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Citations de Mary Lynn Bracht (111)


"Pour cette millième Manifestation du mercredi, nous avons organisé un événement spécial. Deux artistes ont créé pour cette occasion une statue de la Paix en mémoire des souffrances endurées par celles que l'on appelait les femmes de réconfort. Ce monument est dédié à toutes les filles et les femmes victimes d'esclavage sexuel militaire, qui ont perdu leur enfance, perdu leur famille, perdu leur santé et leur dignité et pour un grand nombre d'entre elles que nous ne connaîtrons jamais, leur vie."
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L'obscurité est synonyme de terreur.
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Comme Emi aurait aimé ne pas avoir attendu toute une vie pour vivre ce moment. Mais on ne change pas le passé ; et le présent est tout ce qui lui reste
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Hana a seize ans et ne connaît rien d'autre qu'une vie sous l'occupation. Le Japon a annexé la Corée en 1910, et Hana parle couramment le japonais, a appris à l'école l'histoire et la culture japonaises et n'a pas le droit de parler, de lire ou d'écrire dans sa langue maternelle, le coréen. Elle est dans son propre pays une citoyenne de seconde zone à qui ne sont laissés que des droits de seconde zone, mais cela n'entache en rien sa fierté d'être coréenne. Hana et sa mère sont des haenyeo, des femmes de la mer, des femmes qui travaillent pour leur propre compte. Leur communauté, issue d'un petit village côtier du sud de l'île de Jeju, plonge dans une crique invisible depuis la route principale menant à la ville.
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"Je suis une haenyeo. Comme ma mère, comme sa mère avant elle, et comme ma sœur le sera un jour, ainsi que ses filles - je n'ai jamais été rien d'autre qu'une fille de la mer. Ni vous ni aucun homme ne pourrez me l'enlever."
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Ma mère et moi sommes des haenyeo. Les hommes, nous ne leur devons rien. Seule la mer peut nous réclamer des dettes.
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Hana se concentre sur la promesse que tout finira par s'arrêter, car tout finit toujours par s'arrêter – puis elle s'endort. Capable de contrôler son esprit, elle choisit ce qu'elle y laisse entrer.
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Le chien a posé la tête sur ses genoux. Il sent la rosée du matin. Ses poils mouillés effleurent le dos des mains d'Hana. Dès son retour sur le camp, le chien ne l'avait plus quittée, comme s'il l'avait adoptée, elle, l'enfant perdue, puis retrouvée brisée par ces épreuves douloureuses. Le chien adore poser la tête sur ses mains croisées, quand la jointure de ses doigts s'enfonce dans les plis de la peau qui pend sous son museau. Ses yeux se lèvent alors vers elle, comme pour vérifier que tout va bien, et Hana baisse la tête pour plonger son regard dans ses grands yeux sombres qui clignent lentement en même temps qu'elle.
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Tu pars ? Tu pars ?
M'abandonnes tu ?
Comment vivre sans toi
M'abandonnes tu ?
Je voudrais m'accrocher à toi
Mais si je le fais, tu ne reviendras pas
Je dois te laisser partir, mon amour !
Alors, pars et reviens-moi vite !
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Dix heures par jour, six jours par semaine, Hana "sert" les soldats. Vingt hommes la violent quotidiennement. Le dernier jour de la semaine est consacré aux corvées.
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C'est une chose étrange et terrifiante que de voir quelqu'un partir. Son père était là, respirait, pensait, bougeait, et l'instant d'après, plus rien. Plus de souffle, plus de pensée, plus de coeur qui bat. Le visage vide, placide. (...) Parti en un instant. Il avait suffi a Emi de fermer les yeux - un simple battement de cils - et de les rouvrir pour qu'il soit mort.
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Un mois plus tard, son père avait fini par rentrer, seul. Son visage émacié disait à lui seul les kilomètres qu'il avait parcourus pour retrouver Hana. Emi n'avait pas demandé pourquoi il avait renoncé. Il ne servait à rien de blesser un homme déjà brisé.
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Les mots sont un pouvoir, lui avait un jour dit son père après lui avoir récité l’un de ses poèmes au message politique.Plus tu en connaîtras, plus tu auras de pouvoir.C’est pour cette raison que les Japonais ont banni notre langue natale.Ils limitent notre pouvoir en limitant nos mots.
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...une statue de la Paix en mémoire des souffrances endurées par celles que l'on appelait les femmes de réconfort. Ce monument est dédié à toutes les filles et les femmes victimes d'esclavage sexuel militaire, qui ont perdu leur enfance, perdu leur famille, perdu leur santé et leur dignité et, pour un grand nombre d'entre elles que nous ne connaitrons jamais, leur vie.
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Les mots sont un pouvoir, lui avait dit son père après lui avoir récité l'un de ses poèmes au message politique. Plus tu en connaîtras, plus tu auras de pouvoir. C'est pour cette raison que les japonais ont banni notre langue natale. Ils limitent notre pouvoir en limitant nos mots.
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Tout le monde sans exception avait souffert pendant l’occupation japonaise. Beaucoup avaient survécu pour ensuite perdre la vie pendant la guerre de Corée. Mais si, comme Emi, cette mère et sa fille avait réussi à survivre à ces deux conflits, cela signifiait qu’elles aussi portaient en elles le fardeau du désespoir et se trouvaient rongées par les regrets.
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Emi n’avait pas répondu. Elle regardait la petite fille insouciante qui semblait aussi légère que l’air en suivant sa mère à travers le marché bondé. Emi réprimait un pincement de jalousie chaque fois qu’elle apercevait un enfant heureux.
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En se retournant, Hana découvre l'aigle de Ganbaatar, perché sur l'avant-bras de l'interprète. Son cœur s'arrête de battre. L'oiseau pousse un nouveau cri. Ses yeux lui permettent de voir son maître qui s'éloigne. Ganbaatar a donc donné ce qu'il aimait le plus au monde en échange de sa liberté. Morimoto avait dit qu'un aigle était plus précieux pour un Mongol qu'une épouse ou un enfant ; et pourtant, Ganbaatar a sacrifié le sien pour une fille qu'il connaissait à peine.
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_ Si tu me tues, tu es morte. Et je te promets qu'ils ne seront pas aussi gentils avec toi que je l'ai été.
_ Gentils? Vous ne savez même pas ce que ce mot veut dire. Vous nous traitez comme des chiennes. Vous, les soldats, vous, les hommes, êtes les pires créatures que porte cette terre. Vous semez la haine, la douleur et la souffrance partout où vous passez. Je vous méprise, tous autant que vous êtes.
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Hana pourrait sans peine lui triturer le cœur comme si une perle était cachée à l'intérieur. Cette simple pensée lui donne des frissons dans le dos, fait danser sur ses vertèbres les doigts de la vengeance. Est-ce donc cela que l'on appelle le courage ?
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