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Critiques de Marion Ruggieri (311)
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Une vie heureuse

« On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j’ai tout pour être heureuse ». Ces mots sont ceux de Ginette Kolinka, arrêtée en mars 1944, déportée à Auschwitz-Birkenau, déplacée, puis libérée en mai 1945.

Mais après son témoignage « Retour à Birkenau », publié en 2019, c’est de la vie et de sa beauté qu’elle a choisi de nous parler dans ce livre co-écrit, lui aussi, avec Marion Ruggieri.

Elle a connu l’enfer, a eu besoin de laisser s’écouler de nombreuses années avant de parvenir à en parler et depuis, elle témoigne sans relâche dans les collèges et les lycées, pour expliquer, pour transmettre, en espérant que cela contribuera à ce que plus jamais ce pan de l’Histoire ne se répète.

Pourtant, aujourd’hui, elle est aussi et surtout une femme heureuse. A 98 ans, elle a connu le bonheur de fonder une famille. Avec son mari, Albert, ils auront un fils, Richard, qui deviendra le batteur du groupe « Téléphone ». Puis viendront ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants qui contribuent à la douceur de son quotidien.

Ce petit texte est une ode à la vie, une véritable bouffée de force et d’optimisme. C’est aussi la preuve que, sans rien oublier, et envers et contre tout, le bonheur peut revenir et la vie recommencer.

Merci Madame Kolinka pour vos mots.
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Retour à Birkenau

"Tant que je tiendrai, je continuerai à témoigner...."



Résumé:



Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 avec son père, son jeune frère et son neveu, Ginette Kolinka est déportée dans le camp de Birkenau, sans savoir qu'elle sera la seule survivante de sa famille. Dans le convoi qui la mène au camp se trouvent deux jeunes filles qui deviendront ses amies Simone et Marceline.

Ginette Kolinka nous livre un témoignage bouleversant sur ce qu'elle a vu et connu, la haine, la honte, les coups, la faim, le froid, la cruauté et parfois la fraternité.

Aujourd'hui lorsqu'elle témoigne dans les classes de France et à Birkenau, où elle retourne avec des élèves, Ginette Kolinka se demande comment elle a pu survivre à "ça".



Mon avis:



Un récit poignant sur une partie de l'histoire qui m'a toujours beaucoup intéressée et touchée notamment car mes grands parents ayant connu cette époque tragique et vécu des événements quasi semblables m'en ont beaucoup parlé.

Je l'ai lu d'une traite et comme le dit si bien l'adage "Une main de fer dans un gant de velours".

Un témoignage court, cru et bouleversant à mettre entre toutes les mains car il mérite d'être lu.

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Une vie heureuse

Retour à Birkenau et Une vie heureuse sont des textes courts mais intenses, avec des mots bien choisis. Ils ne transpirent aucune haine, ni aigreur. Ginette Kolinka transmet à ses lecteurs sa joie de vivre, un très beau pied de nez à une dictature haineuse qui a tenté de la décimer quand elle avait dix-neuf ans.



Elle raconte en toute sincérité les mécanismes de protection qu’elle a mis en place inconsciemment pour survivre psychologiquement et physiquement dans les camps de la mort. Elle était habituée à travailler dur sur les marchés dans sa jeunesse et a mis son cerveau en pilote automatique pour ne pas laisser ses émotions et ses sentiments la submerger.
Lien : https://leballitterairedessa..
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Une vie heureuse

Rescapée des camps Ginette Kolinka nous raconte son retour à la vie et le triomphe de celle-ci malgré les épreuves et les souvenirs toujours présents.

Un récit simple, dont le fil rouge est la visite de son appartement, un récit d'une sensibilité délicate et pudique, où ose même se pointer l'humour. Mais peut-il y avoir un retour à la vie sans humour ? Pour Ginette, non. Une leçon !

N.B. : je ne note pas un tel livre
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Une vie heureuse

Elle m’avait laissé à terre avec son premier ouvrage il y a quelques années. Cela continue. Avec simplicité et pudeur. Une seule envie : la serrer dans nos bras. Pourtant elle continue de sourire et se satisfait de bien peu. Ginette nous parle davantage de son fils Richard, batteur du groupe Téléphone et de son mari Albert toujours aussi classe, avec lequel elle n’a jamais parlé de ce qu’ils avaient vécu. Une fois de plus, sa langue est tendre, limpide et évidente. On l’entendrait presque parler avec sa gouaille si caractéristique. Sans jamais avoir besoin d’autre chose qu’une vie heureuse, après avoir vécu l’enfer, elle parcourt les pages de ce livre avec ce petit sourire taquin.



On arpente de long en large cet appartement qu’elle n’a reçu qu’à son retour en 1945, occupé par des collabos. Chaque pièce et recoin lui rappelle des souvenirs parfois douloureux. On y croise certains individus comme la concierge qui changera d’attitude après la guerre. Comme beaucoup d’autres. Comme s’il fallait un électrochoc pour constater que rejeter une personne à cause de sa religion n’était pas un bon argument. Ginette se contente du présent, n’est que peu curieuse et subit les décisions de sa jeunesse. Elle a vingt ans, pèse 26 kilos et son tatouage sur le bras ne s’effacera pas. On y croise Simone Veil, Milou sa sœur, et Marceline Loridan-Ivens, les « quatre de Birkenau ».



Elle y parle de chance. D’être revenue. Et de pouvoir témoigner après toutes ces années de silence. Elle assume mal son rôle de personne importante à écumer les écoles de France. Elle se considère différemment. On lui demande sans cesse si elle a vu Hitler. Mais personne ne lui parle de la faim. À leur âge, en dessous de quinze ans ils étaient déjà morts. Cette faim qui cause des trous physiques et mentaux. Elle, qui a pu se laver une fois en six mois. Cela fait relativiser c’est certain. On pleure devant le chant des déportés et on est admiratifs de la force et du courage que cela a du demander.



En parlant de force, comment expliquer que Ginette soit retournée dans ce camp en n’y gardant aucune rancune. Le lieu est un musée et n’a plus rien à voir avec ce qu’elle a pu vivre. Le fantôme devient transparent et n’existe presque plus. Alors elle ne « s’attache à rien, pas de sentiment. Elle s’adapte ». Elle a payé ses dents assez cher alors elle les montre. Ginette, je le redis : je vous aime.

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Retour à Birkenau

Ginette Kolinka fait partie de ces personnes qui sont revenues vivantes de l’enfer de Birkenau, et elle témoigne, pour que l’on n’oublie jamais. Pas de fiction, de témoignage romancé ici. Non, c’est bien son vécu qu’elle raconte, en tout cas ce dont elle se souvient, ce que sa mémoire n’a pas occulté pour lui permettre de continuer à vivre. Elle n’en a pas parlé pendant des années, jusqu’à ce qu’on lui demande d’accompagner des classes d’adolescents dans des visites de mémoire. Là, sa langue s’est déliée, et depuis elle ne s’est pas arrêtée. Parce qu’elle sait, elle, qu’il ne suffit pas d’aller à Birkenau pour comprendre, que ce qui s’est passé là est bien pire que tout ce qu’on peut imaginer, et qu’il ne faut jamais oublier pour ne pas que ça recommence. Un récit court et poignant à mettre entre toutes les mains.
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Retour à Birkenau

En bref :

Coup de cœur pour ce témoignage.



De quoi ça parle ?

De Ginette, qui lors de ses 19 ans (en 1944), est arrêté par la Gestapo, avec son père, son frère et son neveu. Elle est à Auschwitz-Bikernau. Mais elle sera seule à en revenir.



Mon avis :

C’est un témoignage bouleversant que nous offre Ginette Kolinka. Avec l’aide de Marion Ruggieri, Ginette nous raconte l’effroyable et le monstrueux qu’a été sa captivé pendant la seconde guerre mondiale.

C’est surtout le récit d’une vie d’après. Comment Ginette a continué sa vie ? Est-il possible de reprendre une vie “normale” après ça…

Je ne peux en parler sans dévoiler tout le livre. Il est court, se lit d’une traite, et les autres livres de cette grande dame m’attendent déjà, tellement j’ai été éprise par la vie qu’a et qu’a eu Ginette.

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Une vie heureuse

Rescapée des camps de la mort, Ginette Kolinka, 98 ans, publie le deuxième volet de son autobiographie. Un hymne à la joie.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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Une vie heureuse

Une lecture courte . Une lecture rapide et prenante . Un scénario original .

On est dans l'appartement avec madame Ginette Kolinka.

On "revit" sa vie au travers de l'histoire de son appartement, de ses meubles, de ses souvenirs (photos, décos, etc...)

Mais c'est surtout une formidable leçon de vie , de courage, de joie de vivre, de décence, d'humilité .

Un livre médicament ! ;-)
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Une vie heureuse

Plus de 80 ans que Ginette Kolinka, née Cherkasky, monte les escaliers de son appartement rue Jean-Pierre Timbaud. Elle avait dix ans quand sa famille s’y installe. Ils sont sept enfants, six filles et un garçon. Un appartement qu’elle n’a jamais quitté, sauf de 1942 à 1945, quand la guerre faisait des ravages.  



En parcourant chaque pièce, cette survivante des camps, convoque ses souvenirs. La loge lui rappelle la gardienne, qui un soir de 1942 les a empêchés de partir elle et sa famille. Cette même gardienne qui des années plus tard, gardait le petit Richard quand Ginette Kolinka et son mari faisaient les marchés. À cette femme, elle ne lui a jamais posé de questions. Avancer, toujours, même si « la déportation, tout le temps, tu y retournes. Une pièce invisible ». Un fils dont elle rêvait qu’il devienne fonctionnaire ou coiffeur, mais qui ne pensait qu’à la musique. Son entrée est maintenant recouverte des disques d’or de Téléphone. Finalement, il a bien fait de ne pas écouter sa mère.  Elle nous raconte son retour de Birkenau en 1945, alors qu’elle a 20 ans et ne pèse plus que 26 kg. Ses retrouvailles avec ses sœurs et sa mère dans leur appartement occupé pendant 3 ans par les collabos. Puis l’annonce de la mort du père et du frère…



En moins de 100 pages, c’est toute sa vie que nous retrace Ginette Kolinka, sous la plume de Marion Ruggieri. Malgré l’horreur des camps, elle nous dit avoir eu une vie heureuse. « Une vie heureuse que je souhaite à tout le monde. J'ai vécu avec mes possibilités, pas besoin de luxe, pas de regrets. J'aurais pu peut-être avoir un magasin, une résidence secondaire.

Mais ce que j'avais me suffisait.

Un gentil mari, un fils. »



Une formidable leçon de vie, de résilience, de courage, et d’optimisme condensé dans ce peu de pages. Un récit court, agrémenté de photos, qui n’en reste pas moins un témoignage poignant.  

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Retour à Birkenau

RÉSUMÉ :Dans ce témoignage, Ginette Kolinka,

juive parisienne, nous raconte son vécu lors de la

Seconde Guerre Mondiale : l'arrestation, le long voyage

en train à bestiaux jusqu'à Birkenau, la vie dans le

camp, l'après libération et pourquoi elle a décidé après

plusieurs décennies de silence, de parler de l'horreur

qu'elle a vécu.



MON AVIS : Ce livre, comme la plupart des livres

écrit par des survivants des camps de la mort, m'a

énormément émue. Ginette Kolinka fait partie des

derniers témoins vivants de cette partie sombre de

notre histoire. Ce qui m'a le plus bouleversé, c'est le

passage où elle raconte, que pour ménager son père et

son petit frère, elle les a poussé à monter dans le

camion, afin d'économiser leur force. Sans savoir que

ce camion les emmenaient directement vers les fours

crématoires.

C'est donc un témoignage important qu'il est nécessaire

de retranscrire, afin de ne jamais oublier l'horreur,

quand les derniers témoins vivants ne pourront plus

élever leur voix.
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Une vie heureuse

Marion Ruggieri retranscrit les paroles de Ginette Kolinka. Sans effet de style. Brutes. Simples. Claires. On croirait entendre parler cette rescapée de l’Holocauste qui, aujourd’hui, a 98 ans. Une femme qui a choisi de se débarrasser du désespoir pour embrasser la vie. Une passeuse de mémoire qui se rend dans les écoles à la rencontre des jeunes. Une résiliente qui sourit désormais et vit au présent.



Au gré de la visite, pièce après pièce, de l’appartement où elle a toujours vécu depuis ses dix ans, sauf entre 1942 et 1945, elle se souvient. Ici un meuble, là une photo… chaque objet est empreint d’une histoire. Son histoire. Notre histoire.



Mais plus qu’un retour sur les heures sombres de la déportation, son récit est un hymne au bonheur de vivre, à l’optimisme, à la chance. Un message pour ceux qui croient à la fatalité. Une main tendue qui nous prouve qu’il est toujours possible de sourire (à nouveau) à la vie, quelle que soit la situation, si on le décide. Ce récit est une grande leçon de vie. Une merveilleuse, une formidable ode à la vie. Que nous devrions tous lire - et faire lire à nos enfants, pour mieux appréhender la nôtre et relativiser.



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Une vie heureuse

Un petit livre, de grandes émotions ! Nous visitons avec Marion Ruggieri l'appartement de Ginette Kolinka tout en nous replongeant dans les souvenirs de cette dernière. Chaque porte poussée est une ouverture sur le passé. Ginette Kolika a une force incroyable et n'a jamais cessé de voir "le verre à moitié plein". Son texte nous donne le sourire, nous tire les larmes, nous fait réfléchir. Il ne se lit presque pas d'une traite, il se savoure. Les mots sont pesés et dans un même temps, l'impression qu'elle nous parle directement ne nous lâche pas. Ce texte est une discussion où nous n'avons que les réponses. Et pourtant cela ne dérange pas la lecture loin de là. Un texte je pense à mettre entre toutes les mains pour ne pas oublier.
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Une vie heureuse

Bienvenue chez Mme Kolinka ! Pièces par pièces, cette ancienne déportée nous invite à découvrir son passé, son intimité, son chez elle. Appartement qu'elle n'a quitté que de force durant la Seconde Guerre Mondiale, celui-ci est habité de tant de souvenirs qu'elle partage avec une jovialité incroyable surtout au vu de ce qu'elle a traversé. De Birkenau au mur de l'immeuble la rue Jean-Pierre Timbaud la distance n'est qu'une vue de l'esprit. Joie et dureté s'y mêlent au gré des objets. Un texte empli d'espoir et de joie de vivre qui rappelle encore une fois que le devoir de mémoire est un indispensable pour ne pas avancer dans le noir.
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Retour à Birkenau

Ce livre est le témoignage de Ginette Kolinka qui a été déportée dans le camp de Birkenau lorsqu'elle était adolescente.



Elle a été déportée en compagnie de son père, de son frère et de son neveu.



Elle nous parle de la façon dont ils ont été arrêtés, du voyage qui a duré extrêmement longtemps, de la séparation d'avec sa famille et de l'horreur qu'elle a vécu là-bas.





Mon avis



À chaque nouveau témoignage que je lis, je suis toujours autant bouleversée.



Je me demande comment on a pu faire subir de telles atrocités à ces personnes.



Le témoignage de Ginette Kolinka est extrêmement touchant et bouleversant
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Retour à Birkenau

Dénoncée et déportée à 19 ans à Birkenau avec son père, son jeune frère et son neveu, Ginette Kolinka s'est tue pendant 50 ans. Elle seule est revenue et depuis elle ne pleure plus. Aujourd'hui, alors que les témoins s'éteignent un à un, elle explique aux générations de lycéens et de collégiens, inlassablement. Sans ambages et sans détours, elle raconte la faim, la nudité, les humiliations, l'avilissement... pour qu'Auschwitz-Birkenau ne soit pas un décor bien propret, où les fleurs poussent au printemps le long de la Judenramp, où un petit chemin a été aménagé pour la commodité des visiteurs, où il n'y a ni cris, ni boue, ni coups, ni poux...
Lien : https://www.mediathequeouest..
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Une vie heureuse

Merci Sonia Devillers d’avoir invité Ginette Kolinka le 23 janvier dernier. Quelle énergie de vie chez cette femme âgée de 98 ans. Ce court récit fait suite à Retour à Birkenau. Elle raconte ce qu’elle a vécu à Birkenau et par le biais d’une visite de son appartement, c’est sa vie qui défile devant nos yeux : ceux qui ont été gazés à Birkenau, ses sœurs, son mari, son métier, sa descendance, ses témoignages dans les écoles… . « On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j’ai tout pour être heureuse ! » Respect pour cette femme. Je la trouve très inspirante.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-9h10/le-7-9h30-l-interview-de-9h10-du-lundi-23-janvier-2023-9299014

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Retour à Birkenau

J’ai eu l’idée et envie de lire le livre de Ginette Kolinka après l’avoir entendue au micro de Sonia Devillers le 23 janvier dernier. J’ai été tellement admirative de son énergie de vie compte tenu de son âge d’une part et de son vécu d’autre part. Elle parlait de son dernier livre Une vie heureuse. Il fait suite à Retour à Birkenau. Dans ce court récit, elle raconte ce qu’elle a vu et connu dans les camps d’extermination. Ce à quoi elle a survécu. Son quotidien de survie est marqué par les coups, la faim, le froid. Pendant longtemps elle a tu son passé tragique. Puis un jour elle est retournée à Birkenau et depuis lors, elle témoigne dans des établissements scolaires notamment afin que cette haine de l’autre qui a conduit à l’extermination de millions de Juifs ne recommence jamais. Contemporaine de Simone Veil et de Marceline Loridan-Ivens rencontrées à Birkenau, elle est moins connue. Respect.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-9h10/le-7-9h30-l-interview-de-9h10-du-lundi-23-janvier-2023-9299014



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Une vie heureuse

🌹J’ai lu ce court livre d’une seule traite et avec beaucoup d’émotion… Dans ce deuxième opus après Retour à Birkenau, Ginette Kolinka nous invite chez elle, dans son appartement parisien où elle habite depuis ses 10 ans. Avec une coupure de 1942 à 1945.

"Je me demande pourquoi je n'ai pas posé de questions. J'étais jeune, indifférente à tout ce qui s'était passé avant. Je me contentais du présent. Et c'est toujours le cas."



🌹Avec Ginette nous visitons chaque pièce dans lesquelles ses souvenirs se sont construits. Les souvenirs d’une vie riche, mais en toute simplicité. Dans ce livre sont également inclus quelques photos et objets souvenirs qu’elle tenait à nous montrer, ses sœurs et elle, les portraits des membres de sa famille tués en déportation, les articles et récompenses de son fils Richard, batteur du groupe Téléphone etc… Avec toujours en toile de fond, le spectre de la déportation et de multiples anecdotes en relation avec ces années sombres.

"Tendez la main, poussez la cloison, traversez, vous m’apercevrez, une petite fille de 10 ans, la cadette de six sœurs."



🌹J’ai aimé cette plongée dans le quotidien de cette grande dame de 97 ans, son humour, son optimisme et sa simplicité. J’espère avoir la chance de la rencontrer.



🤍Merci Ginette pour ce partage. Continuons à transmettre à nos enfants et n’oublions jamais.🤍
Lien : https://www.instagram.com/my..
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Une vie heureuse

Dans son premier livre, Ginette Kolinka nous raconte son histoire dans les camps de concentration. Elle témoigne de la haine et de l'horreur vécue auprès des collégiens et lycéens.

Dans ce récit, elle nous emmène chez elle, son appartement depuis les années 30. Elle y a vécu avec ses parents puis ses sœurs et enfin avec son mari.

Aujourd'hui elle a 98 ans et nous raconte chaque pièce de cette appartement et ce qu'elle y a vécu de bonheur avec chaque membre de sa famille.

Son retour des camps, son mariage, la naissance de son fils et ses petits enfants.

Cette femme exceptionnelle nous donne encore une grande leçon de vie.
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