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Critiques de Mark Winkler (19)
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An exceptionally simple theory( of absolute..

Chris Hayes a presque la quarantaine, architecte, unijambiste, et une fixation sur les écureuils, une belle femme, Tracy, qui à déjà 37 ans abonnée au botox et au scalpel, et un ado Gabriel, dyslexique en pleine crise de puberté. le tout dans un milieu très aisé de Cape Town, Afrique du Sud.

Un livre dont le sujet ressemble étrangement à un autre récemment lu “La généalogie du désordre “. Après l'enfance et l'adolescence, pris dans le tourbillon frénétique de la vie pour initier une vie d'adulte, trouver un boulot décent et fonder une famille, on arrive essoufflé au pas de la quarantaine. Et soudain alors qu'on pense avoir atteint tout ce qu'on voulait et même plus, être heureux et satisfait......surprise ! L'essentiel, ce dont on a vraiment besoin, manque ! Comment en sommes nous arrivés là, où et quand a-t-on pris la mauvaise direction dans cette course aveugle qu'on s'est imposé ? Ici, c'est Chris notre narrateur qui se la pose,

Comment en suis-je arrivé à avoir,

Un associé plein de ressentiments pour des actions de ma compagnie qu'il a reçu gratis de ma part,

Une non-épouse très belle, dont la séduction et l'affection déclinent proportionnellement avec ses visites au gymnase et les coups de scalpel,

Un chien rarement caressé,

Un fils qui ne m'adresse jamais la parole, à moins qu'il ait quelques exigences ,

Une mère qui souffre de démence, et avec laquelle il est déjà trop tard pour discuter de l'essentiel ? ......"

Surtout que Chris a un passé lourd , chargé de deux grands squelettes dans l'armoire , que je vous laisse découvrir.....Sa lucidité, son langage assez cru, son esprit analytique dés les premières pages nous font sentir que nous sommes face à un personnage et un auteur singulier. Et quand l'auteur singulier va de même nous introduire dans les pensées, désirs et fantasmes de Tracy alias Mme Louboutin ( oui les godasses bon marché 😆! ) et Gabriel, là on va être carrément prise de court....Vu la différence entre les attentes et les besoins de chacun , comment faire pour rester ensemble ou juste faire semblant ? Pour s'en sortir, Chris recourt à d'étranges équations ( dont l'auteur s'excuse d'ailleurs à la fin du livre, auprès de tous les mathématiciens 😊), impossible à résoudre 😆, surtout qu'un élément imprévisible et décisif va encore chambouler les choses .....



Aucun temps mort dans ce roman époustouflant, où la prose aux mots et images crus, vifs et acerbes, est décisive. L'atmosphère est glaciale, pourtant tout est très humain, naturel, et Chris est un être émouvant. C'est un billet de viou 1108 sur un autre livre de l'auteur qui m'a orientée sur celui-ci, qui bien qu'étant son premier livre n'est malheureusement pas encore traduit en français. Un auteur sud-africain remarquable à suivre, sans l'ombre d'un doute ! Et merci viou !



Joyeux Noël et Bonne Année !



If a system is consistent, it cannot be complete.

KURT FRIEDRICH GÖDEL, 1906–1978: The Incompleteness Theorem (Vienna, 1931)

(Si le système est cohérent, il sera incomplet.)
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Je m'appelle Nathan Lucius

Pendant la première moitié de ce livre hors norme, j'ai cru que j'allais abandonner la partie:  un malaise diffus,  une appréhension injustifiée,  un vague dégoût même.



Et une pointe d'ennui devant les répétitions, l'apparente pauvreté de la syntaxe, l'absence de profondeur, le refus de perspective. Comme si je me trouvais enfermée dans un labyrinthe de carton pâte, un univers en trompe l'œil. Ad nauseam.



Et puis brusquement ces masques font signe et le livre bascule.

La deuxième moitié ne se lâche plus.



On sort de la lecture totalement essoré.



Ne comptez  donc pas sur moi pour vous dire pourquoi tant de femmes solitaires gravitent autour du jeune Nathan Lucius. Ni pourquoi il ne faudrait pas qu'elles lui en demandent trop.



 Pour que la surprise reste totale, que la traversée du miroir soit sidérante, il faut  suivre Nathan Lucius mais surtout attendre qu'il vous parle ou alors lui poser seulement les questions qu'il attend.



Ne pénètrez pas par effraction derrière ses airs, dans ses rêves, dans ses souvenirs.

Ne décollez pas du mur de sa chambre  les étranges photos qu'il y punaise en arborescence...



L'effroi et l'horreur de ce récit étonnant  n'empêchent ni l'humour (noir) , ni la force incontestable d'une certaine logique.



La preuve: le malaise du début est devenu,  pour ma part, une fascination pétrifiéé. J'avais vraiment la langue sèche et la gorge serrée. 



La gorge serrée...enfin, façon de parler...
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Je m'appelle Nathan Lucius

Je m'appelle Nathan Lucius, j'ai 31 ans et je vis seul dans un petit appartement à Capetown. Ma vie est banale et ordinaire, j'ai un boulot pas terrible dans une agence qui vend des espaces publicitaires, mais ma chef est sympa, parfois on va boire des bières ensemble. Je collectionne les vieilles photos de gens que je ne connais pas et je m'en fais des arbres généalogiques pour me construire une famille. Je n'aime pas qu'on entre dans mon appartement mais j'aime faire du jogging, et j'aime quand les jours se suivent et se ressemblent. Ma voisine de palier s'intéresse à moi, mais ma seule vraie amie, c'est Madge. Elle est plus vieille que moi et vend des antiquités auxquelles elle ne connaît rien. Un jour, elle m'a dit qu'elle avait un cancer et m'a demandé de l'aider à mourir. C'était vraiment nul, cette idée.

PS : je vous raconte mon histoire dans "un roman en 67 265 mots".



A lire la première partie du roman, on pense que Nathan est un gars à l'image de sa vie, banal et ordinaire, plutôt sympathique. Même si quelques petits détails par-ci par-là laissent penser qu'il a un léger problème de socialisation. Mais après tout, qui n'a pas ses petites manies ? En lisant la seconde partie, on comprend peu à peu l'ampleur du "léger problème" et son origine.

Ce surprenant roman psychologique commence donc gentiment, avec humour et légèreté et un Nathan attachant malgré ses bizarreries vaguement inquiétantes. Et puis on glisse dans du lourd et du sombre, mais on ne peut s'empêcher de trouver Nathan toujours aussi attachant. Étrange... Serait-ce pour cette raison que cette histoire odieuse et douloureuse – et drôlement bien construite – nous laisse avec un sentiment diffus de malaise et d'inconfort ?
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Je m'appelle Nathan Lucius

De Coetzee à Schoeman, de Brink à Galgut, sans oublier Deon Meyer, la majeure partie de le littérature sud-africaine est dominée par les questions raciales (si l'on se base sur les traductions disponibles en français), de la période de l'apartheid à la société d'aujourd'hui, dont les couleurs de l'arc-en-ciel sont loin d'être éclatantes vu les inégalités qui subsistent, du point de vue économique, en particulier. Ce préambule pour souligner que le deuxième roman de Mark Winkler s'éloigne lui de ces thématiques. Son premier livre (pas encore traduit) également, semble t-il, puisqu'il est décrit comme étant "Un conte absorbant, intense et décomplexé."Le terme de "conte" convient peu, lui, à Je m'appelle Nathan Lucius, ou alors horrifique, tout du moins dans sa deuxième partie, laquelle ne peut pas être évoquée tant elle redistribue les cartes après une centaine de pages où le lecteur s'était familiarisé avec le quotidien dudit Nathan Lucius, homme à la vie plutôt ordinaire, entre un travail qu'il déteste, quelques virées au pub du coin et une vie asociale si l'on excepte une amitié avec une antiquaire en phase terminale et une relation charnelle avec sa voisine plus âgée que lui. Dès les premières lignes, nous sommes dans la tête du narrateur et nous n'aurons que sa version des faits, exclusivement. Tout n'est pas très net dans le déroulement de ses journées, certaines manies ou attitudes semblant plus proches d'un ours que d'un humain mais bon, rien de répréhensible, jusqu'à ce que son amie malade lui demande d'écourter son agonie. Le roman basculera peu après mais d'ores et déjà l'on sent bien que le narrateur n'est pas totalement fiable et quelque chose se cache sous cette apparente normalité. Je m'appelle Nathan Lucius est un livre perturbant et parfois choquant (tout dépend de son degré d'acceptation de termes crus ou d'actes dérangeants) qui éloigne de sa zone de confort. Le style n'est pas époustouflant mais il est efficace, à base de phrases courtes et cinglantes. C'est un roman singulier en tous cas qui donne envie de lire le précédent livre et le suivant de ce Mark Winkler jusqu'alors inconnu au bataillon et qui n'a pas l'air d'avoir peu de quoi que ce soit.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Je m'appelle Nathan Lucius

Nathan est un jeune homme moderne, il vend, sans enthousiasme, des espaces publicitaires pour un grand quotidien, parfois après le travail il boit un coup avec ses collègues. Il loue un petit studio dans un quartier résidentiel du Cap, sa voisine une femme mure célibataire lui fait de l’œil. Il dort la lumière allumée et n’aime rien tant qu’une journée ressemble à une autre. Il a pour seule amie Madge une antiquaire avec qui il chine les weekends.



Seulement voilà, Madge est malade, un cancer l’emporte inexorablement, alors Madge demande à Nathan de l’aider à en finir. Mais Nathan était la dernière personne à qui demander une chose pareille, mais ça Madge ne pouvait pas le savoir.



Un jeune homme velléitaire, un peu branleur, gentiment sociopathe, « Je m’appelle Nathan Lucius » démarre comme une petite comédie sociale, Nathan rencontrera-t-il l’amour, rencontrera-t-il l’amitié ?



Quel élément perturbateur fera que Nathan donnera un sens à sa vie ? Et puis PAF, ce sera tout autre chose, à ce moment le chroniqueur sait qu’il ne doit plus rien écrire sans risquer de gâcher le plaisir des futurs lecteurs. Surprenant, dérangeant, inconfortable, Mark Winckler vient d’écrire un grand roman sur l’enfance brisée.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je m'appelle Nathan Lucius

Nathan Lucius, trentenaire, semble être un homme comme les autres, avec ses petites habitudes banales : aller boire des bières au pub avec sa chef et ses collègues après une journée de travail, avoir une collection de photographies, aller régulièrement courir, aller rendre visite à Madge, son amie antiquaire… Mais cet homme qui travaille dans le milieu de la pub au Cap a, d'emblée, des comportements étranges, plus proches de la manie que de l'habitude, exacerbés un jour par une demande de Madge, jusqu'au basculement, à la fois inattendu et prévisible…



Roman à la première personne qui nous conduit à travers l'esprit tortueux de Nathan, ce dès les premières lignes, Je m'appelle Nathan Lucius est une excellente surprise estivale : à travers une construction narrative remarquable, au plus proche de la confusion du protagoniste, nous découvrons progressivement, avec un certain effroi, la réalité de celui-ci, réalité troublante que nous n'imaginions pas le moins du monde au début de son récit. Nathan, tout comme celui qui lui donne vie à travers sa plume, non dénuée de mordant d'ailleurs, nous mène à la baguette avec une facilité déconcertante, emprisonnés que nous sommes de ses pensées, de ses comportements – tout le charme de la première personne est ici parfaitement mis en lumière – jusqu'aux diverses révélations, d'abord au compte-gouttes, qui préparent finalement le terrain du dénouement. En somme, une narration parfaitement menée par Mark Winkler qui met en scène toute la complexité et les failles de l'esprit humain, avec beaucoup de justesse.
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Je m'appelle Nathan Lucius

Si je peux dire une chose c'est que je sors bouleversée de ma lecture...

Je reconnais que la première partie peut paraître longue, on y suit la vie de Nathan jeune trentenaire, et qui tourne autour de son appartement, son travail, ses amis.

Mais l'histoire n'est pas si simple qu'elle n'en a l'air et l'on devine par moments que tout ne tourne pas rond.

L'écriture est fine et dévoile les éléments importants par petites touches.

Je ne peux pas en dire plus mais c'est au final un beau roman très humaniste.
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Je m'appelle Nathan Lucius

Opération Masse Critique.



Je remercie les éditions Métailié et Babelio de m'avoir fait parvenir ce livre.



Je vais être franche, je n'ai jamais eu autant hâte de passer à autre chose tellement la lecture de ce roman m'a pesé.



Rien à dire sur le procédé narratif et la façon dont l'auteur a abordé la psychologie de son personnage. C'est plutôt bien vu.



Dans ce roman écrit à la première personne, le lecteur suit les pensées de Nathan Lucius, un homme apparemment banal et solitaire.



Lire ce livre c'est entrer dans le processus mental du personnage éponyme. Autant dire que j'ai eu l'impression d'en être prisonnière et que cela a été psychologiquement éprouvant.



Voilà, je pensais lire une autre histoire. Erreur d'interprétation de la 4ème de couverture. Bon, je ne déteste pas les surprises mais j'avoue que je suis tombée de haut. Le mot qui me vient à l'esprit pour exprimer mon ressenti au sujet de ce livre : malaise.

















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Je m'appelle Nathan Lucius

Ce livre est très étrange, car il est à la fois drôle et triste, léger et lourd, le lecteur ne sait plus où il en est au niveau émotion. On suit les pensées de Nathan Lucius, le lecteur est dans sa tête, il le suit dans sa vie de tout les jours, sa vie de trentenaire, ses habitudes, ses amis. Ce qui pourrait être banal est en fait très recherché très fouillé et il y a pas mal de rebondissements. Petit à petit le lecteur se rend compte qu'il est bizarre, qu'il y a quelques choses de bizarre avec lui, qu'il est psychologiquement pas si stable qu'il ne laisse paraître. Je ne veux pas dévoiler l'histoire mais c'est un livre humaniste, Lucius va être confronté à un choix difficile quand son amie va lui demander de l'aider à mourir, va t-il accéder à sa demande ?



J'ai beaucoup aimé l'écriture et l'histoire qui est assez originale, l'auteur nous donne à réfléchir, on s'interroge. Une belle réussite et une bonne surprise.



VERDICT



Pour les lecteurs qui aiment être surpris, qui aiment les rebondissements.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Je m'appelle Nathan Lucius

Il est difficile d'en dire beaucoup plus sur ce roman et pourtant, si la première moitié ne manque pas d'intérêt, c'est surtout la deuxième qui nous surprend. On comprend dès le début que Nathan est un être à part, pas totalement socialisé. Ses relations sont toutes féminines et il a peur que l'on empiète sur son espace vital et qu'on pénètre dans son appartement. Plus étrange, il se procure des albums phots entiers et se recompose des arbres généalogiques. C'est un être complexe, dont on sent bien qu'il nous échappe mais aussi attachant, ne serait-ce que par sa relation avec Madge. Je vous conseille ce roman sud-africain réussi (même si j'ai un petit bémol dont je ne peux absolument pas vous parler sans déflorer le roman) écrit en 67 265 mots (c'est précisé sous le titre et cette précision cadre bien avec le personnage). Je crois que c'est la première fois que je lis un roman sud-africain dans lequel il n'est pas question de race et il me semble important de ne pas réduire la littérature de ce pays à ce thème.
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Je m'appelle Nathan Lucius

Livre reçu dans le cadre de la masse critique.



Voici un roman à lire en entier pour le comprendre.

Il mérite d'être lu intégralement pour comprendre sa signification car c'est un roman d'une certaine profondeur.



C'est donc l'histoire de Nathan Lucius qu'on nous présente comme une personne ordinaire avec une vie banale qui d'un coup va se retrouver devant une situation extraordinaire : son amie demande de l'aider à mourir...

Quelles vont être les conséquences pour Nathan, va t-il accéder à la demande de son amie ?

Je vous laisse le découvrir.



Ce que je peux vous dire c'est que ce livre est bien écrit, on entre dans la tête de Nathan avec une grande pertinence et surtout ça sonne juste : émotions, réflexions...

Mark Winkler nous donne à réfléchir et nous entraîne dans cette histoire qui cache bien des rebondissements.



Il ne reste plus qu'à préciser que le ton du livre oscille entre l'humour grinçant et une grande émotion pour vous convaincre de lire ce roman.
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Je m'appelle Nathan Lucius

Avis de Grybouille (Chroniqueur sur le blog Léa Touch Book) :



Second roman, Mark Winkler a des prédispositions, c’est une certitude.

L’Afrique du Sud est une énigme pour le P’tit Duc, des décors de rêve, une population qui est politiquement libérée de ses anciens démons et pourtant toujours les fantômes de la Violence avec un grand « V » qui planent…



Mais aujourd’hui une autre approche nous attend pour ce livre que je qualifie, même pas peur, de roman « coup de poing ».

Comme un bonbon qui a fait sa renommée sur son effet double couche.



Le roman commence « gentiment », nous suivons Nathan Lucius, sa vie professionnelle, ses amis (es), ses footings, son « toc » qui lui fait acheter de vieilles photos pour se recréer un arbre généalogique imaginaire.

Jusque là, une belle écriture, une histoire captivante, des relations qui sont amusantes et touchantes, les pages défilent… Et badaboum, on tourne une page et sans prévenir une trappe s’ouvre sous nos pieds, euh…non, sous nos yeux et nous nous retrouvons aspirés dans un univers que nous que connaissons pas…

Bien joué, pris au jeu, nous sommes captivés.



Le style,



C’est une découverte pour le P’tit Duc, ne connaissant pas l’auteur. La lecture est plaisante, nous sommes emmenés rapidement dans le monde de Mark Winkler. C’est du sérieux.

L’humour y est présent, donnant ainsi plus de relief dans l’écriture de notre romancier Sud-Africain.



L’histoire,



Une solide étude a dû être nécessaire pour que l’histoire soit crédible. Vous comprendrez en le lisant, sans un investissement total de l’auteur le roman n’aurait pas été d’un tel niveau.

Les traumatismes qui sont jamais refermés, l’alcool, le sexe…



Les personnages,



Sonia, sa responsable au journal

Eric, le barman

Dino, le reporter

Salie, propriétaire d’un vieux café où l’on vend de tout

Mme Du Toit, sa voisine

Madge, sa meilleure amie qui tient une boutique d’antiquité

Les autres, je ne les cite pas pour préserver l’effet double couche…



En conclusion, ce livre pour l’apprécier il faut se laisser prendre au jeu.

J’ai aimé découvrir cet auteur et j’espère pouvoir lire d’autres livres qui porteront sa signature.



En partant n’oubliez pas d‘éteindre la lumière, Nathan s’endort la lampe allumée…


Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Je m'appelle Nathan Lucius

Une lecture commencée avec beaucoup d'enthousiasme, grâce à l'écriture. L'état psychologique du personnage principal est bien rendu, mais les répétitions m'ont agacé à partir de la moitié du livre.
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Je m'appelle Nathan Lucius

Roman de l’écrivain sud-africain Mark Winkler publié chez Métailié, « Je m’appelle Nathan Lucius » prend le lecteur au piège : tout d’abord drôle, poétique, tendre, le récit accélère subitement et prend le virage de la folie et de la noirceur.

Nathan Lucius est un type ordinaire qui vit une existence bien réglée, entre son minuscule appartement (et sa voisine Mme Du Toit), son boulot de vendeur d’espaces publicitaires (et sa chef Sonia), le bar d’Eric où il boit des bières , et le parc pour aller courir. Lorsque son amie antiquaire, Madge, atteinte d’un cancer, lui demande son aide pour en finir, Nathan est un peu ébranlé...

Malgré les apparences, tout ne tourne pas parfaitement rond dans la tête de Nathan. Et c’est ce qui fait tout l’intérêt de ce roman à la première personne : le lecteur accepte les bizarreries de ce héros si banal, et savoure ses réflexions poétiques, durant toute la première partie (intitulée ‘Après’). Pourtant les indices sont bien là sous nos yeux ! Progressivement l’atmosphère se tend, et on découvre dans la seconde partie (‘Avant’), une toute autre réalité. Le livre pose la question de la marge, parfois infime, entre normalité et folie, et nous surprend à conserver jusqu’au bout de l’empathie pour un monstre – coupable et innocent à la fois.

Afin de poursuivre la déambulation, suivez le lien !
Lien : http://bit.ly/2vImlrc
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Je m'appelle Nathan Lucius

Il faut s’accrocher pour lire ce roman : d’abord à cause du style très haché, ensuite à cause de l’histoire.



J’ai été déroutée par le style : nous sommes dans les pensées de Nathan Lucius, qui pense par phrases courtes – sujet, verbe, complément. C’est un peu raide. Parfois ses pensées digressent (là, j’ai sauté des paragraphes entiers).



Ensuite l’histoire : à cause de longs paragraphes de digressions, il n’y a pas vraiment d’action dans ce roman. Seule la seconde partie a commencé à éveiller ma curiosité, jusqu’à la phrase finale qui aurait mérité d’arriver plus tôt.



Je ne vous en dirai pas plus sur l’histoire, car ce serait de la divulgachion, je ne voudrais pas vous ôter le plaisir de la découverte.



Un roman à la voix originale et à l’aspect psychologique profond, mais un peu trop fouillis à mon goût.



L’image que je retiendrai :



Celle du foulard rose, ou peut-être rouge, qui sait.
Lien : http://alexmotamots.fr/je-ma..
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Je m'appelle Nathan Lucius

Ah.



Un personnage antipathique auquel je me suis accrochée rapidement et que j’aurais excusé à chaque fois.

Un personnage cru, à la limite de la vulgarité par rapport au corps de la femme et à la sexualité.

Il m’a fait pensé à Joe Golberg (You-Caroline Kepnes) mais en plus soft.

La première partie est plus linéaire dans le temps et on le suit à travers son travail, ses amitiés et des amours.

La deuxième partie est très différente et je me suis demandée où ça s’en allait. J’ai eu un relent qui m’a fait penser à un personnage pris dans un asile, si je ne m’abuse dans le livre 172 heures sur la lune.

La finale s’étirait en longueur, mais les révélations ont été coup de poing.
Lien : https://youtu.be/s-tVyGsc3lI
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Je m'appelle Nathan Lucius

Un type a priori normal, ce Nathan ! Une vie presque ordinaire (à la limite de la sociabilité parfois), des manies étonnantes et presque cocasses (dormir avec la lumière allumée, écouter sa voisine de palier se masturber, constituer un arbre généalogique avec des photos d'inconnus...) qui construisent un personnage sympathique et attendrissant dont on devine pourtant une blessure grave.



Jusqu'à ce que le roman bascule, avec un meurtre-suicide d'une brocanteuse en phase terminale d'un cancer puis la disparition de la fameuse voisine. On retrouve alors Nathan, complètement mutique, en train de jouer aux échecs dans un hôpital psy. Petit à petit, sa personnalité et son enfance traumatique se dévoilent...



C'est un roman qui réussit le tour de force d'être tour à tour drôle et grave, qui fait entrer le lecteur dans la psyché de ce garçon étrange et fragile dont on ne parvient finalement pas à savoir s'il est simplement toqué ou extrêmement intelligent et retors.

C'est très fin, déroutant, à la limite du polar, et servi par une narration aux phrases courtes et percutantes !



J'ai adoré cette histoire qui ne manque pas de traits d'humour (bien grinçant parfois !), j'ai aimé être surprise par ce gaillard et ses élucubrations, ne pas être sûre de ce que son esprit cache.
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Je m'appelle Nathan Lucius

Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux éditions Métailié pour l’envoi de ce livre dans le cadre de l’opération Masse critique. Cela m’a permis de découvrir un auteur sud-africain.

Ce livre comprend deux parties bien distinctes. Je ne peux trop en dire sous peine de dévoiler une partie de l’intrigue, mais cette construction est intéressante. Le thème de la folie abordée dans la seconde partie m’a mis un peu mal à l’aise ; je suis très cartésienne et j’ai du mal à comprendre comment fonctionnent les personnes mentalement perturbées.

Ce livre est dans l’ensemble intéressant, mais il manque un petit plus qui le rendrait vraiment captivant, peut-être une description plus approfondie de l’Afrique du Sud.
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Je m'appelle Nathan Lucius

C'est certes bien écrit, mais qu'est-ce que c'est plombant ! Rien n'est fait dans cette histoire, tout est moche, triste et désespéré. Finalement il n'y a que la folie qui permet de s'évader.

Une morale comme ça, même si elle contient une part de vérité, je n'ai pas envie de l'entendre.

J'ai donc lu ce livre en diagonale, l'ai très vite refermé, et suis sortie faire une belle ballade pour admirer les beautés de la nature.
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