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Citations de Mary Lynn Bracht (111)


Les mots sont un pouvoir,lui avait un jour dit son père après lui avoir récité l'un de ses poèmes au message politique.Plus tu en connaîtras,plus tu auras de pouvoir.C'est pour cette raison que les Japonais ont banni notre langue natale.Ils limitent notre pouvoir en limitant nos mots.
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Habiter à quelques pas de la plage, même si ce n'est que dans une petite cabane, comporte quand même ses avantages. Ses enfants sont maintenant grands et vivent à Séoul ; Emi a seulement besoin d'un espace pour dormir et préparer ses repas. Une simple cabane suffit amplement.
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C'est en nous souvenant du passé que nous l'empêcherons de se répéter. Les livres d'histoire, les chansons, les romans, les pièces de théâtre, les films et les monuments commémoratifs sont essentiels pour nous aider à ne jamais oublier, afin de construire l'avenir sur la paix.
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Contrairement à la génération actuelle, qui semble trouver légitime de passer sa vie en quête du bonheur, sa génération à elle n'a jamais envisagé le bonheur comme un droit dont chacun devrait jouir.
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Je suis une haenyeo […] comme ma mère, comme sa mère avant elle, et comme ma sœur le sera un jour, ainsi que ses filles - je n’ai jamais été rien d’autre qu’une fille de la mer. Ni vous ni aucun homme ne pourrez me l’enlever.
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"Il m'a emmenée dans un dépôt militaire et ils m'ont fait signer des papiers, mais je ne sais pas lire le japonais. Je ne suis jamais allée à l'école, poursuit la fille d'un air honteux. Je ne savais ce qui se passait. Il m'a laissée là-bas avec un homme coréen, qui m'a dit que ma tante n'avait plus besoin de moi. Il m'a dit que l'empereur avait besoin de mes services à la place. Et que j'allais travailler pour la gloire du Japon."
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Les mots sont un pouvoir, lui avait un jour dit son père après lui avoir récité l'un de ses poèmes au message politique. Plus tu en connaîtras, plus tu auras de pouvoir. C'est pour cette raison que les Japonais ont banni notre langue natale. Ils limitent notre pouvoir en limitant nos mots.
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Cette honte est si profonde qu'elle fait désormais partie d'elle et ne pourra jamais s'effacer. Sa honte est son han. Honte d'avoir survécu à deux guerres alors que tant d'autres étaient morts et avaient souffert autour d'elle, honte de n'avoir jamais réclamé justice, honte de s'être accrochée à une vie qui n'avait pourtant aucun sens pour elle.
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Il ressemblait à un oiseau qui se laisse porter avec grâce par la brise d'été, comme soulevé par les vagues, et qui caresse le bout des branches d'arbres lorsqu'il passe. Il ressemblait... à la liberté.
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SangSoo s'était vidée de son sang. Elle était trop petite, trop jeune pour être torturée de la sorte. Combien d'hommes avaient violé cette fillette?
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Super roman, j'ai adoré, parle de la condition humaine et des douleurs féminines liées à la seconde guerre mondiale
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Les membres de nombreuses familles avaient été tués, affamés, enlevés ; des voisins s’étaient dénoncés les uns les autres – et toutes ces choses formaient son han, un mot que chaque Coréen ne connaissait que trop bien un fardeau que tout le monde portait. Tout le monde, même JinHee et les autres pêcheuses, mais la manière dont elle s’en accommodait ne regardait qu’Emi et personne d’autre.
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Hana continue de courir jusqu'à ce que ses poumons brûlent et que sa poitrine la fasse souffrir. Elle surmonte la douleur comme si cette course était la plongée la plus profonde de sa vie, comme si elle remontait des profondeurs les plus noires de l'océan, vers la lumière.
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Ses jambes volent comme si elles savaient que Morimoto ne tardera pas à comprendre. Elles ne s'arrêteront pas avant qu'Hana puisse voir le rivage où sa soeur l'attendait autrefois, ancrant sa vie à la sienne.
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"Tu es la petite sœur la plus aimée de toute l'île de Jeju.Tu sais, je crois que personne au monde ne t'aimera aussi fort que ta grande sœur.
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Dans sa jeunesse, elle aussi aurait hésité à quitter son lit chaud pour aller plonger dans les eaux glacées, mais, au fil des années, elle s'était endurcie.
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Hana sait que protéger sa sœur signifie la tenir à l'écart des soldats japonais. Les mots de sa mère sont gravés dans son esprit : Ne les laisse jamais vous voir ! Et plus important que tout, ne te fais jamais prendre toute seule avec l'un d'entre eux ! Les avertissements de sa mère sont chargés d'une peur inquiétante et, à seize ans maintenant, Hana s'estime chanceuse que rien ne lui soit jamais arrivé.
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Hana ne crie pas. Si sa sœur tentait de l'aider, les soldats l'enlèveraient également. Hana refuse de rompre sa promesse. Elle se laisse ainsi emmener sans mot dire, même si ses jambes protestent en silence en refusant de la porter. Ses jambes pendent inutilement comme deux bûches attachées à son corps, l'entraînant vers le sol, mais les soldats ne s'en soucient guère. Ils l'agrippent plus fort et la traînent sur le sable, laissant derrière eux les fins sillons creusés par ses doigts de pied.
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Toute la cabine reste en suspens ; pendant un moment, on n'entend même plus une respiration. Comme si tout le monde attendait que le soleil se décroche du ciel pour fondre sur Hana et la réduire en cendres. Hana a osé tenir tête à un soldat japonais. Tout le monde sait qu'il ne faut jamais faire ça.
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Ma mère et moi sommes des haenyeo. Les hommes, nous ne leur devons rien. Seule la mer peut nous réclamer des dettes.
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