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Citations de Marie Compagne (102)


Elle voulait disparaître dans l’irréalité du rêve, oublier ces minutes désastreuses qui l’avaient définitivement privée de tout potentiel, même minime, à l’insouciance. C’était terminé. La vie serait encore plus écrasante désormais. Malgré Elliot. Malgré les enfants. Malgré tout. Une vie de violence. Définitivement. C’était ce qu’elle avait toujours été, au fond. Elle glissait là vers une étrange sorte d’aboutissement. La promesse de son enfance se réalisait : elle était vouée à l’obscurité et au mal.
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La vérité se cache parfois dans les recoins les plus obscurs de l’invraisemblance, et pour la découvrir on ne peut qu’accepter de délaisser un peu les chemins trop étroits de l’évidence.

 
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Quand on a un problème, on fait ce qu’il faut pour le résoudre. Fais-moi confiance. On sera bientôt tranquilles. Il faut que je te laisse maintenant. Je t’embrasse, mon cœur.
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Une nuit de plaisir, ça rend amer quand on comprend qu’elle n’était pas réellement partagée. Un coup d’un soir, oui, c’était ça. À croire que c’était écrit sur son front. Était-elle affublée d’une pancarte « Plan cul » que seuls les hommes en chaleur étaient capables de lire ?
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J’ai épousé une salope. Une vraie garce, tu peux me croire. Je me demande comment j’ai fait pour ne pas m’en apercevoir plus tôt. Dix ans, quand même ! Dix putains d’années de mariage pour en arriver là. Elle a été odieuse. Résultat des courses…
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Il passait des heures à lire toute la littérature qui sortait sur les sujets liés à la maladie de son fils. Il voulait y croire. Son épouse était moins optimiste mais refusait de briser ses espoirs. Elle gérait le quotidien et s’arrangeait toujours pour être à la maison lorsque Théo n’était pas à l’IEM. C’était tout ce qu’elle pouvait faire, disait-elle : faire en sorte qu’il ne manque de rien et qu’il vive le moins mal possible.
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Il n’est pire prison que celle qui vous impose le silence
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Sybille avit lu et relu ce quintil jusqu'à le connaître par coeur. Les coudes posés sur son bureau, les paumes des mains contre son visage, elle cherchait en elle le soupçon d'énergie qui permettrait de faire redémarrer la machine.
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A peine arrivée au poste, Sybille se lança dans la rédaction de sa nouvelle Bible. Il y avait matière à écrire un véritable roman ! Et, à sa façon, c'était un peu ce qu'elle faisait. Son but, à elle, était de dérouler des théories plausibles sur la base des faits afin d'établir une trame qui pût coïncider avec la réalité effective. C'était pour elle une façon de s'introduire dans la tête du tueur en essayant de positionner judicieusement la moindre pièce du puzzle qui allait se construire peu à peu.
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Ton rapport aux hommes… Il m’intrigue. Tu les dragues, tu les allumes et puis tu les jettes. Pourquoi tu fais ça ?…, demanda-t-elle doucement en observant la jeune femme.
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Emma luttait contre elle-même. Elle aurait voulu balayer d'un simple geste tous ces connards prétentieux qui avaient cru pouvoir l’avoir. Comme si leurs corps de bêtes affamées avaient pu l’attirer, elle ! Si elle avait pu, elle les aurait humiliés plus encore, les aurait émasculés avec une telle jouissance ! Tous ces pervers sociaux que la société coopte dans sa saloperie de normalité ! Si seulement le monde n’était pas ce qu’il était, une vaste entreprise de prostitution, un cloaque écœurant où les corps se polluaient les uns les autres à la faveur d’un sentiment que l’on porte au pinacle ! L’amour : quelle mascarade ! Elle avait vu ce que c’était, cet amour-là.
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D’un ton neutre et posé, Emma se mit à raconter l’origine de son dégoût sans une seule fois poser les yeux sur celle qui l’écoutait. Elle évoqua les hommes, ce qu’elle leur avait fait. Et cela la fit sourire. Le bar, c’était son terrain de chasse ; après les jeux pouvaient varier ; mais tous avaient en commun la joute finale qui laissait le baiseur baisé. Avec plus ou moins d’éclat selon son humeur, les potentialités du lieu, l’inspiration du moment. Et ce calme revenu une fois le jeu fini…
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Les hommes sont tenus par leur instinct de possession et de pouvoir.
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Tiraillée entre la terreur et l’envie, Emma effleura de ses doigts ceux qui chassaient doucement une mèche de ses cheveux puis les dirigea vers la joue de Sybille. Étrange jeu de miroir où la blonde et la brune se trouvaient sans vraiment se chercher, se cherchaient sans pourtant se trouver dans un temps fuyant et suspendu.
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Insensiblement, comme lentement attirés l’un vers l’autre par un fil invisible, les visages se rapprochèrent et s’effleurèrent un instant du bout des lèvres. Emma eut un furtif mouvement de recul, semblant espérer une réponse dans les yeux de Sybille. Elle y rencontra la confirmation de la prédiction d’Elliot.
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Dans son mystère résidait une partie de son charme, même s’il était frustrant. Mais peut-être, après tout, n’y avait-il rien à raconter. La vie privée d’un flic impliqué est souvent réduite à la portion congrue ; y avait-il une autre Sybille Lievič, hors des murs de ce commissariat ? Une Sybille juste femme avec des envies, des désirs, des intérêts qu’il ne connaissait pas ?
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Cette fille était un roc auréolé d’une douceur autoritaire. Un paradoxe à elle toute seule. Un charmant paradoxe. Une sorte d’inaccessible étoile qu’on ne pouvait que frôler sans jamais la toucher réellement. Elle était chaleureuse, entreprenante même, parfois ; mais elle n’avait jamais laissé planer l’ombre d’une ambiguïté sur leur relation à tous les deux ; avec personne d’autre non plus, d’ailleurs, au grand dam de certains. Au poste, elle était une flic, à l’extérieur, une amie. Une amie qui entendait, qui comprenait, qui consolait mais qui ne livrait pas grand-chose.
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Et la vérité disposait dès lors d’autant de portes d’entrée pour se frayer un chemin jusqu’à l’esprit affûté de l’enquêteur. Restait à trouver les réponses, maintenant. C’était en cours, Sybille en était convaincue. Ce n’était plus qu’une question de temps.
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Elle ne voulait pas d’amour. Et surtout pas ce que ça engendrait, inévitablement. La soumission et la bestialité. Elle le refusait. Et pourtant…
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Pour juger un homme, on a besoin de son profil psychologique. Plusieurs professionnels s’étaient penchés sur le cas Sieger et leurs diagnostics étaient concordants. L’accusé était d’une intelligence vive et légèrement supérieure à la moyenne, ce qu’avait confirmé un parcours scolaire et étudiant assez remarquable. Toutefois, on dénotait une forte tendance narcissique et paranoïaque expliquant son repli, son silence, et son sens aigu de la propreté et du dépouillement. Surtout, ne pas se trahir.
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