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3.74/5 (sur 23 notes)

Nationalité : Afrique du Sud
Né(e) le : 29/01/1966
Biographie :

Mark Winkler est un auteur sud-africain.

Il a grandi dans la province du Mpumalanga, à l’est de Johannesburg.

Il travaille actuellement comme directeur artistique dans une agence de publicité, au Cap, où il vit avec sa femme et ses deux filles.

"Je m'appelle Nathan Lucius" ("Wasted" en anglais) est son deuxième roman.

Source : editions-metailie.com/
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
She learned that potential itself is a kind of ghost, presenting itself as hope, as desire, as ambition, at any time and in any place, and that only in the rarest instances did it come to anything.
(Elle avait appris que le potentiel lui-même est une espèce de fantôme, qui se présente comme l'espoir, le désir, l'ambition, n'importe quand, n'importe où, et c'est seulement à de rares occasions qu' il devient réalité.)
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I guess you could type anything into Google, say, “Indonesian macroeconomics in the nineteenth century”, and it’ll turn up at least three porn sites.
Je suppose que quoi que vous tapiez sur Google, disons par exemple «  les macroéconomies indonésiennes au XIX e siècle », apparaîtront au moins trois sites pornos.
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Souvent dans le journal du matin les nouvelles ne dépassent pas la page 12. Après ça c'est l'économie et le sport. Il arrive même que la page 12 soit déjà dans le supplément économie. Il y a sept milliards de personnes sur la planète. Ce qui m'inquiète, c'est que les journalistes ne trouvent pas assez d'histoires pour remplir plus de douze pages. C'est dire si on doit être une espèce ennuyeuse.
Il y a plus de pubs que d'articles de toute façon. On dirait que les journalistes ne sont là que pour boucher les trous entre les trucs commerciaux. Ca suffit peut-être à les décourager d'écrire au-delà de la page 12 de savoir qu'ils écrivent seulement autour de pubs pour des voitures ou de la margarine. Ce doit être démotivant.
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Quelle que soit la saison, le temps ou le jour de la semaine, chaque jour est identique. Je n’ai pas à courir pour l’atteindre. Ou pour le fuir. Ça me plaît. Ça veut dire que je n’ai jamais besoin de me rappeler quoi que ce soit. Ou d’oublier quoi que ce soit. Plus jamais.
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- Écoute. Je ne veux pas voir mon nom sur une porte. Je ne veux pas le voir au générique d'un film. Il y a plus de personnes en vie aujourd'hui qu'il n'en est mort jusqu'ici. Tu le savais ? Sept milliards. De combien de personnes mortes tu te souviens ? Dix ? Vingt ? Combien de vivantes tu peux nommer ?
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C'est difficile de regarder quelqu'un dans les yeux et de voir ses antécédents. Les choses qui l'inquiètent. Comme les indigestions et les pellicules, les tabourets qui ne sont pas tout à fait d'aplomb. Le diabète, l'argent et les araignées venimeuses. D'infimes lumières vacillantes en guise de rêves là où il y avait jadis des balises flamboyantes. Les morts passées et les morts à venir.
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Je pourrais facilement passer tous les lundis comme ça. Je pourrais facilement me passer de travailler pour gagner ma vie. Le problème, quand on sèche le lundi, c'est que ça rend le mardi beaucoup plus difficile.
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Après toutes ces années, j’ai perfectionné mon air penaud. J’ai un air rieur que j’affiche quand tout le monde rit. J’ai un air sérieux pour les réunions et les choses comme ça. J’ai une bibliothèque pleine d’autres airs que je prends aux moments appropriés. Ou peut-être que c’est une armoire. Ou un placard. Je ne sais pas comment on appelle l’endroit où on range ses airs.
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Je regarde M. Naicker. Je décide de le récompenser. Je plonge mon regard dans ses grands yeux noirs humides. Je prends mon air souriant. Par-dessus mon air souriant je plaque mon air rieur. J’ai appris que les deux fonctionnaient mieux ensemble. Les yeux de M. Naicker s’écarquillent. Puis je ris. C’est un rire que je n’ai pas utilisé depuis que je riais avec Sonia et ses amis au bar d’Eric. Je ne sais plus quand. Il y avait en général beaucoup de bruit chez Eric quand j’y étais avec Sonia. Mon rire devait être puissant. Sinon à quoi bon ? Du coin de l’œil, je vois vaguement Johnson commencer à s’agiter. Je n’ai plus de souffle et mon rire s’épuise. – Bon sang de bois, Nathan, dit M. Naicker. – À sa voix, on dirait que sa gorge s’est asséchée. – Arrête. Ça fiche carrément les jetons.
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Nous commençons. Les armes à feu ne sont pas envisageables. Nous ne saurions pas où nous en procurer une. Ni comment nous en servir. Nous pourrions faire en sorte que cela ressemble à un accident. Une overdose de médicaments qu’elle refuse de prendre. Une électrocution. Un court-circuit à la boutique. La bouilloire peut-être. 
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