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Critiques de Martin Veyron (119)
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Ce qu'il faut de terre à l'Homme

Un paysan de Sibérie vit avec sa femme et son fils. Il subvient tant bien que mal aux besoins de sa famille. Son beau frère, plus riche, lui propose un prêt d’argent pour qu’il rachète les terres de la comtesse du village en lui faisant miroiter les avantages à être riche. La comtesse a beaucoup de champs que les paysans utilisent pour améliorer leur quotidien, jusqu’au jour où le fils embauche un intendant chargé d’empêcher les abus des villageois. Quand la comtesse se décide à vendre ses terres, le paysan est tenté de vouloir plus que ce qu’il possède, puis encore plus et toujours plus, jusqu’à ce qu’il découvre vraiment « ce qu’il faut de terre à l’homme ».



Adapté d’une nouvelle de Léon Tolstoï, c’est un récit intemporel que met en scène Martin Veyron. Les descriptions des personnages et de la dureté de leurs conditions de vie sont très réalistes et en même temps teintées d’humour. J’ai beaucoup aimé les pages remplies de cases sans texte où l’auteur parvient malgré tout à bien nous faire comprendre ce qui se passe. Une belle BD. Coup de cœur.
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Ce qu'il faut de terre à l'Homme

Cette BD était depuis longtemps sur ma liste. Et là, soudain, je suis tombée dessus à ma médiathèque. Ni une, ni deux, j'ai foncé tête baissée. 



Le scénario de ce roman graphique traite de l'ambition des Hommes, de leur cupidité, de leur égoïsme. La BD nous montre clairement la noirceur de l'âme lorsqu'il s'agit de territoire ou d'argent. Franchement, c'est pas beau à voir! Je n'ai pas complètement adhéré à l'histoire. J'ai été rebuté par ce constat négatif et sans appel. Aucune clarté, pas de rédemption, seulement des Hommes...



Les personnages sont antipathiques, colériques et vraiment pas attachants. Violents, ripailleurs, ambitieux, méchants, saoulards... Bref... Cette BD c'est un condensé du pire de l'humanité. Et surtout, dans ce livre, pas de place pour les femmes qui sont reléguées au second plan, un peu comme de la déco Ikea mais en plus méprisé.



Alors soyons franc, Martin Veyron n'est en rien responsable du côté histoire et personnage puisqu'il s'agit en fait de l'adaptation d'une nouvelle de Tolstoï (que je ne lirai pas sous peine de faire une dépression par la suite). Par contre, il est entièrement responsable de l'esthétique de cette BD. Je ne sais pas si c'est le fait que je n'ai pas aimé tout le reste, mais l'esthétique un peu trop classique ne m'a pas plu. Les couleurs sont ternes. Les traits sont épais et peu séduisants.
Lien : https://aufildesplumesblog.w..
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Ce qu'il faut de terre à l'Homme

Sympathique adaptation en bande dessinée d’un fameux conte de Léon Tolstoï.



article complet en suivant le lien.
Lien : http://bibliothequefahrenhei..
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Ce qu'il faut de terre à l'Homme

A travers la libre interprétation d’un conte de Tolstoï, un hymne à la sobriété heureuse. On peut trouver le propos lénifiant, mais Veyron réussit à saisir l’espace immense de la Russie que le ‘héros’ peine à parcourir, et une étincelle de cette fascinante « âme russe ». Bluffant.

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Ce qu'il faut de terre à l'Homme

Beaucoup de douceurs et malheurs réalistes dans le texte et les dessins pour une fin à la hauteur de nos espérances!
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Ce qu'il faut de terre à l'Homme

Quand la BD fait découvrir (en ce qui me concerne tout du moins ) une nouvelle de Tolstoi qui questionne de manière intemporelle l'équilibre à trouver entre le besoin et l'envie de toujours plus.

C'est un questionnement bien sûr individuel mais aussi valable pour l'humanité .

En clair , c'est une belle réussite de M Veyron ...
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Ce qu'il faut de terre à l'Homme

Une très belle adaptation graphique du roman de Tolstoï qui interroge savamment la vanité véhiculée par la culture capitaliste.
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Ce qu'il faut de terre à l'Homme

Une fable philosophique très réussie dans laquelle Martin Veyron s’amuse de ces hommes qui veulent plus de terre qu’il ne leur en faut. Un très bel album !
Lien : http://www.actuabd.com/Ce-qu..
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Les aventures d'Olivier Desormeaux

Ne vous fiez pas aux noms des auteurs d'Olivier Desormeaux. Il s'agit de pseudos. Le dessinateur n'a, je crois, rien fait d'autre, mais le scénariste est l'excellent Martin Veyron, auteur de Bernard Lermite.

Le livre est constitué de petites histoires parues dans Pilote, très drôles.



Cette BD prend un peu de la farce moyenâgeuse (l'obstination du bûcheron à chahuter son seigneur). Il y a des sorcières, des vœux, des crapauds, des petites manigances. Le héros a des airs de fainéant Lermitien, épicurien. Qui butine volontiers la fée, et la fille du seigneur. On se retrouve assez vite dans notre monde, celui de Veyron. Le ton est très moderne, tiens, produisant un peu le décalage drôle de Kaamelott.

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Portrait du joueur

Vie rafraîchissante
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L'amour propre ne le reste jamais très longte..

Erotique, pornographique, vulgaire, grossier....

Mais aussi impertinent, drôle, coquin, instructif...

A réserver à un public très averti.....
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Portrait du joueur

Un peu de cul, beaucoup d'élucubrations, Sollers, qui n'a jamais rien compris à l'art du roman, sert un pavé indigeste et nombrilistes. Un livre réservé aux admirateurs du nombril de Sollers.
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Cour Royale

Marion, la fille d'un perruquier de la Cour est enthousiaste à l'idée de découvrir Versailles où son père doit aller livrer une perruque. Mais elle va surtout faire la connaissance d'une noblesse aux moeurs dévergondées et aux préoccupations futiles. Elle va se trouver nez à nez avec le Roi dans des circonstances très particulières et celui-ci la déclarant un ange lui donne rendez-vous à la Fête de la Saint-Jean.



J'ai aimé le contraste entre les personnages de Marion et Jean-Mardi « aux coeurs purs » et les courtisans ridicules et mesquins. On retrouve aussi le thème de la nature contre l'apparence. J'ai aussi aimé le traitement qui a été fait du personnage du Roi qui tire plutôt bien son épingle du jeu ici, jugeant finement la société qui l'entoure.


Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Ce qu'il faut de terre à l'Homme

Un couple fermier et leur enfant vivent correctement avec peu de moyens mais lui se sent à l'étroit et désire toujours plus. Une bd réalisée d'après Tolstoï sur la cupidité de l'homme et où celle-ci peut mener.

Elle se lit très bien et la chute est excellente.
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Ce qu'il faut de terre à l'Homme

Très belle bande dessinée qui m'est en scène l'avidité de l'homme.

Dans une histoire simple de vie de paysans russes l'auteur nous amène à réfléchir sur les ambitions de l'homme et sur le sens de la vie en général. De quoi avons nous tellement besoin pour être heureux ?
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L'amour propre ne le reste jamais très longte..

Livre intéressent, j'ai agréablement aimer lire ce livre qui n'est pas trop long ni trop court avec une petite histoire se déroulent sur "le point g" qui nous instruit d'une part sur ce sujet. J'aime beaucoup ce genre de livre qui mélange thème "sérieux" et "comique."

livre a lire.
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Je n'invente rien

Martin Veyron aime ses contemporains. Tellement que, depuis plus de trente ans, il n’a de cesse de les croquer dans toutes les situations. [...] Le dessinateur a surtout l’art du dialogue cinglant, de la réplique qui tue.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Ce qu'il faut de terre à l'Homme

Des personnages à l’histoire : ils nous ouvrent les yeux :



Les personnages de cette histoire sont nombreux. Ceux qui nous intéresseront le plus sont un jeune couple vivant à la campagne ainsi qu’une « ancienne« . Le jeune couple vit de l’agriculture, du travail de leurs mains, de leurs bêtes et de la terre. Ils semblent heureux avec leur jeune fils. Leur mode de vit est sain et rempli de plaisirs simples que procure la nature. Tout se passe pour le mieux jusqu’au jour où, des membres de leur famille viennent les visiter. La sœur de l’épouse vente les bienfaits de la ville tandis que son mari suppose à Pacôme d’agrandir l’exploitation. Naît ensuite le désir d’en vouloir plus. Plus de bétails pour plus d’argent. Toujours plus. Mais comment obtenir les terres nécessaires ? Réponse : en exploitant la Barinya !



Cependant, la vieille propriétaire engage un intendant. Il est chargé de gérer les biens et de punir les profiteurs de la faiblesse de l’ancienne. Il met à l’amende les paysans qui prenaient trop de libertés avec ce qui ne leur appartient pas. La colère gronde au village et de nouveaux combats naissent.



L’évolution des personnages :



Ce qui a été très intéressant dans ce livre, autre que la dénonciation, c’est de voir à quel point les personnages ont évolué. En bien comme en mal. Pacôme vers la cupidité, sa femme qui va lutter contre l’attraction de son mari, qui cherche à garder son bon sens, leur fils qui voit son environnement changer et la Barinya qui prendra conscience de l’importance de ses choix.



Les dessins :



J’ai beaucoup aimé les dessins. Ils sont simples, réalistes et font passer l’essentiel. Ils nous permettent de voyager entre steppes, champs et villages. On découvre un pays dont les paysages sont peu connus et dont l’agriculture a longtemps marqué le quotidien de la population. Aussi, les couleurs sont bien choisies ! Elles rendent parfaitement compte de l’émotion que suscite l’histoire.



Mon avis :



Cela peut paraître comme une raison superficielle, mais j’ai emprunté ce livre à la bibliothèque car la couverture et le titre me plaisaient bien. Et que les BD se lisent vite… Lorsque je me suis aperçu que ce livre était une retranscription d’un conte de Tolstoï, j’ai eu peur de tomber sur des personnages avec des noms à rallonge. J’ai été contente de pouvoir lire une œuvre de cet auteur et je n’ai pas été déçue. Les personnages sont nombreux pour une BD mais sont très faciles à distinguer visuellement. Aussi l’histoire est fluide, prenante et fait réfléchir. Elle nous permet de nous remettre en question. À une heure où la société de consommation définit nos modes de vie, il est intéressant de lire une histoire moralisatrice telle qu’on lirait dans un conte pour enfants.



Martin et Charles Veyron ont rendu accessible à un vaste public de la grande littérature russe et m’ont aussi donné envie de me plonger dans le texte original ! 🙂



À votre avis qu’est-ce qu’il faut de terre à l’homme ?
Lien : https://labouquinerieimagina..
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Ce qu'il faut de terre à l'Homme

(MP976) Un bel objet graphique et scénaristique. Un conte dont l’action se déroule dans la campagne russe, et une fable à la morale inattendue (suspense maintenu jusqu’à la dernière page) et pourtant tellement vraie, à la portée universelle et humaniste. Des couleurs tout en nuances, un récit parfois « muet » avec des planches de saynètes humoristiques qui amènent de la légèreté. Les scènes de la vie rurale pourraient faire écho au vécu de la plupart de nos élèves. La portée du message peut être comprise à différents niveaux de lecture, en collège ou en lycée : l’analogie avec l’avidité de pouvoir, la finance à outrance qui écrase l’humain, la « sobriété heureuse » (la femme de Pacôme), les mirages de la société de consommation…OUI pour le Prix en Collège (4e-3e) et en Lycée.

(AK976) Belle adaptation de Tolstoï sur le sens de la vie et ce qui est nécessaire pour être bien. Une histoire dramatique qui se termine par une triste et belle morale. Cet album devrait parler aux lecteurs BDz'îles de par son thème, l'amuser par ses scénettes, je recommande donc la BD pour la sélection lycée.
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Ce qu'il faut de terre à l'Homme

Pourquoi l'homme éprouve-t-il toujours le besoin d'avoir plus ? Quand il dispose de suffisamment de terres pour assurer sa subsistance, pourquoi demander plus ?

Cette BD est un véritable conte philosophique sur la propriété, l'orgueil et l'oubli de valeurs simples...
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