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Citations de Martti Linna (43)


Un général avait dit un jour que la victoire avait plusieurs mères, mais que la défaite manquait cruellement de père.
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"Aujourd'hui, les enfants mûrissent plus rapidement", dit-il.
Une autre conséquence de l'effet de serre, sans doute.
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« Notre personnel est très compétent. Haliwood ne se résume pas à Mauri et à moi-même. Pour nous tous, cette entreprise est comme une mère. »
Bien d’autres entreprises l’étaient. Sauf que, pour certaines, il ne fallait pas oublier d’ajouter la lettre d au milieu du dernier mot. (p. 175.)
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cent mille Finlandais mettent le cap sur un lac gelé, poursuivit Nuutinen. Ils se sont levés de bonne heure, ont rempli de café une bouteille thermos et parcourent des dizaines de kilomètres en voiture. Pourquoi ? Pour forer un trou dans la glace. Pour attraper trois perches et deux gardons. Il s’agit de recueillement. De questions existentielles. Et dire que l’Eglise luthérienne se prive d’un tel atout en n’incluant pas la pêche sur le lac gelé dans ses retraites monastiques
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Les souvenirs sont un peu comme l'eau qui goutte d'un robinet fatigué. On peut essayer de leur barrer le passage, on peut ajouter un joint d'étanchéité à l'endroit qui fuit, mais d'une manière ou d'une autre, ils parviennent à contourner l'obstacle.
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Il s'agit de recueillement. De questions existentielles. Et dire que l'église luthérienne se prive d'un tel état en n'incluant pas la pêche sur lac gelé dans ses retraites monastiques.
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Dans les pays orientaux, ils ont le yoga, la position du lotus et le feng-shui. Chez nous on peut tremper du fil dans un trou de glace ou pêcher au lancer pour se confronter à des questions existentielles. On parle de méditation là...
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Tu es poussières et tu retourneras à l'eau dit-il d'une voix si basse que le policier ne pouvait l'entendre.
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La cuiller tomba droit dans la bouche ouverte d'Osmo.
Elle s'enfonça profondément.
Les hameçons de la Clipper étaient situés au niveau des nageoires dorsale, ventrale et caudale.
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Mon carnet de capture est resté là-bas avec mes cannes et mes moulinets.
Nom de Dieu ! Sa femme avait disparu...
et le pauvre bougre ne se souciait que de son matériel de pêche.
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Une autre hypothèse, toujours à supposer que Hilkka fût vivante, était qu’elle avait embobiné son mari. Il n’y avait eu aucun homme aux abords du bungalow. Elle avait voulu quitter Ilpo, lassée de sa petite quéquette couverte d’écailles et de son insistance à vouloir toujours faire la Chose de la même manière en lui lâchant sa laitance par-derrière. Ellle avait tout simplement décidé de disparaître.
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Ne vous arrive-t-il jamais de les échanger ? Quand vous en attrapez de plus gros ?
– Non. Je ne pêche plus que la perche.
– Et pourquoi donc ?
– La perche est le seul poisson noble en Finlande. Un poisson sacré, depuis les temps anciens? Ahti, saint Odin, donne-nous des perches… Cette prière vous dit quelque chose ?
– Je ne suis pas pêcheur, rétorqua Sudenmaa.
– Vous devriez.
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Le capitaine se redressait au fur et à mesure. Il lisait les informations concernant les poissons, leur poids, le lieu de leur capture. Les espèces changeaient, la taille des gueules grimaçantes diminuait. Aucune trace de poussière sur les crânes, ni à l’intérieur. Il avait conscience de contempler le trésor d’Ilpo Kauppinen. Il se demanda si un tel reliquaire aurait dû emplir son âme de dévotion…. Des sandres, des brèmes, une anguille, un omble chevalier. Tête après tête, espèce après espèce, d’un bout du mur à l’autre.
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Sudenmaa se demandait parfois ce qu'on dirait de lui dans son éloge funèbre s'il lui arrivait un jour de casser sa pipe à l'improviste. A supposer que quelqu'un accepte de se donner la peine d'en rédiger un. Pour l'Homme sans qualités. 'Chers amis, le capitaine de police judiciaire Reijo Sudenmaa a vécu sa vie jusqu'à son terme, que dire de plus? Quelqu'un souhaite reprendre du café?'
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- La Veuve noire finira par avoir ma peau à moi aussi... - Tu n'as pas de quoi la coincer? - Non! Passe encore qu'elle ait réussi à faire trébucher le mari numéro un pour qu'il dégringole dans la fosse à lisier de son élevage de porcs. J'arrive aussi à concevoir que le numéro deux soit resté coincé sous le tracteur après que celui-ci s'est renversé. Mais nom de Dieu, comment a-t-elle fait son coup pour que le numéro trois se retrouve à quatre pattes derrière une vache, à supplier littéralement la bête de lui donner un coup de sabot entre les deux yeux?
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Si l’un est toujours au boulot, l’autre est toujours au goulot.
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Il songea qu'il y avait une différence de longueur entre les pensées d'un homme et celles d'une femme. On avait coutume de dire d'une femme qu'elle ne voyait pas plus loin que le bout de son nez, alors que la nature avait pourvu les hommes virils de quelques centimètres de plus–mais pas au niveau de l'appendice nasal.
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En réalité, les lits d'hôpitaux avaient été conçu pour rétrécir les gens.
On les casait dans de petites chambres aux murs pastel, ou on les abandonnait le long des couloirs quand toutes les chambres étaient occupées. Chacun était équipé de roulettes, pour rappeler à ceux qui avait échoué dans l'un deux quel était le meilleur moyen de locomotion pour achever sa vie ici-bas. On entourait parfois le lit d'appareils qui clignotaient et lâchaient des bip bip dont la signification n'était jamais expliquée au patient.
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Tous les hommes sont des cochons, mais on ne s'en rappelle pas toujours quand on mange du saucisson.
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La Grande Rage (surnom donné à l'oppression russe pendant la guerre nordique 1713-1721) et le temps de la domination russe avaient la vie dure dans l'inconscient collectif finlandais. Combien étaient ils à rouler de leur plein gré vers une servitude estivale qu'ils passeraient entre les quatre murs d'un chalet branlant, pour échapper à la vigilance des pouvoirs publics ?
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