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Citations de Martti Linna (43)


(Dans un savu, un sauna enfumé)....sur la terrasse, celui qui était sorti se rhabiller le faisait en tournant le dos aux autres. La porte basse qui imposait une attitude de soumission, symbolisait la nécessité de se séparer temporairement de son enveloppe sociale.
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Mauri avait dit que Timo avait fait une école d'ingénieur. Ce qui sous-entendait qu'il devait y avoir une large bande passante sous la raie qui partageait ses cheveux. (p. 58)
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Les Américains, en particulier, raffolent de tout ce qui semble sortir de l’ordinaire. À leurs yeux, écrit sans les trémas, Kömmänä a un parfum exotique. Nous avons rebaptisé ce modèle Koemmaenae dans nos catalogues en langue anglaise. Un nom plutôt rigolo à épeler au cours d’une pendaison de crémaillère, quand on a un petit coup dans le nez. Eh bien, tu as quand même fini par daigner sortir de ta tanière !
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Un arbre pousse verticalement. Pas étendu de tout son long. La nature a eu des millions d’années pour élaborer de nouveaux produits. Nous ne sommes pas plus futés qu’elle. Prenez à gauche, au fond.
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Je suppose qu’on perd un peu les pédales quand on comprend que quelqu’un essaie de vous tuer.
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Ceux qui rêvaient d’une nouvelle habitation voulaient descendre d’un car climatisé pour passer tranquillement en revue le choix qui leur était proposé. Ils souhaitaient contempler les maisons en rondins dans leur écrin de verdure. Et en cas de coup de cœur, il ne leur viendrait pas à l’idée que le terrain viabilisé sur lequel on implanterait l’objet de leurs rêves serait bordé de trois côtés par d’autres terrains similaires et que le quatrième donnerait sur la rue.
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De nos jours, il était également devenu difficile d’estimer avec une faible marge d’erreur l’âge d’un homme. On ne comptait plus ceux qui avaient appris à se teindre les cheveux et à se donner bonne mine avec un pot de crème. Lui-même y avait déjà songé. Certains magasins devaient sûrement proposer ces produits en format économique pour des surfaces corporelles supérieures à la normale.
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Il suffisait d’avoir foi en ses propres capacités et de ne pas économiser ses efforts si l’on tenait à garder cette foi.
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Pas moyen d'extraire plus d'informations de ce bonhomme que de jus d'un raisin sec.
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Sans qu'un mot ne fût nécessaire, elle avait compris ce qu'il avait voulu dire. Que l'eau reprendrait toujours sa forme même après que l'on avait tenter d'y laisser une trace avec son doigt. Qu'on ne pouvait délimiter de frontière dans l'eau, qu'elle était la perfection. Elle avait compris que l'âme d'un pécheur se devait d'être d'une humilité absolue.
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Ecoute moi bien, Pelkomen. Quand une femme permet à un homme de stocker des asticots dans le frigo, sache qu'il y a anguille sous roche.
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C'était son péché mignon. Envoyer des piques verbales, observer la réaction des gens quand il plaçait des lettres dans leurs grilles de mots croisés.
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Lui même aimait répéter que le seigneur dénudait la tête des justes mais laissait les poils grisonnants sur celle des ânes.
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Les souvenirs sont un peu comme l'eau qui goutte d'un robinet fatigué. On peut essayer de leur barrer le passage, on peut ajouter un joint d'étanchéité à l'endroit qui fuit, mais d'une manière ou d'une autre, ils parviennent à contourner l'obstacle.
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Les forces de l'ordre avaient semé la pagaille dans ses esches.
Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi. Le policier costaud ignorait donc qu'il ne fallait en aucun cas déranger les larves ? Elles allaient grandir dans le tas de poissons, au sein de toute cette nourriture, devenir savoureuses, plaire aux perches. Mais si on les remuait, si on ne les laissait pas tranquilles, elles stressaient. Et se gâtaient .
Il réarrangea le tas de son mieux, le tapota pour lui redonner la forme d'une fourmilière et replaça dessus les gardons desséchés éparpillés tout autour. Il espéra que les fourmis reviendraient. Elles sécrétaient de bons acides. Les Indiens du lac Huron imprégnaient leurs pièges à saumons d'acide formique. Ils brassaient les fourmilières pour inciter leurs millions d'occupants à se défendre en produisant une senteur âcre et promenaient leurs nasses dans ce nuage.
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Les seuls bruits environnants provenaient de l'eau s'égouttant dans les bouches d'évacuation, de sa canne lorsqu'il lançait le leurre, de la cuiller pénétrant dans l'eau et de la stridulation du moulinet quand il rembobinait la ligne. Hilkka ne faisait aucun commentaire. Elle fumait, toussait, et observait.
Une telle femme valait son pesant de perches.
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Il n'apercevait nulle part le moindre élément qui eût pu l'éclairer sur la personnalité de Hilkka Kauppinen et ses goûts. Cette femme avait pourtant ravi son mari à sa sœur. Un mari qui tenait d'avantage d'Athi l'ondin que d'Adonis et chez qui, à en juger par l'odeur, le côté hareng primait sur le côté divin.
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Sa fille ne buvait pas de café, elle s'était entichée d'une espèce de tisane diététique d'une couleur verte peu engageante qui coûtait scandaleusement cher, sentait mauvais et avait un goût encore plus mauvais.
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La porte de l'appartement donnait sur des pièces blafardes dépourvues d'âmes.
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Dans une béatitude lénifiante, il sentait son estomac transformer en nutriments pour la circulation sanguine et en déchets pour les intestins l'offrande céleste qui s'était présentée quelques instants plus tôt sous la forme d'une pizza.
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