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Critiques de Marion Ruggieri (309)
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Une vie heureuse

Ce court ouvrage, réalisé avec l'aide de Marion Ruggieri, nous fait entrer dans l'appartement de Ginette Kolinka pour nous le faire visiter, pièce par pièce.

Cet appartement retrace les étapes de la vie de celle qui survécut à la déportation où son père et son jeune frère ont laissé la vie.

A travers les lieux et le mobilier, on revit avec elle ces moments terribles, mais aussi les retrouvailles et la vie qui a repris ses droits après l'horreur.

Le courage de Ginette Kolinka est admirable, autant que son inlassable désir de transmettre la mémoire de cette terrible époque aux plus jeunes.

Tout cela n'est finalement pas si loin de nous et pourrait malheureusement resurgir si on ne reste pas vigilants.

Ginette Kolinka est une de ces vigies et son bouleversant témoignage mérite d'être lu, connu et transmis.

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Retour à Birkenau

Jai eu le privilège, il y a quelques années, d’accueillir Ginette dans mon établissement scolaire. Ginette fait partie des quelques rescapés encore vivants des « camps de la mort » : Drancy, Birkenau, Bergen-Belsen, Theresienstadt. Depuis une vingtaine d’années, elle accompagne aussi des classes en visite sur ces lieux lourdement chargés d’histoire :



« Birkenau, maintenant, c’est un décor.

Quelqu’un qui ne connaît pas l’histoire ne peut rien voir. Quand j’y retourne je dis aux élèves : ‘Sous chacun de vos pas, il y a un mort.’ »



Dénonciation. Arrestation. Déportation. Déshumanisation.

Famine. Froid. Promiscuité. Puanteur. Humiliations. Injustice. Maladies. Vermine. Corvées. Survie.

Le texte est court (90 pages ) mais dense, avec des non-dits aussi poignants que les descriptions.



Ginette avait 19 ans. Elle en a aujourd’hui 98. Elle fait partie « des derniers » , pour citer le titre de l’ouvrage de Sophie Nahum ; bientôt elle sera trop âgée pour se déplacer. Ginette se confie, et nous confie la mission de devenir, à notre tour, des passeurs de mémoire.



À lire absolument.

Pour ne jamais oublier.
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Une vie heureuse

Comme toujours, les livres de Ginette Kolinka sont écrits comme elle parle...mais pour celui-là, encore plus que les autres, j'ai eu l'impression d'être assise face à elle dans son salon, où elle me racontait des bribes de sa vie, heureuse, avec les siens. Des souvenirs qu'elle retrace à partir de chaque pièce de son appartement, où elle a vécu presque toute sa vie. Un bel hommage à sa famille !
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Une vie heureuse

C’est un tout petit livre, 85 pages, quelques photos en noir et blanc, une écriture dépouillée. Il raconte une vie à la fois simple et exceptionnelle, à travers la visite d’un appartement du XIe arrondissement de Paris.
Lien : https://www.ouest-france.fr/..
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Une vie heureuse

Une vie heureuse de Ginette Kolinka est très plaisant à lire.

Marion Ruggieri recueille le témoignage un peu fouillis, de cette grande dame, qui nous emmène dans son appartement alors qu'elle a 97 ans et qu'elle habite là depuis ses 10 ans. Elle va le quitter seulement pendant la guerre et sa déportation.

C'est une formidable leçon de vie et de courage pour celle qui a perdu beaucoup de monde tout au long de sa grande vie mais sa joie de vivre se ressent dans chaque mot !

Merci NetGalley ! #Unevieheureuse #NetGalleyFrance
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Une vie heureuse

C'est toujours une réel plaisir de lire Madame Kolinka ,



Elle nous touche toujours de ça façon de décrire ce qu'elle a vécue .

Ce livre " Une vie heureuse " porte très bien sont titre , un agréable petit voyage dans sont appartement que ça famille a pu " récupérer " , ou chaque recoins de pièce lui rappelle des souvenirs de " avant " et " après" .



Une lecture ou j'ai eu beaucoup de sourire en l'imaginant déambulée au travers des pièces en montrant les photos et affiches .

Encore une magnifique histoire



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Une vie heureuse

Dans « Une vie heureuse », livre vif et essentiel, Ginette Kolinka se raconte à Marion Ruggieri, déroulant le film d’une existence placée sous le signe de la joie.
Lien : https://www.elle.fr/Loisirs/..
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Retour à Birkenau

Ginette Kolinka, née en 1925, est une rescapée du camp d'Auschwitz-Birkenau et une gardienne de sa mémoire. Longtemps discrète sur l'horreur qu'elle a vécue durant les années 1944-1945, progressivement, sur le tard, elle s'est rapprochée des associations d'anciens déportés afin de libérer la parole. Désormais elle participe régulièrement à des visites d'information dans les collèges et à des voyages scolaires à Birkenau. Elle raconte et témoigne auprès des jeunes, afin qu'ils n'oublient jamais.

Aux élèves elle répète: "C'est la haine qui a fait ça, la haine à l'état pur. Les nazis ont exterminé six millions de juifs. Souvenez-vous de ce que vous avez trouvé impensable."



Ce livre très court, écrit en collaboration avec Marion Ruggieri, est le récit simple mais puissant de la déportation de Ginette Kolinka : son arrestation par la Gestapo dans le sud de la France, son transfert à Drancy puis au camp de Birkenau après un long parcours en train dans des conditions sanitaires inhumaines, avec son père (61 ans), son neveu (14 ans) et son petit frère Gilbert (12 ans). Séparés, triés, dès leur arrivée, elle ne les reverra jamais.

Les premières pages sont très fortes, brutales. Elle entend dire : "Vous voyez la fumée, dehors ? Ils sont là ! Ce sont leurs corps, vos familles que l'on brûle."



Ginette Kolinka, avec la candeur de ses 19 ans, s'attendait à être internée dans un camp de travail, elle n'imaginait pas la haine et la violence des traitements infligés aux prisonniers, les maladies, la faim, l'humiliation, l'horreur et l'angoisse de tous les jours. Elle ne doit sa survie qu'au fait d'avoir été déportée en 1944, vers la fin de la seconde guerre mondiale. Bientôt les camps seront libérés par les alliés.

Ginette sera rapatriée vers Lyon dans un avion sanitaire puis Paris. Victime de malnutrition, des poux et du typhus, elle ne pesait plus que 26 kg et dut réapprendre à vivre.



Dans ce témoignage poignant Ginette Kolinka trouve des mots toujours simples et justes. La prose est claire, parfois dure et crue, mais comment pourrait-il en être autrement. J'ai admiré sa force de caractère et son engagement, même à 94 ans (dans ce livre) elle ne faiblit pas et tient inlassablement à transmettre la mémoire, afin de ne jamais oublier.



#Challenge Riquiqui 2023

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Une vie heureuse



Ginette Kolinka revient sur ses souvenirs de vie et de famille. A la veille de ses 98 ans elle nous livre un témoignage tout en pudeur.



A l’instar d’une conversation entre une petite fille et sa grand-mère Marion Ruggieri nous livre les mots de Ginette avec beaucoup de pudeur. J’ai beaucoup aimé ce côté un peu bric à brac et confus d’une conversation. Nous sommes tous pareil nous commençons à parler d’un sujet et puis doucement ça dévie sur un autre.



La présentation du roman est original, nous visitons l’appartement ou a grandi madame Kolinka. Ce ne sont pas des chapitres, mais les pièces de sa maison qui font appel aux souvenirs personnels. Ce court roman vient compléter le premiers roman de Ginette Kolinka « retour à Birkenau » ou elle nous livre ses souvenirs dans les camps. Avec « une vie heureuse », elle nous livre surtout des souvenirs de famille, ses parents, ses sœurs, son mari, son fils, ses petits-enfants, son travail dans les marchés. Les souvenirs de Birkenau sont présent comme une ombre, elle ne peut les effacer de sa mémoire et reviennent avec parcimonie.



Ce témoignage est une ode à l’amour, au bonheur, à la famille mais aussi au pardon. C’est une femme incroyable, forte, courageuse et résiliente que nous découvrons dans ce livre. Merci pour ses mots et ce moment passé en compagnie de Ginette. Je serai bien resté plus longtemps dans cet appartement parisien.



Merci à Netgalley et aux éditions Grasset pour cette découverte émouvante.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Une vie heureuse

Ginette Kolinka a reçu Marion Ruggeri, journaliste, dans le grand appartement parisien où elle a toujours vécu…

« Toute ma vie j’ai habité ici. A l’exception de trois années, de 1942 à 1945 »

Oui, car Ginette a passé ces 3 années dans le camp d’Auschwitz…

Sa famille a récupéré le logement quand Paris fût enfin libéré.



En visitant chaque pièce de l’habitation, elle fait l’introspective de ses souvenirs. L’atelier de son père installé dans le salon, la chambre qu’elle partageait avec ses sœurs, la petite cuisine… mais dans cet appartement, qui a été occupé par des collabos pendant leur absence, l’horreur des camps plane encore…

« la déportation, tout le temps tu y retournes. Une pièce invisible. »

Dans son salon, des portraits de ceux « qui sont restés là-bas.

Son père, son frère, sa sœur, son neveu…

Elle se rappelle aussi le manque de soins et d’hygiène, le manque de nourriture, les travaux physiques éreintants, la peur…



Malgré l’horreur qu’elle a vu et vécu, Ginette se sent heureuse ; heureuse d’en être revenue, heureuse d’avoir un mari adorable et un fils.

« même aujourd’hui, si je me plains de quelque chose dans ma tête, ça me ramène là-bas. Je me dis « t’as pas le droit ».



C’est une femme incroyable, forte et optimiste… j’ai regardé et écouté ses interview, elle est si souriante et belle à voir ! Et comme elle le dit avec humour : « j’ai payé mes dents assez cher comme ça, si en plus je ne les montre pas ! »



Son témoignage est touchant et très accessible.

Fonce, il est sorti aujourd’hui !

Je remercie @netgalleyfrance de me l’avoir fait découvrir
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Une vie heureuse

Elle est arrivée dans cet appartement elle avait 10 ou 11 ans, elle a 97 ans, cela fait quatre-vingt-sept ans qu'elle monte ces escaliers. Toute sa vie, elle a habité ici. À l'exception de trois années, de 1942 à 1945. Quand elle revient en 1945, rescapée des camps, elle a 20 ans, pèse 20 kilos, le crâne rasé à cause du Typhus.

Ce court témoignage a une construction très originale, Ginette Kolinka nous fait visiter chaque pièce de cet appartement : l'entrée, la chambre principale, le salon, la petite chambre, la salle à manger, la cuisine. À chaque fois les souvenirs remontent, son enfance avec ses cinq soeurs, l'atelier de confection de son père, les marchés avec sa mère à Aubervilliers ou la Villette, Albert, son mari et son fils Richard, sa fierté ; elle rêvait qu'il soit fonctionnaire, heureusement qu'il ne l'a pas écoutée, il ne pensait qu'à la musique, il sera le batteur du groupe Téléphone. Ginette nous raconte ses rencontres avec les collégiens pour témoigner ; Birkenau, la faim, le manque d'hygiène, les travaux de terrassement très durs, ses amies de captivité, Marcelline Loridan et Simone Veil.

Ginette respire la joie de vivre, Marion Ruggieri recueille son témoignage et nous le livre tel quel, c'est un peu fouillis, une sorte de bric-à-brac, mais c'est une formidable leçon de vie et de courage.



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Une vie heureuse

Tout d'abord, je tiens à remercier les Éditions Grasset et Netgalley pour ce partenariat.



Dans ce court témoignage, nous partons à la découverte de Ginette, bientôt 98 ans, dans son appartement, celui qu'elle habite depuis ses 10 ans, à l'exception de 3 ans : de 1942 à 1945. Et dans ces lieux, c'est sa vie qui défile : des portraits de son père, Gilbert son petit frère, tant attendu après 5 filles, Jojo son neveu, eux qui ne sont pas revenus de Birkenau. Mais encore les disques d'or de son fils Richard, batteur du célèbre groupe Téléphone en passant par les dessins des écoliers à qui Ginette raconte son histoire, elle qui pourtant pendant longtemps s'est tue, ou aussi les meubles, certains ont été laissés les collabos pendant qu'ils occupaient leur appartement. Des photos de famille aussi, enfin cet appartement c'est sa vie d'avant, pendant après, cette vie qu'elle nous raconte ici.



Ce témoignage est pour moi une pure merveille. Ginette Kolinka est une femme fabuleuse. Pourtant court, c'est tellement poignant ! Comme quoi, il n'y a parfois pas besoin de beaucoup de mots pour transmettre, faire ressentir des émotions.



J'ai aimé découvrir son appartement au fil des pages en même temps que son histoire pourtant si difficile. Parce que Ginette a connu l'enfermement, les camps, la faim, le froid et toutes les barbaries subies pendant cette Seconde Guerre Mondiale. Mais pour moi, Ginette c'est aussi la simplicité, l'amour, la joie, le sourire, la force, le courage, le bonheur. Ginette, c'est une ode à la vie tout simplement.



« On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j'ai tout pour être heureuse ! » Merci pour cette leçon de vie, j'ai été ravie de vous rencontrer, vous m'avez mis un coup au cœur et je vous souhaite encore de longues années de bonheur.
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Retour à Birkenau

"La dernière fois que je suis retournée à Birkenau, c'était au printemps." Ginette Kolinka commence son récit par ces mots. Ce printemps là, elle accompagnait une classe pour visiter les lieux, et elle nous raconte à la fois son investissement pour que la mémoire de ce qui a été perdure et son histoire pendant ces sombres années. Son retour aussi.



Comme j'ai vu il n'y a pas très longtemps le biopic sur Simone Veil, j'ai reconnu le passage de la roble, et celui où, des années après, Madame la Ministre vient retrouver Ginette Kolinka sur le marché où elle tient son étal.



Le ton de Ginette Kolinka est juste, dans ses descriptions, où elle raconte les faits, tels qu'ils sont, comme dans ses réflexions. Elle est lucide, Ginette. Elle termine son propos par "J'espère que vous ne pensez pas que j'ai exagéré, au moins?"



Pour ma part non, elle n'a pas exagéré, au contraire, elle a "juste" exposé les faits, avec une certaine distance d'ailleurs... On ne ressort pas de la lecture des écrits de Ginette Kolinka bouleversé comme de celle de Si c'est un homme, de Primo Levi, et pourtant, quelque part, on est davantage glacé. Je ne sais pas comment expliquer ça, peut être parce que ce livre, c'est un témoignage, et que Primo Levi a fait de son histoire un roman ? On a plutôt l'impression d'un monologue ici, mais attention, c'est captivant !



Bref, un témoignage essentiel.
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Une vie heureuse

Une vie heureuse que je souhaite à tout le monde. J’ai vécu avec mes possibilités, pas besoin de luxe , pas de regrets. J’aurais pu peut-être avoir un magasin , une résidence secondaire. Mais ce que j’avais me suffisait. Un gentil mari, un fils."



Ginette Kolinka, qui va fêter ses 98 ans, habite le même appartement depuis qu’elle a dix ans.

Elle a toujours vécu là, rue Jean-Pierre Timbaud, au cœur de Paris, à l’exception de trois ans  : de 1942 à 1945.

Cet appartement, c’est sa vie qui défile devant nos yeux. Il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau  : son père, son petit frère, son neveu.

Les disques d’or de son fils unique, Richard, batteur du groupe Téléphone.

Les photos de ses cinq sœurs, Ginette est la cadette, des petits-enfants, des arrière-petits-enfants.

Les dessins des écoliers, à qui elle raconte désormais son histoire, tous les jours, aux quatre coins de la France.

Et même les meubles qu’ont laissés les «  collabos  ».

Ginette nous fait la visite.

On traverse le temps  : l’atelier de confection de son père, la guerre, ce mari adorable et blagueur. Les marchés, qui l’ont sauvée. Et les camps qui affleurent à chaque page, à chaque pas.

Mais Ginette, c’est la vie  ! Le grand présent. «  On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j’ai tout pour être heureuse  !  »



Merci à vous pour cette belle énergie que vous dégagez. Pour votre force, votre courage, votre humanité et votre amour.

Continuez d' être heureuse avec les vôtres



Un immense merci aux @editionsgrasset

Et à #netgalleyfrance

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Ginette Kolinka, survivante du camp de Birk..





Un des plus beaux témoignages lus à ce jour. Un vrai bouleversement mais une telle force d’écriture. Une réelle leçon de vie. J’encourage tout le monde à le lire. Personnellement, jamais je ne l’oublierai. Profitons de chaque instant !
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Retour à Birkenau

Synopsis : Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 à Avignon avec son père, son petit frère de douze ans et son neveu, Ginette Kolinka est déportée à Auschwitz Birkenau : elle sera seule à en revenir, après avoir été transférée à Bergen-Belsen, Raguhn et Theresienstadt. Elle rentre et se tait pendant 50 ans...



Un extraordinaire et terrible témoignage d'une survivante des camps. Ginette Kolinka a croisé ou cotoyé Simone Veil et Marceline Loridan Ivens dans cet enfer et tant d'autres.



Une belle leçon de survie puis de de vie...

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Pas ce soir, je dîne avec mon père

Merci beaucoup à marlene50 & zabeth55 de m'avoir conseillé ce livre!



"L'homme qui ne veut pas mourir", c'est totalement mon style. Peut-on vraiment leur en vouloir de désirer rester jeunes?? Ce livre défonce l'hypocrisie en général. Le prononcé est cash et très osé tout en restant correct, pas d'inceste, pas de viol, etc...



Un bouquin qui suscite beaucoup d'intérêt! Très original! Je suis retournée plusieurs fois en arrière. Je vais le relire je pense... Tout est tellement honnête et cash!



Il faut lire attentivement la page 34 sinon on peut croire à une éloge de la zoophilie !! et ce serait trop dommage car ça aurait tout gâché.



La voilà, la femme-enfant de Nietzche! Jusqu'au bout c'est une pépite !! j'avais l'impression de connaître l'auteure.

Jusqu'à la fin elle me possède xd...



La folie du temps qui passe... Le Madame Bovary du XXIe siècle. Et si vous trouvez ça tabou vous êtes un sans doute un peu réac!

(Un ptit clic sur le lien pour soutenir mon projet?? Merci...)
Lien : https://fr.ulule.com/charles..
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Retour à Birkenau

Un témoignage essentiel de Mme Kolinka sur sa déportation à Birkenau.

"Moi-même je le raconte, je le vois, et je me dis c'est pas possible d'avoir survécu..."

Ginette Kolinka est arrêtée en mars 44 avec son père, son petit frère de 12 ans et son neveu. Elle sera la seule à revenir des camps de la mort.

Un lecture indispensable.
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Pas ce soir, je dîne avec mon père

La Société, ces cinquantenaires qui ne veulent pas vieillir, ces trentenaires qui se comportent comme des ados.



La maladie du Siècle, le jeunisme .



L'auteure parle sans retenue de son enfance, des rapports entre adultes, des rapports parents/enfants, de l'importance des parents pour se construire.



Elle mélange un peu tout, un peu comme un "Gloubiboulga" !!! (mélange de saveurs saucisses, chocolat .......)



Ces mots sont justes, simples, elle dit la mocheté, la tristesse, parfois c'est cliché mais n'en est il pas ainsi bien souvent, dans la vie.



Petit livre trouvé en boîtes à livres,



Finalement il vaut la peine d'être lu , même si comme le cactus il pique un peu ; mais la liberté d'écriture et son esprit critique font que c'est un livre qui se lit bien et qui interroge.
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Retour à Birkenau

Témoigner et transmettre pour que cela ne se reproduise plus jamais, et ces questions que je me pose à chaque témoignage de ce genre : "comment des êtres humains ont ils pu commettre de telles atrocités, de telles humiliations envers d'autres êtres humains ? Comment peut on accepter l'inacceptable ? accepter de punir, de priver de liberté et d'exterminer un peuple sans réagir ?

Comment peut on vivre en ayant dénoncé ses voisins et en sachant qu'ils seront punis sans comprendre pourquoi ? qu'ils verront leurs familles, leurs enfants exterminés comme des bêtes. Et surtout, comment survivre à un tel drame et se reconstruire après ?! "

Un récit bouleversant de Ginette Kolinka avec Marion Ruggieri que chacun devrait lire pour se rappeler les dérives qu'un fêlé a su imposer et pour que jamais nous n'ayons à vivre cela ...
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