Martha Hall Kelly

Excellent roman choral, Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux nous présente le destin de trois femmes dès début de la seconde guerre mondiale à la fin des années 50. Une socialite new-yorkaise plus intéressée de rendre le monde meilleur que d'améliorer son jeu au bridge, et qui a du mal à s'intégrer dans son propre milieu pour cela, une jeune polonaise amoureuse et une femme médecin allemand dont l'intérieur du cerveau rendra le lecteur horrifié.

C'est un livre très dense, qui aborde beaucoup de choses, mais qui se centre principalement sur l'horrible expérimentation nazie sur les sulfamides au camp de Ravensbrück. Vu le thème et l'époque, le lecteur est prévenu: c'est un livre dur, d'autant plus qu'il n'a pas la naïveté de s'arrêter à la fin de la guerre et de prétendre que tout ira mieux maintenant, prolongeant plus avant, la reconstruction, le malheur de la Pologne tombant aussitôt sous le joug de l'URSS, certains nazis échappant à une justice trop laxiste....

Ne vous laissez pas inquiéter par l'épaisseur, ce roman se dévore et vous prend aux tripes!

Magnifique roman à lire , on a du mal à le quitter. L’alternance des 3 points de vue apporte une vision de ce pan de notre histoire juste essentielle. Au début on se demande quel est le lien entre les 3 femmes, et au fil du roman on comprend le rôle de chacune . J’ai ressenti beaucoup de tristesse, de dégoût mais d’espoir pour une vie meilleure, autant d’émotion qui font de ce roman le roman à lire.

Retour sur cette magnifique lecture, j'avais tellement hâte de le lire et de le découvrir... et je n'ai vraiment pas été déçue, bien au contraire

J'ai fait la connaissance de ces trois femmes au destin différent mais qui vont se retrouver liés par l'atrocité humaine se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale... Malgré cette sombre époque, et les événements horribles subis par certains de nos personnages, l'auteure met en lumière ces femmes dont on ne peut qu'admirer leur courage et leur force. Et surtout cette solidarité dans cette endroit où les ténèbres règnent... la seule lumière est leur amitié, leur dévouement les unes envers les autres... Émue, touchée, bouleversée... bref ce roman ne laisse pas insensible.

Une fresque historique très bien documentée et renseignée. L'histoire est tirée de faits réels, ce qui en donne une toute autre dimension.

Ce fut un coup de cœur pour moi...
Lien : https://lesinstantsdelecture..

« le Lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux » est un roman qui prône le courage et la persévérance. le titre en lui-même contient toute la force du récit, le lilas représentant la douceur et la force de caractère de son parfum, l'hiver représentant la rudesse de la guerre.



Au travers du destin de trois femmes que tout oppose, l'auteur nous plonge dans un récit historique qui retrace l'horreur de la seconde guerre mondiale. Caroline, Herta et Kazia sont le portrait de trois camps guerriers : l'Amérique, l'Allemagne et la Pologne. Caroline représente l'Amérique salvatrice , spectatrice des horreurs qui se déroulent au-delà de l'Atlantique. Femme du beau monde, elle va mettre à profit son influence pour venir en aide aux plus démunis. Herta est la digne représentante de l'Allemagne persécutrice et nous apparaît comme femme carriériste qui n'aura pour ambition que d'exercer la chirurgie au dépend de toute moral. Kazia, quant à elle, est cette adolescente qui devient le porte-parole de toutes ces victimes qui ont tenté de lutter mais qui se sont finalement vues persécutées et envoyées dans des camps de « travail » où les pires sévices ont vu le jour.

L'auteur Martha Hall Kelly a su se démarquer avec ce roman en osant donner sa place à un personnage controversé (et somme toute réel), celui du Docteur Herta Oberheuser. Ce fut paradoxalement l'un des personnages qui m'a le plus intriguée malgré l'abomination qui pouvait l'entourer. Au coeur de son parcours et au-delà de son refus de voir l'horreur en face, elle a mis en exergue une partie de cette Allemagne qui refusait de donner sa place aux femmes, les reléguant aux tâches les plus « sommaires ». N'aurait-elle pas dû se battre pour l'honneur de ses femmes qu'elle « soignait » dans le cas de Ravensbrück ? Ce personnage a su m'interpeller, m'a invité à me poser davantage de question sur le rôle de la femme dans l'Allemagne Nazie.

Ce roman poignant nous rappelle par ailleurs que la seconde guerre mondiale ne s'est pas arrêtée après la capitulation de l'Allemagne. Malgré les crimes qui ont éclaté aux yeux de tous, les tyrans ont continué (notamment dans les pays de l'Est) d'asservir les populations et à faire taire l'intelligentsia. Fort heureusement, l'auteur a su agrémenter son récit d'une bonne dose d'amour pour révéler que ce sentiment est le soutien nécessaire, la béquille indispensable au combat et au pardon. J'aurai aimé à cet effet découvrir ce que les lettres de Paul Rodierre renfermaient, j'aurai aimé pénétrer un peu plus cette intimité entre Caroline et lui et lever le mystère sur cet union impossible. La troisième partie du roman m'a semblé plus rapide, plus survolée, le temps s'est accéléré et certains éléments auraient mérité d'être approfondis (notamment le mal-être de Kasia à la libération).



En conclusion, le Lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux est un petit chef d'oeuvre qui nous rappelle qu'il ne faut pas oublier l'horreur des hommes et tenter au possible de contrer leurs actes par l'empathie, l'amour et la persévérance.

Dans ce roman, destiné à un très large public bien qu’il soit l’aboutissement de longues recherches, Martha Hall Kelly s’est attachée à nous décrire le destin de trois femmes, plongées dans la tourmente de la seconde guerre mondiale. Caroline Ferriday, l’américaine francophile, a voué sa jeunesse à améliorer la condition des orphelins français, en profitant de sa place au sein de la bonne société pour récolter les dons nécessaires à l’envoi de produits de première nécessité. Une sorte de "dame patronnesse" à l’américaine mais aux idées bien arrêtées et sachant braver avec courage les interdits et franchir les obstacles. De l’autre côté de l’Atlantique, dans une Europe saccagée par la déferlante nazie, Kasia Kusmerick, qui s’est mise au service de la résistance polonaise, va être emprisonnée avec sa mère et sa sœur aînée dans le camp de concentration de Ravensbrück, où les médecins pratiquent sur les prisonnières, dont la mort est à l’avance programmée, des expériences "in vivo" dans un déni complet du serment d’Hippocrate. Parmi ces médecins du camp, une femme, Herta Oberheuser, fière d’avoir acquis son titre de médecin dans un univers sous contrôle où la femme n’est bonne qu’à enfanter, va participer délibérément à ces expériences, persuadée ainsi de servir son pays. La fin de la guerre et la libération des camps vont rebattre les cartes. L’intrigue est bien menée, débordant la vérité historique issue des témoignages recueillis patiemment auprès des survivantes et de la consultation des archives de la guerre, en introduisant une large part de romanesque qui rend le récit attrayant de la première à la dernière page. Une œuvre originale, qui ne laissera personne indifférent…

Excellente lecture !

J'ai été happée par l'histoire de ces 3 femmes, Caroline, Kasia et Herta, qui tentent, chacune à sa façon, de traverser la seconde guerre mondiale avec le moins de souffrance possible.

Caroline est une trentenaire vivant à New-York et travaillant au consulat de France, elle est passionnée par ce pays et va régulièrement à Paris. Kasia est une toute jeune polonaise de 17 ans en 1939, qui voit son adolescence insouciante balayée quand la Pologne est envahie par l'Allemagne. Herta est une jeune adulte, l'une des rares femmes médecins de ces années-là, extrêmement douée en chirurgie, et partisane de l'idéologie nazie et fidèle à sa nation.

J'ai adoré, car le destin de ces 3 femmes, tellement différentes, finit par se croiser. Elles ont des perspectives, des caractères et des points de vue sur ce qui se passe au niveau mondial diamétralement opposés.

Et de savoir que ce roman est basé sur des faits réels et des personnes qui ont réellement existé rend ce récit encore plus poignant.

C'est le premier roman de Martha Hall Kelly et il est vraiment remarquable.



On suit trois femmes fortes qui vivent à la même époque, la Seconde guerre mondiale. L'articulation de l'histoire autour de ces femmes offrent au lecteur plusieurs points de vue sur la guerre. On suit Caroline qui vit à New York et qui est une ancienne actrice. Elle travaille au consulat français et à l'annonce de la guerre elle va voir son quotidien bouleversé. La deuxième narratrice est Kasia est une adolescente polonaise qui va rejoindre la Résistance et être malheureusement déportée. La dernière narratrice est Herta Oberhauser, médecin allemand, qui va se voir offrir un poste par le gouvernement SS. Rêvant de devenir médecin et plus particulièrement chirurgien, elle accepte ce poste lui permettant de réaliser son rêve.



Un roman choral bouleversant qui ne peut s'oublier. L'histoire est inspirée de faits réels ! Les faits sont difficiles à croire tellement ils sont inhumains et pourtant... Un livre que je n'oublierai pas !



Si vous n'avez pas encore lu ce roman, je vous le recommande !

Après les propos dithyrambiques lus sur ce site j𠆚vais très envie de lire ce livre.

Effectivement beaucoup de recherches histoire mais l’histoire de ces femmes est mièvre et sans souffle. C𠆞st dommage !

Cela pourra faire un joli téléfilm mais cela manque de puissance !

La seconde guerre mondiale racontée à trois voix. Trois voix de femme, trois voix différentes, trois voix pour des destins si différents mais qui se croiseront.

Tout d’abord Caroline, l’américaine entreprenante qui veut à tout prix venir en aide aux enfants d’Europe. Ensuite nous découvrons Kasia, la polonaise et toute sa famille. Ce noyau soudé qui fait partie d’elle. Enfin Herta, jeune médecin allemande qui, pleine d’ambition, espère trouver sa place dans un monde si masculin.

Ce roman à caractère historique, tiré d’histoires vraies est tout bonnement addictif. Dès que vous l’avez commencé vous ne pouvez plus le lâcher. Le récit va crescendo suivant le rythme de la deuxième guerre mondiale. Mais l’action ne s’arrête pas là et l’après-guerre s’avère tout aussi prenant.

On ne peut pas être insensible au désarroi de Caroline qui cherche à tout prix à réunir des fonds pour ses envois. On ne peut pas être insensible à Kasia qui va vivre des moments difficiles, douloureux, tragiques. Et on ne reste pas insensible devant Herta qui peine à trouver sa place. Oh certes le ressenti est différent mais chacune d’elle porte une peine que Martha Hall Kelly nous fait ressentir et vivre.

J’affectionne particulièrement les romans à caractère historique. Celui-ci est à mon avis magnifiquement réussi. Certains diront que c’est un livre de plus sur les horreurs des camps de concentration. Peut-être mais je retiendrai plutôt la capacité de la Femme à s’investir, se dépasser. Enfin vous passerez par toutes les émotions possibles : la colère, le découragement, l’envie de vous battre, l’envie de battre. C’est dense et fort.

Bref un premier roman très réussi et nous ne pouvons qu’en espérer d’autres de la même veine.

Un livre magnifique qui mélange des personnages historiques tels Caroline Ferriday, une américaine travaillant pour le consulat de France ou Herta Oberhauser, médecin allemande qui participe aux expériences sur des déportées polonaises dans le camp de Ravensbrück, à des personnages romancés tels Kasia déportée avec sa mère et sa soeur car elles faisaient partie de la résistance ou Paul Rodierre, acteur français lui aussi déporté dans un camp dans les Vosges.

C'est un roman très bien documenté dans lequel j'ai découvert les traumatismes de ces femmes surnommées les Lapins, obligées de sauter après leurs opérations pour se déplacer.

Un roman choral qui permet de partager les pensées des trois femmes.

Je le recommande!

Un bon roman pour la plage !

Roman polyphonique à trois voix @Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux nous raconte le destin croisé de trois femmes durant et après la deuxième guerre mondiale, il s’agit donc d’un roman historique puisque @Martha Hall Kelly a effectué un gros travail de recherches pour nous raconter l’histoire des « lapins de Ravensbrück », Ravensbrück étant le plus grand camp de concentration pour femmes dans lequel étaient pratiquées des expérimentations médicales particulièrement cruelles.

Caroline Ferriday travaillait au consulat français à New-York et c’est elle qui inspira l’écriture de ce roman, elle fut la marraine philanthrope des « lapins » et les aidera à se reconstruire après-guerre.

Herta Oberheuser était la seule médecin femme dans le camp où elle prit une part active aux expériences réalisées.

Ces deux personnages ont réellement existé, le troisième personnage fictif celui-là est Kasia Kuzmerick, la jeune polonaise qui sera un des « lapins ».

J’ai aimé l’écriture simple et efficace même si je dois avouer que j’attendais un peu plus de ce roman extrêmement bien noté, le format histoire vraie y est sans doute pour quelque chose. Toutefois je ne me suis pas ennuyé et l’ai lu rapidement.

Caroline, Kasia, Herta, trois femmes dans la tourmente de la seconde guerre mondiale. Caroline, une ancienne actrice américaine reconverti d'ans l'aide aux français, Herta, une médecin allemande promut dans un joli village dans n cas de redressement pour femme, Kasia, la jeune femme polonaise résistante. Trois destins amenés à se croiser au fil des années de guerre, trois femmes qui se battent, bouleversantes, pour revivre après l'horreur. Une lecture riche en émotion tant on s'attache à certaines d'entre elles.

J’ai beaucoup apprécié ce roman dans lequel on suit le destin tourmenté de trois personnages :



- Caroline Ferriday (qui a réellement existé) : une américaine de bonne famille passionnée par la France et les bonnes oeuvres ;

- Kasia : une jeune polonaise engagée dans la résistance qui va tragiquement se retrouver emprisonnée à Ravensbrück (un « camp de redressement féminin » en Allemagne) avec toute sa famille ;

- et Herta Oberhausen (qui a réellement existé) : une des seules femmes médecin ayant exercé sous les ordres du terrible Dr Gebhardt dans le cadre d’horrifiques expériences menées sur les internés des camps de concentration.



La lecture de ce roman est forte en émotions et tandis que l’on s’attache très rapidement aux personnages de Caroline et Kasia, on abhorre Herta, laquelle est persuadée d’oeuvrer pour le plus grand bien.



Il est impossible de rester de marbre face à l’enfer vécut par les « lapins ». Cependant, malgré la dureté et la noirceur du thème évoqué, l’amour et l’espoir ne sont jamais trop loin. J’ai d’ailleurs été extrêmement touchée de lire sur la solidarité existant entre les femmes du camp de Ravensbrück, sur leur résilience et force de caractère dans les moments les plus sombres : une véritable leçon de courage et de générosité !



J’ai trouvé très intéressant que cet aspect particulier des expériences « médicales » menées sur les « lapins » soit abordé, en ce qu’il reste relativement peu connu. De la meme façon ce roman nous permet de prendre davantage conscience de la situation géopolitique de la Pologne (la grande oubliée de la guerre) qui après l’armistice de 1945 a immédiatement sombré dans les affres de la dictature Stalinienne.



Par ailleurs, cette lecture fut également l’occasion de découvrir l’incroyable personnalité de Caroline Ferriday qui a renoncé à son plaisir personnel et au luxe de la bonne société New-Yorkaise pour venir en aide aux plus démunis jusqu’à devenir une sorte de mère d’adoption pour ces femmes surnommées les « lapins » qui ont pu être soignées et reconnues suite à son intervention.



Finalement, l’histoire est prenante et ne souffre pas de longueur. Sans avoir une plume particulièrement riche, Martha Hall Kelly nous livre une intrigue fluide et efficace qui vient nous toucher en plein coeur. Le travail de recherche effectué par cette dernière est également louable et je vous conseille fortement de lire la postface de ce roman pour en apprendre davantage sur les motivations et le cheminement littéraire de l’autrice.



En bref : Un très beau roman fort en émotions qui éclaire d’un nouveau jour cette terrible période de notre Histoire…
Lien : https://thecosmicsam.com

Waouh!! Un roman époustouflant et captivant de la 1ère à la dernière page! Moi qui adore les romans sur la seconde guerre mondiale et plus encore les histoires dans l'Histoire, j'ai été subjuguée par celui-ci.

C'est l'histoire de 3 femmes, 3 destins, que l'on va suivre de 1939 à 1959 et qui vont être "réunies" via le tristement célèbre camp de concentration uniquement féminin de Ravensbruck. C'est évidemment un roman qui appelle les larmes mais pas que... il nous retranche dans notre impuissance face aux événements du passé et à leurs atrocités mais aussi à la force de celles et ceux qui ont subit cette triste période.

J'ai énormément apprécié le travail de recherche historique de ce roman qui est tiré en partie de faits réels.

Un livre qui mérite largement sa place dans l'enseignement de cette période historique.

Ce roman est un véritable coup de coeur ❤, en le lisant j’ai ri, pleuré avec ces femmes avec leurs peines et leurs souffrances et j’ai découvert l’histoire de ces femmes et de leurs luttes. Les événements présents dans ce roman sont parfois très durs mais écrit de manière juste et ne tombe pas dans le désespoir.



Martha Hall Kelly a fait le choix de diviser son roman en trois parties et en alternant les chapitres selon le point de vue de Caroline, de Kasia et de Herta. J’ai apprécié cette alternance car elle apportait deux points de vue notamment lorsque les personnages se croisent.



J’ai eu un gros coup de coeur pour Kasia et sa soeur Zuzanna, j’ai trouvé leur relation tellement forte avec ses hauts, ses bas mais toujours un amour indéfectible. Je ne peux pas parler de Kasia et Zuzanna sans évoquer leur mère, Halina. C’est un personnage extrêmement fort et tellement émouvant. La relation de Kasia avec sa mère, Halina, est tellement puissante que Kasia ne parvient pas à se pardonner d’avoir entrainé sa mère dans la tourmente.



Caroline est une femme incroyable, une battante qui va tout faire pour que l’on se souvienne de ces femmes, victimes de la barbarie des nazis. Sa relation avec Paul est intéressante même si j’ai trouvé le début parfois un peu long mais sa volonté et sa capacité à faire face est très juste. Là encore, l’auteure a choisi de mettre en valeur puissance de cette relation mère-fille.



Le personnage le plus ambigu de l’histoire est évidemment Herta. Complètement endoctrinée par les discours du Führer et pourtant elle reste lucide quant à la possibilité d’exercer en tant que chirurgien. Elle incarne deux facettes, l’une capable de faire preuve de tendresse, d’amour envers son père et Halina et l’autre complètement hermétique à tout sentiment de compassion envers ses victimes.



Enfin, les personnages secondaires sont également très bien travaillés et apportent des éléments à l’histoire. La solidarité dont font preuve les autres déportées envers les « lapins », ces jeunes filles victimes d’expériences médicales, pour les cacher est incroyable et rappelle qu’il y a toujours de l’espoir, de l’amitié, de l’amour même dans les endroits le plus sombres.





A travers ce roman, on sent tout l’attachement de l’auteure pour ses personnages qu’ils soient réels ou non. Elle a parfaitement su adapter et incorporer la petite à la Grande histoire en créant des personnages émouvants et attachants que l’on a du mal à quitter notamment pour Kasia et Zuzanna pour ma part ❤. La note de l’auteure à la fin du roman est très intéressante et l’on comprend mieux la qualité de ce premier roman.



Je suis très curieuse de lire le prochain roman de Martha Hall Kelly !
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Ce livre est tiré de faits réels et je suis totalement bouleversée par ma lecture qui m'a fait coulé de nombreuses larmes. Kasia, Caroline et Herta. Trois femmes. Trois destins. Trois personnalités mais toutes trois enrôlées dans l'enfer de la seconde guerre mondiale et qui va les faire se rencontrer... On ressent le travail de recherches et de documentations de l'auteure. On avance et on est spectateur de ce qui arrive à ces trois femmes. C'est un livre sur la résilience, l'Amour malgré l'horreur, le courage de certains, la lâcheté et la cruauté d'autres... Ce livre est un réel voyage au coeur de l'horreur de la France en Amérique en passant par la Pologne et l'Allemagne de 1939 à 1959. C'est une lecture difficile, poignante, bouleversante , traumatisante... Comment trouver la force de vivre? De croire en la vie? Que sont devenues Kasia, Caroline et Herta? Je vous laisse le découvrir... Bref, c'est une lecture coup de coeur mais aussi coup de poing. Je ne peux que vous conseiller ce livre, nous devons tous le lire pour le devoir de mémoire. Nous ne devons pas oublier... Nous ne devons pas les oublier...



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Etre lectrice Charleston 2018, c'est découvrir des romans forts aux héroïnes exceptionnelles. Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux est la première superbe découverte de cette aventure. Un roman à ne pas rater !



De 1939 à 1959, les destins sont brisés, les rêves piétinés, les illusions détruites. La guerre a fait des ravages. De Luffin en Pologne au camp de Ravensbrück, de Berlin à New-York, trois femmes que tout oppose voient leurs destins s’entremêler dans la lutte et l’horreur. Kasia, jeune polonaise, sera victime des camps, objet de monstrueux essais chirurgicaux. Herta, médecin allemande, froide et méthodique, consacrera sa vie au Reich et, sans scrupule, réalisera de nombreuses expériences sur les prisonnières de Ravensbrück. Caroline, actrice américaine issue de la bonne société new-yorkaise, s’évertuera à sauver les orphelins français, puis après la guerre à obtenir justice pour les femmes victimes des atrocités des camps.



Inspirés de faits et de personnages réels, très documenté et précis, passionnant et instructif, ce roman nous entraîne dans une sombre période de l’histoire où le courage et la vie ont su, au prix de sacrifices énormes, triompher de la cruauté et l’inhumanité.



Un roman magnifique et bouleversant. 
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En plein New-York, l’ex actrice, Caroline Ferriday travaille désormais au consulat français. Seulement, elle tombe amoureuse d’un acteur français déjà marié et lorsque la seconde guerre éclate, c’est tout son quotidien qui explose. En parallèle, nous découvrons l’histoire de Kasia, une jeune ado qui voit la guerre envahir son pays. Elle rentre tout de suite dans la résistance et se fait arrêter très tôt pour être envoyée dans le seul camp réservé aux femmes à Ravensbrück. Là-bas, nous allons connaître l’histoire de la tristement célèbre médecin de ce camp, Herta Oberheuser, connue pour avoir expérimenté sur les femmes des expériences terribles.



Ce récit est bouleversant. C’est un roman à trois voix où nous alternons les points de vue entre ces femmes ce qui rend la lecture fluide et dynamique. Au début, j’ai eu du mal à comprendre l’histoire de Caroline et son impact dans la seconde guerre mondiale, ce n’est qu’après qu’elle a joué un rôle si important qu’elle en est devenue mon personnage préféré. J’ai été révoltée de voir ce que ce médecin a fait subir à ces femmes même si au début je croyais au fait qu’elle allait peut-être jouer de son rôle pour faire le bien. C’est une histoire riche et vraiment émouvante. On ne peut que se sentir touché par cette histoire sincère. Je découvre de plus en plus de romans sur ce camp que je ne connaissais finalement que trop peu. A chaque fois que je lis des histoires sur les expériences médicales, je suis profondément outrée par ce qui a pu être fait. Je me questionne toujours sur comment en tant que soignant (l’étant moi-même) on peut faire subir tout cela.

Certaines ont réussi à se reconstruire, quand d’autres ont mis des années pour réapprendre à vivre. La culpabilité, la douleur physique et mentale qui perdurent pendant tant d’années.

Je tiens à souligner l’énorme travail de recherche de l’autrice que l’on sent colossal, ce qui rend le récit encore plus réel. C’est un livre qu’il faudrait passer dans toutes les mains pour ne jamais oublier notre passé, je ne peux donc que vous le conseiller.

Comme j'avais beaucoup aimé Le Lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux, c'est avec beaucoup d'enthusiasme que j'ai commencé la lecture de ce deuxième tome.



Quel contraste avec le premier tome : beaucoup de descriptions qui n'ont aucune valeur ajoutées, des personnages insipides et insignfiants:

Eliza Ferriday, la mère de Caroline Ferriday héroine du premier tome, est un personnage de la haute société américaine qui s'occupe d'accueillir des réfugies russes et oeuvre pour des causes solidaires.



Sofya, une aristocrate russe en famille avec le tsar, qui doit fuire la Russie et qui perd toute sa famille et sa fortune.



Varinka, une pauvre paysanne russe, qui est sous l'influence d'un homme violent.



Comme dans le premier tome les histoires des 3 femmes se melangent, mais finalement il ne se passe pas grande chose à part la première guerre mondiale et comment les gens essayent de survivre.



Je me suis ennuyée et j'ai failli abandonner ma lecture.



Je ne continue pas l'aventure avec les femmes Ferriday.



Challenge Multi-défis

Challenge plumes féminines

Challenge Pavés

Septembre 1939, nous allons suivre 3 femmes :

Caroline, une américaine travaillant au consulat français

Kasia, une jeune polonaise qui va rejoindre la résistance

Herta, une médecin allemande nazie qui va exercer dans un camp



Nous allons suivre les destins de ces trois femmes qui vont finir par se croiser. Les chapitres alternent entre ces trois femmes.

J’ai trouvé intéressant de suivre la guerre de différents points de vue, et surtout du point de vue d’une nazie. Il s’agit d’une première pour moi.



Ce roman est inspiré de faits réels. J’ai appris beaucoup de choses avec ce livre comme les lapins de Ravensbrück.



Au début du roman, je ne comprenais pas vraiment la présence de Caroline dans le roman, mais tout s’explique dans la seconde moitié du roman que j’ai le plus aimé.

Car pour une fois, ce n’est pas un roman qui traite seulement de la seconde guerre mondiale, mais également de l’après-guerre. J’ai appris beaucoup de choses notamment sur la situation en Pologne.



C’est un roman très bien documenté, qui rend hommage aux femmes fortes, et au travail mené par Caroline pour aider les victimes des expérimentations médicales.

Sous ce titre léger et à rallonge, je ne m’attendais pas à une lecture aussi intense. Je ne peux que recommander ce roman, vraiment.