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Citations de Mary Calmes (33)


Si ma vie était émission de télé, je quitterais sans doute la pièce, trop gêné pour aller jusqu'au bout.
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Il se passa un moment, puis un autre, jusqu'à ce que — merveille des merveilles — l'homme sourit.

En quatre ans, je n'avais jamais vu l'ombre d'un sourire. Ses lèvres ne s'étaient jamais relevées, contractées, la joie n'avait jamais éclairé son regard... rien. Mais là, soudainement et sans avertir, son sourire me coupa le souffle ; mon cœur s'arrêta et ma bouche s'assécha. Seigneur, son visage se transformait radicalement lorsqu'il souriait. Ses yeux, sa bouche, les traits durs de son visage s'adoucissaient et il était tout simplement à couper le souffle.

Comment avais-je pu ne pas remarquer qu'il était si beau depuis tout ce temps ? Il émit un petit bruit, comme un semblant de rire, un grognement heureux, puis il laissa sa tête tomber en avant en laissant échapper un profond soupir.

Je ne savais pas quoi faire, mais ne rien faire alors qu'il venait de m'offrir un tel cadeau, une faille dans sa cuirasse, aurait été une erreur. Il m'avait fait confiance en m'offrant ce sourire, abaissant ses murs, alors je me débarrassai de la bouteille de vin, posai mes mains sur ses joues et relevai son visage.

L'épaisse chevelure noire était toute aussi soyeuse que celle de

Michael, mais celle du jeune homme était raide tandis que celle de Dreo était un peu bouclée, si bien que mes doigts s'emmêlèrent dedans.
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C’était effrayant de constater à quel point tout dans ma vie avait changé en si peu de temps. Je fus blessé qu'ils soient partis sans même un au revoir pour moi, j'avais toujours pensé que nous étions proches. C'était marrant de constater combien ma vision des choses et la réalité étaient différentes.
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Ne doute pas de moi. Ne pense plus à des trucs stupides, d’accord ? Je ne reste pas parce que tu es le seul homme qui pourrait me soumettre ou m’attacher ou ce que tu veux. Je reste parce que c’est nous, et que nous sommes réels, et je me sens en sécurité, alors, gronda-t-il, arrête.
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Pour que le sexe garde un sens, la connexion devait être là. J’avais pensé qu’il serait peut-être le baume pour mon cœur brisé puisqu’il était mauvais, tout comme moi, et que nous pourrions être une horreur ensemble. Malheureusement, il s’avérait qu’il ne voulait rien avoir affaire avec mon cœur, brisé ou non.
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Quoi qu’il en soit, c’était du passé. Ressasser était inutile.
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C’était épuisant d’être dans une relation avec moi où il devait donner autant, devait être là pour moi, me soutenir, tout le temps. Il voulait un ami ; il voulait un amant qui le câlinerait et serait doux, il ne voulait pas être sans cesse bousculé et malmené.
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Cela me manquait : la foi et la certitude. C’était une bénédiction de passer sa journée en sachant que vous apparteniez à quelqu’un d’autre. Être lâché était quelque chose que je ne pensais jamais vivre.
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À dix-neuf ans, il était dévastateur ; à trente, il aurait le monde à ses pieds. Ce qui me plaisait le plus chez lui n’était pas sa beauté éthérée, mais sa loyauté. C’était un trait de caractère que j’apprenais à admirer depuis peu.
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C’était un don, pas de doute, cette manière de lâcher les vérités que personne ne voulait jamais entendre.
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Ne pas savoir où se trouvait Ian était le genre de chose qui m’aurait rendu fou en moins de deux. Savoir qu’il était quelque part où j’aurais dû être moi aussi, à lui servir de renfort et à le protéger, ferait s’effondrer lentement ma façade bien construite. Je devais le trouver.
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J’essayai vraiment fort de ne pas aimer l’idée qu’il soit là quand je passai la porte, parce que vouloir quelque chose que je ne pouvais pas avoir était la recette de l’amertume. J’aimais avoir Ian comme partenaire, nous allions parfaitement bien ensemble, chacun jouant sur les forces de l’autre, et je ne voulais pas que ce sentiment change.
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Normalement, les médecins ne mettent pas de plâtres sur des os brisés avant quelques jours, à cause du gonflement. Mais, parce que je n’avais aucune intention de rester coincé à mon bureau jusqu’à ce moment, et parce que c’était une cassure nette, le médecin urgentiste avait fait une exception. Il avait dit que si le plâtre devenait trop lâche, je pourrais avoir à revenir et m’en faire poser un autre. Je m’en foutais ; l’essentiel était que je pouvais retourner sur le terrain avec Ian.
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« — Est-ce que je ressentirais la même chose si tu n’étais pas mon âme-sœur ? Je n’en sais rien, et je m’en fiche. Pour moi, c’est une question qui ne se pose pas. Toi tu veux te la poser, mais je sais qu’en fait, tu le fais surtout parce qu’avant de te rencontrer, j’étais hétéro. Même si tu as accepté de prendre ta place et de faire face à tes obligations aux côtés de ton Semel, même si tu m’aimes, parce que je sais bien que c’est le cas, l’idée de perdre Crane te terrifie.
— C’est mon meilleur ami, dis-je comme pour me défendre.
— C’est ta couverture de repli, et tu le sais aussi bien que moi.
— Logan…
— Je ne devrais pas être jaloux de Crane Adams, et pourtant je le suis. Je suis le Semel de ma tribu, et je suis jaloux d’un de mes membres. Pense un peu à ce que je ressens. »
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« — Tu dois bien comprendre que c’est sur moi, désormais, que tu peux te reposer. C’est moi qui fais ce que tu es. Et ce qui est le plus important, c’est justement que tu es mon compagnon.
— Non ! Je ne veux pas être réduit à simplement être ton âme-sœur. Je suis bien plus que ça.
— Je n’ai jamais dis que tu n’étais que ça.
— Être ton compagnon…
Je le regardai droit dans les yeux.
— Logan, si je n’avais pas été celui qui t’était destiné, tu ne m’aurais même pas regardé. »
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« Mon regard passa d’un homme à l’autre. Il était évident qu’ils étaient frères. Ils avaient la même hauteur imposante, le même profil qui aurait pu être gravé sur des pièces de monnaie, les mêmes cheveux blonds foncés. Mais alors que les yeux de Ruslan Church étaient verts, lorsque je fixai ceux de Logan Church, je vis que les siens étaient d’un profond or bruni. Il était superbe et mon cœur rata un battement, et comme si je ne pouvais pas le regarder, je reportai mes yeux sur son petit frère.
— Ne le regarde pas. Regarde-moi.
Je fis ce qu’il ordonnait et je réalisai que je n’avais pas bien regardé ses yeux qui étaient en fait dorés. Ils avaient la couleur du miel, étaient pailletés d’or et de brun, paraissant presque orange. Ils étaient à couper le souffle, tout comme l’homme, et avec toute son attention focalisé sur moi, il me devint difficile de respirer. Il y avait presque une énergie qui s’écoulait de lui et que je pouvais ressentir. »
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« Eoin étreignit son homme. Quelques fois lorsque Jude le quittait au matin pour aller prendre son train, quelques fois… pendant juste une fraction de seconde… Eoin n’arrivait plus à respirer. Il était envahi par un sentiment d’anxiété, frappé par la terreur momentanée qu’un malheur allait s’abattre sur Jude et que la vie d’Eoin s’arrêterait brutalement. »
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Si j’avais été une femme, ma vie aurait alors été pleine de sens, mais les choses étant ce qu’elles étaient, mon existence avait été des plus compliquées.
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Mais je devais le lui expliquer. Lui expliquer qu’il était courageux de tout risquer par amour, parce que m’aimer avait changé la façon dont il se voyait, avait changé ses relations avec sa famille et ses amis, avait remis tout ce qu’il savait en question. Il m’aimait plus que lui-même, et c’était si rare à trouver. J’étais encore tout retourné de ce qui s’était passé plus tôt et réalisai que j’avais du mal à rester maître de moi. Les larmes me montaient aux yeux, et Sam s’arrêta soudain et me prit dans ses bras. Il me serra fort contre lui, me plaquant contre son corps. Je lui dis, comme je le faisais souvent, que je l’aimais, et il me répondit qu’il le savait, qu’il l’avait toujours su, même lorsque je lui disais que ce n’était pas vrai.
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Je hochai la tête, regardant nos doigts enlacés.
— Regarde-moi.
Je levai les yeux.
— Je n’aime rien ni personne autant que toi. Tu es toute ma vie.
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