Masayuki Taguchi

Koushun Takami et Masayuki Taguchi se sont associés pour adapter en manga le roman Battle Royal du même Koushun Takami.



Le romancier recourait dans son livre d'une écriture très imagée et cinématographique qui a sans doute incité à le mettre en planches. Globalement le manga suit le même scénario que le roman. Il s'en écarte par fois pour amplifier certains effets visuels.



Comme le récit originel, la bande dessinée se caractérise par une extrême violence. L'histoire est simple: une classe est isolée sur une île par le système gouvernemental. Un but: qu'ils s'entretuent jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un, alors désigné comme vainqueur de cette Battle Royal. Forcément les auteurs ne vont pas faire dans la dentelle avec un tel synopsis. Qu'il s'agisse des meurtres perpétrés au nom du "jeu" ou des violences sexuelles ou psychologiques en général subies ou affligées par les protagonistes, l'univers dépeint par Koushun Takami ne se colore pas dans les tons pastel.



Vu le nombre de collégiens, sans compter les autres personnages pouvant intervenir dans le cadre du jeu ou lors de flashbacks, il est au départ assez difficile de s'y retrouver et de savoir qui est qui, quelle est son histoire, etc.

Côté chara design, il y a un manque de vraisemblance trop flagrant: certains adolescents offrent des carrures dignes de Schwarzy ou presque. Sinon le dessin se révèle fin et détaillé (presque trop parfois).



Après ce premier tome j'ai poursuivi un temps la série sans aller jusqu'au bout. Finalement le roman - et son adaptation en film - m'a suffi.

Adapté du roman de Koushun Takami, qui avait également été adapté au cinéma par Kinji Fukasaku, ce manga est d'une violence rare, véritable surenchère permanente de l'horreur et du glauque.

Je ne vais pas revenir sur l'histoire qui est, je crois, comparable à celle de Hunger Games (que je n'ai pas lu).

Le maître mot de ce mange c'est la violence, la violence crue, exacerbée, décrite dans un maximum de détails gores...car rien n'est épargné. La violence est le moteur de ce manga, bien plus que l'histoire en elle même.

Heureusement que c'est en noir et blanc!

Très déçue de ce manga, pourtant une référence en la matière. Les personnages et les situations sont totalement invraisemblables, et tout l’intérêt est, semble-t-il, d'en faire toujours trop : c'est une orgie de gore, de violence et parfois de sexe, gratuitement. Le tout avec un dessin vieillot et peu engageant.

Pour public averti !

J'ai eu l'occasion de relire l'intégralité de Battle Royale ces derniers jours, un manga gore et malsain adapté du roman de Koushun Takami. L'histoire est celle d'un jeu complètement tordu comme aime les imaginer les Japonais : 42 élèves sont sélectionnés pour participer à un jeu de la mort.



Tous doivent s'entretuer afin de survivre aux règles folles des organisateurs. Faire confiance en ses meilleurs amis s’avérera la pire des choses à faire.



Je n'ai pas du tout aimé lire ce manga, l'aspect dystopique est juste un prétexte fumeux pour accumuler les scènes de violences gratuites - très souvent insoutenables. D'ailleurs le leitmotiv d'un tel programme n'est jamais expliqué à aucun moment, sur ce plan là un seinen tel que Ikigami surpasse de loin Battle Royale.



Toujours basculer vers l'obscène et la perversité dès que l'occasion se présente, ça devient vite lassant.

Dans Battle Royale, on suit l'histoire d'une classe de 3ème de 42 élèves qui vont devoir s'entretuer.



Tous les participants au Battle Royale ont pour obligation de se battre loyalement. Aucun d'entre eux ne doit refuser le jeu ou tenter de l'entraver.



Les participants au Battle Royale sont exempts de toute punition judiciaire.



Le Battle Royale se conclut par la victoire d'un seul et unique gagnant : le dernier et unique survivant. Aucune dérogation à cette règle n'est possible.



Ce manga développe une histoire qui aura marqué toute une époque et un genre. Une référence en la matière. À ne pas manquer, surtout si on a vu et aimé le film avant.

Le terrible combat contre Kiriyama commence et, tel un Terminator, on a droit à un duel dantesque où on a affaire à un être surnaturel et invincible. Mais on apprends enfin d’où vient toute la force de Kiriyama mais aussi d’où il tient tout son détachement face au massacre qu’il opère.

Un tome qui va à cent à l’heure et qui est extrêmement plaisant à suivre ; même si c’est un tantinet exagéré ce mode survival de Kiriyama.

Autant le tome précédent ne m'avait pas autant emballée que les autres, autant j'y ai retrouvé ce qui m'avait manqué dans celui-ci.



Certes, il est tout aussi sanglant et brutal, mais il a un côté "humain" plus prononcé. L'amitié, la confiance et l'espoir se mêlent de nouveau à toute la noirceur et la violence de ce jeu terrible.

Bon nombre de mes personnages fétiches étaient davantage présents également, comme Shûya Nanahara, alors que ceux que je n'aime pas le sont beaucoup moins, voire même pas du tout, comme Sôma Mitsuko (alors que c'est elle qui est représentée sur la couverture ?!?).



L'épisode du phare est un événement-clé pour nos protagonistes. C'est plus ou moins la moitié des survivants qui périssent, pour n'en rester plus que sept (sur les quarante-deux du départ). L'étau se resserre, la tension est désormais à son maximum et l'ambiance se fait encore plus sombre qu'elle ne l'était déjà. À l'instinct de survie, le désespoir se fait de plus en plus sentir, il faudra compter sur l'amitié et la confiance pour oser espérer s'en sortir, pour ceux qui se sont alliés en tout cas. Quant aux individualistes, il faudra garder la tête sur les épaules et éviter de sombrer dans la folie, si ce n'est pas déjà fait... Ça promet des suites aussi palpitantes que tendues.



On y retrouve bien l'ambiance du roman et l'histoire en est toujours aussi fidèle. J'ai adoré.

Tous les élèves d'une classe de collège se retrouvent sur une île avec un seul objectif, survivre. En effet, un seul a le droit de sortir vivant de l’île. Si le point de départ est évidemment absurde, ce cinquième tome tient ses promesses et nous tient en haleine jusqu'au bout.

Les élèves d'une classe de 3e sont confrontés au programme, un jeu situé sur une île isolée où ils doivent s'entretuer pour gagner. Ce 2e tome est tout aussi violent que le 1er. L'intrigue nous présente les différents adolescents par de nombreux et effaces flash-blacks. La lecture est prenante.

Enfin, je viens de lire le grand titre qui a donné plus ou moins naissance au genre du survival game que j'affectionne en manga. Dans un Japon du futur, un groupe d'adolescents est engagé d'office dans un programme de jeu mortel comme dans Hunger Games à quelques différences près. On est ici sur une île isolée surveillés par des militaires sans pitié. C'est le terrain de chasse où les élèves doivent s'entretuer jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'un seul survivant.



Le début a été assez pitoyable au niveau de la présentation des personnages assez stéréotypées puis cela s'est amélioré par la suite à cause vraisemblablement du récit qui va commencer par nous tenir en haleine.



J'ai également été surpris non pas par la violence inhérente au genre mais par ce côté adulte dans les relations qui peuvent être parfois sexuelles. Il faut dire que je n'ai pas retrouvé ce fort caractère sexuel dans les autres survival game par la suite.



Au final, on passe de bons moments de lecture avec de l'action et du suspense si on aime le genre bien entendu.

Quatrième tome de Battle royale qui suit toujours la même construction entre découverte de nouveaux adolescents et flashbacks sur leur passé. Les morts s'accumulent et l'étau se resserre sur les survivants. Un manga violent et prenant au graphisme efficace.

Troisième tome. Les collégiens enfermés sur une île continuent de s'entretuer. Le schéma narratif se répète avec des flashbacks pour présenter un à un tous les protagonistes. Un manga violent mais non dénué d'intérêt.

Un final encore plus absurde que le reste de la série (et pourtant la barre était haute). Comme dans un jeu vidéo, les derniers, les "boss" doivent se prendre une cinquantaine de balles dans le buffet avant d'y rester, et autres joyeusetés. Je n'arrive définitivement pas à comprendre comment ce manga a été élevé au rang d’œuvre culte. Pour ma part, j'ai trouvé ça navrant.

Avant-dernier tome de la série et dans la lignée des précédents tomes, on retrouve toute cette violence extrême, avec ici en plus un léger côté sentimentaliste et nostalgique, voire même philosophique à certains moments. Il y a un sacré contraste entre les massacres et les belles paroles de notre trio...



Deux événements marquent ce volet : d'abord, la confrontation entre Kiriyama et Mitsuko ; puis la course-poursuite entre Kiriyama et notre trio. La fin nous laisse en plan, il ne reste plus qu'à ouvrir le dernier tome... Il me tarde ! (Même si je connais la suite pour avoir lu le roman il y a quelques mois.)

Voilà enfin la conclusion de cette série. Un moment attendu mais aussi détesté et craint.

Attendu car on veut connaître le dénouement d’une histoire qui nous a fait saliver pendant plusieurs tome.

Détesté car on va définitivement quitter des personnages auxquels on s’était attaché et un univers qui nous avait enchanté (enfin là peut-être que « enchanté » n’est pas le bon mot).

Craint aussi car on ne voudrait pas être déçu par le dénouement d’un récit passionnant. C’est vrai que la fin d’une série vaut bien pour la moitié voire plus de la réussite d’une série.

Pour ce qui concerne « Battle Royale », la fin tient ses promesses que ce soit en terme de suspense, de surprise, d’action et d’une morale en conclusion d’un récit prenant de bout en bout.

Ce douzième tome de Battle Royale s’ouvre sur le combat entre Sigimura et Kiriyama qui passe d’un style « Ken le Survivant » a un combat aux relents de la série « Saint Seiya ». Un combat presque mystique qui voit Kiriyama tel un être surnaturel sans aucune once d’âme et d’humanité.

Bref, on rentre carrément dans le mystique avec un être bien différent des autres mais je pense que l’on en saura plus sur Kiriyama dans le tome suivant.

On ne s’ennuie pas avec Battle Royale et chaque album apporte son lot d’interrogations, de massacres et de perfidie. Le contraste entre les différentes psychologies des personnages est saisissant et c’est la force de ce manga de jouer avec ces différents caractères, ces différentes réactions face à cette tuerie et ces différentiations associations de personnages aux passés parfois troubles. Un melting-pot de situations trash et sanglantes où il faut avoir le cœur bien accroché !

La scène entre Sugimura Hiroki et Kotohiki Kayoto est un peu longue, emprunt de dialogues qui n’avancent pas et de flashbacks inutiles (à part la scène très gore du combat entre le professeur de Judo et Kiriyama) ; Sugirama n’arrive pas à exprimer ses sentiments pour Kotohiki et, ce qui devait arriver arriva, le couple est interrompu par l’arrivée de Kiriyama.

On a presque retrouvé le style du manga Hokuto no Ken (Ken le Survivant) avec un très bon combat d’arts martiaux entre 2 maîtres en la matière.

C’est dans les dernières pages que réside l’intérêt de ce onzième tome que j’ai trouvé plutôt longuet dans l’ensemble.

Un volume un peu de transition qui voit Shûya découvrir la tuerie des 6 filles qui l’avaient recueilli et la folie dans laquelle est tombée Yûko.

Il ne reste plus beaucoup de survivants et on approche de la fin du programme ; on est loin de deviner le dénouement de cette terrible aventure, surtout avec les auteurs japonais avec lesquels on peut s’attendre à tout. Le suspense est donc extrêmement bien entretenu !

Un album qui tourne autour de Sôma Mitsuko (attention, album trash en perspective). On découvre pourquoi elle est si perverse avec un passé passablement horrible.

Un personnage qui utilise le mensonge et son corps pour survivre mais aussi pour tuer et elle y arrive plutôt bien. Toute sa philosophie est résumé par cette phrase : lorsqu’on accepte de faire confiance à quelqu’un, on le paie de sa vie. On voit tout de suite sur quel genre de personne on peut compter !

Un personnage vraiment dérangeant et marquant de Battle Royale.

Huitième opus de la saga Battle royale. Une classe de collège participe au programme. Enfermés sur une île, les collégiens ont pour seule consigne de survivre. Un seul élève pourra quitter l'île vivant ! Le nombre de survivants commence à sérieusement diminuer. Cet épisode est presque entièrement consacrée à Sôma Mitsuko et son incroyable capacité à manipuler les hommes. Un manga très prenant même si ce chapitre est un ton en dessus des précédents.