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Citations de Mathieu Guibé (108)


- Tu es bien placée pour le savoir, les vampires ont leur faiblesse.(Ludwig)
- Ouais, là où le mâle lambda a besoin d'un bon coup de pied au cul, il leur faut un bon coup de pieu au cœur. (Elvira)
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Elvira est une punkette cynique et violente qui ne perd pas son temps à baiser avec les vampires qu'elle est chargée d'éliminer.
(Préface de M. Caussarieu)
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- Le monde n'est ni beau ni laid, tout comme la vie ou la mort. C'est à vous d'y chercher et trouver ce qu'il y a à aimer. (Abigale)
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Un peu de matériel de surveillance et de sécurité pourrait efficacement remplacer l'alarme de base de notre domicile, qui s'était d'ailleurs déjà avérée inefficace par le passé... Seulement voilà, à manier des bouts de bois pointus, mes connaissances en électronique frôlaient le néant. Essayer d'en comprendre l'installation était pour moi comme essayer de comprendre les intrications amoureuses dans Vampires diaries, ou n'importe quelle série de ce genre qui devient rapidement un joyeux bordel échangiste.
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Mon géniteur de père ayant cessé toute activité professionnelle suite à son décès, j'avais repris le flambeau de l'entreprise familiale, au grand dam de ma mère.
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 — Je serai muet comme une tombe.
— D’autant plus que vous y avez déjà les deux pieds, badinai-je en pénétrant dans la pièce.
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Comment s'entourer de gens quand on ne sait même pas qui on est ?
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Un pieu bien placé entre les omoplates et le type explosa façon ballon de baudruche. La binoclarde me dévisageait de ses yeux ronds que ses culs de bouteille grossissaient de manière grotesque. Heureusement, le sang sur le verre me masquait un peu le spectacle. Non, mais elle en tirait une tronche!
- Qu... Qu'est-ce que tu as fait?
- Un truc à mi-chemin entre le refroidir et te sauver les miches, mais y'a pas de quoi!
- Tu... tu... tu as tué mon petit ami!!
OK, entre l'option A : évanouissement ou option B : hurlements suraigus type cochon qu'on égorge, elle avait coché la case joker : pie bavarde! Ma veine!
- Ton petit ami était un vampire et c'était le baiser de la mort qu'il s'apprêtait à te donner.
Je savais être poète à mes heures perdues, peut-être que ça l'aiderait à lui faire passer la pilule.
- Impossible!
Manqué...
- Je t'assure, les humains normaux ne meurent pas en mode feu d'artifice "oh la belle rouge" quand tu les plantes avec un bout de bois. C'était définitivement un vampire... enfin "définitivement".
Après trois simples phrases, elle avait outrepassé mon seuil de tolérance à la bêtise féminine. La plupart des filles de mon âge voulait goûter au fruit défendu : se faire empaler par un vampire dans leur pieu, alors que je ne souhaitais, moi, que d'empaler un vampire avec mon pieu. D'où l'infranchissable fossé qui me séparait des greluches hystériques.
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Elle baissa les yeux sur sa poitrine émergente et plaqua aussitôt ses cahiers et livres de classe pour en cacher l'inexistence quasi totale. Cette fois, j'espérais l'avoir bien mouchée pour enfin regagner mon casier seule. Cependant, son embarras soudain l'avait éveillée au regard que porte la société sur elle, tous les lycéens du corridor ayant cessé leur activité pour la dévisager avec des yeux de chouette interloquée.
- Pourquoi tout le monde me fixe? demanda-t-elle en resserrant la prise sur ses livres, comme si notre dernier échange pouvait être la raison d'un tel voyeurisme flagrant.
- Ben, disons que pour moi, c'est un peu devenu une habitude et puis, je m'en tape pas mal des œillades en traître, mais je pense que de te voir recouverte de sang dans ta robe de petite fille sage, ça les interpelle pas mal.
- Oh mon Dieu, c'est vrai! Le sang!!
- Ouais, et puis c'est pas comme s'il y avait que ça. Il te reste quelques bribes de boyaux un peu partout. Tiens regarde, t'en as même dans les cheveux.
Je glissai mes doigts derrière son oreille pour récupérer un lambeau de chair sanguinolente et le déposai sur le rebord de son cahier, c'est-à-dire juste sous son nez. À cet instant, alors que nous étions à hauteur des toilettes pour filles, Belinda bifurqua et en franchit la porte. Le temps que le battant se referme, je la surpris à se vider de ses propres tripes sur le carrelage en damier. Hémoglobine et vomi, ça allait être une sacrée journée pour le concierge.
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On existe en société par les relations qu'on tisse, mais une fois qu'elles sont rompues, on n'existe plus.
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Le but n'est pas de sortir des clichés de la bit-lit ou des super héros, plutôt de jouer avec, de les détourner. Elvira est une punkette cynique et violente qui ne perd pas son temps à baiser avec les vampires qu'elle est chargée d'éliminer. Elle est assistée par l'improbable Ludwig, un petit génie hypocondriaque de 13 ans, fan de BD qui ne comprend pas le second degré, sorte de mélange agaçant entre Sheldon Cooper et Cortex, la souris mégalo qui veut conquérir le monde... Il y a aussi Jericho, le meilleur ami plus très consistant, Belinda la meuf collante dont personne ne veut mais qui s'incruste quand même, et pour finir, Shinta, un néo samouraï un peu pédé sur les bords... Voilà un scoobygang très mal assorti mais au complet, qui ensemble essaiera de déjouer la menace composée de créatures diverses et variées : vampires beaux gosses bourrés de vampestérone, vampires gros lards ou encore vampires catcheur albinos russe fan de disco... Vous l'aurez compris, on se fend bien la poire en lisant Elvira Time et on aurait du mal à le classer dans la case bit-lit, malgré les ressemblances! D'ailleurs, on aurait bien du mal à le classer tout court...
In : Introduction, par Morgane Caussarieu
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Adossé contre le mur, la capuche de son sweat rabattue sur sa tignasse dont des mèches brunes s'échappaient en houppette au-dessus de son front, il la jouait profil bas. C'était sans compter sur l'orange pimpant de son hoody qui avait trahi sa présence. Jericho avait mis cette horreur pour la première fois, il y a exactement un an, jour pour jour, afin de manifester, avec second degré, son irritation profonde à l'égard de la célébration d'Halloween et surtout pour éviter d'avoir à se déguiser. Le visage d'une citrouille était sérigraphié sur le buste de telle sorte qu'une paire d'yeux menaçants se tenait en lieu et place de ses tétons et qu'un sourire béat partiellement édenté lui ceignait l'estomac. La grande classe! Je suis sûre qu'il n'avait pas prévu de le ressortir aussi souvent, le jour de son achat. Malgré l'extravagance et des contrastes à faire péter des records de saturation, Jericho était plutôt du genre lycéen fantôme. Il ne faisait pas de vagues, rasait les murs et ne pipait pas mot pendant les cours. Sa peau franchement livide, bronzée par le rayonnement de son écran de PC, et ses cernes de trois kilomètres n'aidaient sans doute pas à attirer le regard. Mais lui comme moi, en s'en fichait. Je me serais bien effacée, moi aussi, mais c'était sans compter ma grande gueule et mes activités extrascolaires.
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- Et tu ne pouvais pas attendre qu'il finisse sa phrase?
- Disons que quand il a commencé à s'exciter en m'attrapant par les épaules, je me suis dit que ça commençait à sentir le roussi.
- Autrement dit, ton amygdale s'est activée.
- Ludwig, l'expression "autrement dit", ce n'est pas, en général, pour reformuler de façon plus simple?
- L'amygdale est la région de ton cerveau qui initie le sentiment de peur. Quant à l'origine de l'expression "autrement dit", cela...
- C'est bon! Je n'ai pas eu peur, je préfère penser que j'ai été prudente.
- Eh bien la prudence aurait voulu que tu entendes cet avertissement qui semblait de la plus haute importance. Et peut-être même de ne pas te priver d'un vampire puissant qui combattait ses semblables comme allié. C'est un peu comme si tu avais tué Blade...
- Tu m'énerves avec ton héros de papier. Si tu étais un peu plus génie que tu ne le prétends, tu aurais déjà trouvé tout ce qu'il nous faut comme informations! Ça fait des heures que tu te promènes sur internet et que tu essaies de programmer un algorithme de recherche plus performant que Google.
- Je te l'ai dit, je manque de paramètres! "Le règne des porcs", tu es sûre qu'il a dit ça?
- Certaine! Tu penses que l'équipe de foot du lycée va remporter le championnat ou quelque chose comme ça? Je vois pas bien le rapport avec moi...
- Hmm, je miserais plutôt sur une modification profonde du génome de la race porcine, un peu comme les Teenage Mutant Turtles. Sauf que je ne vois pas le lien avec les vampires.
- Parce que tu vois peut-être le lien entre des cochons humanoïdes et moi?!
- ...
- Non! Ne dis rien, je ne veux pas savoir! Être intelligent ne t'empêche pas d'être un grand malade, mon pauvre Ludwig.
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Depuis que le bâtiment avait été laissé à l'abandon, des squatteurs étaient venus recouvrir sa surface de graffitis épars. Il s'agissait là d'une forme d'art que je ne saisissais pas et dont le but était d'enlaidir plutôt que de sublimer. Mais l'art n'était-il pas le reflet d'une époque ?
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Ses muscles construisent un parc d'attractions pour gouttes d'eau qui dévalent les courbes de son pack d'abdos. Je me demande si mes doigts ont le droit d'acheter un billet? Même plein tarif, je signe... Merde, à quoi je pense là, moi?
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― Alors, être immortel, c’est cela ? Voir les choses se détruire peu à peu et les gens que l’on aime mourir les uns après les autres.
― En grande partie, mais parfois l’on fait des rencontres qui changent une vie.
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Vous m'avez demandé ce que j'était comme jouet. Je suis ce diable à ressort. D'apparence, rigide, sobre et inoffensive, une fois la boîte ouverte, le monstre jaillit, totalement incontrôlable et tellement effrayant. On peut refermer la boîte, mais le diable demeure à l'intérieur et bien qu'il soit invisible, on sait qu'il est là et l'on redoute l'effet de sa prochaine apparition. Je suis un jouet que l'on offre pour faire une mauvaise blague, je ne suis pas de ces jouets que l'on rêve de posséder étant petite fille.
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Un couple qui s'était aimé un jour, une vie et au-delà.
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J'aimerais beaucoup le découvrir dès que cela sera possible
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La plupart des filles de mon âge voulait goûter au fruit défendu : se faire empaler par un vampire dans leur pieu, alors que je ne souhaitais, moi, que d'empaler un vampire avec mon pieu.
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