Martin Aurell

Une somptueuse iconographie nous transporte au Moyen Age aux côtés de ces femmes et de ces hommes, mythiques ou réels, qui ont fait avancer l'Humanité. Une série de portraits captivants retracent la vie, les mœurs et la pensée d'une période riche, fascinante, foisonnante, loin de l'idée obscurantiste que l'on s'en fait. Captivant !

Plus d'une centaine de portraits succincts d'hommes et de femmes du Moyen Âge, témoins de leur époque.

D'abord chaque portrait en soi est intéressant à lire. Certains personnages m'étaient inconnus et d'autre mal ou très mal connus, en particulier les plus célèbres.

Ensuite, en les lisant à la suite, le lecteur prend la mesure de l'importance de la foi chrétienne pendant des siècles. D'ailleurs l'Europe était désignée par le nom de Monde Chrétien et non par son nom géographique comme c'est devenu le cas plus tard.

Enfin ce livre permet de prendre la mesure de l'héritage incroyablement riche et varié de cette période, héritage qui nous accompagne encore tous les jours.

Voici un superbe ouvrage collectif supervisé par Jacques Le Goff que je conseille à tous les médiévistes! Il s'agit de portraits autour de grandes personnalités et vedettes du Moyen-Age, mélangeant des personnages imaginaires et réels, féminins et masculins. mélusine, Jeanne d'Arc, Robin des Bois mais aussi Charlemagne, Pétrarque, Clovis n'auront plus de secrets pour vous! Leurs parcours sont argumentés tant sur le plan personnel qu'historique! Cinq étoiles!!

Ce livre est une pure merveille d'érudition. L'auteur y décrit par exemple l'image que les clercs avaient des chevaliers lorsqu'ils étaient incultes, mais également lorsqu'ils étaient cultivés. le mépris envers les gens qui ne lisent ni n'écrivent le latin était réel. Le chevalier lettré était souvent méprisé car s'il s'éloignait trop de sa vocation guerrière. Quelques fois, un aîné (destiné normalement au métier des armes) qui goûtait trop aux études finissait dans un couvent. Aurell s'interroge aussi sur les figures mythiques qui fascinaient l'aristocratie de l'époque, comme celle d'Alexandre le Grand, par exemple. Malgré les codes chevaleresques, un chevalier était parfois révéré pour son savoir. A de très rares exceptions, son savoir est supérieur à celui des clercs. En définitive, c'est le rapport entre "chevalerie" et "clergie" - deux idéaux sociaux du moyen-âge - qu'étudie et explicite finalement avec brio Martin Aurell.
Lien : http://le-cours-du-temps.ove..

Henri II réussit, par le jeu des successions mais aussi des guerres, à bâtir un empire ou plutôt un vaste ensemble de territoires (dont l’Aquitaine après avoir épousé Aliénor) sur lesquels il tenta d’établir une unité politique avec l’émergence d’un état embryonnaire. Roi en Angleterre, il restait cependant sur le continent le vassal du Roi de France où il dut faire face en outre à des rebellions incessantes, au sein même parfois de sa propre famille, au point de comparer les Plantagenêt aux Atrides et d’évoquer une malédiction ancestrale et surnaturelle. Le règne d’Henri II correspond également, afin d’asseoir une légitimité encore fragile, au développement de la légende arthurienne, et sera marqué par le meurtre brutal dans la cathédrale de Canterbury de l’archevêque Thomas Becket. Ce clerc d’origine normande dut son ascension à ses études brillantes et incarne, à l’instar de Jean de Salisbury, la renaissance du XII siècle nourrie de culture antique et chrétienne. Thomas Becket s’opposa à la colère du Roi qui tentait de contrôler l’église.

Un bel album très complet pour découvrir la thématique chevaliers et châteaux forts (78 pages). Les format est pratique, les pages sont épaisses et certaines transparentes.

Reflète bien l'histoire du passé, lorsqu'on regarde en parallèle les films et les histoire sur nos livres de cours.

F.J- A.C

génial!!!!

Passionnant!!

Un bijou d'édition où scientifiques, éditeur, décideurs et financeurs ont su se rencontrer. Devrait exister pour toute ville au riche patrimoine.

C’est un peu bête de faire une critique sur un dictionnaire, et sans doute encore plus un panégyrique, mais c’est tout simple : je l’adore… D’ailleurs, je me l’étais fait offrir pour un Noël, il y a plusieurs années. Rien qu’esthétiquement : c’est un superbe ouvrage avec une belle reliure rigide et une couverture qui attire l’œil. A l’intérieur, les pages sont remplies de petits caractères, et c’est là que s’ajoute mon deuxième éloge à son égard : en quelques centaines de pages, faciles à prendre à main, il y a tout ! (Ou presque, l’exhaustivité n’étant hélas plus de ce monde depuis Montaigne.) Pour ceux qui aiment le Moyen-Âge et veulent en apprendre toujours plus (histoire d’éclaircir un reportage vu à la télé ou une petite visite touristique), il est vraiment génial. Et pour ceux qui préfèrent l’Antiquité, il existe dans la même collection.

Nouvelle déception (quand on aime l'histoire et les biographies historiques c'est rageant)

Un interminable descriptif des contes, légendes et récits répertoriés sur le roi Arthur et ses chevaliers. Interminable car l'auteur nous donne les 15 versions différentes de chaque histoire, et presque le n° de page de l'incunable où se trouve celle-ci. En fait c'est un répertoire, un bottin pour chercheur, mais pas un livre.

Quelque fois, le récit se réveille (l'usage de la légende du roi Arthur par quelques rois pour assoir leur pouvoir et leur propre légende), mais on retombe vite dans l'énumération soporifique.

J'avoue, je n'ai pas terminé le livre (même pas envie de lire les dernières pages pour savoir, enfin, si le roi Arthur a vraiment existé)