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Critiques de Marion Ruggieri (307)
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Une vie heureuse

Ginette arpente les pièces de son appartement où elle a vécu quasiment toute sa vie sauf trois ans pendant la seconde guerre. Inévitablement, chaque objet lui rappelle un souvenir de son enfance avant la guerre, de sa vie de commerçante sur les marchés parisiens ou de se retraite passée à témoigner de la Shoah.

Des souvenirs heureux malgré l'horreur de la déportation et des proches disparus.

"On peut trouver son bonheur même dans les moments les plus sombres, il suffit d'allumer la lumière. " Albus Dumbledore
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Retour à Birkenau

Ce livre devrait être mis dans les mains de tous les jeunes. Il devrait être obligatoire dans le programme scolaire.



Ce témoignage de cette femme nous livre les horreurs qu’elle a vécu pendant sa déportation.

C’est poignant et émouvant. J’aurais aimé plus de pages plus de détails mais est ce vraiment le but de ce livre?



En tout cas je ressort de cette lecture remuée de cette histoire qui malheureusement à existé il n’y a pas si longtemps que cela
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Une vie heureuse

Lu en février. Une autobiographie à l'image de son auteure, directe et authentique, d'une incroyable force vitale. (NB : nos lycéens ont eu l'honneur de rencontrer Mme Kolinka et d'écouter son témoignage).

Le lecteur s'invite dans l'intimité d'un lieu (un appartement parisien) et d'une vie, à travers les souvenirs et les sentiments d'une dame âgée de 98 ans qui raconte et se raconte : les siens, les morts et les vivants, les petits bonheurs et les grandes joies, l'indicible, la terreur, la colère, un irrépressible instinct de survie, une joie de vivre à toutes épreuves...
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Une vie heureuse

Je resterai des heures à écouter les récits de cette grande dame.



Ce livre est poignant et en même temps d' une simplicité incroyable. Racontée comme si elle était là avec nous a parler autour d' un café...



Quelle simplicité et quelle gratitude elle a face à la vie, Indescriptible et portant si fort



Bravo madame pour tous ces récits.
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Ginette Kolinka, survivante du camp de Birk..

Adaptation du roman "Retour à Birkenau" de Ginette Kolinka qui s'adresse aux collégiens.

Une rare survivante qui gardé très longtemps le silence.

Comment prendre la parole après avoir vécu l'horreur? Comment raconter ce qu'on a vécu alors que son neveu, son petit frère Gilbert et son père n'en sont pas revenus comme tant d'autres?



Dans ce livre, on va suivre l'arrestation de Ginette 19 ans par la Gestapo, les conditions de détention dans le camp de concentration, la libération et les années d'après.

Témoignage très touchant formulé avec des mots simples mais percutants.

Sa peine lorsqu'elle comprend que son père son petit frère et son neveu ont tout de suite été assassinés, soit disant montés dans un camion pour qu'ils se reposent avec les plus fatigués, ils ont été directement tués.

Les coups qui pleuvent, la faim, l'écuelle qu'on se partage à 5, les poux, la gale, les travaux forcés, le tatouage à l'arrivée, la nudité, les cheveux et les poils rasés, les morts, le froid, l'humiliation de devoir faire ses besoins devant les autres, la faim...

Ginette dit plusieurs fois qu'elle ne se souvient pas de tout, notamment de la douleur du tatouage, tellement elle est en état de choc et tellement elle a honte.

L'âme qui s'endurcit aussi pour survivre.



Ginette croisera Simone Veil et Marceline Rosenberg.

Ce n'est qu'âgée qu'elle trouvera la force de témoigner auprès des collégiens et de retourner là-bas.



Le roman est accompagné d'un dossier documentaire, de cartes, d'un lexique et de questions d'ados.

Un récit poignant qu'il est important de faire découvrir aux jeunes.



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Retour à Birkenau

Récit tout simple, comme l'autrice. Une petite vieille qui raconte à quel point elle s'est abaissée à l'inhumanité. Une mamie, une grand-mère que l'on a envie de rassurer. On aimerait lui dire que c'était un cauchemar. Et la pousser à tourner la page.



Ginette Kolinka raconte les camps d'Auschwitz et Birkenau, la marche de janvier 1945 vers Bergen-Belsen puis Theresienstadt. Elle raconte son enfance. Elle s'excuse presque d'avoir été naïve. Pense-t-on à un génocide à 19 ans? Puis elle raconte son retour à la vie "normale" qui ne le sera jamais, et enfin elle raconte son implication dans la transmission vers les écoles, en évoquant son retour à Auschwitz.



Mais, surtout, elle est honnête et sincère. Pardonner? Non. Oublier? Non plus. Transmettre afin que les suivants puissent porter le flambeau. Voilà ce qu'elle fait. Et cela force le respect. Les victimes de la Shoah, dont Ginette Kolinka, ont longtemps essayé de faire profil bas. Ils voulaient devenir invisibles, inodores, incolores. Se fondre dans le décor. Ils faisaient comme si ne rien dire allait définitivement faire disparaître la bête immonde. Quelle erreur. Témoigner, faire du bruit, se montrer. Montrer qu'ils ont survécu, qu'ils sont là, que rien ne les fera taire. Voilà le truc. Ils ne sont coupables de rien. Et c'est aussi ce que raconte Ginette Kolinka avec simplicité, sans pathos. Elle reconnaît sa chance, avec humilité. Et elle nous livre un récit solaire, plein d'espoir aussi. Un récit à se partager.
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Une vie heureuse

Pendant des décennies, Ginette Kolinka (aujourd'hui 99 ans), survivante du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau s'est tue. Elle vivait dans le silence jusqu'à ce qu'au début des années 2000 un déclic se produise en elle et que, devenue veuve, elle pousse la porte d'une association d'anciens déportés. Depuis on ne l'arrête plus tant est forte sa volonté de raconter, de témoigner et d'informer les jeunes générations, pour ne jamais oublier. Elle parle sans relâche, fait la tournée des écoles et organise régulièrement des voyages à Auschwitz pour les collégiens. Co-écrit avec Marion Ruggieri, Une vie heureuse est le deuxième ouvrage qu'elle publie.



Depuis ses 10 ans Ginette Kolinka a toujours vécu dans le même appartement au coeur de Paris, dans le 11ème arrondissement, à l'exception de ses trois années de déportation, de 1942 à 1945. Cet appartement, qu'elle fait ici visiter à Marion Ruggieri, c'est sa vie presque tout entière qui défile devant nos yeux avec toutes sortes d'objets : photos de famille, dont celles de sa mère et de ses cinq soeurs ainées, de son père et de son petit frère Gilbert, tous deux gazés à leur arrivée au camp. On y trouve accessoirement les meubles des « collabos » qui ont pillé puis occupé illégalement l'appartement pendant les années de déportation, mais, plus réjouissant, tous les disques d'or de son fils, Richard, ex-batteur du groupe Téléphone.



Décrite avec précision, chaque pièce visitée est le prétexte à l'évocation de moments heureux ou douloureux, de réflexions et de considérations générales. Pas de chronologie mais des pans de vie. Au rythme de ses pensées, les souvenirs de Ginette s'échappent et se croisent. On part un peu dans tous les sens, les époques se mélangent au gré des souvenirs. Ginette raconte sa jeunesse, ses soeurs, l'atelier de confection de son père et hélas son arrestation, l'horreur des conditions de vie dans le camp de Birkenau, son retour à Paris. Elle ne pesait plus que 26 kg… Mais elle parle aussi de sa rencontre avec Albert son futur mari et de son fils Richard dont elle est si fière, même « s'il lui a fait bien du souci à l'adolescence… » Elle a tellement à dire.



Ce livre m'a beaucoup touchée par sa simplicité et sa sincérité, il n'apprend pas grand-chose de plus par rapport à Retour à Birkenau, mais on ne peut qu'être admiratif de la joie de vivre de cette vieille dame qui a traversé tant d'épreuves douloureuses. Sa façon de toujours positiver, de sourire, d'ignorer le passé et l'avenir pour ne jouir que du moment présent inspire le respect. Et se contentant de peu, elle confie avoir eu une vie heureuse.

« J'ai vécu avec mes possibilités, pas besoin de luxe, pas de regrets. J'aurais pu avoir un magasin, une résidence secondaire. Mais ce que j'avais me suffisait. Un gentil mari, un fils. »



C'est une belle leçon de vie et de sagesse que nous offre ici Ginette Kolinka. Un exemple à méditer.



#Challenge Riquiqui 2024 .

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Retour à Birkenau

Un roman touchant qui est même parvenu à me mettre les larmes aux yeux.



Ginette Kolinka, une vieille dame âgée de 94 ans, rare rescapée d'Auschwitz-Birkenau, pourtant silencieuse pendant 55 ans, après s'être promise de ne jamais en parler, nous relate sa triste histoire.



A son entrée dans le camp, elle n'imagine même pas une seule seconde les souffrances qu'elle va y endurer. Des choses impensables, inhumaines que cette vieille femme a pourtant racontées avec un incroyable courage.



“ Ce n'est pas possible d'avoir survécu.” déclare t-elle.



Un témoignage poignant et bouleversant. Un de plus qui témoigne des atrocités d'autrefois.



Un seul but pourtant : pour qu'on n'oublie jamais.

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Une vie heureuse

Bonjour tout le monde. J’espère que vous allez bien et que vous avez passé une belle semaine. Je vous retrouve ce soir pour vous parler de ce court mais poignant récit d’une femme tellement inspirante.



Ginette. Une femme extraordinaire. Un destin hors du commun. Une survivante du camp d’extermination de Birkenau. Si vous n’avez jamais entendu parler de ce petit bout de femme de 99 ans, je vous invite à y remédier de toute urgence. Un sourire permanent, de l’ergote a revendre pour continuer de témoigner dans les écoles françaises, à la rencontre des élèves, en quête de connaître sa vie. Une vie heureuse malgré l’horreur qu’elle a vécu. Une expérience inimaginable que seuls ceux qui l’ont connue peuvent comprendre.



Une passeuse de mémoire pour que JAMAIS les crimes commis ne soient oubliés. Un devoir de raconter la chance qu’elle a eue - comme elle aime a le rappeler - d’être la seule de sa famille à survivre et à rentrer chez elle. Sa volonté de transmettre un message d’amour pour empêcher la haine de vaincre.



Ginette habite le même appartement depuis ses dix ans. Une visite de ce lieu riche de souvenirs qui traversent le temps. Elle nous parle de sa famille, son père et son frère morts à Birkenau, ses sœurs, son mari, son fils Richard , batteur du groupe Téléphone. Une envolée vers les camps, inoubliables.



Chaque fois que j’entends cette femme s’exprimer, je la trouve si lumineuse, si positive. Qu’après avoir vécu le pire, il lui est impossible de se plaindre. Parce qu’elle est en VIE. Elle nous montre à quel point le plaisir se trouve sous nos yeux, dans les choses les plus simples de la vie. Observer la nature, admirer les fleurs, écouter les oiseaux chanter .Parce que Ginette a vécu l’enfer, elle ne peut que trouver la vie belle désormais.



&#xNaN« On me demande pourquoi je souris tout le temps. Parce que j’ai tout pour être heureuse » &#xNaN



Un récit poignant à découvrir absolument. Un appel à la tolérance, à l’amour de l’autre.



Connaissez-vous cette femme si inspirante ? Connaissez-vous son histoire ?
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Une vie heureuse

Pour moi, petite déception avec ce nouvel opus des mémoires de Ginette Kolinka. Après avoir lu en 2019 Retour à Birkenau, et après avoir partagé à plusieurs reprises ses nombreuses interviewes parues soit à la télévision, soit sur les réseaux sociaux, je m'attendais, une nouvelle fois, à des paroles sensibles, profondes, sur la façon dont elle a pu survivre après plus d'un an de déportation à Auschwitz-Birkenau.



Bien sûr, pour quelqu'un qui ne connaît rien à sa vie ni au sujet, cela présente un réel intérêt. Mais pour moi qui suis passionnée par les témoignages d'ex-déportés Juifs ou Résistants, et qui l'avais déjà lue, je suis restée sur ma faim.



A travers cette visite guidée de l'appartement parisien de Ginette Kolinka qu'elle a habité de ses dix ans à aujourd'hui (elle a quatre-vingt-dix-huit ans), ce ne sont que des bribes de sa vie et de ses souvenirs qui sont livrées au lecteur au fur et à mesure de sa progression. D'où ce sentiment, un peu, de passer du coq à l'âne, de passer du passé au présent, d'évoquer sa vie de ses proches d'hier disparus ou pas, et de ses proches d'aujourd'hui.



Certes, cela donne des indications sur les circonstances de son vécu parisien avec sa famille, de son exil vers le Sud de la France, de son arrestation avec son père et son frère à Avignon, de ses liens avec ses compagnes de déportation : Simone Veil et Marceline Loridan-Ivens, de son retour à la vie après, de la façon dont elle a construit sa vie avec son époux Albert et son fils Richard (membre du groupe Téléphone), mais aussi sur ce qui l'a conduite, très longtemps après, à témoigner pour les plus jeunes....



Certes, ce petit recueil est enrichi de photos en noir et blanc, articles de journaux, de poèmes ou textes de chansons...



Certes, il met en avant la personnalité joyeuse et résiliente de Ginette Kolinka qui, jamais, n'a cherché à analyser a posteriori ce qui lui était arrivé, n'a cherché les responsables de la dénonciation dont ses parents ont été la victime (en tant que Juifs ? ou en tant que communistes ?), n'a voulu se venger ni sans cesse ressasser le passé, privilégiant la nécessité de toujours avancer...



Mais, comment dire ? Cela m'a semblé quelque peu superficiel. Ce nouvel opus ne me semble pas complètement abouti. J'ai personnellement eu le sentiment (sans doute à tort) que l'éditeur a voulu exploiter - tant qu'il en était encore temps - l'aura médiatique de Ginette. On s'attend a un bilan - c'en est un - mais a minima, à l'image de l'humilité de l'intéressée qui ne cherche pas à être dans la lumière. Pas d'introspection personnelle, sinon ici où là quelques traces de culpabilité. Pas de dénonciation politique (alors que la bête immonde continue de se tapir dans l'ombre, tant en France qu'en Europe). Pas de message universel sur la nécessaire solidarité et fraternité entre les hommes...



Pour moi, l'intérêt de ce petit livre très court et qui se lit rapidement (moins d'une heure), c'est qu'il est facilement accessible aux plus jeunes. Il peut leur permettre une première approche du sujet, sans véritablement en être choqués, car ne portant pas trop sur la réalité cruelle des camps et résolument optimiste.

A charge pour eux, par la suite, de s'intéresser à l'autre livre de Ginette (Retour à Birkenau) ou aux ouvrages plus fouillés de ses compagnes de déportation Simone Veil (ex : L'Aube à Birkenau) ou Marceline Loridan-Ivens (ex : C'était génial de vivre).
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Une vie heureuse

Que dire de ce livre, que dire de la puissance de ces mots, que dire de la force de cette femme…

Ce livre m’a pris aux tripes, il m’a bouleversé du début à la fin, c’était court, beaucoup trop court, il n’y aura jamais assez de mots pour parler de ce sujet, pour comprendre la douleur et la terreur que ces personnes ont pu vivre.



Ce livre est à mettre entre toutes les mains pour ne jamais oublier.



Je n’en dirais pas plus, mes mots ne seront jamais à la hauteur de ce témoignage. Lisez le et surtout n’oubliez jamais 🙏
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Une vie heureuse

C'est une vie heureuse de celle qui en connait le prix. Revenue de Birkenau, elle se tait pendant 50 ans, à quoi bon raconter ces horreurs. Et puis elle commence à parler, à porter la connaissance autour d'elle pour que tout ceci ne soit pas vain et ce qu'elle dit reste coller à nos yeux comme un filtre de bonheur :

Elle dit

- L'autre jour, j'ai dit à des élèves de 3ème : " Tout ceux qui ont moins de 15 ans, levez vous !" Les 3/4 se sont levés. Je leur ai lancé : "Vous êtes morts."

Au camp on tuait les moins de 15 ans.

Elle écrit comme ça Ginette, comme elle parle, et c'est comme une écriture qui se tatoue dans notre âme à la manière du numéro sur son bras.

Elle nous livre des photos privées comme ça Ginette, de son mari, de son fils batteur du groupe Téléphone, de ceux de sa famille qui ne sont jamais revenus des camps, comme une tante lointaine qui nous confierait un secret avant qu'il ne soit trop tard.
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Une vie heureuse

J'avais lu Retour à Birkenau pendant le premier confinement et j'avais été incroyablement touchée et admirative par Ginette Kolinka. Je lis Une vie heureuse seulement maintenant (il est d'ailleurs disponible en poche depuis le début d'année) et j'en ressors avec la même émotion et le même respect immense pour cette femme qui a connu le pire mais respire une joie de vivre qui force le respect.



Une vie heureuse est très court (une centaine de pages) mais on en savoure chaque page avec ce sentiment d'être avec Ginette dans son petit appartement et qu'elle nous parle, qu'elle nous montre les photos et les objets qui symbolisent sa vie. C'est l'aspect qui m'a le plus plu, ce côté intime du récit et néanmoins très franc et honnête.

On ressent énormément d'émotions quand Ginette aborde son arrestation, sa période de déportation, son retour et surtout ce sentiment permanent de "pourquoi elle ?" Ainsi que ces regrets après coup face à certaines actions. On a vraiment envie de serrer cette femme dans ses bras et lui dire combien on est admiratif devant ce qu'elle a vécu et la manière dont elle le vit.



J'ai beaucoup aimé également les passages où elle évoque ses témoignages en classe, devant des élèves et les questions que ces derniers lui posent, mais surtout ces moments où elle parle de sa vie : c'est intéressant de lire quelle était la vie à Paris d'une famille nombreuse et plutôt modeste dans les années 1930, mais aussi de découvrir la vie de Ginette, qui a toujours travaillé sur les marchés à vendre diverses choses par tous les temps. On fait un petit voyage dans une époque pas si éloignée mais finalement bien différente de la nôtre, et surtout on se rend compte qu'à travers les souvenirs de Ginette, ce livre est une invitation à profiter de la vie, de chacun de ses instants du quotidien et à voir le positif même là où on ne le soupçonne pas à première vue... Bref à avoir une vie heureuse !
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Une vie heureuse

Je referme ce livre avec un sourire à mon tour.

Cette femme qui a connut l'horreur nous fait aimer la vie, comme elle est. Se contenter des petits bonheurs qui font notre quotidien et accepter son chemin.

J'ai aimé cet après les camps et je vous avoue que Ginette me stupefait à chaque fois.

Dans chacun des reportages que j'ai pu visionner sur son parcours, je suis ébahie.. cette force, ce courage, cette envie et .. ce sourire, gravé à jamais.. tout comme son passé.



"Aujourd'hui, si je me plains de quelque chose dans ma tête, ça me ramène là bas. Je me dis "t'as pas le droit"



Je vous souhaite de croiser la route de Ginette et principalement de ne pas oublier..
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Retour à Birkenau

Déportée avec sa famille, Ginette sera la seule à survivre à l’horreur des camps.



Elle raconte - la cruauté, la violence, la haine, la faim -

mais il y a aussi cette robe, que lui offre Simone (Veil). Et qui la sauve…



Depuis, elle ne cesse de se demandera comment elle a pu survivre à « ça ».
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Retour à Birkenau

Avec "Retour à Birkenau" Ginette Kolinka nous livre un témoignage tout en pudeur et en humilité.

Cette "madame tout le monde", qui se dit elle-même peu cultivée, sait parfaitement trouver les mots justes et simples pour décrire ce qu’elle et plusieurs membres de sa famille ont vécu.

C’est court, extrêmement intense et d’une force et d’une richesse incroyables.

Un témoignage bouleversant qu’il faut absolument lire et faire lire!
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Retour à Birkenau

📚 Extrait - "Je décide de me faire la plus petite possible, de ne jamais me révolter, de tout accepter."



🖊️ Ginette Kolinka livre un sincère témoignage, dans un court format. Pétri de sensations, de ressentis. On lit et Ginette Kolinka nous parle à l'oreille, de sa voix magnifique. Et met des mots sur l'indicible.



🖊️ "J'espère que vous ne pensez pas que j'ai exagéré, au moins ?" Non, Ginette Kolinka, nous vous croyons.



🫂 Prenez deux heures de votre temps, lisez-le.
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Une vie heureuse

Délaissant la trame chronologique, Ginette Kolinka nous invite à visiter l’appartement qu’elle habite depuis ses 10 ans. Il porte dans ses murs, ses meubles, ses photos [...] les traces de cette « vie heureuse » qu’elle assure avoir eue, et qu’elle ne cesse de célébrer, en dépit de l’horreur qui la traversa.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Retour à Birkenau

Se plonger dans « Retour à Birkenau », c’est comme ouvrir une porte sur l'horreur et la résilience, c'est ressentir une avalanche d'émotions qui vous submerge dès les premières lignes. 😢



Ginette Kolinka, l’une des dernières rescapées d’Auschwitz-Birkenau, nous livre un témoignage bref, cru et bouleversant teinté d’une grande pudeur. Elle partage avec ses propres mots, sensations et souvenirs les horreurs qu'elle a endurées dans les camps de Birkenau et de Bergen-Belsen. 🌍



Le récit expose la cruauté, la nudité, la haine, le froid, la honte, la faim, la violence, l’humiliation, la mort, l’enfer. À chaque page, les mêmes questions se posent : Pourquoi 𠒜omment ⁉



📖 Ce livre est percutant et saisissant, se dévore d’une traite et marque profondément les esprits. Il met en lumière non seulement la résilience de Ginette Kolinka et sa détermination à survivre, mais aussi son combat à transmettre pour que l’on se souvienne toujours. 🌟



Aucun mot n’est de trop, ce récit va à l’essentiel. Ne passez pas à côté. C’est un devoir de mémoire. 🕯

A lire pour que nous n’oublions jamais. 🕊



« D’ailleurs quand j’y retourne, je dis toujours aux élèves : ‘Surtout fermez les yeux, ne regardez pas’ et je leur répète ´Sous chacun de vos pas, il y a un mort’ »
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Une vie heureuse

« Une vie heureuse », c’est le titre du deuxième livre de Ginette Kolinka (après le Retour à Birkenau).

80 pages qui nous font visiter chaque pièce de l’appartement où elle a toujours vécu enfant, et depuis son retour des camps. Les souvenirs d’enfance, ceux de sa vie d’après, dont ceux de sa vie d’épouse avec son mari Albert et de mère ( la maman de Richard ) se croisent. Celle qui consacre depuis quelques années son temps à porter le témoignage de sa déportation auprès des jeunes générations, cette femme simple et profondément humaine est remarquable, exemplaire, admirable.

Une lecture silencieuse et très attentive s’impose pour apprécier ces mots bouleversants, sensibles, émouvants et indispensables.

A lire à tout âge….ainsi que son livre précédent .



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