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Critiques de Maryam Madjidi (220)
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Marx et la poupée

Une écriture qui alterne entre conte, récit de vie et poésie pour parler d'une histoire qui nous transporte de l'Iran des années 1980 à la France jusqu'aux années 2000. Quête d'identité, apprentissage de la vie d exilée, l'autrice nous touche avec ce premier roman plébiscité et notamment avec le Goncourt du premier roman 2017.
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Marx et la poupée

Je continue mon tour du monde avec Maryam Madjidi, autrice iranienne arrivée en France lorsqu’elle était enfant.



Dans ce premier livre, elle raconte la douleur de l’exil et la difficulté de se trouver à la croisée de deux cultures, deux langues, deux nationalités. Le déracinement est difficile pour une petite fille qui doit laisser derrière elle une part de son identité, et aussi ses poupées. Pour Maryam, les ondes provoquées par ce déplacement familial se propagent bien au-delà de l’enfance.



L’écriture est belle, simple mais puissante. Mon seul reproche serait le format : des chapitres courts qui racontent des bribes de vie de manière parfois un peu décousue. Plus on avance, plus cela forme un ensemble cohérent mas j’ai tout de même parfois eu l’impression de sauter du coq à l’âne. Ceci ne m’a cependant pas empêchée d’apprécier cette histoire, qui m’a rappelé « Persepolis » de Marjane Satrapi.

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Pour que je m'aime encore

Dans ce récit à la première personne, Maryam Madjidi raconte les affres de l'adolescence : difficulté de s'accepter et d'assumer son apparence, les moqueries entre camarades, la volonté de s'intégrer à tout prix dans un groupe.



Elle aborde avec tendresse cette période difficile. Le récit alterne entre la voix adolescente de l'héroïne, et sa voix d'adulte.



L'autrice nous dresse le portrait de ses camarades, de sa famille qui a souvent du mal à la comprendre, des professeurs qui sont parfois dépassés.



Puis vient le choc des études supérieures. L’envie de sortir de son milieu et l'excitation de la nouveauté laissent la place à une réalité cruelle : l'humiliation sociale, la conscience de ne pas être tout à fait à sa place et l'exotisation.



Le texte est plein d'auto-dérison et n'est jamais misérabiliste. Même quand la narratrice se trouve confrontée au constat que les promesses de l'école républicaines ne sont pas réelles, il n'y a pas de défaitisme.



C'est aussi le portrait de la banlieue et particulièrement de Drancy qui est révélé aux lecteurices.



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Je m'appelle Maryam

Ce livre est un roman pour les enfants commençants à lire. En effet, les lettres sont lisibles, le langage utilisé est facile.



Maryam doit partir de son pays (Là-bas) pour un nouveau pays (Ici). Une culture différente, une langue différente, des coutumes différentes. Maryam se sent perdue, seule dans ce nouveau pays. Quand un jour, une petite fille de son âge lui demande son prénom. Commence alors une belle amitié, Maryam s’ouvre au monde.



Cette histoire est une jolie façon de parler des enfants qui arrivent ici et ne parlent pas forcément notre langue, n’ont pas la même culture. Comment se sentent ils? Comment pouvons nous les aider (en tant qu’enfant mais aussi en tant qu’adulte). Mais c’est surtout une leçon de partage, d’amitié.
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Pour que je m'aime encore

J’aime beaucoup l’écriture de l’auteur, son style, son humour.



Est-ce une auto fiction ou une autobiographie ? Peu importe, j’ai pu me reconnaître dans cette adolescente complexée, sur la question des origines, sur l’impossibilité de l’école républicaine à assurer l’égalité et la réussite pour tous.
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Pour que je m'aime encore

Maryam Madjidi est décidément née pour écrire et pour continuer de le faire. Après Marx et la poupée qui nous avait transporté dans une enfance synonyme d'exil racontée avec un humour sans pareil, l'autrice s'attaque maintenant à son adolescence ingrate et à ses jeunes années étudiantes pleines de rêves destinés à fuir l'ennui de la banlieue.



Dérision, fraîcheur du ton... on en redemande !

Une lecture qui permet aussi d'une certaine manière de se réconcilier avec l'adolescent.e que l'on a été.
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Marx et la poupée

Je viens de terminer ce roman pour lequel j’ai eu un grand coup de ♥.

Roman ou biographie ? Peu importe. On est happé par l’histoire de cette petite fille/femme.

Le récit est poétique, onirique. C’est un questionnement sur l’exil, les origines.

Un excellent moment de lecture.
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Mon amie Zahra

Maryam est une enfant qui a quitté son pays natal pour s’installer en France avec ses parents. Son pays lui manque mais plus encore sa grand-mère de qui elle était très proche. Empli de chagrin, la petit fille se repli sur elle-même, enfui son visage dans ses souvenirs. Elle n’arrive plus à dormir à cause des cauchemars et s’endort même à l’école. Le texte et les illustrations permettent de facilement comprendre dans quel état est la petite fille, de comprendre sa tristesse et cette mélancolie qui la gagne.

Un jour apparaît Zahra, la fille d’un ami de son père. Maryam et elle ont les mêmes origines, parlent la même langue. Zarah est drôle et enjouée et va parvenir à rendre le sourire à Maryam.



Les mots de Maryam Madjidi captent l’attention, ils nous font voyager et nous font ressentir ce déchirement qu’est le déracinement et l’éloignement des siens. Un récit triste et pourtant plein d’espoir, celui d’un avenir qui s’annonce radieux.


Lien : https://stemilou.over-blog.c..
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Pour que je m'aime encore



Bronze

Le récit d'une ado qui nous partage ses complexes, ses craintes, et sa scolarité, et son intégration difficile dans la société.



Un récit autobiographique, intéressant à défaut d'être original, qui aborde des sujets importants, et le fait bien, mais qui finalement ne me marquera pas plus que ça.
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Pour que je m'aime encore

J'ai adoré ce roman, drôle et mordant. Sa couverture laissait présager un roman original et c'est tout à fait ça !



Un roman qui parle d'intégration avec humour et histoires personnelles.



C'est un roman construit par saynètes, qui aborde chacune un sujet, comme d'innombrables photographies d'un moment et d'une émotion. Ce livre, déjà, il est très drôle. J'ai adoré le ton de l'autrice, qui parle avec beaucoup d'autodérision et de tendresse de la catastrophe ressentie qu'est son mono-sourcil, des échecs face aux tentatives d'occidentaliser ses cheveux, et autres épisodes savoureux. J'ai franchement ri face au franc parler de la narratrice, avec son langage adolescent et ce qui est vécu comme des catastrophes insurmontables sur le moment. Ce portrait d'adolescente qui a soif de vivre est dressé avec humour et aussi beaucoup de tendresse et ça m'a plu.
Sous ces piques envers l'ado, il y a aussi ses déceptions et ses espoirs. C'est ce qui m'a touché.



La chronique sur cet épisode sera disponible dès le 26 juin 2023 sur le podcast de La croqueuse de livres (épisode n° 38) , j'espère que vous serez au rendez-vous ! L'épisode sera disponible sur Deezer, Spotify, Apple Podcast, Audible ou une autre application de podcast que vous aimez. Vous pouvez aussi cliquer sur le lien juste en dessous de cet avis pour avoir la liste des épisodes du podcast directement.
Lien : https://redcircle.com/shows/..
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Marx et la poupée

«J'ai glissé sur mon identité. Je suis tombée. »



Je pars souvent du principe que les autobiographies ne peuvent pas être mauvaises.

Une biographie relate la vie d'une personne et on ne parle donc plus d'une histoire sur laquelle on donne notre avis je trouve ? (évidemment toutes les biographies n'ont pas le même style d'écriture ou manière de raconter)



En me lançant dans Marx et la poupée, je savais que cette lecture n'allait pas ressortir négative. On a ici une autobiographie très conté, avec une écriture crûe, poignante et poétique qui nous entraine facilement et dès les premières lignes dans la révolution iranienne alors même que l'autrice n'est pas encore née. Depuis le ventre de sa mère, à son départ en France durant son enfance puis son retour en Iran des années après, nous apprenons la vie de Maryam Madjidi au fil des ans et comment elle a vécu ces épreuves.



Née de parents communistes qui se battent pour la liberté dans un pays en dictature, Madjidi grandit dans ce climat compliqué. Elle nous raconte les difficultés de l'exil, la douleur, l'incompréhension d'une enfant qui doit tout quitter et réapprendre dans un pays inconnu dont elle ne parle même pas la langue. Mais elle nous parle également de l'acceptation, le moment où elle finit par renouer avec ce pays d'origine et cette culture qui est la sienne.



Maryam Madjidi nous décrit les agressions qu'elle subit depuis sa jeunesse, que ce soit à l'âge adulte ou à son départ pour la France enfant, ces évènements qui l'ont marquée.



La langue précisément est un sujet énormément abordé. La barrière de la langue, l'attachement à l'Iran mais surtout la difficulté de naviguer entre ces deux pays et ces deux vies qui se présentent complètement différemment.



Comme je l'ai dit je ne pense pas qu'on puisse vraiment donner son avis sur une autobiographie, mais je peux vous dire que Marx et la poupée est un livre qu'il faut lire et dont on ne peut que ressortir avec quelque chose.



(Je ne me souviens plus des triggers warnings mais globalement faites attention à la violence, au racisme, aux agressions et blessures parfois décrites)
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Pour que je m'aime encore

Bienvenue ici aux vilains, aux cassos, aux caille-ra, aux ratés et à ceux qu'ont vécu dans la Tèce.

Tu connais, lecteur, mon affection toute particulière pour celles et ceux qui ont cru dur comme fer qu'ils pourraient échapper à leur milieu : y'en a qu'ont essayé… ils ont eu des problèmes.



Chez les gueux, c'est chez moi, et ce déterminisme social, je ne crois pas y avoir échappé, même en ayant fait quelques études et même en arborant fièrement mon Vuitton déniché quelque part entre un marché de Tunis et une boutique des Champs-Elysées. T'as toujours un mot, une mimique ou un geste qui te trahit, lecteur, et ta façon de te fendre la poire sans distinction aucune, ton réflexe de zieuter les fripes pas-chères-du-tout ou cette manière que t'as de cogner dès tu te sens en danger seront toujours chez toi des réflexes archaïques qui ont assuré ta survie durant les 20 premières années de ta vie…



Entre fiction et autobio, ce petit roman est en réalité une succession de déboires et d'anecdotes généreusement arrosés d'une délicieuse autodérision. Cet humour décapant t'immerge dans le quotidien d'une famille immigrée, dont la fille cherche désespérément à se fondre dans l'eau trouble de l'intégration et à prendre l'ascenseur social. C'est drôle, un peu loufoque, tendre et émouvant, mais c'est aussi, et surtout, criant de vérité.



Mais je ne retiendrai, au final, de ce récit, que sa luminosité et son caractère solaire, cet élan vital qui caractérisait la petite fille ridicule que j'étais et ce rayon de soleil qui envahit tout, même le plus sombre recoin des cités populaires françaises. On n'se refait pas, lecteur, et gare à celui qui oublie d'où il vient : il perd ce qui lui a donné la force de se relever à chaque coup que le sort lui assène.

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Et si tu veux venir faire un petit tour du côté de ma cité à moi, rendez-vous aussi sur Instagram :
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Je m'appelle Maryam

Ce roman est un petit bijou de douceur, de poésie, d'humanité.

Il est à lire et à relire aux enfants pour les ouvrir avec douceur à la réalité du monde et leur faire découvrir le pouvoir de l'accueil de l'Autre.

Après la lecture à mes enfants, je ferai découvrir ce livre à mes élèves de CM2
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Marx et la poupée

Un récit autobiographique plutôt prometteur, mais qui s'avère pour ma part assez décevant.

Quelques années après la Révolution islamique, l'autrice raconte l'histoire de son enfance en Iran marqué par la résistance et le militantisme de ses parents, son exil à Paris avec sa famille ainsi que la réappropriation de sa culture d'origine.

Ce roman fait écho à l'actualité en Iran, et en particulier aux multiples manifestations de la population contre le régime islamique.

La plume de Maryam Madjidi est appréciable. Cependant, je n'ai pas accroché au bouquin. J'ai trouvé que ce roman était assez décousu. Le récit n'était pas limpide. C'était assez compliqué pour moi de suivre le déroulement de ce livre.

Je n'ai même pas terminée le roman.
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Marx et la poupée

Marx et la poupée est une plongée fantastique dans l'histoire iranienne, l'arrivée en France d'expatriés communistes, au gré d'anecdotes d'ici et d'ailleurs, sous le regard d'une petite fille qui grandit entre deux pays, tiraillée par la dualité puis complète de ces deux origines.



 

J'ai choisi d'écouter cette histoire racontée par l'autrice elle-même. Lorsque je l'ai débutée, je me suis fait la remarque que cela n'allait pas le faire du tout. Et pourtant, bien m'en a pris de persévérer. La lenteur de la diction, sa façon de marquer chaque mot et chaque intonation comme des respirations, qui au départ m'ont laissée indifférente, ont fait un effet fantastique : entendre la sublime langue persane, apprécier chaque anecdote, écouter le discours sur la vie et le recul sur l'allophonie et son traitement en France. Comme si le détachement vocal exprimait aussi le détachement littéraire d'une histoire intime pour atteindre l'universalité.  Surtout que cette version audio propose aussi une interview de l'autrice et cet entretien phonique marque la différence indéniable entre la voix qui raconte et la voix de l'ordinaire.



Marx et la poupée est un livre à la fois qui évade et cultive, serti par une langue française recherchée, poétique et belle, accompagnée du persan aux poèmes magnifiques. Maryam Madjiji relate l'histoire familiale, l'histoire de ses deux pays (l'Iran et la France), le communisme de ses parents, son évolution de petite fille expatriée, partagée entre deux cultures, deux langues, deux identités. avant de construire la sienne, universelle au service d'autres. Très beau.



Quelques images : un bébé agent double transmetteur qui connaît un saut dans le vide avant de naître et échange de parents au gré de missions, des couches ultra secrètes, des livres enterrés pour ne pas être découverts, des poupées données pour apprendre au forceps la générosité, le rappel d'une résistance iranienne éternelle et tenace qui mérite toute notre admiration et notre soutien, les premiers mots en français en salve bienvenue et attendue, le courage des parents porteurs de valeurs fortes de vie, l'opposition entre intégration et assimilation culturelles, les conflits politiques intergénérationnels.

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Pour que je m'aime encore

Une histoire d’exclusion, de marginalité sociale et culturelle, d’aspirations déçues, de pseudo-ascenseur social perpétuellement en dérangement… Cette adolescence qui fut la sienne, Maryam Madjidi la déroule sans pesanteur ni aigreur, avec vigueur et autodérision, choisissant souvent de nous en faire sourire plutôt que pleurer.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Marx et la poupée

Ce récit autobiographique est très intéressant et souvent très émouvant. Cette petite fille est arrivée en France à l’âge de cinq ans, ses parents communistes ont fui la répression des ayatollahs iraniens. En Iran, elle était une petite fille choyée par sa grand-mère et adorait ce pays aux multiples saveurs. Ses parents menaient une lutte dangereuse et l’utilisaient pour faire passer des tracts qui étaient synonymes de morts pour ceux qui les transportaient. Vous comprenez la moitié du titre, et la poupée ? Toujours ses parents : ils l’ont obligée à donner tous ses jouets aux enfants pauvres du quartier en espérant, ainsi, en faire une parfaite communiste se détachant de la propriété, ils n’ont réussi qu’à la rendre très malheureuse. En France, comme tous les exilés ses parents ne seront pas vraiment heureux et la petite non plus.



Il faut du temps pour s’adapter et ce que raconte très bien ce texte c’est la difficulté de vivre en abandonnant une culture sans jamais complètement adopter une autre. La narratrice souffre d’avoir perdu son Iran natal et elle souffre aussi de voir ce qu’on pays devient sous le joug des mollahs . Je me demande si elle reprend espoir avec les évènements actuels ou si, pour elle, c’est une nouvelle cause de souffrance de voir tant de jeunes filles se faire tuer au nom de la bienséance islamique.



L’auteure raconte très bien tous les stades psychologiques par lesquels elle est passée : la honte de ses parents qui ne parlent pas assez bien le français, la séduction qu’elle exerce sur un auditoire quand elle raconte la répression en Iran, son envie de retrouver son pays et d’y rester malgré le danger, les souvenirs horribles qui la hante à tout jamais …



Je ne sais pas où cette écrivaine vit aujourd’hui, car on sent qu’elle a souvent besoin de vivre ailleurs (Pékin, Istanbul) mais je suis certaine que si le régime tyrannique de l’Iran s’assouplissait un peu, elle retrouverait avec plaisir ce peuple et surtout ce pays qui l’a toujours habitée.
Lien : https://luocine.fr/?p=15561
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Pour que je m'aime encore

Un roman qui se lit tout en légèreté. J’ai adoré l’humour de l’autrice qui rappelle que l’on peut relater des anecdotes douloureuses voire même honteuses tout en usant d’humour. J’ai bien ri. Je me suis reconnue dans son parcours, dans ses réflexions et ses complexes.



Roman qui nous enseigne qu’on ne peut pas se fuir soi-même indéfiniment. Un jour ou l’autre il faut se faire face et combattre ses démons.



Ça ne sert à rien de parcourir le monde entier pour trouver la paix car tant qu’on ne l’a pas trouver à l’intérieur de nous-même on ne sera jamais apaisé.







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Pour que je m'aime encore

c’est l’histoire d’une jeune fille, avec différents moments de sa vie, et de son rapport à son exil, son identité, son origine iranienne. C’est aussi un récit qui pose ( en tout cas pour moi) beaucoup de questions sur l’éducation dans les banlieues, la laïcité, l’égalité.

Tout cela avec une écriture authentique, fluide, drôle !

une vraie réussite !
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Marx et la poupée

Énorme coup de cœur pour ce récit ! Maryam Madjidi relate dans ce court texte (à peine plus de 200 pages en poche) son exil de l'Iran vers la France à l'âge de six ans, avec ses parents, fervents opposants au régime. Elle raconte avec humour et sans tabou les difficultés à jongler avec cette double culture qu'elle acquiert progressivement et le sentiment de n'être jamais "d'ici" : iranienne en France et française en Iran.



J'ai lu ce livre presque d'une traite, suspendue à la langue de l'autrice, qui manie sa plume avec virtuosité. A lire absolument !
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