Martin Veyron

Adaptation d'une nouvelle de Tolstoï, voilà une BD bien plaisante à lire.



Le dessin manque un peu de précision pour les visages mais rend bien l'ambiance de la campagne russe, plante le décors dans des petites cases.



Coté scénario, on comprend assez rapidement que l'auteur nous amène vers le conte moral. Le lecteur fera alors bien attention de tirer les leçons du récit qu'il a lu.



On est face à un besoin insatiable qui va mener notre héros à sa perte. Pris d'une étrange folie des grandeurs, notre paysan russe n'aura en effet de cesse de vouloir étendre ses terres et ses revenus. Passant de petit éleveur à grand propriétaire terrien, quitte à s'attirer l'opprobre de ses anciens congénères et de sa femme... quitte à posséder des terres à n'en savoir que faire... Je vous laisse découvrir la chute de l'histoire qui est pour le moins ironique et nous rappelle le titre !

Je ne connaissais pas cette nouvelle de Léon Tolstoï, et j'ai découvert avec plaisir ce conte philosophique sur l'ambition humaine à travers l'histoire individuelle de Pacôme, paysan russe qui cherche à agrandir ses terres.

Le dessin est fort, les personnages complexes et la morale sévère.

A découvrir !

Je n'ai jamais lu Tolstoï (il faudra que je remédie à ça un jour!). Cette bande-dessinée est une belle approche de sa nouvelle, que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.



Martin Veyron (et Tolstoï, donc) nous livre un récit philosophique intéressant. Peut-on être heureux en se contentant de pas grand chose ? En se contentant de ce qu'on a, si ça nous suffit à vivre ? Faut-il toujours chercher à s'enrichir ? Faut-il toujours en vouloir davantage ?



Chacun se fera sa propre idée, mais l'auteur a son parti pris : Pacôme était heureux, mais lorsqu'il comprend qu'il pourrait avoir davantage de terres, il ne résiste pas à la tentation. Quitte à laisser derrière lui sa femme, son fils, voire même sa vie...



Une belle réflexion politique également : faut-il que les terres appartiennent à tous ? Cela est-il possible ? Les "riches" doivent-il partager avec le peuple ? Le peuple sait-il/peut-il se gouverner seul ?



Une bande-dessinée que j'ai bien appréciée !
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Une splendide atmosphère se dégage de ce beau livre, avec des images de plusieurs tailles (jusqu'à la pleine page) et des couleurs magnifiques. Les dialogues sentent la précision de Tolstoï, et les décors et les scènes décrites rappellent ses nouvelles (dont Maître et serviteur, de nuit par tempête de neige). Une histoire très agréable, qui se lit d'une traite, selon un déroulé naturel très cinématographique...

En Sibérie, Pacôme est paysan. Il n’est pas riche mais sa terre et ses bras suffisent à nourrir sa famille. Mais sa belle-soeur, qui vit en ville, a toujours voulu quitte sa campagne pour avoir plus. Mariée à un homme riche, elle fait étalage de ses possessions, tandis que son mari suggère à Pacôme de s’agrandir.



Sa femme qui ne veut rien changer semble la voix du bon sens. Le grand propriétaire terrien du coin engage un homme de main pour faire la police et mettre à l’amende les paysans qui prenaient jusqu’à présent des libertés avec la terre et les biens d’autrui. La colère gronde autour de lui, Pacôme ne pense plus à son bien-être mais à faire grandir ses possessions, au détriment de sa famille. Il arrive finalement à acheter plus de terres, devenant propriétaire honni à son tour…



Cette bande dessinée est la transcription du conte de Léon Tosltoï du même nom, paru en 1886. Comme la nouvelle d’origine, le propos est de montrer les ravages de l’attrait du gain au détriment d’autrui, une visée éducative et moralisante tout à fait d’actualité mais qui ne m’a pas séduite plus que ça…
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Dans cette Russie profonde, l'avidité est à la manœuvre, comme une puissante ivresse. Veyron trousse des dialogues alertes et dessine des silhouettes harassées, mais jamais rabaissées. C'est digne et dément comme du Tolstoï.
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Splendide !

Sublime adaptation d'une nouvelle de Tolstoï par Martin Veyron. Cette fable philosophique nous montre qu'il ne sert à rien d'en vouloir toujours plus quand on a déjà de quoi vivre correctement. Une merveille à lire absolument!!!

J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée qui ressemble à une fable de par sa morale finale mais magistrale.

Un agriculteur vit dans une petite commune de Sibérie à la fin du 19e siècle avec sa femme et son fils. Leur ferme suffit à leurs besoins, jusqu'à ce que le héros souhaite posséder plus, en espérant être plus heureux. Sa femme tente de l'en dissuader mais il ne l'écoute pas. L'histoire bascule peu à peu jusqu'à la chute. Une histoire d'une grande actualité et universalité. A lire sans hésiter !

Une histoire, où l'humain montre ses ambitions, ses défauts d'avarice de pléonexie (avoir toujours plus) qui nous fait bien réfléchir sur nos ambitions personnelles.

A lire

Très beau, bien équilibré, l'objet/livre de ce Conte philosophique, inspiré de Tolstoi...

Superbe BD, belles Couleurs...

Une belle réussite !

Fable philosophique sur la vaine soif d’argent, conte moral sur les bas instincts, l’étonnant album de Martin Veyron fait mouche dans un registre où on ne l’attendait pas.
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Une belle adaptation en forme de réflexion philosophique sur la frontière entre besoin et envie de plus.
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Voici une plongée dans les désastres de l'ambition. Pacôme a tout pour être heureux. Jusqu'à la visite de son beau-frère. Si sa femme sait résister à l'appel de l'argent, se contentant du bonheur quotidien de s'occuper de la ferme, sans manquer de rien, Pacôme commence à rêver de plus. Sans réfléchir à comment il devra gérer ce plus. Il se lance donc dans une course à la terre, avide d'agrandir son domaine.



Critique aussi bien du capitalisme que du communisme, cette fable est bien illustrée par le crayon de Martin Veyron. Un trait précis, des couleurs sombres, bref beaucoup de réalisme pour un graphisme qui sert le propos. Du printemps à l'hiver, les planches font découvrir les différentes saisons en Sibérie. Le tout n'est pas dénué de pointes d'humour, malgré un propos sérieux.




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Balade dans les rues de Paris, de nuit. Entre couples qui se croisent, qui s'interpellent, qui s'entrechoquent, toujours sur la thématique de l'adultère, le lecteur découvre tout un monde, tout un univers. On se laisse porter avec régal, attendant de croiser LE couple central. Un vrai régal, mais pour adultes.

On est d’abord admiratif devant ce procédé malin, amusé par la machinerie ainsi déployée, puis malheureusement lassé. Car l’exercice de style a beau être brillant et plein d’humour, il sonne creux, perdant le lecteur au fil d’un développement bien trop long.
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Le titre nous annonce un vaudeville d’aujourd’hui écrit par un Marivaux moderne. Veyron vise peut-être un petit peu trop haut. En effet, il perd dans cet album ce qui faisait le cynisme décapant d’un Edmond le Cochon ou de L’Amour propre ne le reste jamais très longtemps.
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Entre marivaudage et vaudeville, Martin Veyron explore les intermittences du coeur et les élans du désir en forme de ronde enjouée.


Lien : http://www.lefigaro.fr/bd/20..

Avec son dessin ligne clair très sobre et ses décors minimalistes, il utilise le jeu de ses acteurs pour souligner le texte car, tout l'intérêt de l'album réside dans les dialogues qui soulignent que les relations hommes femmes sont ô combien complexes.


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