Citations de Marine Sheridan (40)
Puis, aussi vite qu’elle s’était déclenchée, elle s’arrêta pour laisser place à une voix.
– Bravo Steve. Je te félicite d’avoir découvert si vite notre système de surveillance. Seulement, je vous déconseille vivement de les détruire. Et, si malgré mes menaces, car oui, ce sont bien des menaces, vous le tentez tout de même, vous serez sévèrement punis. Vous êtes à présent avertis, alors ne faites pas quelque chose que vous finiriez par regretter.
Il y eut un dernier grésillement, puis plus rien. Nous venions de découvrir une nouvelle chose sur cette maison… elle était aussi équipée de micros.
Ils pouvaient non seulement non voir, mais aussi nous entendre.
J’avais envie de hurler, de pleurer, de taper ou casser quelque chose, ça me calmerait peut-être. Mais je ne fis rien de tout ça, je restai juste assise, la tête baissée à me repasser en boucle, silencieusement, tout ce que j’avais appris depuis mon réveil
Plus ils buvaient et plus leurs idées devenaient tordues, sadiques et malsaines. Ce n’était bien entendu que des hypothèses sur le moment, mais personne ne se serait imaginé que ça allait devenir bien plus que ça. Que ça allait malheureusement, devenir le cauchemar de dix personnes
C’est vrai que j’adore mon boulot.
Je m’occupe de la mise en page du magazine « Délir’s Girls », c’est un super job.
J’ai plus l’impression de m’amuser que de bosser en fait.
Sa rencontre avec Scrin l’avait bouleversée. Elle avait laissé un vampire l’aider, et pas n’importe lequel, un vampire incroyablement beau, qui l’avait troublée, avec ses cheveux noirs, ses yeux couleur bleu azur, sa barbe de trois jours, ses épaules carrées, ses lèvres (qui lui avaient donné envie de l’embrasser) et son sourire, hum ! Ce sourire qui l’avait fait chavirée. Les battements de son cœur se mirent à s’accélérer rien que de repenser à lui. Mais ce trouble que lui avait causé la pensée de Scrin fut vite chassé par les révélations que lui avait faites Natasha. Le choc et la tristesse prirent le relais, sur le plaisir des souvenirs du beau vampire. Le choc d’avoir appris qu’elle était une Lumière. Que son sang avait le pouvoir de faire sortir les vampires en plein jour, puis la tristesse en repensant à ses parents et la façon horrible dont ils étaient morts.
En général, ses contacts avaient peur de lui et pour cause, Scrin était connu pour être un vampire sans pitié qui n’hésitait pas à tuer tous ceux qui se mettaient en travers de son chemin ou osaient le défier, que ce fût des humains ou des vampires.
Les vampires n’attaquaient que très rarement, il y avait bien assez d’humains qui étaient volontaires pour se laisser mordre pour qu’ils n’aient pas à le faire. Mais certains avaient gardé le besoin de chasser pour se nourrir. La traque donnait meilleur...
Salut Loïc. Comment vas-tu depuis tout ce temps ? Vous avez bien profité du spectacle avec Anthony ?
- Bon aller, on n'a pas de temps à perdre. Vous savez, tous, ce que nous avons à faire. On n'a moins d'un quart d'heure avant que le groupe électrogène ne se mette en route et que le courant revienne, alors au
boulot.
Deux jours plus tard, tous nos amis connaissaient le plan d'évasion qui devait avoir lieu le lendemain en
début d'après-midi.
Deux jours plus tard, tous nos amis connaissaient le plan d'évasion qui devait avoir lieu le lendemain en
début d'après-midi.
- Alors tu ne me hais pas ? Vraiment ?
- Oui, vraiment. J'aurais aimé que tu me parles de tout ça avant, que tu es confiance en moi pour te confier,
mais je crois que je comprends pourquoi tu ne l'as pas fait. Tout comme tu ne voulais pas que les autres
sachent pour nous.
- Plus j'y pense et plus je me dis que nous ne sortirons jamais d'ici, du moins en vie, lui confiais-je en pleurs.
C'est vrai que ça aurait pu être notre chance, mais le fait qu'ils ne puissent ni nous voir, ni nous entendre,
ne changeait pas grand chose au fait que nous étions enfermés.
J'avais attendu l'après-midi et le choc passé d'avoir dû torturer Léo, pour aller voir Derek. Je lui avais demandé de m'expliquer pourquoi, encore une fois, il s'était sacrifié pour moi. Il m'avait répondu qu'il fallait
bien s'entraider entre amis.
Ces hommes étaient des monstres, des tarés, des sadiques, ce sont eux qui mériteraient d'être ici à se faire rôtir.
Ne ralentis pas. Tu ne les sens pas. Elles ne sont pas là. La seule chose qui compte, c'est la sortie. Alors,
continue à avancer. Encore encore encore.
Des affinités se créaient entre certains, tandis que pour d'autres, c'était plutôt de l'animosité.
Nous allions encore souffrir, encore avoir mal, encore pleurer, encore hurler, mais je savais qu'avec eux,
il y aurait encore d'autres moments comme celui-là. Il y aurait encore des rires, encore de l'amitié, encore
de la solidarité et encore de la moquerie. Et c'est cela qui nous ferait tenir, j'en étais persuadée.
Chaque nuit depuis notre arrivée, nous tachons de rester éveillés pour les surprendre. Nous discutons, jouons aux cartes, seul jeu à notre disposition, nous buvons des litres de café, nous nous secouons mutuellement pour éviter de sombrer. Mais rien n’y fait. Nous finissons toujours par nous endormir et quand nous nous réveillons, une nouvelle personne est étendue sur le sol sans que l’on n’ait rien vu, ni entendu.