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Critiques de Martha Hall Kelly (497)
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Je me demande pourquoi j’ai attendu aussi longtemps pour lire cette petite merveille.



Un roman qui avait tout pour me plaire et qui a été à la hauteur de mes espérances. J’en suis ressortie toute retournée, impossible de le fermer sans avoir la larme à l’œil.



On fait la connaissance de 3 femmes, 3 destins différents Caroline, Kasia et Herta, sous fond de roman choral nous allons les suivre, les découvrir et être admirative de leur force de caractère et de leur courage.



Inspiré de faits réel, cette histoire est juste bouleversante, poignante qui ne nous laisse pas insensible face à ce pan de l’Histoire et tout ce qui en découle, les camps, les nazis, les juifs.



J’ai appris l’horreur qu’on subit les polonaises, appelaient « les lapins » une vraie barbarie, qui nous pousse à poser le livre tant c’est dur à lire.



Un travail de recherche très bien menée, en plus de sa réalité, une plume respectueuse et juste, un premier roman réussi que je recommande vivement aux passionnés de livre historique.



Pour finir cette chronique sur une bonne note, ce roman est rempli d’espoir, de résilience et de solidarité.

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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Trois histoires des femmes pendant la seconde guerre mondiale. Trois destins, trois engagements, trois nationalités.



Un superbe roman qui mélangent destin et grande histoire, trois points de vues, de vie sur la seconde guerre mondiale. Avec Caroline qui s'engage pour récolter des fonds, subvenir aux besoins de migrants et envoyer des colis en Europe pour aider les populations. Avec Kasia, résistante polonaise qui va se retrouver dans le camp de Ravensbrück. Et pour finir avec Herta, médecin allemande qui va mettre le mouchoir sur ses convictions pour être aux ordres de l'Allemagne.



Des sujets forts peu abordés dans les romans ou les documentaires sur cette guerre. Une belle découverte, qui se lit avec passion.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

3 femmes que tout oppose et qui, pourtant, vont voir leur destin se croiser.

3 femmes , 3 pays, 3 destins, prises au piège dans la deuxième Guerre mondiale.

�roline, ancienne actrice américaine, vit dans la richesse de l'aristocratie. La guerre va bouleverser son quotidien, notamment la cause qu'elle défend en lien avec l'ambassade de France : venir en aide aux enfants français orphelins. Entre amour, convenances et convictions, la guerre va la changer à jamais.

👩 Kasia, jeune polonaise que rien ne peut arrêter sauf peut-être les gardes SS qui vont la surprendre lors de ses actes de résistance. Elle va subir les camps, la torture et ses atrocités avec sa famille.

👩 Herta, médecin femme allemande, son ambition la conduira au camp de Ravensbrück.



✒On retrouve ces 3 femmes dans une polyphonie narrative époustouflante. Martha Hall Kelly réussit à donner vie à ces 3 femmes à travers sa plume. On ne peut pas rester indifférent au destin de ces femmes.

Les valeurs transmises à travers ces destins sont importantes et nous pousse à ce devoir de mémoire qui nous rappelle que des femmes ont pu changer l'histoire. Ce livre m'a particulièrement touchée, notamment dans ce contexte actuel si tendu.

J'ai eu un peu plus de mal à ressentir de l'empathie pour Herta au vu de son parcours. Malgré tout l'auteur réussit à la faire vivre et à lui donner une place humaine dans ce roman.

📖 Un roman à lire sans attendre pour nous rappeler que ces femmes ont fait l'Histoire et nous ont permis de vivre dans le monde que nous connaissons actuellement.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Ce premier roman de Martha Hall Kelly m’attend depuis un bon moment dans ma pile à lire sans que j’aie trouvé le courage de m’y attaquer. Il faut dire qu’avec 660 pages et un thème aussi inhumain que celui de la Seconde Guerre Mondiale, ce n’est pas un livre simple à aborder. L’autrice dresse le portrait de trois femmes entre 1939 et 1959, dont les chemins marqués par la guerre vont se croiser malgré leurs origines éparses.



Caroline Ferriday est une ancienne actrice américaine, elle travaille maintenant au consulat français à New-York et s’occupe bénévolement d’une association caritative pour aider les orphelins français. Elle assiste impuissante depuis les Etats-Unis à l’émergence des conflits en Europe. A l’autre bout du monde, Kasia Kuzmerick est une jeune polonaise vivant à Lublin avec ses parents et sa sœur Zuzanna. Sa famille va subir de plein fouet les atrocités des Nazis. Enfin, Herta Oberheuser est une jeune médecin allemande qui va se rallier aux Nazis et rejoindre le camp pour femmes de Ravensbrück pour pratiquer des expériences sur les prisonnières.



Trois femmes que tout oppose. L’une est riche et vit en sécurité dans sa bulle new-yorkaise. La seconde est terriblement touchante et voit sa vie s’écrouler du jour au lendemain et va subir les pires supplices. Et enfin la troisième… que dire… les chapitres sur Herta sont oppressants, malaisants, comment peut-on se laisser embarquer par une idéologie et en venir à torturer impunément d’autres êtres humains ?



Le récit de Martha Hall Kelly est fort et percutant. Basé sur des faits réels, il met en lumière un aspect de la Seconde Guerre Mondiale pas forcément très connu, les expérimentations médicales menées sur les prisonnières de Ravensbrück, les « Lapins » : rien de moins que de la torture, des opérations sur des cobayes. Les récits de ces femmes sont bouleversants. L’autrice a su mêler avec brio réalités historiques et aspects romanesques. La structure du roman est efficace avec l’alternance des points vue entre les trois personnages principaux, et le suivi au fil des ans et des événements de la guerre. S’il est assez évident que Kasia et Herta ne tarderont pas à se rencontrer, je me suis longtemps demandé comment Caroline entrerait dans cette histoire.



Il faut saluer le fait que plusieurs aspects assez peu habituels dans ce genre de romans sont présents ici : d’une part, avoir une narratrice nazie, voir sa façon de penser, constater comment elle a pu tomber dans une telle abomination ; et d’autre part, montrer le retour à la vie normale après l’internement en camp de concentration : le retour est difficile, les plaies sont béantes, la liberté est encore mise en péril par les communistes… Enfin, avoir un point de vue extérieur depuis l’étranger, celui de Caroline, permet de se rendre compte de la difficulté à obtenir des informations sur la réalité de ce qui se déroule en Europe à cette époque-là.



Du côté des regrets, je trouve qu’il y a des longueurs, notamment dans les chapitres qui suivent la fin de la guerre, comme un moment de flottement pendant lequel on ne sait pas trop où l’autrice veut nous emmener. Je me suis aussi interrogé sur la pertinence du personnage de Caroline. Sa romance avec Paul, acteur français, ne m’a pas convaincu, même si elle permet de renforcer ses liens avec la France. On sent aussi que les chapitres sur Herta n’ont pas dû être simple à écrire ; s’ils sont détaillés en début d’histoire, ils perdent en consistance au fur et à mesure, ce qui créé un certain déséquilibre entre les personnages.



En conclusion, j’ai apprécié ma lecture mais ce ne fut pas non plus un coup de cœur. Les ingrédients nécessaires sont là, mais il manque un petit je-ne-sais-quoi…
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Il est difficile de parler d'une lecture concernant la Shoah sans dire que l'on a été conquis ou sous l'effet d'un énorme coup de cœur. Et pourtant c'est le cas.

Je ne peux pas dire non plus que je n'ai pas aimé car ce roman a cependant beaucoup de qualités.

Mais je n'ai pas réussi à m'attacher plus que ça aux personnages, malgré les atrocités vécues par les femmes à Ravensbruck.

Cependant il était intéressant, pour ne pas dire ahurissant, de voir en simultané les horreurs vécues dans les camps de concentration entre autres et la vie futile qui continuait pour les américains.

Jusqu'à l'émergence d'une certaine prise de conscience.

Ce roman est écrit sous forme de saga à mon sens.

Tatiana De Rosnay en a fait l'éloge à sa sortie et il est comparé à son "Elle s'appelait Sarah".

Et pourtant, pour avoir lu les 2, je n'ai pas ressenti l'émotion que procure celui de Mme De Rosnay.

Il faut quand même reconnaître que pour un 1er roman, Mme Hall Kelly s'en sort quand même très bien et fait très appréciable : elle s'est énormément documenté.

J'ai aussi beaucoup apprécié que l'histoire ne s'arrête pas à la fin de la 2de guerre mais relate l'après-guerre et le lourd travail de reconstruction quasi impossible, ainsi que la mention du procès de Nuremberg.

Au niveau de l'écriture, on a la succession de chapitres racontés à la 1ère personne par les 3 femmes de ce roman. Et ça par contre, ça a vraiment donné du relief au roman et du dynamisme.

C'était très agréable de lire la succession des événements avec les sentiments de chacune. J'ai d'ailleurs été frustrée que l'autrice n'ai pas accordé de nouveaux chapitres du point de vue de Herta, médecin allemande, plus de 10 ans après sur les dernières pages du roman.

Un bon roman donc dans l'ensemble mais qui par manque d'émotions et certaines longueurs (notamment la partie de Caroline aux États-Unis) n'aura pas été un coup de cœur ou coup de poing pour moi.
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Le tournesol suit toujours la lumière du soleil

Une lecture qui marque.

LE TOURNESOL SUIT TOUJOURS LA LUMIERE DU SOLEIL est un récit bouleversant et déchirant qui prend place en pleine guerre de Sécession. Nous suivons trois points de vu: une femme abolitionniste, une esclave et une maitresse de plantation.



Les trois protagonistes se répondent et amènent le lecteur à s'interroger sur les actes de chacun. On apprend davantage sur la guerre de Sécession, les enjeux et la dynamique du pays qui se retrouve divisé entre l'Union et les Confédérés. Entre l'horreur de l'esclavage, l'enfer de la guerre et le destin de femmes, Martha Hall Kelly dépeint l'Histoire des Etats-Unis avec justesse et vérité.



L’histoire des femmes Woosley est fascinante et exceptionnelle et c’est une véritable richesse d’avoir les retranscriptions des véritables lettres et des actions qui ont été menées. Le destin de ces femmes, particulièrement Jemma qui se bat pour sa liberté, m’a véritablement bouleversé. La force et le courage de cette héroïne se doit d’être raconté et lu pour comprendre l'enfer qui a été vécu par des millions d'êtres.



Des destins exceptionnels retranscrit avec justesse et sincérité par l’autrice. Les détails sont criants de réalisme, Martha Hall Kelly a pris soin de transmettre une histoire profonde, dur, mais véritablement saisissante. Un humanisme et une résilience bouleversante. Jemma et Georgy m’ont touché et vont rester en moi. Mais là où l’autrice donne une histoire complète c’est en mettant en scène le point de vue de l’oppresseur. Certaines scènes sont extrêmement difficiles à lire sans pour autant tomber dans le voyeurisme.



L'écriture de l'autrice est incisive, brutale mais nécessaire pour dépeindre cette réalité et l'Histoire qui se joue. Les chapitres défilent, et si le lecteur connait le dénouement, nous restons malgré tout en apnée durant tout le roman pour connaître le destin des personnages. Un roman extrêmement bien écrit, dur et si nécessaire, il en est même fondamental pour le devoir de mémoire sur l'Histoire américaine et sur l'horreur subit sur des millions d'hommes, femmes et enfants. Une histoire de sonorité et d’humanité qui rend coupable ces siècles d'esclavage.



Un récit bouleversant à découvrir de toute urgence !
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Gros et assez beau roman ; sa première qualité est son sérieux historique. Les recherches de l'auteur sont d'une grande qualité. Le lecteur apprends et c'est ce que j'aime dans les "vrais" romans historiques. Bravo à Martha Hall Kelly. Néanmoins quelques remarques. J'ai ressenti quelques longueurs à partir de la moitié de l'ouvrage. Il existe déjà beaucoup d'avis sur ce livre. Je serai donc bref. Comme certains, j'ai beaucoup aimé l'histoire du personnage de la jeune Polonaise Katia. Avec le temps, je pense même que je ne retiendrai que cette partie du roman. Concernant, l'ancienne actrice américaine Caroline, j'avoue qu'au fil des pages, je m'en suis lassée et que son histoire romantique avec le Français Paul n'est vraiment pas une réussite (inutile même). Le personnage d'Herta est évidemment intéressant. Dommage qu'elle passe peu à peu au second plan. J'aurais aimé que l'auteur gratte un peu plus autour d'elle. En fait, chacune des trois héroïnes aurait pu suffire pour un seul roman. La difficulté de jongler avec trois histoires parallèles est évidente et à mon (petit) avis, l'exercice n'a pas été totalement réussi par Martha Hall Kelly. Mais au final un roman que je conseille.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Une lecture nécessaire et captivante (surtout les deux premières parties), basée sur des faits et des personnages réels, où trois destins de femmes s’entrecroisent.

une lecture qui m’a permise de découvrir encore certaines choses de la période de la deuxième guerre mondiale : le point de vue des femmes Polonaises et le camp de Ravensbruck, l’expérience sur les « lapins ».

Cependant, le récit contient des longueurs, surtout vers la fin, et je me suis un peu lassée...

Les personnages manquaient également de profondeurs, surtout celui de Caroline, par lequel je n’ai pas été embarquée...

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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Trois femmes, trois destins , trois façons de vivre et de subir la 2e Guerre Mondiale et ses horreurs.

Ce roman à trois voix nous emmène dans la Pologne annexée, le camp de concentration pour femmes de Ravensbruck, New-York et Paris.



Pour qui ne connaît pas bien cette époque et notamment les agissements des médecins nazis dans les camps, le livre apprendra beaucoup. Il a le mérite aussi de se poursuivre après la guerre jusqu’en 1959, ce qui permet d’ aborder la douloureuse reconstruction physique et mentale des femmes déportées et quelques pages sur la Pologne de derrière le rideau de fer.



Après, c’est un roman, avec certaines maladresses et lourdeurs , et même si j’ai tourné les pages pour connaître la suite, j’ai quelques réserves, notamment sur le personnage de Caroline , encore plus après avoir lu la note de l’auteur. Deux des personnages principaux, la doctoresse allemande et la généreuse Américaine (Caroline) , sont des personnages ayant réellement existé, la jeune Polonaise et sa sœur sont inspirées de vraies déportées polonaises.

Caroline Ferriday a visiblement été une femme formidable et qui s’est énormément battue pour la cause de toutes les femmes victimes de la guerre et de la déportation. Certes, c’est montré dans le roman, mais l’auteure en fait quand même une femme un peu superficielle et un peu nunuche , engluée pendant presque tout le roman dans une histoire d’amour à l’eau de rose qui a été totalement inventée, dommage !

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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Une très belle découverte !! Il m'a fallu un petit temps pour entrer dans le récit, à cause du passage d'une héroïne à l'autre. Mais j'ai vite été happée par le vécu de Kasia à Ravensbrück. Il n'y a pas d'étalage émotionnel, ce qui fait qu'on est plus choqués de ce qu'on lit qu'émus. Je ne connaissais pas du tout l'histoire de ces "lapins" polonais donc j'ai trouvé la lecture très intéressante ! J'ai été aussi surprise d'apprendre que Caroline a réellement existé ! Quelle femme !
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Un parfum de rose et d'oubli

Quel plaisir de revoir les femmes Ferriday ! L'altruisme, ce don de soi pour les autres, ....un livre qui donne envie d'être meilleur, moins centré sur soi...

L'intérêt également pour moi de découvrir un pan de l'histoire que je ne connaissais pas bien du tout, la révolution Russe !

Je garde cependant une préférence pour le lilas..... Que j'ai trouvé plus poignant
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Il y avait a priori un bon sujet : les expériences bien sûr différentes de 3 femmes, une polonaise,une allemande et une américaine durant la seconde guerre mondiale, ça promettait un roman intéressant.

Une fois de plus, je me suis laissée influencer par les bonnes critiques, je dois vraiment être plus attentive car ce n’est pas la première fois que je dois m’appuyer un roman plus que moyen.

Les 3 personnages sont simplistes, leurs réactions sont incohérentes et bébêtes, on a l’impression par moment d’être dans la collection Harlequin.

L’américaine est particulièrement niaise.

Ce roman ne mérite vraiment sa note.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Je ne lis que rarement des livres touchant à la 2nde Guerre Mondiale, car le sujet me retourne chaque fois les tripes. Pourtant, la perspective d'un livre consacré aux femmes de la guerre m'a donné envie de le lire. J'ai donc placé beaucoup d'attentes dans ce livre dont le titre m'a interpellée dès le début. Tellement poétique. Malheureusement, mon ressenti en refermant ce livre est mitigé. L'histoire qui m'a le plus marquée est celle de Kasia et toutes les atrocités que subissaient ces femmes pendant la guerre. Quel courage et volonté faut-il pour se relever ! C'est là que le livre m'a le plus touchée, quand je pense à toutes celles qui en sont ressorties et qui ont dû se reconstruire. Le personnage de Caroline, lui, ne m'a pas convaincue. J'ai un avis très tranché sur cette façon de mettre en avant l'aide américaine... Mais là n'est pas le sujet. Quant à Herta, je trouve sa présence trop légère dans le roman. J'aurais préféré voir toute sa noirceur plutôt que ces quelques pages de son histoire où l'auteur essaie d'humaniser le personnage. Oui des femmes allemandes ont participé aux horreurs de la guerre et non, je ne veux ressentir aucune compassion pour elles. Ou tout du moins ici, dans le cas d'Herta Oberheuser qui avait, me semble-t-il après la lecture de ce roman, le choix. Je salue tout de même le travail de recherche fait par Martha Hall Kelly. Les informations ne manquent pas et parfois même, j'ai eu l'impression que l'auteure avait vécu à cette époque. L'écriture est très fluide et agréable. Je ne regrette pas cette lecture même si j'aurais aimé ressentir de plus profondes émotions.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Roman bouleversant dans lequel Martha Hall Kelly est restée très fidèle à l'Histoire.

Je me suis beaucoup attachée à Kasia et Caroline. Surtout Caroline, sa force et sa générosité m'ont beaucoup émue. Herta, quant à elle, m'a fait enragée. Mais elle illustre bien le pouvoir de la propagande, il est très "facile" de se laisser embarquer dans une idéologie. Herta n'était pas non plus passive, son ambition ayant favorisé son acceptation à des actes aussi barbares.

Ce qui m'a le plus marqué c'est la partie d'après guerre et les difficultés rencontrées par les victimes. On pourrait penser que, puisque la guerre est terminée, tout va être plus facile, plus besoin de se cacher, de faire attention à ce qu'on dit. Mais c'est à une autre réalité à laquelle les polonais se sont confrontés, le communisme. Difficile de vivre après les traumatismes vécus pendant la guerre lorsqu'on ne se sent pas libre.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Ce Roman, inspiré de fait réel, m’a serré le Cœur et émue aux larmes.

Il met en avant certaines atrocités commises dans le camp de concentration de femme à Ravensbrück.

L’écriture est parfaite et nous fait vivre les moments comme si nous y étions réellement. S’en ai parfois tellement prenant que j’ai du poser mon livre et arrêter un temps ma lecture. Pour digérer et assimiler l’histoire.

Au delà de la souffrance, ce livre témoigne du courage de ces femmes, de leurs forces pour lutter, pour survivre, pour être libre.

C’est un combat contre l’atrocité, mais surtout une part de l’histoire qui doit être connue pour ne jamais être oubliée!
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Un parfum de rose et d'oubli

Le début de lecture fut assez fastidieux, je n'arrivais pas à accrocher aux personnages et j'avais l'impression que la traduction était moins fluide (avec d'ailleurs quelques oublis de mots à la fin du roman) que pour son premier roman.



Mais finalement passé ce début de lecture difficile, j'ai fini par me laisser emporter par l'histoire et le déroulement des évènements. On sent que l'autrice s'est extrêmement documentée sur la Révolution de 1917 et ces passages sont très intéressants. Même si j'aurai souhaité en découvrir plus sur les actions menées dans les villes, je suis contente d'avoir découvert ce qui avait pu se dérouler dans les campagnes et sujet qui reste peut être moins connu et représenté. 



J'ai trouvé la mise en place de l'histoire un peu longue surtout la première partie dû à mon intérêt limité pour les personnages principaux.



Ainsi pas de nouveau coup de coeur pour le deuxième roman de Martha Hall Kelly mais je l'ai quand même apprécié. On sent que la qualité du roman n'est pas égale avec un début un peu mou et tirant en longueur pour s'accélérer vers la fin. 



Pour un avis plus complet rendez-vous sur
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Et là je me dis "Mais non, c'est déjà fini" ? alors que j'ai avalé 650 pages !! Evidemment quand on aime, on voudrait que ça ne s'arrête jamais et ce livre là fait partie de mes coups de coeur du mois de mai.



Trois femmes diamétralement opposées qui vont devoir vivre avec la guerre, on entre de suite dans le vif du sujet et l'auteure nous décrit tellement bien le portrait de ses trois héroines qu'on arrive à les deviner.



En tout premier lieu il y a Caroline qui est de suite ma préférée, allez savoir pourquoi, je ne sais l'expliquer, j'accroche de suite avec ce personnage, je la trouve charismatique, empathique, sensible, elle prend soin des autres au risque parfois de s'oublier. C'est comme si je la connaissais, comme si j'avais déjà entendu parler d'elle,  la note de l'auteure à la fin du livre me fera comprendre pourquoi.



Caroline est une ancienne actrice qui travaille désormais au Consulat de France à New-York. Lors d'une soirée de Gala, elle rencontre Paul Rodierre dont elle tombe amoureuse, mais c'est aussi ce soir là que la terrible nouvelle tombe, "Hitler a envahi la Pologne". Dès lors, Caroline va oeuvrer pour accélérer les demandes de visas afin de pouvoir accueillir plus de réfugiés aux Etats-Unis, elle va aussi tout mettre en oeuvre pour faire parvenir des colis aux orphelinats de France. Cette guerre, -même si elle est loin et que Caroline est à l'abri dans un cocon qui semble plutôt douillet-, va chambouler sa vie, son amour pour Paul qui rentrera en France et sera déporté dans un camp de travail. Et Caroline n'en restera pas là, après la guerre elle s'engagera dans des associations pour aider les déportées de Ravensbrück, mais je ne veux pas tout dévoiler?



Ce personnage est merveilleux, je n'ai aucun mal à me l'imaginer, un peu comme si elle était ma meilleure amie. 



Il y a Kasia, jeune Polonaise qui vit à Lublin avec sa soeur infirmière et ses parents, une maman qui est ancienne infirmière elle aussi et qui peint de jolis portraits, un papa qui dirige la poste du village.  Lors de l'invasion de la Pologne par les troupes d'Hitler, elle est au premier plan. Kasia est amoureuse de Pietrick qui est engagé dans la résistance. Il finit par accepter qu'elle rejoigne le mouvement et lui demande de la prudence, mais emportée par sa fougue et sa jeunesse, Kasia commet un impair lors d'une mission et se retrouve arrêtée avec sa mère, sa soeur, Nadia sa meilleure amie et Pietrick. ils sont déportés et les femmes se retrouvent dans le camp de Ravensbrück en Allemagne.



Dès lors, Kasia, sa soeur Zuzana et sa mère vont se battre pour survivre, chacune à leur façon, en restant solidaires les unes des autres. Halina la maman est recrutée au révier  (infirmerie du camp si on peut le nommer comme ça), elle est chargée de tout organiser et si elle s'attire la jalousie d'une autre infirmière qui fait partie des cadres du camp, elle est tout de suite remarquée par le docteur Herta Oberheuser qui lui voue une certaine sympathie. Mais à Ravensbrück c'est l'enfer et quand les deux soeurs sont sélectionnées pour des expériences aux sulfamides tout bascule, à l'horreur du camp et des conditions de vie inhumaines, s'ajoute désormais une lutte cruelle contre la douleur, l'infection, la fièvre, c'est une bataille pour survivre, Kasia et Zuzana vont être courageuses et Kasia va même tout tenter pour faire parvenir des messages codés à son père afin d'expliquer ce qui se passe dans le camp. Les deux soeurs font désormais partie du groupe des "Lapins de Ravensbruck" avec 82 autres filles qui ont subi, elles aussi les expériences du Docteur Gebhart. 



Il y a enfin Herta Oberheuser que l'on déteste de suite, elle a fait des études de médecine, sortie seconde de sa promotion, elle voudrait exercer mais elle est cantonnée dans de basses besognes parce qu'en 1939, peu de femmes sont médecins. On lui propose un poste à Ravensbrück, elle se dit qu'elle va pouvoir enfin montrer ses talents. Elle déchante vite en constatant qu'elle n'est pas là pour soigner mais plutôt pour participer à certaines expériences du Docteur Gebhart et si au début elle se montre un peu réticente, arguant qu'elle est médecin pour sauver et non détruire des vies, elle rentre bien vite dans le moule de la machine nazie et n'a aucun scrupule à tenter les expériences qu'on lui demande. L'ambition la dévore, elle a besoin de reconnaissance, elle a des choses à prouver à sa mère, à elle même, rien ne va l'arrêter.  Je la trouve froide et calculatrice, ce personnage est abject, en même temps que peut-on attendre d'une personne qui se plie aux ordres d'un pouvoir destructeur sans se poser de questions !



Tout au long du livre, l'auteure passe avec habileté d'une héroïne à l'autre sans que l'on ne soit jamais perturbé du déroulement de l'histoire. Tout s'imbrique parfaitement et malgré l'horreur de la guerre et de ce camp, le livre est délicieux et addictif. On compatit pour Caroline et son amour pour Paul qui semble jamais ne pouvoir s'épanouir, on souffre avec les deux soeurs qui tentent de survivre dans ce camp de la mort et on attend à chaque instant une libération qui semble si longue à venir. On est dans une terrible haine avec Herta et on attend le moment où elle tombera et sera jugée pour crimes contre l'humanité, enfin, c'est ce que l'on espère en tout cas !! 



Quand la guerre est enfin terminée, Kasia et Zuzana retrouve leur maison de Lublin où la vie ne sera plus jamais la même, les cendres d'Halina gisent quelques part près du camp de Ravensbrück, la reconstruction va s'avérer compliquée, surtout pour Kasia.



Caroline va tenter de retrouver Paul Rodierre mais la vie réserve parfois des surprises que l'on n'attendait pas, elle aura à coeur de continuer à lutter pour aider les déshérités, ceux que la vie n'a pas gâtés et son combat contre le régime nazi n'est pas terminé, elle va rejoindre une association qui s'occupe des femmes qui ont été mutilées à Ravensbrück et va rencontrer les deux soeurs.



La rencontre entre Caroline, Kazia et Zuzana  est délicieuse et nous amène cette dose de fraîcheur et d'espoir dont on avait besoin, Caroline ne lâche rien et va s'avérer une vraie maman pour Kazi et Zuzana,  elle risque de leur apporter beaucoup plus qu'on ne le pense mais vous le découvrirez bien assez vite, Caroline est une fée avec des pouvoirs parfois magiques. 



Quel merveilleux livre, je m'y suis promenée avec plaisir, même si les chapitres qui concernent le camp de Ravensbrück sont très durs à lire mais je ne veux retenir que le meilleur, l'amour, l'amitié, de belles histoires de femmes courageuses qui ne lâchent absolument rien et qui vont de l'avant malgré tout.



J'ai adoré !!
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

« Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux » a tenu toutes ses promesses et bien au-delà puisque ce fut un réel coup de cœur. D’un réalisme saisissant (les recherches historiques sont formidables), Martha Hall Kelly signe ici un récit puissant, poignant, bouleversant, un véritable arc-en-ciel d’émotions. A travers Caroline, Kasia et Herta, c’est la vision de la Seconde Guerre Mondiale selon trois femmes radicalement différentes qui nous entrainent dans cette magnifique fresque historique, mettant en scène aussi bien la noirceur de l’âme humaine que l’espoir et la solidarité féminine.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux est un roman inspiré de faits réels qui met en lumière avec une plume magistrale et poétique, la condition des femmes pendant la Seconde Guerre mondiale. J’ai trouvé l’ensemble, très passionnant, voire enrichissant, et souvent, très douloureux. Et si certains points ont été à mon sens survolés, on sent toutefois l’énorme travail de recherches de la part de l’auteur pour en faire un roman fort, percutant et émouvant à la fois.



Nous avons trois femmes au destin hors-norme et fracassant pour l’une d’entre elles : Caroline, une Américaine qui travaille au Consulat de France, tellement généreuse, qui décide à son niveau d’aider les Français après le passage de l’armée hitlérienne. Et surtout avec le désire de faire éclater la vérité.

Puis il y a Kasia, une jeune polonaise qui sera vite envoyée à Ravensbrück, célèbre camp de concentration pour femmes (à 80 km de Berlin) où exerce Herta, une Allemande et médecin. Trois parcours différents et pourtant un lien vont les unir.



Plus on avance dans le l’histoire à trois voix, plus on "re"prend conscience de cette époque révolue qui a tant marqué l’histoire et anéanti des vies. On parle ici de choses extrêmement dures à lire, et à un certain moment, faut pouvoir s’arrêter pour souffler un peu tellement le parcours des personnages féminins est poignant. Je pense aux expériences faites sur elles comme les mutilations, la barbarie, la mort, les rêves et désillusions. Des passages profondément atroces, peut-être oubliés de nos mémoires, mais que l’on connaît par les documentaires, les bouquins, l’école...



Alors on s’attache aux personnages et pour ma part, Kasia est celle qui m’a le plus ému. Sa façon de voir son avenir, son humour, cette façon de résister, de ne pas baisser les bras, d’espérer s’en sortir, l'amour... Elle est de loin celle qui m’a le plus fait vibrer et donner envie de poursuivre ma lecture par rapport aux deux autres héroïnes où, par moments, les passages notamment du côté de Caroline étaient un peu longs ; même si j'ai véritablement adoré son comportement, son énergie déployée pour arriver à ses fins.



Chacune d'entre elles est une part de l'histoire presque oubliée ou méconnue, et représente à sa façon une cause importante de cette guerre et de l'après-guerre.



Pour ma part, j'ai passé un excellent moment de lecture et bien évidemment, je vous le recommande.
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Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigou..

Le récit de trois femmes fortes embarquées dans la violence de la seconde guerre mondiale…



Dans cette histoire nous allons suivre trois femmes aux personnalités hors du commun de l’aube de la seconde guerre mondiale aux années 1960.

Ces trois personnages féminins principaux sont inspirés de jeunes femmes ayant réellement existé et ayant eu une destinée particulière durant cette grande guerre.



Tout d’abord, nous suivons Caroline Ferriday, une jeune américaine qui tente par tous les moyens d’aider la France comme elle le peut et qui fera des choix déterminants, permettant à sa destinée de croiser les autres femmes fortes de ce roman.

Ensuite, il y a Kasia, une jeune polonaise qui va vivre l’inimaginable, l’innommable. En effet, cette jeune fille va voir son pays envahi et va être déportée dans le seul camp de femmes existant : Ravensbrück. Elle va alors subir l’impossible et faire partie des femmes mutilées sur lesquelles les allemands expérimentaient « pour la science ».

Enfin, nous allons suivre un personnage que l’on penserait détestable dès le premier abord : Herta Oberheuser. Celle-ci est la seule femme médecin qui sera jugée à Nuremberg pour crime contre l’humanité. Elle fait partie de l’équipe dédiée aux expérimentations sur les jeunes femmes.



Je dois dire que j’ai été extrêmement surprise. Je ne m’attendais pas à rencontrer des personnalités aussi emblématiques de la seconde guerre mondiale au féminin. Je n’avais jamais lu de livre sur ce sujet.

J’ai été vraiment saisie par ces personnages et ces faits plus réalistes les uns que les autres.



J’ai beaucoup aimé le personnage de Caroline qui est armée de toute la générosité du monde. Elle ne pense qu’à aider les plus nécessiteux, quitte à se sacrifier et à oublier sa vie personnelle. Après avoir lu ce livre, j’avoue avoir voulu en savoir encore plus sur cette femme si inspirante.



J’ai aussi bien aimé Kasia même si c’est surement elle qui m’a fait passer les heures les plus sombres de cette lecture ! J’ai apprécié la complexité de sa personnalité et les répercussions de ses traumatismes répétés sur celle-ci. En bref, Kasia est tout de même la grande victime de ce récit et pourtant, elle reste si forte et déterminée, si courageuse jusqu’aux dernières lignes. Cette guerre lui a énormément coûté et pourtant elle continue de se battre, coûte que coûte. Elle est aussi une belle source d’inspiration !



Enfin, on retrouve Herta, la femme médecin nazie. Je ne vous cache pas avoir ressenti pas mal d’antipathie pour ce personnage. Cependant, on ne peut pas lui enlever sa force de caractère et sa détermination. D’abord promise à un avenir radieux en tant que médecin, tout va changer avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Grande cible de la propagande hitlérienne, Herta fait partie de cette jeunesse qui prône ce nouveau gouvernement et le changement qu’on lui promet. Elle en finit aveuglée et avec de sérieux troubles du jugement qui vont lui gâcher ses si beaux projets. Elle tombe bien malgré elle dans ce cercle infernal et se rend coupable des plus grandes atrocités sans se montrer réellement actrice de sa propre vie. C’est un personnage complexe que l’on ne peut pas que détester dans ce récit !



Martha Hall Kelly nous sert dans un récit poignant de réalité le fruit de plusieurs années de recherche et de nombreuses rencontres à travers le monde. Cette histoire est bouleversante car elle est inspirée de faits réels et suit trois personnalités féminines marquantes de la seconde guerre mondiale. J’ai été vraiment chamboulée par certaines scènes, certains faits que l’on connaissait déjà grâce à nos livres d’histoire, mais que l’on retrouve ici d’une façon bien plus marquante car l’histoire en appelle à notre empathie, à nos émotions. Le récit est en effet parfois dur mais il m’apparaît comme nécessaire dans un devoir de mémoire de ces faits atroces. On ne peut que s’attacher à ces personnages qui vivent l’inimaginable et c’est surement ce qui rend l’histoire d’autant plus marquante. On ne lit plus l’histoire de milliers d’inconnus dans un livre d’histoire, on suit la destinée d’une poignée d’entre eux avec une implication émotionnelle certaine. On ne peut pas ressortir indemne de cette lecture qui ne demande qu’à dénoncer et faire connaître des choses que l’on ne devrait jamais oublier, des destins tragiquement interrompus.



Malgré toute l’horreur contenue dans ce récit, d’autant plus atroce qu’elle a été réelle pendant des années dans l’histoire de l’Humanité ; on trouve aussi une belle note d’espoir. En effet, les trois jeunes femmes dont il est ici question vont être comme des fleurs prêtes à refleurir et s’épanouir bien plus belles et plus fortes que jamais après avoir subi ou fait subir les pires atrocités. Chacune est impliquée dans cette guerre d’une façon qui ne peut laisser indifférent. Même Herta, qui est pourtant nazie, peut inspirer une certaine pitié quand on voit ce que le régime a alors fait de son bel avenir ; ce que des idéologies, une propagande bien menée, peuvent faire à une jeune femme pleine de bonnes idées et de beaux projets. On voit aussi les nazis se repositionner en tant qu’êtres humains, ce que l’on a souvent tendance à oublier. Il aurait été bien plus facile de les pointer du doigt comme des monstres sans remords et sans morale et j’ai beaucoup apprécié cette vision donnée par l’auteure.



J’ai découvert grâce à ce récit le côté sordide des expérimentations sur les jeunes polonaises en bonne santé qui m’a vraiment horrifié. Je pense néanmoins qu’on n’en parle en général pas assez et que l’on a trop tendance à oublier ces « Lapins » qui ont pourtant souffert le martyr au nom de la science.



Ce roman a été une très bonne lecture combinant l’horreur à la pérennité de l’espoir. Les trois personnages principaux sont criants de réalisme et on ne peut vraiment pas ressortir indemne de cette lecture. Je pense que Caroline, Herta, Kasia et même sa sœur Zuzanna vont me marquer pendant un long moment. Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux raconte simplement l’histoire vraie de trois jeunes femmes brisées de multiples manières qui finissent par s’épanouir à nouveau, comme le beau lilas de Caroline Ferriday qui refleurit encore et toujours à Bethlehem…
Lien : http://vibrationlitteraire.c..
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