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Critiques de Maryam Madjidi (220)
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Marx et la poupée

On dirait un roman...

Se suivent des anecdotes, des souvenirs, des réflexions,

des petits contes, des poésies, des pensées...

comme des prélèvements faits dans des carnets intimes.



De belles choses écrites.



Et tout cela fait une histoire :

Une petite fille en exil... avec ce qui reste là-bas, les difficultés ici, les découvertes à venir.

Une petite fille et le langage... celui qu'elle ne comprend pas, celui qu'elle refuse de parler, celui qu'elle apprivoise, et cette langue maternelle oubliée qu'elle réapprendra.



"Alors il se passa quelque chose d'étrange : elle avala sa langue. Elle ferma les yeux et elle engloutit sa langue maternelle qui glissa au fond de son ventre, bien à l'abri, au fond d'elle, comme dans le coin le plus reculé d'une grotte." p.152



Plus grande, ce n'est pas plus facile... elle n'est plus de là-bas

Ce n'est pas plus facile... elle n'est pas d'ici et ça se voit.



Pas toujours de belles choses dites.



"- Tu sais ce que ça fait d'être nulle part chez soi ? En France, on me dit que je suis iranienne. En Iran, on me dit que je suis française. Tu la veux ma double culture ? Je te la donne, va vivre avec et tu viendras me dire si c'est une "belle richesse" ou pas." p 170



Un joli livre que je crains ne pas retenir parce que l'histoire n'est pas académiquement racontée... alors je vais le garder pour le relire en piochant comme on pioche dans un recueil de poésie.

Et pour cela, je peux dire sincèrement merci à Babelio et sa Masse Critique, ainsi qu'à l'équipe des éditions "J'ai lu" qui m'ont fait parvenir ce livre.
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Marx et la poupée

Face à l'écriture de Maryam Madjidi, j'ose à peine taper un mot, ne me sentant pas à la hauteur de son apparente facilité à exprimer les sentiments. Elle présente ses récits à la manière d'une conteuse, avec une poésie comme héritée des grands auteurs iraniens.

Son histoire est un peu comme des bulles qui s'envolent et éclatent l'une après l'autre en nous racontant sa vie du ventre de sa mère jusqu'à la réconciliation entre ses deux mondes qu'elle semble avoir atteint. D'un souvenir à l'autre, nous découvrons l'enfant et sa vie en Iran, l'exil vers la France à 6 ans, son intégration et ses oscillations entre ses origines et son nouveau pays.

Lu par l'auteur, la version audio nous livre encore plus d'elle-même. Sa voix grave est chantante, posée, avec de très belles intonations. L'entendre réciter des poèmes en persan est un plus indéniable par rapport à une version écrite.

La guitare qui marque les chapitres enrobe les bulles de fines pauses mélodieuses.

Classer le livre dans la catégorie des romans me semble inapproprié. Tout ce que Maryam raconte est dit avec tellement d'âme, tellement d'elle, même si elle joue tantôt avec une vision extérieure en parlant de "la petite fille", tantôt avec le "je", que l'on ne peut être que dans l'autobiographie à mon sens.

Tout au long de l'écoute, son histoire me parlait souvent de mon père. Il n'est pas un exilé, simplement un déraciné français d'Algérie qui comme Maryam n'a pas choisi de perdre ses racines et a subit une arrivée dans un nouvel endroit en perte de repères avec une simple valise en 1962. Cela n'était pas un autre pays, mais le sentiment de perte a été le même. Le refus d'une langue parlée sur sa terre natale, il connait aussi, mais sans être encore parvenu à réconcilier les deux parties de sa vie.

Maryam, est une femme forte comme sa mère et sa grand-mère. Le témoignage qu'elle nous apporte nous marque par sa forme et par son fond. Malgré la dureté du début puisque qu'elle commence par la prison, le viol, j'en garde un formidable élan de vie et d'espoir.

Pour terminer, l'interview de la dernière piste nous permet d'en savoir plus sur Maryam aujourd'hui et le regard qu'elle porte sur son œuvre.
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Marx et la poupée

J'ai beaucoup apprécié le début du roman qui parle de la vie de l'auteure et de ses parents en Iran, même si c'est assez violent. Le récit est construit jusqu'à ce que Maryam quitte son pays, après tout se disperse en une série de souvenirs servis de façon désordonnée. Dès lors, pour moi le charme s'est un peu estompé et le reste de ma lecture n'a plus eu la même saveur enchanteresse.



Ce que j'ai préféré c'est la voix sensuelle, légèrement voilée, de l'auteure qui lit merveilleusement bien son texte pour nous séduire, telle une Shéhérazade des temps modernes qui conte des histoires à la fois cruelles et tendres. L'avantage de la version audio est de pouvoir non seulement apprécier pleinement son talent de conteuse mais aussi de goûter à la musique de la poésie persane dont elle nous susurre quelques vers pour mieux nous envoûter avec sa magie orientale. Ce qui est totalement impossible avec la version papier...



Je remercie les éditions Audiolib qui m'ont envoyé ce CD dans le cadre d'une masse critique et j'en profite pour saluer au passage l'excellente qualité de leurs enregistrements, toujours au rendez-vous.
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Marx et la poupée

magnifique texte : humour, tragique et poésie
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Marx et la poupée

Le livre commence avec les horreurs du régie de Khomeini, semblables à celles du régime du Shah, qui l'a précédé. Le récit de cette désillusion, d'autres auteurs l'avaient mieux écrit (Marjane Satrapi par exemple). Rien d'original donc. L'histoire gagne en intérêt quand l'auteur nous parle de sa vie en exil, de son dur apprentissage du français, de sa quête d'identité. Elle le fait avec beaucoup de sensibilité et de poésie. Les références aux grands poètes perses (ex: Khayyam) ne sont jamais loin.

Je n'ai pas été bouleversé par ce roman parce que j'avais beaucoup lu sur l'Iran et la période post-révolutionnaire. En revanche, j'admets que c'est un premier roman bluffant de sincérité et d'intelligence. La psychologie d'une enfant traumatisée par son déracinement est présentée avec finesse.
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Marx et la poupée

Excellent poétique et une belle histoire de vie un très beau moment de lecture
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Marx et la poupée

Très belle histoire, écriture très agréable avec de l'émotion et de l'humour.
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Marx et la poupée

Ce livre est tout simplement magnifique ! Il y a une poésie dans les mots, dans cette manière de percevoir le quotidien. Une certaine rudesse et crudité aussi, au vu de l'innocence de cette double culture.

C'est un livre à lire et à relire inlassablement. J'y retrouve cette ambiance décrite dans Persépolis de Marjane Satrapi.



Et juste pour les quelques lignes de la poésie de Omar Khayyam, il faut l'ouvrir...



Belle lecture :)
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Marx et la poupée

L'auteure nous embarque avec une écriture ciselée dans son histoire, celle d'une fille de réfugiés iraniens fuyant la révolutions des ayatollahs et s'installant à Paris. C'est passionnant pour découvrir la culture perse et mieux comprendre cette révolution, mais aussi pour appréhender de l'intérieur les affres de l'intégration dans une société inconnue (la France des années 80) et les tourments du déracinement.
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Marx et la poupée

« Je ne suis pas un arbre, je n’ai pas de racines.》 Un véritable coup de coeur ce roman de Maryam Madjidi qui a gagné le Goncourt de premier roman en 2017. Cet histoire nous parle de la quête de soi même, des origines. Maryam ne se sent pas ni française ni iranienne, alors quoi? 《Depuis le ventre de sa mère, Maryam vit de front les premières heures de la révolution iranienne. Six ans plus tard, elle rejoint avec sa mère son père en exil à Paris.



À travers les souvenirs de ses premières années, Maryam raconte l’abandon du pays, l’éloignement de sa famille, la perte de ses jouets – donnés aux enfants de Téhéran sous l’injonction de ses parents communistes -, l’effacement progressif du persan au profit du français qu’elle va tour à tour rejeter, puis adopter frénétiquement, au point de laisser enterrée de longues années sa langue natale.



Dans ce récit qui peut être lu comme une fable autant que comme un journal, Maryam Madjidi raconte avec humour et tendresse les racines comme fardeau, rempart, moyen de socialisation, et même arme de séduction massive.》 Si vous ne l'avez pas lu, ce livre peut être une bonne lecture pour commencer le 2018 en toute beauté. Un petit bijoux que j'ai adoré. -

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《Je vais t'apprendre une langue qui finira par mourir si tu l'oublies un jour. Tu dois t'en rappeler et tu l'enseigneras à ton tour, ainsi elle vivra encore et encore dans la bouche et le coeur des hommes.》
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Marx et la poupée

Une écriture légère, poétique, sur une narration saccadée et décousue temporellement.

Jusque là, rien de rédhibitoire pour moi, appréciant notamment beaucoup les écrits poétiques.

Seulement je n'ai pas accroché, trop de redondances, trop lourd par endroits, pesant... Comme une tentative d'écriture poétique mais grossière, rompant tout le charme.
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Marx et la poupée

Un bonheur de lecture, un style, une empreinte pour décrire cette petite fille qui arrive en France, cette petite fille qui souffre, qui découvre qui nait et renait .

J'ai adoré, elle traite des themes différents avec poésie.
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Marx et la poupée

Une femme libre raconte son enfance iranienne puis son exil en France à l'age de 5 ans, la différence, la difficulté de se sentir bien, la nostalgie de l'Iran bien que les souvenirs soient à la fois horribles et beaux. La relation grand mère petite fille qui représente la nostalgie. L'écartèlement entre l'Iran et la France.

Petit livre intense, le choix des mots, l'émotion, intelligent instructif et percutant. Autobiographie pouvant être lue par des adulescents.

Excellent moment.
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Marx et la poupée

Livre assez plaisait à livre qui traîne parfois en longueur. On se perd parfois dans ce roman, mais l'idée de départ est intéressante.
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Marx et la poupée

1986. Sept ans après la révolution iranienne, Maryam, 6 ans, et ses parents fuient l’Iran pour se réfugier en France. C’est le temps de l’arrachement à une terre et ses souvenirs, à sa langue et sa culture, qui va hanter la mémoire de Maryam, l’amener d’abord à renoncer radicalement à ses origines pour se fondre pleinement dans la langue et la culture françaises. Mais au fil de sa maturation, la terre de ses origines, son sel, lui manquent pour pouvoir grandir pleinement, se sentir entière. Alors elle se questionne sur la langue qui fonde son identité et va chercher à déterrer « ses racines dans [un] terreau qui ne sent plus le passé mais l’avenir ».



« Marx et la poupée » est un magnifique roman écrit par Maryam Madjidi en 2017 et qui a été récompensé cette même année par les prestigieux prix Goncourt du premier roman et Ouest-France Etonnants Voyageurs. Entre fiction et autobiographie, c’est un roman polymorphe, déroutant parfois au niveau de la narration, empli d’une sensibilité jusqu’au bout des mots.

Par allers retours successifs, Maryam conte son histoire, celui d’un exil forcé depuis l’Iran jusqu’en France. Elle narre la violence du déracinement, la perte des repères, le regard des autres qui la force à une normalisation bien illusoire. Au cœur de l’exil et de l’intégration à une autre terre, la langue, les langues constituent le point nodal de sa construction. En trois actes, « Marx et la poupée » déroule cette épiphanie des langues, depuis l’oubli volontaire par Maryam de sa langue maternelle afin d’assimiler le français et de se fondre entièrement dans la population, jusqu’au désir de retrouver le terreau des origines, la langue maternelle qui l’a construite et modelée. Trois actes de naissance ponctuent donc le temps de cette complexe épiphanie qui vient dire la difficile construction de soi dans l’exil, hors-sol.

Le trait d’union que Maryam inscrit entre ses deux langues qui la nourrissent, c’est celui que la poésie apporte, dans sa créativité, la richesse de ses messages et sonorités. Et elle vient, en miroir, nourrir le lecteur de ses créations littéraires variées : tantôt quelques contes, tantôt des poèmes qu’elle suspend sur le fil de son existence dont elle déroule ici le récit.

Ce trait d’union qu’elle inscrit, quelle que soit la langue, et qui rejoint chacun en son humanité, c’est celui du souffle, de la vie qui se poursuit quoi qu’il en soit des douleurs qui en jalonnent le chemin.
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Marx et la poupée

Avec trois naissances et deux langues, Maryam Madjidi fait vibrer les mots autour de ses origines, de ses abandons et renaissances. Dans Marx et la poupée, c’est une alliance complexe et non linéaire qu’offre l’auteure : au service d’une histoire sombre et vivante, métaphores, poèmes et journal « intime » prennent vie, comme pour rappeler que l’important n’est pas la route empruntée, mais le voyage en lui-même. [...]
Lien : https://www.startingbooks.com
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Marx et la poupée

Peut-on renier ses racines et sa culture d'origine ? C'est le dilemme de ce roman autobiographique d'une jeune iranienne arrivée en France à l'âge de 6 ans. L'héroïne est écartelée entre deux civilisations, deux cultures, refusant même de parler le persan. Devenue enseignante, elle se réconcilie avec son passé acceptant par la même occasion la richesse que représente cette double culture. En définitif, un arbre a besoin de racines pour grandir et se développer. L'héroïne tel cet arbre va poser ses racines car pour avancer il est nécessaire de savoir d'où l'on vient.
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Marx et la poupée

Une autobiographie originale et sensible qui met l'accent sur les douleurs de l'exil. A leur départ d'Iran, les parents de la fillette enterrent leurs livres compromettants ( Marx) et la petite de 6 ans doit donner ses jouets (la poupée).
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Marx et la poupée

Roman autobiographique, Marx et la poupée a remporté le prix Goncourt du premier roman en 2017. L'auteure explore les paradoxes de sa double identité et les difficultés de l'exil dans une langue touchante et envoûtante.
Lien : http://www.lapresse.ca/arts/..
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Marx et la poupée

La Feuille Volante n° 1222

Marx et la poupée- Maryam Madjidi – Éditions Le Nouvel Attila.Goncourt du premier roman 2017



La petite Maryam vit les premières heures de la révolution iranienne depuis le ventre de sa mère qui doit, enceinte, sauter du 2° étage pour ne pas être capturée. Puis, six ans plus tard elle rejoint ses parents à Paris et raconte ses souvenirs. Cela commence plutôt bien, l'expression "il était une fois" souvent répétée, évoque une belle histoire voire carrément un conte de fées. Pourtant la petite fille qui parle n'est pas vraiment ravie de ce qui lui arrive puisqu'elle doit quitter son pays. Pour cela elle doit donner ses jouets aux enfants du quartier de Téhéran où elle habite parce que ses parents communistes l'ont décidé ainsi et que pour eux la propriété est bannie de leur vie. De toute manière elle n'aurait pas pu les empoter dans ses valises. C'était pourtant des cadeaux de sa grand-mère qu'elle aime tant. C'était pourtant aussi des livres pour enfants.

On peut lire ce livre comme une fable ou comme un journal écrit cependant en français, langue qu'elle rejette au début parce qu'elle symbolise l'exil, l'abandon de son pays et de sa famille mais qu'elle s'approprie au point de l'utiliser pour écrire ce témoignage. Le français est à la fois le symbole de la liberté absente de l'Iran mais aussi de l’accueil des étrangers. Nous sommes donc avec cet ouvrage, en plein symbole. Pourtant il y a une réalité et une question. Comment devenir une autre personne tout en restant soi-même, sans rien oublier de ses origines? Pour l'auteure, l'apprentissage du français a été cette réponse en ce sens qu'elle a adopté cette langue, d'abord par nécessité, pour se faire comprendre, pour vivre en France et aider ses parents dans leurs démarches administratives, puis ensuite par goût puisqu'elle a choisi d'exprimer son témoignage dans cette langue et de le faire sous le forme de l'écriture. Cela ne signifie par pour autant qu'elle a choisi de tirer un trait sur son passé et sur sa culture originelle qui sont une sorte de refuge parce que la mémoire est partie prenant de la vie, surtout pour un écrivain qui ainsi confie aux mots et à la page blanche tout ce qu'il a été avant. C'est un peu comme une nouvelle naissance, sans rien oublier, sans renier sa langue maternelle au profit de la langue de l'exil …Il y a pourtant un paradoxe qu'elle incarne et dont elle joue en tant qu'étrangère. Elle en rajoute même un peu dans la poésie persane qu'elle cite à l'envi. Elle devient conteuse, incarne l'exotisme, la magie de l'orient, folklore de senteurs et de voiles, une sorte de fantasme collectif entretenu à travers la littérature et la peinture françaises pour un auditoire déjà conquis. Qu'on le veuille ou non, elle est porteuse, en tant qu'exilée, d'une charge émotionnelle et culturelle qu'un Français souhaite connaître, ce qui entraîne une foule de questions. Elle aime se présenter comme quelqu'un de différent, une femme qui vient d'ailleurs et qui se cache en permanence derrière un masque qu'elle donne à voir et qui la dissimule. Elle prétend vouloir qu'on lui pose des questions inattendues et qui révéleraient un message plus politique, plus quotidien qu'est par exemple la condition des femmes qui, dans ce pays, vivent sous la dépendance des hommes et de la loi islamique, ce qui fait d'elles une cible de choix, uniquement destinées à mettre des enfants au monde et à rester cantonnées dans un rôle domestique. En Iran, le combat contre le régime des Ayatollahs est un combat pour la liberté, ce qui est d'autant plus vrai pour les femmes. C'est aussi un thème de réflexion qui ici est offert à propos de la politique, de la liberté, de la démocratie et l'usage qu'en font les gouvernants qui, une fois élus, se dépêchent de faire le contraire de ce qu'ils avaient promis. Cette forme de confiscation touche tous les régimes de tous les pays, et en cela ce livre a un côté universel.

Il y a tout dans cet ouvrage, de l'autobiographie, de la fiction, des témoignages, de la poésie, et on peut se demander en quoi ce livre est un roman. Nous savons depuis longtemps que la littérature n'a aucun compte à rendre à la réalité, qu'elle ne s'inscrit ni dans un essai politique ou sociologique ni dans un récit authentiquement historique et fait la part belle à la fiction et même au délire. Dans sa démarche créatrice, l'auteur puise l'essence de son œuvre autant dans son vécu, dans sa souffrance, dans ses souvenirs personnels et parfois ses rancœurs et ses remords que dans ses fantasmes ou dans son imaginaire. La littérature est un monde à part dans lequel le lecteur entre ou n'entre pas, le décor qui est tissé tient entre les pages d'un livre et permet l'évasion, ou pas, suivant le degré de disponibilité de celui qui le tient entre ses mains.



© Hervé GAUTIER – Février 2018. [http://hervegautier.e-monsite.com
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