Marie de Thézy

Un magnifique album! Les photos sont superbes et les textes ou poèmes qui agrémentent ce livre d'art sont bien choisis. Un livre très harmonieux qu'on ne se lasse pas de feuilleter. Pour tous les amoureux des chats.
Lien : http://araucaria.20six.fr

Pour ceux qui trouvent un certain charme un peu désuet aux photos en noir et blanc et qui ne peuvent résister aux mimiques de nos petits félins, feuilletez ce livre et comme moi, vous craquerez ! Ici pas de prises de vue de chats de race affalés sur des coussins luxueux, uniquement de magnifiques chats de gouttière pris en flagrant délit de sieste, de chasse, de bagarres, de câlins, dans la rue, sur un toit, à une fenêtre ou dans un arbre. Bien sûr, les photos servent de faire-valoir (ou peut-être, est-ce l'inverse?) à différents textes et poèmes, fort bien choisis, sur nos compagnons à quatre pattes.

Je suis tombé sur ce livre d'occasion et je l'ai acheté ensuite je me suis installée à une terrasse et je l'ai lu. J'ai adoré ces poèmes et les magnifiques photos d'artistes. Les chats pour moi sont indispensables à ma vie. Pour tous les amoureux des chats, je vous le conseille car c'est un livre indispensable à admirer et à lire de temps en temps car la poésie réchauffe les coeurs et embéllie la vie, tout comme les chats.

Bible pour les fous de Paris

Un livre volumineux qui montre des centaines de photos de Paris prise par Marville autour des années 1870. La plupart témoignent de l'ampleur des transformations parisiennes sous Haussmann. Le livre est très très complet, type de bâtiment par type de bâtiment, quartier par quartier et c'est donc un témoignage unique sur l'histoire de Paris. Les textes sont courts et l'intérêt du livre se situe clairement sur le plan photographique.

Ces photos sont particulièrement froides, on ne croise personne dans le Paris de Marville, on pourrait les croire prise en plein confinement ! Rien qui évoque ici le Paris mystérieux de Brassai ou les milieux populaires de Doisneau. Et on n'a pas non plus une splendeur esthétique à la Cartier-Bresson. Il n'en reste pas moins que c'est fascinant.

Mais grâce à ces photos on peut se faire une idée très précise du Paris des Rougon-Macquart voire du Paris de Balzac car Marville photographie des ruelles insalubres généralement disparues.

Passionnant.

De belles photographies en noir et blanc ; de magnifiques textes et poèmes le tout se rapportant aux chats.

Ce livre réunit en 143 pages la fine fleur des photographes (Cartier-Bresson,Doisneau,Ronis, Brassaï,Kertesz...) pour de somptueux clichés en noir et blanc et leur adjoint un florilège de poèmes et de textes de prose avec là aussi de grands noms ( Villon,Aragon, prévert , Apollinaire,Vian,Cendrars, Férré...). Double plaisir esthétique.

Ergonomie : grand livre qui se prend bien en main. Papier effet glacé (qui a tendance à jaunir si on le laisse à la lumière...). Photos et écritures de tailles correctes pour des personnes ayant des problèmes de vue.



Bel ouvrage, joli recueil de photos qui méritent le détour pour les grands passionnées de chat. Durant quelques minutes nous sommes absorbés dans cet univers félin... Jolies photos en noir et blanc d'instants doux...

La modification profonde de l’île de la Cité, le percement de l’Avenue de l’Opéra, l’aménagement du Bois de Boulogne, voilà autant d’exemples des mutations mises en oeuvre par le baron Haussmann sous la houlette de Napoléon III et qui transformèrent radicalement le visage de Paris au XIXe siècle. Au moyen de son objectif, Marville documenta sans relâche cette transition. Dans les années 1850, il captura les vues romantiques et pittoresques du Paris médiéval destiné à disparaître ; à partir de 1865, ce sont cette fois les perspectives vertigineuses d’une ville moderne désormais découpée en vingt arrondissements qu’il immortalisa. On est frappé par ses premiers calotypes représentant Notre-Dame de Paris avant sa restauration par Viollet-le-Duc, les images d’étroites rues pavées aujourd’hui disparues ou encore les vues de l’École des beaux-arts sous la neige ; mais ses photographies de bâtiments récemment construits tels que les Halles de Baltard ou encore les très nombreux clichés figurant le nouveau mobilier urbain (réverbères, kiosques ou vespasiennes) sont tout aussi fascinants. Ainsi, Marville ne fut pas seulement le photographe de ce qui était voué à disparaître ; il était également le témoin éclairé d’un âge de transformations urbaines. C’est avec un véritable regard d’artiste qu’il captura les différentes étapes de l’élaboration du projet monumental d’un empereur qui avait à coeur d’améliorer la qualité de vie des Parisiens. Cet ouvrage, très riche, redonne son heure de gloire à un artiste trop longtemps oublié et qui s’impose aujourd’hui comme un véritable maître.



Par Anna Urien, critique parue dans L'Objet d'Art 511, avril 2015