baisses scolaires alors qu'elle était première de la classe ?

Lou attend et passe son temps à se réconforter auprès de sa petite sœur Laura âgée de un an,et tente d'avancer avec cette lourde attente.



Un livre qui émeut et qui fait prendre conscience aux adultes l'importance de dire les choses même les plus graves aux enfants.

Comment ne pas souffrir pour Lou, enfant qui comprend mais attend qu'on lui dise les mots,ceux quels redoutent mais aussi ceux qui pourront la libérer de cette interminable attente.

Un récit difficile à lire mais qui porte à réfléchir sur les choses qu'on doit dire aux enfants ou non.

Difficile de faire face lorsque les parents ont du mal à accepter l'innaceptable.

Certains se murent dans le silence tentant d'oublier leur peine d'autres se remémorent les souvenirs afin de faire exister l'être perdu.

Quoi de plus difficile que de trouver le parfait équilibre pour une situation si dramatique.

pfiouuu c'était fort ce livre! C'est intense, c'est pesant, c'est triste, ça serre la gorge... C'est dur la perte, l'espoir qu'on sait vain... C'est magnifiquement écrit, j'aime beaucoup la plume de cette autrice. Ça parle de deuil, de non-deuil, d'un esprit qui s'échappe devant l'inacceptable. J'ai été tellement émue, j'ai pleuré. Si vous aimez les romans d'action passez votre chemin mais par contre si vous aimez les émotions alors arrêtez-vous, lisez ce livre, n'oubliez pas les mouchoirs et ensuite passez à quelque chose de joyeux.

On le sait, le deuil passe par plusieurs phases. Dans le roman de Marie-Claude Vincent, on s’attarde surtout sur le déni, la dépression et l’acceptation. Lou, bien qu’adolescente, reste une enfant vulnérable et c’est justement toute sa fragilité qui est dépeinte dans l’histoire. Elle imagine des petits rituels, des débuts de conversation avec sa sœur, comme si cette dernière était juste partie en voyage quelques jours, et qu’elle allait franchir la porte de leur chambre d’un moment à l’autre. Qu’il est dur de devoir faire face à la vérité, encore plus lorsque le sujet est tabou au sein de la famille.
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Sujet complexe que la mort d'un enfant. Dans ce tout petit roman de moins de 180 pages, nous suivons les étapes du deuil de la famille d'Eli brutalement décédée à l'âge de 16 ans. C'est avec les yeux de Lou, de trois ans sa cadette, que nous avançons dans le récit et dans le deuil.

J'ai beaucoup aimé cette lecture qui alterne douleur et tendresse. La plume est simple et réaliste, sans lieux communs et sans pathos. L'auteure a réussi à construire une histoire d'amour, de sororité et d'adolescence très émouvante.

Sans être un coup de cœur, c'est une jolie découverte (merci les boîtes à Livres!)

J'ai longtemps hésité à me plonger dans ce court roman par peur du sujet. Et je le regrette car j'ai passé un merveilleux moment de lecture même si j'ai pleuré. Avec beaucoup de sensibilité, l'auteur a su retranscrire le chagrin d'une adolescente. Comme beaucoup de personnes face à la mort d'un être cher, Lou est d'abord dans le déni. D'ailleurs autour d'elle, personne ne verbalise vraiment la mort de sa soeur aînée. "Elisabeth est partie" donc Lou attend son retour ! Il est question d'amour avant tout. C'est très beau ces liens qui unissent Lou à Eli mais aussi à sa petite soeur Laura si douée pour le bonheur, à ses parents qui ne savent souffrir qu'en silence, à ses grands-parents qui tentent de la soutenir et à son oncle Charles si doué en psychologie.

Dans ce livre, nous suivons Jules, une personne agée, abandonné par ses anciens patrons au bord d’une nationale. Il est vite recueilli par Lulu, une jeune femme d’une trentaine d’années, qui lui ouvre les portes de sa maison et l’aime comme s’il était son grand-père. Mais le compagnon de celle-ci n’est pas vraiment d’accord avec cette nouvelle cohabitation.



Quand la violence des hommes et du monde rencontre la bonté des autres.



Ce petit livre / conte est très touchant, remplis de douceur d’un côté et d’horreur de l’autre. Nous avons des personnages très doux, très poétiques, très touchant d’un côté avec Lulu et Jules, et d’autres très dure et odieux de l’autre, avec Félix (le mari de Lulu) et les anciens patrons de Jules.



Nous avons ici l’histoire d’une belle jeune femme battue par son mari et d’un vieux monsieur abandonné par tous.



J’ai adoré découvrir ce conte très émouvant mais très dur que je vous invite à découvrir !
Lien : https://mathildelitteraire.b..

Petit livre ! Thème évidemment émouvant qu'est le deuil !!



Ici on prend conscience de ce que ça fait de ne pas parler des morts, de ne pas raconter, limite de cacher.



Le poids des non-dits !



Ici le poids est tellement fort qu'il entraîne des souffrances psychologiques très présentes.



J'ai trouvé l'écriture très adapté à l'âge de la jeune Lou, 12 ans. On vit vraiment le livre dans les yeux de la jeune Lou.



Elise__♥

Lou vit heureuse avec ses parents, sa grande sœur et sa nouvelle petite sœur d’un an. Il ya une grande complicité entre Élisabeth, dite Eli, et sa sœur cadette malgré leur 4 ans de différence. Mais un jour Eli ne revient pas de chez une amie où elle était allée pour le week-end. A Lou on dit juste qu’elle est partie, qu’on l’a perdue et ses parents ne lui permettent pas d’assister à l’enterrement. Elle tient donc deux cahiers, un bleu et un rouge, pour l’informer de tous les changements, matériels ou non, survenus dans la maison, afin que sa sœur soit informée de tout à son retour. Dans la maison il y a un véritable tabou autour d’Elizabeth, on ne prononce jamais son prénom. (Les pages 103 à 105 expliquent bien ce qui se joue depuis la mort d’Eli.)

C’est une mort accidentelle, Eli s’est noyée dans la piscine alors qu’elle venait de passer son brevet de natation, ce n’est pas logique et Lou ne peut donc pas croire à son décès. Elle attend désespérément son retour et développe des TOCs pour ne pas avoir à faire face à la réalité. C’est son oncle qui finira par lui parler de la mort de sa sœur, mettant fin à l’attente et laissant alors le chagrin se déployer.

Texte court et émouvant, qui dit bien le malaise de Lou, son déni et sa façon de faire face tant bien que mal à l’inenvisageable.

Bonjour - Le diable vous emporte – Collectif – 2019 - Un recueil de nouvelles sur la noirceur de l'âme humaine et la notion de limites dépassées ou non.

Quatrième de couverture

Elles sont huit à avoir prêté leur plume. Huit auteures de polars et de romans noirs reconnues. Et lorsque l’association Dora-Suarez* leur a proposé de participer à un recueil collectif dont le thème était de jouer avec les limites ...à dépasser ou pas, elles ont pris un malin plaisir à jouer avec les dites limites, dans toutes les acceptations du terme.

C’est donc à un road-trip littéraire et géographique que ce septième opus des « Nouvelles Dora-Suarez » nous convie. Littéraire, d’abord, avec huit univers, huit styles pour éprouver les ressorts de chacun d’entre nous lorsque les situations, les autres, nous-mêmes, la vie, quoi, nous poussent dans nos derniers retranchements. Femme battue, humilié, peuple en guerre ou dominé, amour maternel, vengeance… non, tout n’a pas encore été écrit sur ces thèmes universels… Voyage géographique aussi, et parfois même géopolitique, puisque que l’imagination des auteures vous entraînera des rives cubaines jusqu’en Syrie, en passant par les ruelles de Bordeaux et bien d’autres lieux encore…

Chronique

La vie est parfois faite de regrets, de choix difficiles. La vie fait parfois découvrir à l'humain une force, une rage de vivre, une ténacité qu'il ignorait jusqu'au moment où ils s'expriment. Des hommes et des femmes qui se trouvent investis d'une mission qu'ils endossent comme un sacerdoce.

Le diable vous emporte. Un titre fort pour des moments forts qui font briller une larme au coin de l'oeil. Larme pudiquement essuyée d'un geste discret. Des destins qui interpellent. Des hommes et des femmes qui font face à la vie. Peu importe le prix à payer. Des destins blessés ou brisés par les écueils de la vie. Des hommes qui, souvent, laissent parler la noirceur de leur âme. L'adage ne dit-il pas que l'enfer est pavé de bonnes intentions?

Les pages se tournent avec frénésie. Les nouvelles se suivent et ne se ressemblent pas. Le fil rouge est la noirceur de l'âme de ces hommes, de ces femmes qui se jouent de la vie des autres. Une lecture profondément jouissive qui tient en haleine jusqu'au dernier mot. Une lecture qui questionne sur le destin. Sur le choix de ces personnes qui agissent à bon escient selon eux. Le diable vous emporte et peut vous mener loin. Très loin. Trop loin?

Bonjour mes Lecteurs,



Voici pour vous en service presse ce magnifique recueil de nouvelles qui regroupent toute une flopée d'auteures plus talentueuses les unes que les autres et reconnues dans le monde du polar et du roman noir.



Ce recueil fait parti de la collection Nouvelles Dora Suarez dont l'association du même nom est partenaire avec les Editions du Caïman, une belle mise en avant du savoir-faire féminin.



Le thème était de jouer avec les limites, qu'elles ont réussi avec brio à surmonter, en tout les cas c'est indéniable, le plaisir s'en est ressenti à la lecture.



Chacune nous entraîne dans le vaste monde de leur imaginaire où se côtoient toutes les situations de la vie, que ce soient une femme battue, une jeune syrienne, une vengeance, un amour maternel... 



Huit styles, huit univers à part qui nous baladent de la Syrie jusqu'au ruelles de Bordeaux en passant par les rives cubaines, tout est fait pour que le lecteur se sente happé par ces petits bouts d'histoires.



Entre cette littérature noire et ces femmes, c'est un amour inconditionnel qui transpire. Elles ne se sont pas posées la question une seule seconde pour nous proposer leur propre vision de l'expression brutale des sentiments et de la société. 



Les auteures ont cherché à rendre compte à leur manière une vision contemporaine de la réalité où les problèmes sociaux et comportementaux, notamment, sont placés à la base même des intrigues et non simplement comme arrière-plan.



Ces auteures de roman noir et polar sont bien plus que des reines du crime. A travers ce recueil, elles nous démontrent qu'elles contribuent à faire évoluer le genre.



Elles enrichissent cette vision de personnages complexes, crédibles, bien ancrés dans des mondes précis et promettent de nous apporter de grands moment de lecture.



Pari gagné ! 



Je vous recommande vivement ce recueil de huit nouvelles abondantes et diversifiées dont voici les auteures ( par ordre d'apparition ) : 



L’appel, de Valérie ALLAM

Mieux vaut ne pas savoir, de Cendrine BERTANI

Señor Matanza, de Julie C. COMBE

Elle pour elles, de Dominique FAGET

Traversée de la nuit, de Simone GELIN

Double vie, de Gaëlle PERRIN-GUILLET

Le feu de l’amour, de Julie SUBIRANA

King of the night, de Marie-Claude VINCENT



Merci infiniment à l'éditeur pour sa confiance




Lien : http://lecturechronique2.com

On retient ses larmes le plus loin possible dans le récit. On est à la place de Lou et sciemment on a très peu d'informations sur ce qui s'est passé, parce que personne ne pense à expliquer, à dire aussi à Lou. Cloitrés dans leur propre chagrin les parents sont incapables de voir la détresse de Lou. C'est son oncle, de passage, qui va percer la carapace et aider Lou. Si vous avez besoin de comprendre ce qu'expérimente un enfant pendant le deuil. Lisez ce roman qui est une pure merveille.

Un petit roman (173p) mais une grande et bouleversante histoire qui ma laissée sous le choc. J'en suis sortie à la fois émerveillée, glacée et triste. un mélange d'émotions assez étrange. Le choix du narrateur est très original la lecture est addictive le message est magnifique. À lire absolument! On n'en sort pas indemne.

très beau style mais histoire tellement triste que j'ai failli déprimer ! je n'accepte pas ce genre de livres

" Notre chambre était une île où se mêlaient nos respirations , nos sommeils, nos soupirs, nos odeurs ......

Une île d'éternité qui avait recelé entre ses rivages des trésors de tendresse, de fous rires , de confidences et de désaccords que nous savions épuiser .... "



"Extrait" de ce court roman sur le deuil où l'auteur à l'aide d'une écriture épurée et délicate nous décrit avec subtilité et intelligence une famille confrontée brutalement à la perte d'Élizabeth, dite Eli ,seize ans , d'un accident de piscine ...



Lou,douze ans, Laura , petite soeur âgée de quatre mois et ses parents très unis muets de douleur voient leur vie joyeuse et sereine s'effondrer.....



Les parents taisent leur douleur, Lou ne sait quoi faire de l'espace et du vide laissé dans la chambre commune aux deux soeurs.Elle s'enferme dans le chagrin ....



Un déni total pour Elle qui n'ose pas poser de questions, solitaire, au sein de l'univers de son enfance dévastée. Elle a perdu sa boussole et ses repères ....

Comment faire face à l'insurmontable , à l'absence de musique pop- rock de la chaîne d'Eli ?

Á un ordinateur devenu muet ? À des camarades de classe qu'elle ne voit plus,? À des professeurs qu'elle n'entend plus?



Comment continuer à vivre sans cette grande amie , qu'elle chérissait tant ?

Comment se reconstruire ?

Quel cheminement poursuivre ?

Lorsque personne ne prononce le mot "Mort "?

Comment accepter ?

Comment réapprendre à en parler ?

Et surtout dépasser le manque et la douleur ? Ne plus s'enfermer dans le vide ? LE temps seul aidera peut -être ....

L'auteur se met dans la peau de Lou et nous sortons de cette lecture fine et sensible , lumineuse , d'une remarquable intensité , chaviré d'émotion , bouleversé ...touché au coeur .

Surtout que dans ma famille nous avons connu la même douleur intense et incommensurable ....

Il y a quelques années .....

Dans la bibliothèque de mon agglomération, j'ouvre ce roman par curiosité. Cette dernière est parfois de bon conseil. Je me décide et emprunte « Un Jules d'exception. ». Une fois chez moi, je me prépare un café et m'installe paisiblement dans mon fauteuil, le livre sur les genoux. Je le regarde, le tourne plusieurs fois dans tous les sens. Je feuillette les pages de la première à la dernière à la cherche d'un mot accrocheur ou d'une expression qui me dirait aller vas-y !

Je m'y suis donc plongé. Je découvre Léo, François, Jules, Lulu, Félix et Marco. Chaque chapitre m'a poussé à lire le suivant. La rencontre de Jules et Lulu n'est pas le fruit du hasard. Jules; petit être curieusement familier mais aussi maltraité, chiffonné, abimé puis abandonné, et Lulu; une femme courageuse, ouverte aux autres, mais anéantie par une union conjugale démolie et un homme dévastateur.



J'ai pris plaisir à découvrir cette écriture glissante, claire et entraînante. Des formules poétiques malgré une histoire triste. Et une pincée d'humour, Jules n'en manque pas et c'est ce qui rend ce personnage si attachant. Il a toujours pris la vie comme elle vient au premier degré, sans exigence ni contrainte. Il se questionne sur les comportements humains et sur les relations parfois extrêmement dures entre eux. La domination semble le propre de l'homme. Il constate qu'il est capable du pire (Félix) mais aussi du meilleur (François). Jules ne juge pas à la hâte; il prend d'abord le parti du rapprochement et de l'affection.



Des Jules comme celui-là, on ne les remplace pas. On les garde au chaud, on les chérie, on les enlace, on les embrasse, on les aime tout simplement; on ne les quitte pour rien au monde. La naïveté de ses agissements. La gentillesse, valeur perdue. Le partage, il n'en reste pas grand-chose. Bon nombre de femmes en détresse et en grande souffrance pourraient même, si je puis me permettre, s'en contenter ou bien trouver de quoi se reconstruire.

Quant à Lulu, quel homme ne serait pas prêt à partager une âme aussi douce, une femme si attentive au malheur des autres, si innocente, si simple, toujours prête à aider.



Ce livre est un hommage tristement orignal à toutes les Lulu, car l'expression poétique qui s'en dégage est vite rattrapée par la cruelle réalité qu'il décrit.

J’ai commencé à lire le matin de Noël et ne l’ai lâché qu’un moment car je pleurais trop et je l’ai fini le soir même

L’auteur arrive véritablement à parler à travers une enfant de 12 ans et c’est remarquable d’émotion et de finesse

Même douloureux ce fut un merveilleux moment !

Une rencontre entre deux êtres abimés par la vie, qui vont s’aider et s’apporter amour et soutien face à la dureté de la vie et des hommes. Le roman est court et pourtant il a réussi à beaucoup m’émouvoir, et même à énormément me surprendre avec une fin à laquelle je ne m’attendais absolument pas.
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Je devais lire ce roman car nous recevions l'auteur pour notre fête du livre annuel. C'est mieux, quand même quand on reçoit quelqu'un, de connaître un peu son oeuvre pour en discuter. Eh bien, je n'ai pas été déçue. Le thème des non dits qui empoisonnent petit à petit la vie de Lou y est parfaitement illustré.

Elie, sa grande soeur, partie nager chez une copine, s'est noyée. Mais personne n'en parle et Lou n'a pas vu sa soeur morte... Alors Lou l'attend. Elle attend qu'elle passe la porte d'un jour à l'autre et sa souffrance et son mal de vivre augmente au fur et à mesure que les jours passent. Elle commence à prendre des tocs, ne travaille plus à l'école et s'enfonce dans une sorte de dépression insidieuse.

J'ai beaucoup aimé ce roman et pendant que je lisais, une petite voix intérieure me disait, "dommage que je ne puisse lui dire que sa soeur ne reviendra plus jamais", juste pour soulager sa souffrance car oui, les non-dits font mal et laisse imaginer un tas de mauvaises idées dans la tête.

J'ai adoré son roman "un Jules d'exception", à la fois, drôle, triste et touchant. Mais je n'en dirai pas plus au risque de dévoiler la fin.

Ce fut une lecture bouleversante, tout simplement. J’ai été tellement touché par Lou et son histoire tragique par rapport au décès de sa sœur. C’est un roman qui porte sur le deuil, la vie après qui est si difficile à envisager dû à la peur que l’on oublie la personne et toutes ces choses que l’on ne peut tristement pas contrôler. C’est pour moi la découverte de la plume de Marie-Claude Vincent, fine, réaliste et fluide. L’histoire qui se déroule sous nos yeux se découvre très rapidement et la portée des émotions, notamment grâce aux divers personnages est forte. J’ai eu beaucoup d’empathie pour les parents des filles et pour la petite sœur au milieu de tout cela.

Bref à lire !

Je devais donner un avis sur ce livre à mes collègues bénévoles de la médiathèque où je travaille pour décider si nous choisirions cet auteur à notre modeste fête du Livre annuel. Et bien sûr ma réponse a été OUI ! OUI et encore OUI !

Je n'ai pas de mots pour en parler mais ce qui est sûr c'est que ce roman restera ancré dans ma mémoire pour longtemps. Ce Jules qui parle à la première personne dans l'histoire est attachant, adorable et j'ai eu beaucoup de mal à le quitter. L'histoire est un peu triste mais aussi heureuse et la fin ne manquera pas de vous surprendre.



je vous invite à le lire. Moi j'ai adoré et j'ai refermé la dernière page avec des larmes dans les yeux.