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4.64/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1930
Biographie :

Marie Rafalovitch a 14 ans quand sa vie bascule le 24 juillet 1944. Dénoncée par un voisin à Toulouse, elle est arrêtée par un milicien français et un membre de la Gestapo. Enfermée à la caserne Caffarelli avec des familles juives raflées, elle est déportée en Allemagne au camp de femmes de Ravensbrück. Seule, la jeune adolescente est confrontée à la terreur nazie. Elle comprend vite qu’elle ne peut compter que
sur elle-même pour survivre. Si son jeune âge lui permet d’échapper au travail forcé, elle découvre avec horreur le terrible sort réservé aux prisonnières du camp, principalement des opposantes au nazisme.
À l’approche des Alliés, Ravensbrück est évacué et les détenus transférés vers le camp de Bergen-Belsen. Surpeuplé, désorganisé, le camp est un véritable mouroir en ce début 1945. Avec les femmes et les enfants déportés avec elle de Toulouse, Marie est entrainée dans la salle des douches. Elle pense y mourir gazée mais la mort oeuvre ici par la faim, l’épuisement et les maladies. L’hécatombe continuera plusieurs jours après la libération du camp par les Britanniques.
De retour en France, Marie renoue avec la vie, refoulant au fond d’elle-même le cauchemar des camps. Cette fêlure, elle la conservera jusque dans son corps mais elle parviendra à se reconstruire et à transmettre son récit et son inébranlable foi en l’Homme.
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Source : http://www.fondationshoah.org
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Rencontre avec Marie Vaislic autour de Il n'y aura bientôt plus personne paru aux éditions Grasset. Débat animé par Maurice Lugassy. -- avec le Mémorial de la Shoah. Marie Vaislic, est née en 1930 à Toulouse a été déportée le 25juillet 1944 et libérée le 15avril 1945 par l'armée britannique. Elle a publié: Seule à quatorze ans à Ravensbrück et Bergen-Belsen (éditions le Manuscrit, 2019). -- 25/03/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite (https://ausha.co/politique-de-confidentialite) pour plus d'informations.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
À Bergen-Belsen, c'est l'odeur, d'abord, qui nous a frappés. Une odeur de viande morte et de crasse, une odeur de charogne brûlée. Elle était insidieuse comme une angoisse, elle s'enroulait autour de vous, elle enrobait tout : vous veniez d'arriver et, déjà, elle était dans vos cheveux et vos vêtements, elle vous collait à la peau : on prenait cette odeur comme on prenait la tenue et le visage du camp. Il n'a sans doute pas fallu beaucoup de temps pour qu'on comprenne d'où elle venait. Les cheminées du crématoire étaient très hautes. On les voyait de partout, elles fumaient jour et nuit, ça faisait une brume épaisse qui envahissait la plaine.
Les habitants des villages de Bergen et Belsen ont juré, ensuite, qu'ils ignoraient tout de ce qui se passait dans le camp. Comme ceux de Fürstenberg, comme tous les autres. L'odeur, pourtant, devait être chez eux tous les jours. Dans leur soupe quand ils s'asseyaient à la table du dîner, dans leurs draps quand ils se mettaient au lit. Qu'est-ce qu'ils pouvaient faire de ça, comment est-ce qu'ils pouvaient vivre ? C'était l'odeur d'une chose terrible qu'on faisait là.
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Ce n'est pas facile pour moi de dire ce qu'a été Ravensbrück. Ce n'est pas facile de m'en souvenir, même, parce qu'il y a eu Bergen- Belsen ensuite. C'est Bergen-Belsen, qui est mon camp et ma déportation ; c'est Bergen-Belsen qui a emporté ce que j'étais avant et m'a re-fabriquée à sa façon. Là-bas, je me suis vue mourir. J'ai vu des choses que j'ai du mal à décrire, même si je le voudrais, parce qu'elles sont inimaginables.
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Et puis ceux qui sont revenus mais qui sont devenus muets, qui font ensuite leur vie avec des souvenirs dont ils ne savaient que faire.
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Alors, bien sûr, jai un peu peur qu'on me reproche, a moi ou à d'autres, ce livre de plus. Que les gens se disent que nous prenons trop de place, aujourd hui Je ne le fais d'ailleurs plas beaucoup, témoigner.
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Il fallait trouver le moyen le plus eficace de tuer: ce n'est pas si simple, d'éliminer tout un peuple.
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