Marie de Brauer

« La grossophobie définit l’ensemble des discriminations que vivent les personnes grosses dans notre société. Elle est constante dans nos vies, de l’enfance à l’âge adulte. C’est une discrimination silencieuse, ignorée, légitimée. Alors voilà, la grossophobie elle est partout, tout le temps. Et tout le monde s’en fout. »



Mais quelle lecture.



A peine arrivé dans ma boîte aux lettres, je décide d'ouvrir ce livre, juste pour une page, par curiosité. Je n'ai finalement pas pu le lâcher.



Par où commencer ? J'ai beaucoup aimé les illustrations ; c'est coloré, fin et frais. Elles attirent l’œil, chapeau bas l'artiste ! Quel talent,



Parlons maintenant du contenu. Nous sommes clairement sur un sujet des plus sérieux mais Marie aborde cela avec un humour décoiffant. Cette nana est rafraîchissante ; elle nous parle de son histoire personnelle avec beaucoup d'autodérision. Malgré tout, le message fort qu'elle véhicule est bien compris. Un message interpellant.



J'ai eu tantôt envie de pleurer, tantôt envie de rire.



Je pourrai épiloguer longtemps sur le sujet de la grossophobie mais Marie et Lucy le font bien mieux que moi.



Une petite BD mais tellement intense !



J'ai simplement envie de vous dire : lisez-le.

J’ai découvert les éditions Leduc Graphic avec cet album et je suis plus que conquise.



Avec Ne jamais couler, Marie aborde le thème de la grossophobie (un fait qui existe malheureusement dans notre société) avec humour à travers des planches sublimes.



L’autrice nous livre sa propre histoire et son rapport avec son corps en passant par son enfance, son adolescence, son entrée dans la vie d’adulte, le regard des uns et les moqueries des autres …



J’ai beaucoup aimé le message de cet BD : s’accepter tel que l’on est, peu importe ce que les autres pensent de vous.



Un album à s’offrir/ à offrir !

Dans ce roman graphique, Marie nous parle de sa vie, son enfance et son adolescence, sa vie de femme et son rapport à ce corps qui est sans cesse juger.



Sans tabou et avec beaucoup d'humour, Marie nous parle de grossophobie.



Plus généralement, ce livre mets en lumière les discriminations dont peuvent être victimes les personnes dont le corps ne correspond pas aux diktats de la société.



Et ces personnes sont nombreuses. J'en fais partie. Vous aussi probablement.



J'ai beaucoup aimé le coup de crayon de Lucy Macaroni.

Et ce qui m'a beaucoup plu également, c'est cette invitation à l'acceptation.



Marie nous parle du travail psychologique qu'elle a accompli concernant son rapport à son corps.



Notre corps est imparfait. Il ne correspond peut-être pas à l'idéal que nous en avons ou que la société véhicule.

Mais c'est le nôtre, nous n'en avons qu'un.

Nous ne pouvons en changer.

Nous pouvons essayer de modifier certaines choses si nous en ressentons l'envie ou le besoin.

Parfois, on ne peut pas changer ce qui nous déplaît. Et nous pouvons avoir besoin d'aide pour l'accepter.



Mais quelle que soit la situation, ne laissons pas les autres nous imposer leur vision.



Nous sommes tous différents, et c'est ce qui nous rend unique.



Une lecture qui fait du bien !
Lien : https://lectricesansartifice..

Une BD qui aborde la grossophobie de manière enrichissante très dynamique avec de belles couleurs.

Marie a 27 ans et on lui fait remarquer son surpoids depuis l’enfance, la visite chez le médecin est une épreuve quand il faut monter sur la balance. Elle a toujours été celle qui est grosse, a toujours été présentée par rapport à son corps. Les régimes bien sûr elle en a fait, elle a déjà perdu du poids puis en a repris, on lui a fait remarquer mais à 27 ans, Marie ne va pas bien. C’est avec une psy qu’elle va voir les choses autrement. Maigrir ne devient plus une condition pour être heureuse.

J’ai adoré l’univers de la BD avec ces tons pleins de douceur et ses dessins. Ce sont des enchaînements très dynamiques. On chemine dans la vie de Marie son enfance, ses parents, ses amis, sa vie sexuelle. Pas d’apitoiement, on avance, on explore et on prend conscience.

C’est avec humour et légèreté que Marie aborde le sujet de la grossophobie dans ce roman graphique. Elle nous partage au fil des pages, son parcours concernant l’estime de soi et le regard des autres. Le chemin a été long avant d’arriver à l’acceptation de soi, de son corps et j’ai vraiment aimé découvrir son évolution tout au long de ce livre. C’est à travers ses textes et les illustrations de Lucymacaroni que l’auteure partage un message fort et important, dans une société où le surpoids est trop souvent jugé.

Une très chouette BD qui aborde un sujet bien délicat « la grossephobie »

L’auteur se livre avec humour sur le sujet. On y découvre la vie de Marie, ses joies, ses peurs, ses tristesses mais aussi ses colères face à son surpoids.

Elle met en images ce que les personnes que la société met dans la case « gros » vivent au quotidien.

La grossophobie est partout, tout le temps et même quand on ne s’en rend pas forcément compte. Marie et Lucie lance un message d’espoir à toutes les personnes qui ne se sentent pas bien dans leur corps.



J’ai beaucoup aimé découvrir cette belle bd. J’ai pris mon temps pour apprécier les dessins et surtout m’imprégner des vérités qui en ressortent. Je me suis sentie concernée, rassurée et j’ai déculpabilisé !



Alors merci Marie et Lucie pour ce beau moment 🫶

En tant que Lectrice Leduc, il faut avouer que nous avons une chance incroyable de découvrir des pépites ! Notre fée Eugénie nous a fait parvenir un roman graphique qui résonne comme un boomerang. Marie de Brauer & Lucy Macaroni nous explose le cœur avec Ne jamais oublier. La couverture est féminine, girly et totalement décomplexé avec des couleurs pastel. Bref, j'adore ! Ensuite le contenu...La grossophobie ! Eh oui ! Il faut bien que quelqu'un en parle franchement et les autrices l'ont fait à la perfection. Avec Ne jamais couler, je me suis retrouvée dans chaque page, chaque mot ! Car OUI, avant, j'étais une GROSSE ! Et tu sais quoi ? Pour l'indice, j'avais le même poids que notre héroïne ! Alors, Ne jamais couler mets en évidence plusieurs choses importantes à travers Marie. Il y a derrière chaque personne forte un passif. La nana que tu traitais de grosse, même si elle ne montre rien, peut souffrir, peut s'effacer, peut être celle qui pensera au pire et dissimulera tout par des pitreries. La grossophobie se caractérise par tellement de choses différentes ! Marie et Lucy décrivent chaque situation avec réalisme, introduisent les sentiments avec une vérité redoutable. J'ai beaucoup aimé ce roman simplement parce qu'il ouvre les portes à l'acceptation de soi, à changer non pas le corps, mais l'esprit de chacun. S'aimer soi-même n'a pas de prix ! Avec humour et émotions, on découvre Marie avant et Marie qui renaît comme un phœnix. De plus, les illustrations sont sublimes. 

Je me suis pris une petite claque avec ce roman graphique. La plume de l'autrice franche, sincère et émouvante s'associe parfaitement aux dessins doux et délicats de la dessinatrice. À elles 2, elles réussissent à mettre des mots sur certaines réalités que vivent les personnes obèses ou en sur poids au quotidien. Les explications sont claires, les émotions bien retranscrites et ça pose les choses. Elles m'ont aidé à voir plus clair certaines de mes émotions en tout cas.

Ce roman graphique retrace le parcours de l’autrice face à la grossophobie qu’elle a vécu (et qu’elle vit au quotidien). Nous suivons ses questionnements face au regard des gens, aux relations amoureuses, sa relation avec la nourriture et les violences subies en raison de son poids.



Ce roman graphique coloré est une vraie bouffée d’air frais, je le conseille vivement.


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J’ai passé un bon moment devant cette lecture. Les couleurs et les dessins sont très doux et agréable à voir. Le sujet qui est abordé est très délicat. Je trouve cela intéressant d’en parler. La grossophobie est encore trop banalisée. Ce roman graphique est un bon point de départ pour comprendre cette thématique.

Il y a eu des mots, des actions, des épreuves qui ont pu la ralentir sur sa route. Pourtant, Marie de Brauer, l’auteure de ce beau roman graphique, 𝑛’𝑎 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒́.



Les illustrations de @lucymacaroni imagent parfaitement la mise à nu de Marie. De son enfance à qui elle est aujourd’hui, on entre pleinement dans son univers. Un univers qui parlera à de nombreuses personnes qui, comme elle, subissent de plein fouet la grossophobie : « 𝑙’𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑐𝑟𝑖𝑚𝑖𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑖𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑔𝑟𝑜𝑠𝑠𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑒́𝑡𝑒́. »



La journaliste retrace avec humour toutes les étapes qui l’ont fait souffrir, avant de l’amener à se délivrer de ses chaînes. Chez le médecin où elle redoutait le passage à la balance, l’arrivée des premiers amours, et cette sensation d’être « désirée malgré la grosseur »… Les exemples ne sont pas choisis au hasard : il est facile de s’y identifier, mais les détails personnels font que l’on s’attache davantage à elle.



Un détail qui retient mon attention : la notion de « 𝐠𝐥𝐨𝐰-𝐮𝐩 ». Vous savez, lorsque l’on se dit : « Ok. Dès demain, je me mets au sport, je change mes habitudes, je vais devenir plus belle. » N’avez-vous jamais remarqué que nous sommes dans la constante attente de ces changements physiques ? Dans le livre, on voit Marie, adolescente, puis femme, qui chaque été se dit qu’elle va maigrir. Mais elle n’arrivera jamais à ses objectifs, tout comme c’est le cas de chaque personne qui souhaite sans cesse « glow-up ».



Si vous vous demandez pourquoi, l’auteure vous répond. « 𝑂𝑛 𝑠𝑒 𝑓𝑖𝑥𝑒 𝑢𝑛 𝑖𝑑𝑒́𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑡𝑒́ 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑎̀ 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒 ».



Ce roman graphique réussit à allier douceur, informations, ressources pour aller mieux et une bonne dose de sourire. Un coup de cœur que j’ai déjà lu à deux reprises !



PS : Je vous recommande vivement le podcast « Comment tu dates », de Marie de Brauer qui est à l’image de son livre, intéressant et qui fait du bien.
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Encore une pépite des éditions Leduc Graphic à ne pas manquer ! J’applaudis les autrices à deux mains car cet album est tout simplement sublissime. Je suis tombée amoureuse de la palette de couleurs et du coup de crayon. Les dessins sont splendides. J’adore ! Quant au récit, impossible de ne pas succomber aux paroles de Marie. Elle se révèle au naturel, son passé, ses doutes, ses peines, ses pensées les plus profondes… étalées devant tout le monde. Cela n’a pas dû être facile, le mérite est donc d’autant plus grand. Car c’est un sujet de société important dont on parle ici. Quelque chose qui pourrait ne parler qu’à une certaine fraction de la société… or en France, cela concerne quand même 8 millions de personnes. Ce n’est pas rien. Ce n’est pas une petite minorité. La grossophobie et tout ce qu’elle implique, voilà le cœur de cette magnifique bande dessinée.



Depuis toute petite, Marie est concernée par son poids. Non, la solution n’est pas simplement de ‘manger des carottes’. Ça se saurait… Elle nous raconte son parcours. Depuis l’enfance en passant par l’adolescence puis l’arrivée à l’âge adulte, nous avons le plaisir de découvrir sa douleur et son vécu d’être ‘trop grosse’. Avec humour et dérision, sans passer par quatre chemins, elle aborde sa sexualité, son rapport à la nourriture, sa situation familiale et les répercussions psychologiques que cela a pu engendrer au fil du temps. Au fil des ans, nous la voyons grandir, murir et prendre son courage à deux mains pour aller consulter une psychologue. Celle-ci l’aide à apprendre à s’aimer elle-même d’abord, avant même de concevoir l’idée de ‘devenir mince’.



Grâce à cette personne, Marie va doucement se réapproprier son esprit et son corps. Cela passe par d’autres combats également : le féminisme, le militantisme, la sororité… Marie nous parle aussi du documentaire sur la grossophobie sur lequel elle a travaillé. Tant d’étapes qui l’ont aidé à mieux s’accepter, à s’aimer et à prendre la parole sur le sujet.



C’est un album qui m’a beaucoup touché. Car même si je ne suis pas dans son cas, je ne peux m’empêcher de penser à celles/ceux qui le sont, ces personnes que j’ai pu croiser, rencontrer et qui, peut-être, ont aussi les mêmes pensées, les mêmes combats à mener. J’espère que ce titre fera un bon bout de chemin et passera entre beaucoup de mains. Il est si doux et drôle, si profond et émouvant… Je vous le recommande à 1000% !



Un énorme bravo à Marie, pour tout ! Et je souligne la patte de Lucymacaroni que je vais m’empresser de suivre sur les réseaux. Son style est tout simplement lumineux et trop craquant. Merci à Leduc Graphic pour une nouvelle découverte 5 étoiles… comme le furent toutes leurs autres publications dans cette collection. Sincèrement, c’est la meilleure collection de bande dessinée adulte qui existe !!! Impossible de faire une mauvaise pioche quand on lit un « Leduc Graphic ». Cœur sur vous et votre somptueux travail !
Lien : https://atouchofbluemarine.c..

J’ai tout aimé de cette belle bande-dessinée, le récit de vie de Marie de Brauer, à la fois touchant, grave et drôle. De l’histoire qui y est contée, aux dessins de Lucy Macaroni, toujours aussi colorés et lumineux qu’à son habitude, le résultat est très largement à la hauteur.



« Ne jamais couler » est le genre bande-dessinée d’utilité publique qui, sous son éclat apparent, aborde avant tout des thématiques importantes et essentielles, et surtout la grossophobie. D’une enfants à une adolescente mal dans sa peau, à l’adulte féministe et militante en devenir qui comprend que quelque chose cloche dans la façon dont sont perçues, et se perçoivent finalement elles-mêmes, les personnes grosses.



C’est un livre tous publics qui prône de belles morales, mais aussi la réalité de la vie, de la grossophobie, du harcèlement, des remarques incessantes, se voulant bienveillantes ou non, mais ne l’étant jamais réellement, des troubles du comportement alimentaire, et des consultations en thérapie.



J’ai vraiment adoré, et je la recommande très fort.